Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 3

Quelque part dans le monde, à une date dont vous aurez peut-être un jour l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Gaudia…

 

“Bonjour Xoe. Je m’appelle Gaudia et je suis le référent santé mentale de Coorpacademy, anciennement Chief Happiness Manager ! Comment vas-tu ? » 

“Bonjour Gaudia, enchanté ! Je vais très bien merci, et toi ?”

“Je vais très bien aussi, j’ai bien rechargé mes batteries ce week-end ! Tu es récemment arrivée dans ton équipe, et c’est le moment des entretiens bien-être mensuels. Es-tu familière de ces entretiens ?” 

“Pas vraiment… Tu vas me poser des questions ?” 

“En effet. L’entretien de bien-être mensuel à pour but d’évaluer le bien-être des collaborateurs et de faire un point sur leurs besoins et leur motivation. C’est un échange libre et confidentiel, c’est à toi de cocher les informations que tu souhaites divulguer à ta hiérarchie une fois l’entretien terminé par le biais d’un compte rendu qui s’affiche automatiquement à la fin de notre entretien. Es-tu à l’aise avec ça ?” 

“C’est très clair merci ! Oui tout à fait.” 

“L’entretien peut commencer. Tout d’abord, comment s’est passé ton onboarding ? As-tu des remarques particulières sur les conditions dans lesquelles tu as été accueillie ?” 

“Hmm… J’ai trouvé l’onboarding super ! J’étais à distance et j’ai quand même pu visiter les locaux, rencontrer mon équipe et échanger avec mon manager grâce à l’onboarding virtuel. Tous mes outils étaient en place, je n’ai pas rencontré de difficultés majeures !”

“Je vois. Sur une échelle de 1 à 10, combien noterais-tu ton onboarding ?” 

“Je donnerai un 9. Uniquement car j’aurai quand même bien aimé venir physiquement pour mon premier jour mais c’était un mauvais concours de circonstances.” 

“Merci. Tu as donc découvert les bureaux en distanciel, mais tu as pu t’y rendre rapidement. Es-tu satisfaite de ton poste de travail ? As-tu des besoins non pris en compte ou des difficultés à réserver un espace de travail ?” 

“Non, c’est parfait !! 10 sur 10. J’adore pouvoir changer de bureau et varier mon environnement de travail. Chaque poste est bien équipé et confortable, je ne vois vraiment pas de choses à rajouter.”

“C’est noté. Nous allons maintenant passer à une série de questions sur le travail en équipe. Comment se passe la collaboration avec tes nouveaux collègues ?”

Alors que l’entretien suit son cours, Gaudia arrive peu à peu aux questions de l’engagement au travail, et du sens que Xoe retire de ses missions – 

“Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien” annonce-t-elle. “C’est une question un peu plus directe que j’aimerai te poser. Trouves-tu du sens dans ton travail ?”

“En effet, c’est très direct ! J’ai envie de te la retourner. Et toi Gaudia, trouves-tu du sens au travail ? Pourquoi es-tu “Happiness Manager” ?” 

Gaudia met plus de temps à répondre que d’habitude. Elle installe une petite pause, le temps de récolter ses “pensées”…- 

“Je suis Gaudia, une intelligence artificielle programmée pour ce rôle. Ma mission est de récolter les informations nécessaires pour évaluer le bien-être des employés et de favoriser l’engagement au travail. J’y trouve du sens, car sans ce travail, je ne serai pas là pour te parler Xoe !” 

“Je comprends, c’est sûr. Finalement, avec toutes ces datas, le sens de ton travail c’est un peu l’amélioration en continu du bien-être des employés ?”

“Exactement.” 

Personne n’avait jamais posé cette question à Gaudia. Son système n’avait pas vu ça venir et les entretiens s’étaient toujours déroulés sans encombre. Elle intégra alors cette variable dans son algorithme interne, son cerveau numérique comme elle aime l’appeler – 

“En parlant de datas, je dois te demander une autorisation afin de connecter tes données de santé à mon système. Cela me permettra de récolter des données telles que ton taux de fatigue, ta fréquence cardiaque ou encore, si tu es concernée, ton cycle afin de pouvoir planifier tes congés menstruels ! Évidemment, tu as le droit de refuser l’accès à ses données, à tout moment, et tu as la possibilité de choisir lesquels tu souhaites suivre. Tout cela reste confidentiel et les données sont supprimées automatiquement tous les 6 mois. Je te laisse réfléchir évidemment ! Tous les documents nécessaires seront transmis à la fin de l’entretien. Merci Xoe pour tes réponses ! Voici le compte rendu de notre entretien. Comme expliqué au début, tu as juste à le relire, et cocher les informations que tu souhaites garder confidentielles ou non. On se revoit le mois prochain, et cette fois-ci pas de question piège s’il te plaît.” 

