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Divertir pour apprendre ou apprendre en se divertissant ? Une nouvelle tribune de Jean-Marc Tassetto dans l’Agefi

 

Le temps est une ressource rare. Frontière mince voire floue entre vies professionnelles et personnelles, sollicitations constantes, temps d’attention qui se réduit… Selon une étude de Josh Bersin pour Deloitte, qui décrit un apprenant d’aujourd’hui en entreprise, 2/3 des personnes interrogées se plaignent de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Difficile alors d’imaginer qu’elles trouveront du temps pour se former en plus de leur travail…

Découvrez la nouvelle tribune de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, qui a été publiée dans l’Agefi. Pour l’article entier, c’est ici !

Ou découvrez des extraits choisis ici :

« Les taux d’engagement (cet indicateur qui témoigne de la venue des collaborateurs sur la plateforme, et de l’intérêt porté pour les cours et les thèmes) sur les plateformes digitales sont historiquement bas. Engager les apprenants, garantir l’activité et des taux de complétion de cours élevés ainsi qu’une satisfaction de l’utilisateur permanente (suivie par le Net Promoter Score, ou NPS) restent des défis. 

Comment, alors, faire grimper ces indicateurs tout en gardant en tête que le temps nous manque et que la formation reste la plupart du temps imposée ?

[…]

Une façon de résoudre le problème du temps tout en délivrant de l’apprentissage, c’est de regarder du côté de Netflix, de Disney, de Fortnite, de l’entertainment. D’aborder le sujet dans le bon sens: il ne s’agit plus d’ajouter des fonctionnalités ludiques et engageantes plaquées sur un protocole ennuyeux mais bien de partir d’un format engageant et d’y ajouter de l’apprentissage.

[…]

L’entertainment créé des habitudes, une dynamique collaborative, les moteurs de recommandation apportent une dimension communautaire: il apparaît très clairement que le jeu – et ce n’est pas nouveau – est un allié très puissant de l’éducation. 

[…]

Au fond, il s’agit de réappliquer à l’expérience digitale ce que les scientifiques et les pédagogues connaissent déjà. Tout en évitant la dimension de jeu pur qui n’inculquerait aucune notion. Divertissement et apprentissage peuvent et doivent travailler ensemble. Alors rêvons d’un cours dont un apprenant louera les mérites à la machine à café, comme pour ce film passionnant regardé la veille… »

Découvrez l’article complet ici !

La pensée computationnelle, compétence clé de demain

 

Cette tribune a été initialement publiée par Jessica Dehler, Responsable R&D de Coorpacademy, dans le Journal du Net. Pour y accéder, c’est ici !

À mesure que l’IA devient de plus en plus sophistiquée et présente, l’importance de développer une meilleure compréhension de cette dernière s’intensifie, au même titre que développer ses compétences comportementales.

La capacité à résoudre des problèmes complexes, le développement d’une pensée critique ou encore la créativité ont été identifiés comme des compétences clés de demain par le Forum Économique Mondial. La pensée computationnelle, ou computational thinking dans la langue de Shakespeare, s’intègre dans ce champ de compétences.

La pensée computationnelle peut se définir comme une approche englobant les processus de pensée impliqués dans la formulation de problèmes et l’expression de leurs solutions, de telle manière qu’un ordinateur puisse les exécuter. Plus précisément, ces solutions sont exprimées en termes d’algorithmes, qui sont compréhensibles et exécutables par un programme. Là où la pensée computationnelle s’arrête, commence l’informatique : les algorithmes à leur tour seront écrits dans un langage de programmation, compilés et exécutés par un dispositif informatique.

La pensée computationnelle applicable et utile pour tous

Tout comme les mathématiques ne sont pas utiles qu’aux mathématiciens, la pensée computationnelle et les principes algorithmiques sont applicables par tous et peuvent être utilisés pour la résolution de problèmes dans toutes les disciplines. Tout le monde n’aura pas besoin de compétences en programmation pure. Mais tout le monde devra disposer de compétences complémentaires à l’IA. C’est alors que la pensée computationnelle devient une compétence transverse à haute valeur ajoutée et pas seulement réservée aux informaticiens/iennes. Elle sert à comprendre ce que fait la machine (le fonctionnement des algorithmes, la façon dont une machine apprend des données qu’elle reçoit, les limites de la « computation ») mais aussi pour façonner l’action de l’humain (préparer des ensembles de données pertinents pour le machine learning, diviser un problème en plusieurs parties qui sont solvables une par une par la machine, détecter les configurations dans lesquelles l’automatisation et la parallélisation peuvent être introduites, ou dans la configuration de solutions digitales utiles à la société).

Ce mode de pensée comprend un certain nombre de caractéristiques, telles que la séparation des problèmes en parties plus petites (modularisation), le développement d’instructions étape par étape pour la résolution d’un problème (algorithme), l’observation de régularités dans les données (identification de patterns), la maîtrise de différents niveaux d’abstraction (encapsulation), la gestion de la complexité et des problèmes ouverts, etc.

La quête de la formation à la pensée computationnelle

La pensée computationnelle est tellement importante pour accroître l’efficience et l’innovation que des États ont commencé à la placer au cœur de leurs programmes universitaires. Aux États-Unis, le National Research Council s’intéresse au sujet depuis huit ans. L’université Carnegie Mellon à Pittsburgh a un centre (Center for Computational Thinking) financé par Microsoft pour faire avancer la recherche informatique et la pensée computationnelle dans le but de contribuer à améliorer la société. En Suisse, l’EPFL (École Polytechnique fédérale de Lausanne) a créé dès 2013 un cours obligatoire pour tous les futurs ingénieurs. La National University de Singapour a rendu l’étude de la pensée computationnelle obligatoire, quelle que soit la matière étudiée.

En revanche, rien n’a encore été fait en matière de scenarii de formation continue pour les actifs. Cette compétence doit-elle être considérée comme un sujet transverse ou doit-elle s’ancrer à des domaines d’applications (la pensée computationnelle pour les professionnels du Marketing vs. la pensée computationnelle pour les professionnels de la Finance) ? Une première étape, ce sur quoi nous travaillons actuellement chez Coorpacademy, consiste déjà à définir comment il serait possible d’aider une personne à développer sa pensée computationnelle, c’est-à-dire définir quelles sont les connaissances théoriques et procédurales (le savoir-faire) qu’il est nécessaire d’intégrer et trouver les moyens de former à cette approche des actifs aux parcours professionnels très différents. Quoi qu’il en soit, pour développer cette nouvelle génération de compétences, les entreprises vont donc devoir placer la formation de leurs salariés au cœur de leurs priorités et proposer des programmes de formation en adéquation avec l’acquisition de ces nouvelles compétences.

Nous allons de plus en plus collaborer avec des intelligences artificielles. La pensée computationnelle va nous permettre de mieux les comprendre et mieux les utiliser !

Pour retrouver la tribune complète publiée sur le Journal du Net, c’est ici.

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