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Engager les salariés de terrain grâce aux outils digitaux collaboratifs

 

Une étude réalisée en France par Censuswide pour Workplace by Facebook révèle que seuls 16 % des travailleurs de terrain (commerciaux, vendeurs…) estiment avoir une voix au sein de leur entreprise. Ce taux tombe même à 13 % quand il s’agit de répondre à la question : « vous sentez-vous connecté au siège social de votre organisation ? »

Et cette situation est problématique.

« D’une part, la transformation globale de l’entreprise ne pourra pas s’opérer efficacement si certains collaborateurs sont négligés : tout le monde doit impérativement être « embarqué » dans la démarche de changement. D’autre part, le sentiment d’appartenance constitue l’une des briques essentielles à l’engagement et la motivation, donc à la productivité », détaille Julien Lesaicherre, directeur des ventes et de la relation client au niveau monde chez Workplace by Facebook.

La solution pour engager ces employés et rompre les silos en entreprise ?

Coorpacademy, en tant que plateforme de formation en ligne centrée sur l’utilisateur disposant de fonctionnalités sociales, collaboratives et engageantes, accessible d’où l’on veut, quand on veut et sur n’importe quel support, participe à cette émancipation des barrières géographiques et hiérarchiques et contribue à l’engagement des travailleurs de terrain.

Chacun(e), d’une usine, d’un stand ou lors d’une pause en déplacement, peut se rendre sur sa plateforme de formation en ligne et découvrir ses programmes de formation, recommandés ou non par son siège social, et s’intégrer dans une démarche transformationnelle globale au sein de son entreprise.

Les fonctionnalités issus du monde du jeu, comme le classement, le gain d’étoiles à l’issue d’un chapitre, les Battles permettent à tous de s’émanciper des barrières géographiques ou hiérarchiques : rien ne vous empêche d’aller défier sur un cours Marek, technicien de maintenance d’une usine en Slovaquie, ou Catherine, votre CEO.

Grâce aux outils de formation en ligne, tout le monde est au même niveau et intégré dans le processus transformationnel de l’entreprise. C’est aussi comme cela que Coorpacademy accompagne ses clients dans cette brique de leur transformation digitale.

Le cas Faurecia.

Faurecia, équipementier automobile, est un champion industriel employant 109 000 personnes dans le monde réparties dans 300 sites de production et 30 centres de R&D, pour atteindre 17 milliards de ventes.

Faurecia University, l’université d’entreprise de Faurecia, a un rôle de vecteur du changement et d’accompagnement de la transformation stratégique de Faurecia. Le but ultime est que tous les salariés soient effectivement impliqués dans l’entreprise et son évolution.

Pour répondre aux enjeux de transformation et d’engagement de Faurecia, Faurecia University a décidé d’utiliser le digital Learning, pour répondre à l’un de ses principaux défis : obtenir un accès massif à la formation pour un maximum de collaborateurs, avec des cours accessibles de partout, sur tout type d’appareil, à n’importe quel moment et en illimité. Un véritable outil collaboratif et engageant pour toutes les populations de l’entreprise.

La plateforme Coorpacademy “Learning Lab” monte en puissance depuis son lancement il y a 4 ans et regroupe aujourd’hui plus de 70 000 collaborateurs actifs.

Faurecia a rapidement développé des cours en partenariat avec Coorpacademy pour répondre aux enjeux métiers et transformationnels de l’entreprise, et pour engager au maximum les collaborateurs de terrain.

Les collections de cours co-crées engagent les collaborateurs de terrain et les rapprochent du siège social de l’entreprise dans une approche valorisante émancipée des barrières géographiques et hiérarchiques. Understanding Faurecia Transformation, Growing as a Leader, Being responsible as a Faurecian, Managing Plant Operations, Developing Faurecian teams, par exemple, sont quelques-unes des collections co-éditées, et une véritable discussion s’opère entre le siège social et les collaborateurs de terrain par le biais de cours dédiés et transformationnels.

Chaque collaborateur est engagé et intégré dans la transformation stratégique de l’entreprise. 

Rompre les silos.

