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Semaine du Développement Durable : moment crucial pour acculturer vos collaborateurs à la transition écologique 

 

Du 18 septembre au 8 octobre se tient la Semaine européenne du développement durable. Cette année 2022 a pour fil rouge : « Agir au quotidien ». Le motto : toutes les actions comptent, y compris les gestes du quotidien, pour transformer en profondeur nos sociétés. 

En entreprise, c’est le même constat. C’est en plantant des petites graines que l’on arrive à transformer une organisation. C’est pourquoi nos clients ont pu proposer à leurs apprenants de s’acculturer à la transition écologique à travers une playlist de 5 cours, pour devenir acteur du développement durable. Et si l’on vous parle de planter des graines, c’est aussi parce qu’à l’issue de cette animation, un arbre sera planté toutes les 1000 questions répondues sur chaque plateforme. On vous explique ci-dessous.

 

« La Terre est désormais le seul et unique actionnaire de Patagonia ». Mercredi 14 septembre, Yvon Chouinard, le fondateur de la marque américaine de vêtements de plein air Patagonia, a annoncé avoir transmis 100 % du capital de son entreprise et de ses droits de vote à deux structures chargées de « protéger la planète », mission endossée par la société depuis 2018. Les dividendes de l’entreprise financent désormais les actions destinées à lutter contre le réchauffement climatique, à hauteur de 100 millions de dollars par an.

Records de température, sécheresse, méga-feux : au terme de l’été,  le besoin d’inventer de nouveaux modèles s’impose plus que jamais comme une évidence. Les choix de Patagonia sont pionniers, mais partout les attentes des salariés évoluent drastiquement. En effet, selon une étude CSA, à offre équivalente, 78 % des salariés préfèrent rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique. 

 

La même étude rapporte que 68 % des collaborateurs ont déjà exprimé le souhait d’être mieux formés aux questions relatives à la transition écologique. Pourtant, seuls 17% des salariés soutiennent que leur entreprise propose des formations sur les enjeux relatifs à la transition écologique. Proposer des formations autour des sujets environnementaux se trouve au cœur de la stratégie des  entreprises, qui ressentent le devoir de sensibiliser les collaborateurs et de les former à la transition écologique et surtout, impliquer l’ensemble de l’organisation dans une démarche environnementale. 

C’est pourquoi nos clients ont souhaité saisir le moment de la Semaine du Développement Durable pour renforcer la montée en compétences de leurs collaborateurs autour de la transition écologique, en lançant une animation sur les plateformes Coorpacademy by Go1 ! 

 

Comprendre, Imaginer, Agir

Si l’on devait retenir 3 mots pour comprendre pourquoi la formation est essentielle pour transformer l’entreprise, nous pourrions retenir les suivants : Comprendre, Imaginer, Agir. En effet, la compréhension des enjeux est clé pour ensuite pouvoir imaginer les actions à mettre en place au sein de sa propre entreprise ou industrie, et ces deux étapes sont cruciales pour passer à l’action. 

C’est dans ce contexte que nous avons proposé à nos clients l’animation “Devenez acteur du Développement Durable”. Cette animation propose aux apprenants de se former à travers une playlist de 5 cours permettant de développer des compétences dites “vertes”, qui pourront les aider à agir au quotidien en faveur de l’environnement. 

L’objectif étant que le plus grand nombre de collaborateurs joue les cours de la playlist, plusieurs mails ont été envoyés aux apprenants tout au long de la Semaine du Développement Durable. 

À l’issue de cette animation, des arbres seront plantés en l’honneur des utilisateurs qui auront participé. Dès lors, 1 arbre sera planté pour chaque palier de 1000 questions répondues, pour encourager les collaborateurs à compléter l’ensemble des cours de la playlist ! 

Ces arbres que nous allons planter font partie d’un projet global de reboisement de la forêt française, en partenariat avec l’entreprise Naudet. Créée en 1876, ses activités principales sont la production et la plantation de jeunes plants forestiers, et la production de sapins de Noël. Plus de 4000 ha sont reboisés chaque année chez des propriétaires publics et privés et plus de 20 millions de jeunes plants produits. Les projets de Naudet Reboisement sont maîtrisés de la production du plant jusqu’à la plantation, le suivi et l’entretien de cette plantation. 

 

Pourquoi planter ?

Dans les années 1990, 110 millions d’arbres étaient plantés par an, aujourd’hui c’est moins de 30 millions (Ministère de l’agriculture). Les forêts françaises sont soumises à des incendies, qu’ils soient de sources naturelles ou criminelles. L’impact environnemental d’un feu peut également être considérable. Et comme nous avons pu en être témoin au cours de ces derniers mois, les feux de forêts sont de plus en plus nombreux et ravageurs. 

