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Le top des soft skills à développer d’ici à 2027 : “Future of Jobs”, rapport 2023 du World Economic Forum 

 

Le World Economic Forum (WEF) a publié le 30 avril 2023 le “Future of Jobs Report 2023”. Cette quatrième édition poursuit l’analyse des tendances de l’avenir de l’emploi et fournit des informations essentielles pour guider et préparer les employeurs et les collaborateurs aux évolutions en cours. 

 

En effet, le monde du travail évolue rapidement et les compétences requises pour réussir et favoriser son employabilité changent également. Les employeurs recherchent des personnes qui possèdent non seulement des compétences techniques, mais aussi des compétences comportementales ou des « soft skills ». 

 

Vous pouvez découvrir le rapport en intégralité, sinon restez sur cette page, on vous résume le rapport en 5 points clés :

 

1- Les soft skills, un atout de taille humaine face à l’Intelligence Artificielle (IA)

Selon le rapport du WEF, l’adoption des technologies restera un moteur essentiel de la transformation des entreprises au cours des cinq prochaines années. Alors que les machines et les algorithmes peuvent automatiser de nombreuses tâches répétitives, les emplois qui nécessitent des compétences humaines comme la créativité, la collaboration, la communication, la résolution de problèmes et l’empathie continueront leur croissance. Les compétences douces sont des compétences qui nous différencient radicalement de l’Intelligence Artificielle, c’est pourquoi à mesure que ces technologies de pointe évoluent, la demande en soft skills augmente (de 53% selon la dernière enquête de Coorpacademy by Go1 avec Féfaur, publiée en avril 2023). 

 

Les technologies émergentes telles que l’IA générative redéfinissent les demandes de main-d’œuvre, et les employeurs mettent davantage l’accent sur les compétences « non techniques ». Ces compétences permettent aux entreprises de réagir au changement et à l’automatisation. Les compétences socio-émotionnelles ont pris une place de plus en plus importante entre 2017 à 2023, à l’exception d’une brève remontée vers les compétences techniques pendant les périodes de ralentissement sur le marché du travail qui étaient dûes au Covid-19 pendant l’année 2020.

 

Les technologies les plus susceptibles d’être adoptées sont le big data, le cloud computing, les technologies de l’éducation et l’IA. Plus de 75 % des entreprises envisagent d’adopter ces technologies au cours des cinq prochaines années. Les technologies les plus susceptibles de perturber les emplois sont les plateformes numériques et les applications, l’e-commerce et le commerce numérique, ainsi que l’IA. 

 

 

2- Les soft skills deviennent des leviers clés pour s’adapter aux changements 

Dans un monde en constante évolution, il est important de pouvoir s’adapter rapidement aux changements. Le monde évolue si vite qu’on le qualifie même d’environnement “VUCA” : acronyme pour décrire la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté d’une situation. Ce n’est donc pas que dans nos têtes ! Mais bien un phénomène réel, en accélération. Les personnes ayant de bonnes compétences en matière de résolution de problèmes, de pensée critique et de prise de décision seront en mesure de faire face aux défis et aux opportunités qui se présentent à elles. 

 

Depuis la crise sanitaire et l’avènement du travail à distance, les entreprises demandent à leurs talents de savoir collaborer à distance, que ce soit avec des collègues, des partenaires commerciaux et des clients. Les employeurs recherchent des personnes capables de travailler en équipe, de communiquer clairement et d’écouter les autres. 

 

Enfin, les employeurs recherchent des personnes capables de diriger des équipes et de guider les autres. Pour cela, les compétences en matière de leadership, telles que la capacité de communiquer efficacement, de motiver les autres et de résoudre les conflits, sont de plus en plus recherchées.

 

3- Les soft skills améliorent la satisfaction et la productivité des collaborateurs

Les collaborateurs qui possèdent de bonnes compétences comportementales sont souvent plus heureux et plus productifs dans leur travail. Cela peut aider à améliorer l’efficacité de l’entreprise et à réduire le taux de rotation du personnel. 

 

Les plus de 800 entreprises interrogées dans le rapport indiquent que l’investissement dans l’apprentissage et la formation professionnelle est une stratégie courante pour atteindre les objectifs commerciaux de leur organisation. Quatre répondants sur cinq prévoient de mettre en œuvre cette stratégie au cours des cinq prochaines années. Le développement des compétences est le plus souvent considéré comme relevant de la responsabilité des collaborateurs et des cadres, or, pour multiplier l’impact de la formation, celle-ci doit s’inscrire dans la stratégie de l’entreprise au plus haut niveau. 