L’étude pour Workplace by Facebook montre que 21 % des travailleurs de terrain ne « parlent » jamais à leur siège social. Une situation urgente, puisque 19 % des personnes interrogées assurent qu’elles sont prêtes à démissionner si elles ne sont pas écoutées au sein de leur entreprise…

Il devient alors essentiel d’engager toutes les populations de l’entreprise pour une transformation stratégique et digitale réussie, et cela passe par la mise à disposition d’outils collaboratifs digitaux, engageants et valorisants. Comme une plateforme de formation en ligne pour les employés. Comme Coorpacademy…

 

« Sans les Battles, je n’aurais pas eu la chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports » – Interview de Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

 

La remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports, organisée par Tourism Academy, s’est déroulée à la Maison de l’Environnement et du Développement Durable, à Athis-Mons, le 4 juillet 2019.

Cette plateforme de formation développée par Coorpacademy permettra à cette nouvelle promotion d’apprenants de se spécialiser dans les métiers du secteur aéroportuaire, de l’accueil des touristes à la sécurité en zones aéroportuaires en passant par l’assistance aux personnes à mobilité réduite dans les aéroports.

Nous sommes fiers de mettre notre expertise pédagogique au service de la création d’emplois dans ces secteurs qui représentent la première vitrine de la France dans le monde.

Remise de Prix Tourism Academy MOOC Paris Aéroports

Nous avons profité de la remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports organisée par Tourism Academy pour interviewer Sory Fofana, 4ème du MOOC et qui a joué la millionième « Battle » de Coorpacademy ! 

Ravi de son expérience de formation sur le MOOC Paris Aéroports, il souhaite continuer à se former en tant qu’adjoint de direction et commence lundi la mise en pratique de ses connaissances nouvellement acquises dans un hôtel 3 étoiles.

« Le MOOC nous donne les clés pour un accueil toujours plus performant. Je n’ai jamais vu une plateforme de formation aussi complète, avec autant de modules et de contenu. C’est génial et inédit. »

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

« Qu’est-ce que tu faisais avant de suivre la formation du MOOC Paris Aéroports ? 

Avant de suivre cette formation, je faisais un stage pour le métier d’Agent de Direction Hôtelière, dont j’ai terminé la partie théorique. Là, je vais entamer la partie de mise en pratique lundi (07/07/2019, NDLR) pour les 4 mois à suivre, de tout de ce que j’ai appris pour le métier d’Agent de Direction.

Tu as fini 4ème du MOOC Paris Aéroports, comment tu as fait ?  

C’était un long combat, c’était un grand défi, cela n’a pas été facile du tout pour moi. Comment j’ai fait ? Je me suis positionné dès le départ sur le fait qu’il fallait prendre des points, notamment avec les Battles. Sans les Battles, je n’aurais eu aucune chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports.

Qu’est-ce que tu as pensé de la plateforme de formation ?

La plateforme de formation, je l’ai trouvée géniale. C’est quelque chose d’inédit, je n’ai trouvé cela nulle part ailleurs. Le site était vraiment bien fait, le contenu de la formation était vraiment pédagogique et plus on finissait les modules, de Base, Intermédiaire, jusqu’à Coach, plus on avait envie de connaître le reste. C’était vraiment pédagogique et en même temps ludique pour moi.

Qu’est-ce que tu as pensé du mode Battle ?

Le mode Battle… Après la fin de la formation, après avoir récupéré les certificats, j’ai eu une proposition de Battle. Et là je regarde le petit rond avec du jaune à l’intérieur (le bouton “Lancer une Battle”, NDLR), et il y avait des personnes qui m’envoyaient des Demandes de Battles. Je me suis dit, on va essayer ! Au fur et à mesure que je répondais aux Demandes de Battles, je me suis dit : « si je veux être parmi les premiers, il est temps de poursuivre les Battles. » 

Quel était ton cours préféré ?