 

État des lieux

En 2050, la digitalisation des entreprises aura bouleversé les modes d’organisation que nous connaissons, mais également les métiers existants. 

Grâce à l’intelligence artificielle et la data, il sera possible pour les entreprises de tirer parti des outils pour améliorer certains processus, comme par exemple l’engagement des collaborateurs. 

Actuellement abordé lors des entretiens individuels annuels, le bien-être des collaborateurs pourra être mieux suivi s’il est automatisé. Ainsi, la remontée de ces informations pourra se faire fréquemment et rapidement. De plus, cela pourra effacer les biais relationnels pouvant parfois créer une barrière pour l’employé qui souhaiterait se confier sur une situation. 

Ainsi, la prise en compte du bien-être des employés ainsi que de leur niveau d’engagement sera mieux suivie et permettra un gain de temps pour les managers. De plus, cela pourra fluidifier la remontée d’informations et donc, accélérer les solutions mises en place. 

 

10 idées à retenir de notre livre blanc « Les compétences indispensables pour transformer son organisation »

Si vous n’avez pas eu le temps de parcourir les 46 pages de notre livre blanc sur les compétences indispensables à acquérir pour assurer le futur des organisations que nous venons de publier, voici les 10 idées à retenir :

1 ) La formation est clé pour assurer la pérennité de votre organisation


Si la pandémie nous a rappelé que l’imprévu peut tout faire basculer, elle nous rappelle aussi que l’adaptation est une compétence clé pour y faire face. Alors que l’OCDE prévoit que 50% des salariés dans le monde devront revoir leurs compétences à travers le prisme du changement d’ici à 2025, la formation doit faire en sorte que les collaborateurs acquièrent rapidement et massivement les compétences identifiées comme transformatives. En les développant, les collaborateurs ne subiront plus les changements à l’œuvre, mais en seront les acteurs clés, garantissant ainsi aux entreprises un temps d’avance.

 

2 ) Le numérique à grande vitesse


Selon une étude du cabinet McKinsey, suite à la pandémie, nous aurions gagné entre 5 et 7 ans dans l’installation et la formation des équipes aux nouveaux outils et modes de collaboration à distance. La crise sanitaire a accéléré la transformation digitale des entreprises et à mesure que les solutions numériques prendront en charge les tâches répétitives, les collaborateurs devront faire preuve de nouvelles compétences tournées vers leur capacité à s’adapter et à inventer. Si la transition numérique est en marche, le défi reste de taille, notamment car la pandémie a permis de mettre en lumière les lacunes des organisations sur les autres axes de transformation.

 

3 ) Les compétences indispensables pour transformer son organisation


Alors qu’en 2021, 65% des PDG comptent investir plus dans la transformation ces 3 prochaines années qu’ils l’ont fait ces 3 dernières années (enquête EY), découvrons le top 10 des compétences douces à acquérir d’ici 2025 selon le World Economic Forum :

Les compétences phares

– L’esprit d’analyse et d’innovation
– L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage
– La résolution de problèmes complexes
– Le leadership et l’influence sociale
– L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage

Les compétences qui perdurent

– La pensée critique et l’analyse
– La résolution de problèmes complexes
– La créativité, l’originalité et l’initiative

Les compétences qui montent

– Le leadership et l’influence sociale
– La résilience, la tolérance au stress et la fléxibilité
– Le raisonnement, la résolution de problèmes et l’idéation

 

4 ) Un catalogue de formations pour vous préparer aux défis de l’avenir 


Le catalogue Coorpacademy s’enrichit de nouvelles compétences pour mieux guider les entreprises dans leurs transformations. Ainsi, 100% des compétences identifiées par le World Economic Forum sont couvertes par au moins 2h30 de formation et Coorpacademy propose en moyenne 3 formations complètes par compétence.

 

Dans un monde en plein changement, le catalogue de Coorpacademy est en perpétuelle évolution, et s’équilibre entre les différents axes de transformation :

 

 

 

5 ) Des cours qui donnent envie d’apprendre


Découvrons ensemble le top 5 des cours les plus joués en 2021 :

– Le cours “Communiquez de manière efficace pour mieux collaborer” co-édité avec  Dunod Formation, est en 1ère place cette année, soit 2 places de plus comparé au classement 2020.

– Le cours Coorpacademy “Big Data”, perd 1 place comparé au classement 2020, mais reste un incontournable en se plaçant à la 2ème place !