 

4- Le temps presse : formez-vous avant qu’il ne soit trop tard

Six collaborateurs sur dix auront besoin d’une formation avant 2027, mais seule la moitié d’entre eux semble avoir accès à des possibilités de formation adéquates aujourd’hui. Entre 2023 et 2027, la priorité absolue en matière de formation est l’esprit d’analyse, qui devrait représenter 10 % des initiatives de formation en moyenne. La deuxième priorité est de promouvoir la pensée créative, qui fera l’objet de 8 % des initiatives de formation. La formation à l’utilisation de l’IA et du big data se classe au troisième rang des priorités des entreprises en matière de montée en compétences au cours des cinq prochaines années et sera privilégiée par 42 % des entreprises interrogées. Les employeurs prévoient également de se concentrer sur le développement des compétences “douces” des collaborateurs, c’est à dire en matière de leadership et d’influence sociale (40 % des entreprises), de résilience, de flexibilité et d’agilité (32 %), ainsi que de curiosité et d’apprentissage tout au long de la vie (30 %). Deux tiers des entreprises s’attendent à un retour sur investissement de la formation professionnelle dans l’année qui suit l’investissement, que ce soit sous la forme d’une mobilité accrue entre les rôles, d’une plus grande satisfaction des collaborateurs ou d’une amélioration de leur productivité.

 

 

Les entreprises prévoient également que l’investissement dans la transition écologique et l’adaptation au changement climatique auront un impact sur l’emploi. Il demanderont notamment aux collaborateurs de développer de nouvelles compétences en matière de développement durable, ce qu’on appelle les Green skills. Le rapport “Global Green Skills Report 2022” de LinkedIn paru en 2022 en donne la définition suivante : « Les compétences vertes sont celles qui assurent la durabilité environnementale des activités économiques ». Le même rapport nous indique aussi que la part des talents “verts” dans la main-d’œuvre est passée de 9,6 % en 2015 à 13,3 % en 2022 (soit un taux de croissance de 38,5 %).

5- On rebat les cartes des compétences 

Les employeurs estiment que 44 % des compétences des collaborateurs seront perturbées au cours des cinq prochaines années. Les compétences cognitives sont celles dont l’importance croît le plus rapidement, ce qui vient confirmer l’ampleur du besoin en résolution de problèmes complexes sur le lieu de travail.

 

Selon le rapport, plusieurs compétences voient leur importance boostée de façon considérable. Les entreprises interrogées indiquent que la pensée créative gagne en importance un peu plus rapidement que la pensée analytique. La maîtrise des technologies est la troisième compétence de base dont l’importance croît le plus rapidement. Les compétences en matière d’auto-efficacité se classent avant le travail en équipe lorsqu’il s’agit du classement des compétences évoluant le plus rapidement. Les attitudes socio-émotionnelles dont l’importance croît le plus rapidement selon les entreprises sont la curiosité et l’apprentissage tout au long de la vie, la résilience, la flexibilité et l’agilité, ainsi que la motivation et la conscience de soi. La pensée systémique, l’IA et le big data, la gestion des talents, ainsi que le service à la clientèle complètent le top des compétences en croissance. Alors que les répondants ne jugent aucune compétence en net déclin, une minorité d’entreprises mais significative quand même, estime que la lecture, l’écriture et les mathématiques ; la capacité à garder son sang froid ; la dextérité manuelle, l’endurance et la précision sont de moins en moins prioritaires pour leurs collaborateurs.

 

45 % des entreprises considèrent qu’investir dans le développement des compétences est efficace pour relier les talents à l’emploi. Parmis les actions que le gouvernement peut mettre en place pour favoriser l’emploi, le financement de la formation professionnelle se classe devant la flexibilité des pratiques d’embauche et de licenciement (33 %), les incitations fiscales et autres pour que les entreprises améliorent les salaires (33 %), l’amélioration des systèmes scolaires (31 %) et la modification des lois sur l’immigration des talents étrangers (28 %). 

 

 

En conclusion, les soft skills sont de plus en plus importantes dans le futur du travail. Les employeurs recherchent des personnes qui possèdent des compétences comportementales telles que la collaboration, la communication, la résolution de problèmes et le leadership. Les personnes possédant ces compétences sont mieux préparées pour faire face aux défis et aux opportunités dans un monde en constante évolution.