C’est le module “Les Indiens” que j’ai aimé. J’ai travaillé longtemps dans l’hôtellerie, plus de 10 ans chez AccorHôtels, et je recevais une clientèle indienne. Cette clientèle était plutôt complexe, ils avaient une certaine façon de demander les choses, et il fallait s’adapter à chaque fois, à leur culture, à leur manière de voir les choses, en France avec « l’esprit indien ». Et du coup je me suis tout de suite intéressé à ce module pour pouvoir faire face à n’importe quelle situation avec eux. Ils ont une culture de nature très curieuse, et plus ils posent de questions, plus ils montrent qu’ils s’intéressent à notre culture, à notre manière de faire. Au travers de ce module et des Battles, j’ai compris comment accueillir une clientèle indienne qui vient visiter la France.

Qu’as-tu envie de faire après ? 

Des Battles !

Félicitations pour la millionième Battle !

Merci beaucoup, et merci à vous. C’était génial, c’était une belle expérience, très enrichissante. Merci à vous pour l’effort que vous avez fourni pour que tout se passe bien sur la plateforme, sur le site, je n’ai pas vu beaucoup de bugs, et c’était génial !

Bravo !

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle de l'ensemble des plateformes Coorpacademy

 Retrouvez son interview en vidéo !

Coorpacademy a été sélectionnée dans le Top 20 des finalistes des EdTechXGlobal Awards 2019, dans la catégorie Scale-Up !

Coorpacademy a été sélectionnée dans le Top 20 des finalistes des EdTechXGlobal Awards 2019, dans la catégorie Scale-Up !

Ces 20 finalistes sont les entreprises spécialisées dans l’éducation et la formation qui ont connu les plus fortes croissances du secteur sur les trois dernières années.

Avec Coorpacademy (Suisse), les autres finalistes sontLearning Technologies Group (GB), Toppr (Inde), Busuu (GB), ApplyBoard (Canada), Amity University Online (Inde), Le Wagon (France), Openclassrooms (France), Twinkl (GB), Unicaf (Chypre), Virtual College (GB), Touch Surgery (GB), FutureLearn (GB), Learnship (Allemagne), Ducere (Australie), Upgrad (Inde), Circus Street (GB), Mindtools (GB), Seagull (Norvège), Clio Online (Danemark).

Nous sommes fiers chez Coorpacademy d’avoir été reconnus par EdTechXGlobal comme une entreprise innovante à la croissance rapide et ayant un impact positif dans la transformation du futur de l’apprentissage et du monde du travail.

Qu’est-ce qu’EdTechXGlobal ?

EdTechXGlobal rassemble la communauté des acteurs du Learning avec des événements de Thought Leadership, permettant la rencontre entre pairs et l’échange de bonnes pratiques. Parmi ces événements, le sommet phare EdTechXEurope à Londres et des événements locaux en Afrique, en Asie et en Europe. Ces événements EdTechXGlobal rassemblent des investisseurs, des innovateurs, des leaders et des influenceurs du secteur des technologies au service de l’éducation, provenant de plus de 60 pays. EdTechX a aussi fondé la London EdTech Week, où plus de 40 hôtes et entreprises organisent plusieurs événements à Londres pendant une semaine en juin.

Pour en savoir plus, découvrez le communiqué de presse !

Coorpacademy in the top 20 Finalists of EdTech Scale-ups

Coorpacademy a été sélectionnée par le Gouvernement Princier de Monaco dans le cadre de son plan de transformation numérique, pour la formation de sa communauté de fonctionnaires et agents de la fonction publique

 

Alors que la Principauté de Monaco vient d’annoncer un programme stratégique de transformation « Extended Monaco », pour engager ses politiques publiques et son économie dans un modèle numérique, le Gouvernement Princier lance une académie digitale, baptisée Monaco Digital Academy, avec un programme de formation nécessairement ambitieux pour ses 3.600 fonctionnaires et agents, afin de les accompagner dans cette phase de transformation des métiers et des processus.

Pour la mise en œuvre de cette Académie digitale, le Gouvernement Princier de Monaco a sélectionné Coorpacademy comme plateforme de formation digitale. Acteur EdTech spécialiste du Corporate Digital Learning en Europe né sur le campus de L’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Coorpacademy développe des solutions de formation digitale innovantes pour les entreprises, administrations et institutions.