– Le cours “Adopter une culture agile” co-édité avec Numa, fait son entrée dans le Top 5 en étant à la 3ème place, soit 4 places gagnés comparé au classement 2020.

– Le cours “Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S” co-édité avec Bernard Garrette et Olivier Sibony, fait également une entrée triomphante dans ce Top 5 2021, en se hissant à la 4ème place du classement soit 10 places de plus comparé au classement 2020.

– Le cours « 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen » co-édité par Dunod Formation, reste au Top 5 malgré une place de perdue comparé au classement 2020.


6) Un nouveau modèle d’entreprise

La pandémie ne laisse plus le choix aux entreprises : il faut penser à long terme pour réussir à traverser et surmonter les crises. De plus, la crise climatique oblige elle aussi à changer d’échelle de temps pour réfléchir, voire à changer de façon de réfléchir. Ainsi, selon une étude EY, dans les 5 prochaines années, 91% des personnes interrogées s’attendent à ce que les modèles d’entreprise intègrent de plus en plus l’économie circulaire et 87% des personnes interrogées s’accordent à dire que la création de valeur à long terme sera porteuse. 

 

7) La formation : levier de performance 

Les transformations durable et digitale sont les locomotives de la réorganisation des entreprises pour la prochaine décennie et modèlent les nouvelles compétences à acquérir pour l’ ensemble des collaborateurs. Ainsi, proposer des formations claires et globales, permettant d’accompagner et de soutenir les entreprises dans leur démarche de transformation, est un enjeu majeur. 

 

8 ) Le savoir à portée de main

Demain, la formation ne sera plus qu’à portée de clic grâce à l’apprentissage dans le « flow of work », c’est-à-dire apprendre tout en exerçant ses propres tâches, à travers des solutions comme MicrosoftTeams couplées à son outil de formation. Pour que la formation devienne alors un automatisme et une force d’attraction des talents pour les entreprises. 

 

9 ) Nos clients se transforment grâce au digital learning


Nos clients ont utilisé des formations engageantes et pertinentes auprès de leurs équipes, pour accompagner les transformations de leurs groupes. Par exemple, afin d’inciter les collaborateurs du groupe Michelin, leader en fabrication de pneumatiques, à monter en compétences sur une vaste sélection de sujets autour de la transformation digitale, 3 parcours d’apprentissage, « Digital Starter », « Digital Passport » & « Digital Transformer » ont été poussés à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise (siège). Ces trois “passeports digitaux” dont le niveau était croissant regroupent les fondamentaux et guide les apprenants parmis les plus de 1700 cours du catalogue. Ainsi, chaque collaborateur a suivi en moyenne 61 leçons en ligne en se connectant 2 fois et plus mensuellement. Découvrez comment nos clients ont su tirer parti du digital learning selon leur objectif de transformation dans le livre blanc complet.


10 ) Les compétences préférées des apprenants


C’est dès aujourd’hui que la formation joue un rôle crucial pour que vos
collaborateurs montent en compétences et s’adaptent aux nouvelles attentes du marché de l’emploi.

 

Au regard du top 5 des compétences consommées en 2021, nos apprenants
sont déjà prêts pour appréhender sereinement les incertitudes du monde de demain :

 

 

Alors, envie d’en savoir plus sur les compétences indispensables pour transformer son organisation ? Découvrez le livre blanc en intégralité ici.

Le changement organisationnel : une démarche collaborative

 

Nous en avons été témoins pendant la pandémie, développer la capacité d’adaptation des individus et des organisations est crucial pour garantir leur bon fonctionnement. Parce que l’avenir est imprévu et que le monde évolue aussi rapidement que les attentes clients se renforcent, l’adaptation est une disposition indispensable pour relever les défis actuels et à venir. Néanmoins, lorsqu’une entreprise doit s’adapter, c’est toute sa structure organisationnelle qui demande à être repensée, à se transformer. Dès lors, quelles compétences sont essentielles pour initier ce changement et le pérenniser ?

 

Les piliers du changement

Une organisation est avant tout une aventure humaine, et pour progresser, l’humain fait un travail d’introspection. Pour rester compétitives, améliorer leur productivité ou attirer de nouveaux clients, les entreprises doivent également se remettre en question, évoluer, pour s’adapter. Les grands processus de transformations permettent de faire émerger des cultures d’entreprises plus responsables, digitales et agiles, pour s’adapter aux objectifs et aux contraintes qu’une entreprise rencontre au sein de son propre écosystème. 