 

Mais alors, quels sont les 10 soft skills à développer d’ici 2027 ?

Future of Jobs : Les 10 compétences clés à développer d’ici à 2025

En octobre 2020, le World Economic Forum (WEF) publiait la troisième édition du rapport « Future of Jobs » qui analyse les tendances de l’avenir de l’emploi et fournit les informations essentielles pour guider et préparer les employeurs et les travailleurs aux opportunités de demain. 

Cette troisième édition établit une liste des 10 compétences clés indispensables pour appréhender les enjeux auxquels vont se confronter les entreprises et les travailleurs d’ici à 2025. L’idée est que les entreprises et leurs collaborateurs ne subissent pas passivement ce monde en constante évolution mais sachent anticiper et gérer les grandes transformations.

Dans ce rapport, le Forum Économique Mondial prévient que le marché de l’emploi va connaître un tournant majeur d’ici à 2025. En effet, la pandémie de la COVID19 a impacté tous les aspects de nos vies et ne sera pas sans conséquences pour le marché du travail. Ainsi, le rapport indique que d’ici 5 ans, les travailleurs feront face à deux grands bouleversements : les pertes d’emplois liées à l’automatisation accrue et les répercussions économiques entraînées par la crise que nous avons traversée.  Ces deux bouleversements combinés pourraient provoquer un déplacement d’environ 85 millions d’emplois. En comparaison, la deuxième édition du rapport publié en 2018 prévoyait la disparition de 75 millions d’emplois d’ici à 2025.  

Dans les années à venir, ce sont donc des millions d’actifs qui feront face à la nécessité de se requalifier et de monter en compétences pour correspondre aux besoins et emplois du futur. Et ça, les travailleurs l’ont bien compris ! Dans le monde, entre 2019 et 2020, il y a 4 fois plus d’actifs qui demandent à être formés en ligne et d’ici à 2025, le rapport estime que 16% de la requalification des collaborateurs dans les entreprises s’appuiera sur des plateformes de formation en ligne. 

La capacité d’innovation, les aptitudes à résoudre des problèmes complexes et les techniques d’apprentissage actif qui engagent les apprenants sont déjà aujourd’hui identifiés comme des compétences indispensables. Comme le prévoyait la deuxième édition du rapport publié en 2018, les 3 compétences en tête du classement sont des incontournables et le resteront à l’horizon 2025. 

Lors de la publication du précédent rapport “Future of jobs”, notre catalogue de formation couvrait déjà plus de 90% des compétences identifiées comme indispensables en 2022. Avec en moyenne 3 formations complètes par compétences, nous couvrons aujourd’hui 100% des aptitudes qui constitueront le futur de l’emploi !

Alors, quelles sont les 10 compétences clés du monde de demain ?

      1. La pensée analytique et la capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation) 
      2. Les techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
      3. La capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
      4. La capacité d’analyse et la pensée critique (Critical thinking and analysis)
      5. La créativité, l’originalité et la prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
      6. Le Leadership et l’influence sociale (Leadership and social influence)
      7. Les capacités d’utilisation, de suivi et de contrôle de la technologie (Technology use, monitoring and control)
      8. Les compétences en conception et programmation de la technologie (Technology design and programming)
      9. La résilience, la tolérance au stress et la flexibilité (Resilience, stress tolerance and flexibility)
      10. Le raisonnement, la capacité d’idéation et la capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)

Les données du rapport du WEF ont été collectées sur une période de neuf mois, de janvier à septembre 2020. L’échantillon de données est composé de 291 réponses uniques provenant d’entreprises mondiales, représentant collectivement plus de 7,7 millions d’employés à travers le monde. Pour plus de détails concernant la méthodologie, vous pouvez lire le rapport disponible ici.

 

De l’urgence de retrouver le goût d’apprendre ! Une chronique de Jean-Marc Tassetto dans l’Agefi

 

Une chronique de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, sur l’importance de retrouver le goût d’apprendre. Cette chronique a été publiée dans l’Agefi, découvrez l’article dans sa version originale !

De l’urgence de retrouver le goût d’apprendre

La formation digitale permet de former et de transformer rapidement et massivement. Mais pour modifier nos façons de faire, passer de programmes de formation traditionnelle qui ont fait leurs preuves, lents mais efficaces dans le long terme, à des programmes rapides et massifs, il faut de l’urgence. Une urgence qui pousse à agir immédiatement. Dans un rapport publié début 2020, le Forum Économique Mondial parlait « d’urgence » à se former aux métiers de demain et à monter en compétence rapidement.