La Monaco Digital Academy offre ainsi aux collaborateurs de l’administration monégasque une plateforme de formation en ligne qui intègre les nouveaux usages du numérique (comme par exemple la gamification et le « mobile learning »), les dernières innovations pédagogiques (pédagogie inversée, modules de formation d’une durée inférieure à 5 minutes) et propose des contenus à forte valeur ajoutée permettant de développer des compétences essentielles dans un monde en pleine transformation.

Ainsi, les cours disponibles en ligne permettent aussi bien de renforcer et d’acquérir de nouvelles compétences transversales et comportementales (appelées aussi « soft skills») que des compétences numériques. L’Académie digitale donne accès à un catalogue de plus de 1 000 cours, édités par Coorpacademy en collaboration avec des partenaires professionnels, qui permettent de couvrir 90% des compétences identifiées comme cruciales d’ici à 2020 par le Forum Économique Mondial (étude The Future of Jobs 2018). Par ailleurs, le Gouvernement Princier viendra enrichir ce catalogue avec des cours sur mesure, comme par exemple des modules complémentaires sur le bien-être au travail et des formations métier.

L’Académie propose ainsi une offre de formation flexible et évolutive, permettant aux fonctionnaires et agents de se former sur les sujets de leur choix, à leur rythme et de n’importe quel endroit en utilisant un ordinateur, un smartphone ou tout autre terminal numérique.

Pour Frédéric Genta, Délégué Interministériel chargé de la Transition Numérique de la Principauté de Monaco : « Pour que notre service public soit un modèle dans un monde numérique, nous devons embarquer tout le monde et en premier lieu nos agents en charge de nos politiques publiques qui doivent pouvoir bénéficier d’une offre de formation ambitieuse. Il n’y a pas de meilleur investissement que d’investir dans ses équipes et leurs formations. »

Stéphan Bruno, Directeur des Ressources Humaines du Gouvernement Princier de Monaco, explique le choix de Coorpacademy : « Nous voulions créer pour nos collaborateurs de la fonction publique une offre de formation accessible, ludique et diverse, pas uniquement liée aux compétences métiers. L’expérience d’apprentissage sur la plateforme Coorpacademy centrée sur l’apprenant et la richesse de son catalogue de cours construit avec des partenaires experts répondaient à nos problématiques. »

« Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés comme prestataire de formation pour ce plan numérique stratégique qui va toucher l’ensemble des politiques publiques de la Principauté », ajoute Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy. « La place donnée par le gouvernement princier et ses dirigeants à la formation témoigne de l’envergure de ce plan et d’une prise en compte globale des enjeux de la transformation digitale. »

C’était le G20 YEA à Buenos Aires… Interview exclusive de Jean-Louis Grégoire, DG International de Citizen Entrepreneurs

 

C’était le G20 YEA 2018 à Buenos Aires…

Interview exclusive de Jean-Louis Grégoire, DG International de Citizen Entrepreneurs

De jeunes dirigeants venus du monde entier se sont réunis, fin septembre en Argentine, pour le 10ème sommet annuel du G20 YEA (Young Entrepreneurs’ Alliance), équivalent du G20 politique et de son pendant business, le B20 (les représentants de grandes entreprises et d’organisations patronales des pays du G20).

Venus établir des préconisations à leurs gouvernements en matière d’éducation, thème central de ce G20 YEA, mais également en matière de mobilité et de fiscalité, près de 300 entrepreneurs (40 ans de moyenne d’âge) ont fait le voyage cette année. Les 33 entrepreneurs de la délégation française ont été sélectionnés par un jury et accompagnés par Citizen Entrepreneurs, l’association représentante de l’alliance des entrepreneurs du G20 en France, créée par Grégoire Sentilhes, entrepreneur et président de la société de gestion de fonds indépendante NextStage AM.

Pour ce sommet tourné vers les questions d’éducation, Citizen Entrepreneurs a demandé à Coorpacademy, pour sa R&D en sciences de l’apprentissage et ses connexions avec le monde scientifique, de l’accompagner dans l’élaboration d’un ouvrage de référence permettant de nourrir les débats et préconisations de ce G20.