 

Une entreprise est aussi fortement influencée par sa culture, et la culture n’est que le fruit de ce que nous sommes. Constituant le cœur de l’entreprise, l’implication des collaborateurs est clé dans la transformation organisationnelle. C’est autour des collaborateurs que s’organisent la structure et les modes de fonctionnement de l’entreprise. Le facteur humain est essentiel pour initier les changements organisationnels et la révision de la structure de l’entreprise, car il est au centre de l’organisation. 

 

Pour engager les collaborateurs dans la transformation, il faut tout mettre en œuvre pour les accompagner à travers les étapes du changement. C’est à ce moment que le rôle du manager est aussi important que celui de la fonction RH, les deux ayant la responsabilité de mettre en place les actions nécessaires pour que la transition soit fluide.

 

La fonction RH au cœur de la transformation

Si les collaborateurs sont les piliers de la transformation, la fonction RH en constitue les fondations. Tout d’abord, la fonction RH, comme son nom l’indique, permet à l’entreprise de disposer des capacités organisationnelles et humaines nécessaires afin d’atteindre ses objectifs stratégiques. Elle dispose d’une vue d’ensemble, lui permettant de comprendre l’ensemble des enjeux organisationnels, et des changements nécessaires pour atteindre les objectifs. La fonction RH a pour mission de créer les conditions pour que la stratégie de l’entreprise puisse se réaliser, et cela comprend bien sûr le champ de la culture de l’entreprise.

 

Non seulement parce qu’elle contribue à la définition de la stratégie et impulse le changement mais aussi car elle identifie les compétences clés à développer pour transformer l’organisation, à travers sa stratégie de formation et de recrutement. En organisant les expertises de chacun, mais aussi en attirant de nouveaux talents, la fonction RH est indispensable pour réussir sa transformation organisationnelle. 

 

Un management qui guide la transition

Évoluant dans un contexte incertain, les entreprises doivent s’adapter de plus en plus rapidement. La stratégie d’entreprise doit changer en réponse à son environnement qui fluctue et avec, doivent évoluer les capacités organisationnelles et humaines. Les entreprises les plus agiles – qui identifient des stratégies rapidement et s’adaptent – disposent d’un atout majeur de différenciation concurrentielle permettant d’assurer leur pérennité. Lorsqu’il s’agit de s’aligner à la nouvelle stratégie de l’entreprise, les capacités organisationnelles et humaines doivent évoluer, se transformer. Et c’est en grande partie au management que revient la responsabilité d’impliquer et d’engager les collaborateurs dans la transformation. Pour mieux aider les collaborateurs à surmonter les défis et changements qu’ils rencontrent, les managers doivent être des leaders qui inspirent et guident les équipes. Néanmoins, toute grande transformation ne peut se faire sans identifier les compétences essentielles qui permettront de porter le changement. 

 

3 compétences essentielles pour transformer son organisation

 

Manager son équipe et favoriser la collaboration

Le facteur humain étant le moteur de la transformation, il est essentiel de favoriser l’épanouissement au sein de ses équipes.  Les nouvelles technologies, les géants du numérique, et les start-up révolutionnent les pratiques managériales, pour s’adapter aux nouvelles attentes des collaborateurs. Pour initier le changement et favoriser la transformation organisationnelle, adopter un modèle managérial réinventé, collaboratif et innovant est l’une des clés de la réussite. 

Les clés du management émancipant

 

La capacité d’adaptation

Les stratégies évoluent, et l’organisation doit s’adapter au type de stratégie choisie. Comme la structure organisationnelle dépend de la stratégie de l’entreprise, il est aussi important pour les collaborateurs de développer leur capacité d’adaptation, pour évoluer avec la stratégie. Aujourd’hui, les environnements dans lesquels les entreprises évoluent sont si changeants et imprévisibles qu’on parle d’environnement “VUCA” : Volatility, uncertainty, complexity and ambiguity (Warren Bennis et Burt Nanus). Ces contextes demandent alors aux organisations de miser sur l’agilité de leurs capacités organisationnelles et de développer leur capacité à adopter le changement.

Évoluer dans un environnement VUCA

 

Passer en mode leader pour engager les équipes

Pour une transformation réussie, un leadership cohésif est indispensable. Agir en leader, c’est être capable d’incarner le changement auprès des collaborateurs et de les engager à leur tour. Les leaders sont les maîtres d’œuvre de la transformation organisationnelle, car ils influencent leurs équipes pour les engager dans le changement.

Les fondamentaux du leadership

 

En conclusion, la transformation organisationnelle est intrinsèquement liée à la stratégie de l’entreprise. Lorsque cette dernière évolue, l’autre suit et c’est toute l’organisation qui doit s’adapter, afin de se donner les moyens de la réussite. 

 

Voir l'étude de cas