En effet, les évolutions technologiques incarnent une urgence et accélèrent la transformation des entreprises. Des transformations digitales, mais aussi organisationnelles, sociales, managériales, durables. Mais si cette urgence était bien présente, elle n’était que peu palpable. Dans nos quotidiens professionnels, l’apparition des outils digitaux a modifié nos manières de travailler, de nouvelles méthodes agiles se sont développées, des structures hiérarchiques se sont redessinées, mais l’apprentissage de nouvelles compétences prenait son temps. Nous avions le temps.

Une nouvelle urgence s’est alors parée d’un nom barbare, d’une taille nanométrique et d’une reproduction exponentielle. Le Covid-19 a complètement bouleversé nos façons de faire, nos quotidiens personnels et professionnels, et a créé une incertitude encore plus forte que celle liée à la 4e révolution industrielle et ses évolutions technologiques. Du jour au lendemain, confinés, nous nous sommes retrouvés à devoir utiliser ces nouvelles technologies, pour communiquer avec nos proches et nos collègues, pour travailler efficacement à distance. Nous nous sommes retrouvés à mettre en place des gestions de projet agiles, à manager nos équipes à distance, à organiser des webinaires en lieu et place de nos événements. Microsoft a d’ailleurs annoncé que tous ses événements prévus en 2020 seront d’abord pensés de manière digitale. L’essor fulgurant d’applications comme Zoom, Slack ou Microsoft Teams nous montre que l’adoption a dû être rapide, brutale, sans préavis. Fin 2019, Zoom était utilisée par 10 millions d’utilisateurs. Aujourd’hui, plus de 200 millions!

Nous avons été projetés dans ces nouvelles façons d’opérer. Et ces nouvelles façons de faire requièrent de nouvelles compétences. Il ne s’agit plus seulement de les apprendre, mais il faut les intégrer, les maîtriser, les développer, et vite. D’autant que l’incertitude est si forte que le monde d’après peine à se dessiner. Car comme toutes les pandémies, celle-ci aura une fin. Mais l’après Covid-19 est plus qu’incertain. La seule certitude en l’occurrence, c’est l’incertitude. Alors, comment apprendre vite, rapidement, massivement, et répondre à cette urgence, tout en atténuant l’incertitude de l’après?

Les études de McKinsey de début mars montrent que quasiment 100 % des formations présentielles prévues jusqu’en juin ont été annulées ou décalées. Mais pas de présentiel ne peut pas signifier l’arrêt de l’apprentissage. Car les évolutions technologiques ne s’arrêteront pas. Les emplois seront redessinés. Les méthodes de travail seront bouleversées. Nos espaces de travail, que nous soyons cols bleus ou blancs, seront transformés (il faudra sûrement continuer à appliquer des gestes sanitaires pendant des mois, nos espaces seront bien probablement réaménagés, la santé des collaborateurs et des personnels sera d’autant plus primordiale, aussi bien pour eux que pour les organisations…). S’il y a d’ailleurs un secteur qui a expérimenté cette urgence immédiate de devoir se réorganiser en très peu de temps et repenser ses méthodes de formation, c’est bien le secteur de la santé.

Quand ce sont des milliers de docteurs, de médecins, d’infirmières et d’infirmiers, de psychiatres, de sages-femmes, de chirurgiens, d’aides à domicile, de pédiatres, qui sont appelés en renfort pour la lutte contre le Covid-19, donc contre des problématiques respiratoires chez les patients atteints, c’est tout un nouveau lot de compétences qu’il faut acquérir, ou remettre à jour. Il faut monter en compétence, oui, mais il faut surtout le faire vite, car le virus ne va, lui, pas attendre.

Quand j’ai envoyé le 16 mars un SMS à l’un des directeurs adjoints de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) pour mettre à disposition des soignants la plateforme Coorpacademy, il m’a répondu en 7 minutes. Ce qui démontre deux choses: la montée en compétence rapide était pour lui aussi importante que la recherche de masques, de lits de réanimation ou d’appareils respiratoires disponibles. Deuxièmement, que des prises de décision extrêmement rapides pour déployer des formations à l’échelle de milliers de personnes étaient possibles. Le lendemain, la plateforme était prête. Au bout de 10 jours, ils étaient 20 000. 70 % des cours sont suivis sur mobile. Cela traduit bien cette notion de se former en situation de mobilité, de se former en urgence. Nous nous trouvons face à des comportements extrêmement engagés avec une très forte mobilisation et motivation à monter très vite en compétence. Et c’est là que la formation digitale prend tout son sens. Elle incarne la possibilité de se former rapidement, massivement, en urgence, en mobilité, sur n’importe quel support, à n’importe quel moment de la journée.