Intitulé « Get ready for the skills Economy – Learn, Act, Share » ; cet ouvrage se présente sous forme de livre blanc avec une série de contributions issues du monde académique, entrepreneurial et institutionnel. Parmi les contributions : celles par exemple de Jean-Laurent Bonnafé, PDG de BNP Paribas ; Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup France, co-auteur d’un article avec Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy ; Mark Weinberger, CEO du cabinet de conseil EY ; Pierre Dillenbourg, Professeur à l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) ; Alain Fayolle, Professeur et Directeur du Centre de Recherche de l’emlyon business school ; Lamia Kamal-Chaoui, Directrice du Centre pour Entrepreneurs à l’OCDE ; Chee Kit Looi, Professeur à la Nanyang Technological University de Singapour ; Corey Allen Billington, Professeur à l’University of Wyoming ; Sylvain Bureau, Directeur Scientifique de l’Institut Jean-Baptiste Say à l’ESCP Europe ; des experts de l’entreprise de conseil mondiale Accenture, etc.

En plein G20 YEA 2018, nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean-Louis Grégoire, passionné d’entrepreneuriat et Directeur Général International de Citizen Entrepreneurs. Nous avons pu lui poser quelques questions.

Comment Citizen Entrepreneurs accompagne les entrepreneurs en France ?

L’objectif de Citizen Entrepreneurs en France est simple : nous souhaitons accompagner des entrepreneurs à l’international. De façon plus générale, nous entendons être un des porte-voix de la cause entrepreneuriale en France avec Citizen Entrepreneurs et à l’international avec le G20 YEA, et nous cherchons à identifier les futures pépites de demain, celles qui vont devenir des championnes. C’est notre raison d’être, depuis maintenant 10 ans, et ce que nous faisons au quotidien ; contrairement à beaucoup d’autres associations de ce type, nous sommes extrêmement présents à l’international.

Par ailleurs, en plus de promouvoir l’entrepreneuriat, qui est facteur de changement, de prospérité, de création d’emplois, nous souhaitons accompagner et encourager ces entrepreneurs à transformer le monde dans lequel nous vivons. Nous souhaitons les mettre en relation avec les autres entrepreneurs du G20, pour qu’ils puissent travailler ensemble à l’international : c’est là tout l’intérêt d’un G20 des Jeunes Entrepreneurs. Citizen Entrepreneurs assume par la même occasion un rôle de lobbying : l’association joue aussi un rôle d’intermédiaire entre les recommandations de jeunes entrepreneurs et le gouvernement. Nous tâchons de promouvoir l’entreprenariat, cette envie de créer et de transformer, à toutes les strates de la société.

Les entrepreneurs du G20 ont-ils des préoccupations communes ? Peut-on dire qu’il existe un ADN commun à tous ces entrepreneurs ?

Oui, nous pouvons dire qu’il existe un ADN commun entre ces entrepreneurs, et donc des préoccupations communes. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’ils sont autonomes, qu’ils ont un projet et veulent faire de ce projet une réalité. Et ce sont des projets de création, des projets disruptifs, dans le sens innovant du terme. Si le projet n’est pas innovant, s’il n’est pas disruptif, il n’y a aucune chance que cela marche : ces entrepreneurs ont dans leur nature de penser out of the box, de sortir des sentiers battus.

Pour beaucoup d’entre eux, ils veulent donner une dimension sociétale à leurs projets, devenir des entrepreneurs citoyens, en rendant service à la communauté, à la société : cela fait partie de leur ADN.

Cet ADN commun, citoyen, sociétal, autonome et disruptif est moteur de transformation : ces nouveaux projets apportent de la création d’emplois, de la croissance supplémentaire, des changements sociaux, de la prospérité. En fin de compte, une véritable valeur ajoutée.

Quelles sont les préoccupations des jeunes dirigeants en matière d’éducation aujourd’hui ?

Partons d’un constat simple : avant, l’éducation était descendante. C’est le professeur qui parlait aux élèves, et cela s’arrêtait là : il n’y avait pas d’interactivité.