On parle beaucoup du monde d’après à réinventer comme si nous vivions actuellement dans une bulle spatio-temporelle. Ma conviction, c’est ce que l’apprentissage tout au long de la vie (en interaction visible avec d’autres apprenants ou via des plateformes de formation digitale), permettra à chacun de gérer sa montée en compétence et donc son employabilité grâce à un accès aux meilleurs contenus à tout moment. Cet apprentissage continu sera l’une des briques essentielles et déterminantes du monde d’après.

Jean-Marc Tassetto.


Pour lire l’article sur l’Agefi, c’est ici !

Les 10 compétences essentielles à développer selon le Forum Économique Mondial

 

La deuxième édition du rapport « Future of Jobs » du World Economic Forum (WEF) prévoit la disparition de 75 millions d’emplois d’ici à 2025 contre 133 millions d’emplois nouvellement créés grâce à la révolution numérique. Soit un solde positif de 58 millions qui peut nous rendre optimiste à condition d’acquérir les compétences de demain !

Parmi les jobs qui seront les plus recherchés, on va évidemment retrouver de nombreux métiers liés aux nouvelles technologies et au développement du digital comme le machine learning, l’intelligence artificielle, le big data : data scientists, développeurs, growth hackers… D’autres profils plus classiques, comme les commerciaux, les responsables marketing ou encore les formateurs continueront à être demandés… Malgré ces observations, le futur du travail reste incertain. Une chose est sûre cependant, plus vous développerez des compétences dites « douces » (soft skills) en plus de vos compétences techniques, dites « dures » (hard skills), plus vous naviguerez facilement dans le monde du travail de demain.

Le Forum Économique Mondial nous guide avec la liste des compétences essentielles à développer aujourd’hui et demain, à l’horizon 2022 ! Elles sont pour la plupart des compétences « douces » (soft skills)… Cela tombe bien, plus de 90% des compétences identifiées par le rapport du Forum Économique Mondial sont couvertes par le catalogue de formation de Coorpacademy.

Aujourd’hui, les compétences que vous devez mettre le plus en valeur :

  1. Votre pensée analytique et votre capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation)
  2. Votre capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
  3. Votre capacité d’analyse et votre pensée critique (Critical thinking and analysis)
  4. Vos techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
  5. Votre créativité, originalité et prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
  6. Votre attention au détail et votre fiabilité (Attention to detail, trustworthiness)
  7. Votre intelligence émotionnelle (Emotional intelligence)
  8. Votre raisonnement, votre capacité d’idéation et votre capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)
  9. Votre Leadership et votre influence sociale (Leadership and social influence)
  10. Votre coordination et votre gestion du temps (Coordination and time management)

Et demain, qu’est-ce qui changera ?

La capacité à apprendre et la créativité feront la différence et montent dans le classement des compétences les plus demandées à l’horizon 2022, l’intelligence émotionnelle et les capacités de leadership resteront importantes. La pensée informatique et la programmation seront des incontournables. Selon le Forum Économique Mondial, les recruteurs s’attarderont en priorité, en 2022, sur :

  1. Votre pensée analytique et votre capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation)
  2. Vos techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
  3. Votre créativité, originalité et prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
  4. Votre capacité à concevoir des technologies et à programmer (Technology design and programming)
  5. Votre capacité d’analyse et votre pensée critique (Critical thinking and analysis)
  6. Votre capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
  7. Votre Leadership et votre influence sociale (Leadership and social influence)
  8. Votre intelligence émotionnelle (Emotional intelligence)
  9. Votre raisonnement, votre capacité d’idéation et votre capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)
  10. Vos capacités d’analyse de systèmes et d’évaluation (Systems analysis and evaluation)

Retrouvez l’étude complète du Forum Économique Mondial ici.

Et découvrez le catalogue de formation qui adresse en profondeur ces compétences douces cruciales pour le futur du travail ! 

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