La rapidité du monde actuel et l’arrivée de nouvelles technologies à une vitesse folle amènent ce besoin, pour tout le monde, de remettre constamment ses connaissances à niveau. Et cette remise à niveau prendra plusieurs formes. Par exemple, sur les quatre technologies majeures actuelles que j’ai identifiées, trois sont apparues (ou ont pris énormément d’ampleur) dans les 36 derniers mois. Le Big Data, et ces nouvelles méthodes pour gérer d’immenses flux de données ; l’Intelligence Artificielle, qui mixe les Big Data à des algorithmes pour faciliter les prises de décision ; la technologie Blockchain, déjà extrêmement importante à tous les niveaux, pour tous les secteurs pour la désintermédiation et la transparence des échanges ainsi que la traçabilité qu’elle implique. Avec l’arrivée soudaine de ces trois technologies majeures, l’éducation se retrouve devant un défi de taille : il faut une remise à niveau des compétences très régulière, il faut une éducation transversale.

Interagir entre étudiants, travailler en projet ; il y a en effet plus d’idées dans plusieurs têtes réunies que dans une seule, et cela favorise les nouvelles informations, les nouveaux projets. Promouvoir des approches par projet dans l’enseignement est important : cela regroupe les compétences mais développe aussi la pensée critique, la communication, l’appétence à gérer des problèmes complexes… Et, pour l’instant, ce travail en « mode projet » n’existe que très peu dans l’enseignement.

Nous le voyons tout de même un peu dans les pays anglo-saxons, lorsque des universités, des centres de recherche et des entreprises se regroupent et collaborent sur des sujets communs. Il faudrait aboutir à des clusters d’enseignement, sur des sujets communs. Faire travailler le public, le privé, le monde académique ensemble. Regrouper des chercheurs qui savent faire de la recherche fondamentale, les centres de R&D qui font de la recherche appliquée, les gouvernements qui facilitent la commercialisation au travers de lois et d’une fiscalité favorisant l’innovation.

Si j’ajoute à tous ces changements la nécessité de travailler de manière intersectorielle, cela va amener de profonds bouleversements dans nos habitudes. Les préoccupations en matière d’éducation ? Mettre en place une éducation transversale, intersectorielle, et surtout continue, à tous les niveaux de la société.

Pourquoi, pour vous, l’éducation est-elle l’un des piliers fondamental de l’entrepreneuriat de demain ?

Par définition, un entrepreneur est disruptif, il va arriver avec quelque chose de nouveau qui va profondément modifier, bouleverser nos manières de faire. L’arrivée des VTCs a complètement déstabilisé le modèle original des taxis et du transport de personnes ; les entreprises de taxis plus « classiques » ont dû s’adapter pour tenter de revoir leur mode de fonctionnement. Mais c’est là où réside tout le problème d’un entrepreneur : s’il ne continue pas à disrupter, à revoir son mode de fonctionnement, quelqu’un va le faire à sa place et il va se faire disrupter – surtout à la vitesse à laquelle les choses avancent.

C’est ici que l’éducation continue est importante ; pour se maintenir dans ce cercle – certes vertueux, mais un peu contraignant – de la disruption, de l’innovation. L’entrepreneur est en quelques sortes « condamné » à remettre ses connaissances à niveau (donc à innover) constamment grâce à l’éducation continue ; s’il ne le fait pas, d’autres le feront à sa place. Ainsi les entreprises dans le digital (travaillant donc avec Internet) ne disposent pas de barrières à l’entrée, d’où la nécessité pour un entrepreneur d’être leader sur son marché, d’en avoir une vision globale et de croître le plus vite possible sous peine de se faire disrupter par un concurrent.

Qu’avez-vous pensé de ce G20 des Jeunes Entrepreneurs à Buenos Aires ?

Nous étions entourés par deux grandes organisations, complémentaires par leur savoir et leurs domaines d’expertise : d’un côté, Accenture, capable de deviner l’orientation que prendront les nouvelles technologies de manière précise ; d’un autre, EY, qui a un très bon ressenti du monde entrepreneurial, de la perception des entrepreneurs. À ce sommet de Buenos Aires, nous sommes venus chercher des bonnes pratiques, les nouvelles orientations, les nouvelles tendances de marché.

J’ai pu observer qu’il y avait de moins en moins d’entrepreneurs indépendants, mais de plus en plus d’entreprises formées autour de compétences complémentaires : nous observons de plus en plus de structures co-fondées avec des co-fondateurs, aux compétences transversales et complémentaires (type ingénieur/commercial).

J’ai aussi pu observer les bonnes pratiques mises en place dans d’autres pays, notamment en matière de fiscalité. S’inspirer de l’Inde, du Canada, de l’Australie, du Royaume-Uni, voir comment ils font en matière de fiscalité et ensuite « rapporter la bonne parole » en France, dans le cadre de notre rôle de lobbying. Depuis 2012, la France a bien progressé – en témoigne le mot start-up nation un peu sur toutes les lèvres – cependant, il y a encore beaucoup à faire : il faut passer de start-up nation à scale-up nation, le développement de ces jeunes pousses passera par l’international. Mais déjà, au sein de notre délégation française, 60% des entreprises avaient une véritable compréhension des enjeux internationaux et avaient commencé à se développer à l’international.

Ce G20 annuel étant placé sous le signe de rencontres internationales entre entrepreneurs. Nous entendons jouer un triple rôle : être force de proposition auprès des gouvernements du G20 (lobbying), faire du networking (échange de bonnes pratiques) et faire du business pour que les entrepreneurs développent leurs propres activités à l’international.

Merci Jean-Louis !

Télécharger le livre blanc du G20 YEA 2018 : https://info.coorpacademy.com/SkillsEconomyPaper

En savoir plus sur Citizen Entrepreneur : http://www.citizen-entrepreneurs.com/

 

 

La formation professionnelle est morte ! Vive la formation professionnelle !

3Article publié dans Les Echos.fr, le Vendredi 23 Février 2018.

Comme toutes les industries de contenu depuis l’avènement du web, la formation professionnelle est en train de faire sa mue. 

Arnauld Mitre, cofondateur de Coorpacademy, signe une tribune pour Les Echos (Extraits choisis).

Remontons dans le temps pour nous rappeler ce qu’il s’est passé pour les films et les séries.

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Révolution Digitale et Leadership : pensez à dire oui !

Publication Agefi (1)

Article publié par l’AGEFI, quotidien économique et financier suisse, le Mardi 13 Février 2018.

La révolution digitale de l’économie oblige les entreprises à réinventer leurs modèles d’affaires, leurs méthodes de travail et leur mode de leadership. C’était déjà le cas lors des précédentes révolutions industrielles. La caractéristique de cette 4e révolution, c’est la vitesse folle à laquelle ces transformations ont lieu. 

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, signe une tribune pour l’AGEFI (Extraits choisis).

Dans ma vie professionnelle précédente, j’ai souvent entendu Eric Schmidt, ex-CEO de Google, dire que la meilleure façon de réussir dans la vie est de dire «oui». […]

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Coorpacademy, partenaire de digitalswitzerland

Sans titre (8)Sébastien Kulling, Directeur de digitalswitzerland pour la Suisse romande

digitalswitzerland – association suisse qui fédère des acteurs de l’économie privée, du secteur public et des grandes écoles – s’est fixée comme ambition de faire de la Suisse un hub attractif pour l’économie numérique et de soutenir les entreprises suisses dans leur transformation digitale. Parmi ses chantiers : offrir aux entreprises et aux citoyens des solutions pour se former aux enjeux du digital. Coorpacademy devient donc un partenaire naturel de l’association, avec plusieurs cours de la Collection digitale d’ores et déjà intégrés à la plateforme « Education Digital » de digitalswitzerland.

Née en Suisse alémanique en 2015, l’association se développe également dans les autres territoires, notamment en Suisse romande où elle a pris quartiers sur le site de l’EPFL.

A l’occasion de la signature de notre partenariat, nous avons rencontré, Sébastien Kulling, Directeur de digitalswitzerland pour la Suisse romande, qui a pris ses fonctions en août dernier. Continuer la lecture de « Coorpacademy, partenaire de digitalswitzerland »

Millennials : 75% des actifs en 2025 !

Interview Céline ParsoudRetour sur le cours Décrypter les générations Y et Z avec Céline Parsoud, présidente de WoMen’Up – Entretien exclusif. Continuer la lecture de « Millennials : 75% des actifs en 2025 ! »

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