Aux modifications de paysage, s’ajoutent la destruction de milieux qui s’accompagnent de pertes biologiques (faune et flore habituelles des zones boisées), la perte de qualité des sols et le risque important d’érosion, consécutif à l’augmentation du ruissellement sur un sol dénudé. Suite à ces incendies, des essences vont se régénérer naturellement et venir dominer le milieu ouvert. Il est important de réintroduire des variétés forestières améliorées par plantation pour restaurer la capacité de production. D’importantes surfaces doivent donc être régulièrement replantées suite à ces sinistres.

 

Avec notre partenaire, nous sommes fiers de pouvoir participer à notre échelle au reboisement de nos forêts, tout en augmentant l’impact de la formation pour changer durablement nos comportements ! 

 

Vous souhaitez initier la transition écologique de votre entreprise ? Parlons-nous.

 

5 bonnes pratiques RSE à retenir

 

Selon une étude IFOP publiée en 2021, 84% des répondants sont d’avis que le développement durable devrait constituer un enseignement obligatoire dans l’ensemble des formations professionnelles et supérieures. 

Aujourd’hui, la  Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est un sujet stratégique pour les entreprises. Ingrédient crucial dans la recette d’une entreprise engagée et soucieuse de son impact environnemental, social et économique, cet ingrédient est pourtant souvent relayé au second plan. Dans cet article, nous vous proposons un plan d’action en 5 points clé pour engager efficacement vos collaborateurs dans une démarche environnementale !

 

Sensibiliser vos collaborateurs aux enjeux environnementaux 

La question environnementale est aujourd’hui au cœur des préoccupations des individus. Vos collaborateurs sont donc de plus en plus sensibles à ces problématiques.  Néanmoins, la question du dérèglement climatique ne date pas d’hier, et s’il est si difficile de changer les choses, c’est notamment car le chantier est vertigineux : on peut se sentir vite dépassé. Ainsi, une des clés pour mettre en place une stratégie RSE efficace est avant tout de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux complexes de la question environnementale. Comment ? Un des moyens qui a récemment vu le jour et qui prend de plus en plus d’ampleur est celui de La Fresque du Climat. “Pour agir face au changement climatique, il faut d’abord le comprendre”. Voici la conviction qu’affiche l’association créée en 2018. Elle propose alors un atelier coopératif et ludique qui a pour objectif de sensibiliser le public au changement climatique. Pouvant se réaliser sur site ou à distance, la Fresque du Climat repose sur un jeu de cartes proposant des causes et des conséquences, et dont les joueurs doivent relier entre elles. Cela permet à chacun de faire le lien entre les causes et les conséquences du changement climatique et donc, de mieux comprendre l’ampleur du problème.

 

Développer les compétences des équipes sur les solutions à mettre en œuvre

Une fois sensibilisés et prêts à lutter face au changement climatique, il est nécessaire d’approfondir les connaissances des collaborateurs, notamment sur la recherche de solutions. Ainsi, la montée en compétence des collaborateurs sur les sujets environnementaux est cruciale pour mettre en place des solutions à court terme et esquisser d’ores et déjà le long terme. Cela peut prendre plusieurs formes. Tout d’abord, vous pouvez prolonger la phase de sensibilisation  par  des ateliers de brainstorming et de mises en situation pour la recherche de solutions. Cela permet d’appliquer les connaissances apprises et d’identifier les processus à transformer. De plus, chaque industrie, chaque département, doit trouver des solutions adaptées, et cela ne peut se faire qu’à travers les premiers concernés : les collaborateurs. Enfin, pour que votre démarche engagée pour l’environnement ne se cantonne pas à une seule journée, il est important de garantir une formation continue sur ces sujets, qui évoluent à une vitesse fulgurante. C’est pourquoi nous recommandons également d’intégrer une solution de formation en ligne qui vous permettra de former vos collaborateurs sur ces problématiques, au quotidien. Si le digital learning est un outil indispensable pour former massivement et rapidement tous les collaborateurs, il est aussi plus engageant et ludique, favorisant ainsi l’intérêt des salariés pour la formation.

 

Définir un collectif de salariés engagés pour promouvoir la culture RSE de l’entreprise et impliquer tous les collaborateurs

Pour imaginer une autre manière de faire les choses et transformer l’entreprise, il est nécessaire de répandre la culture RSE au sein de l’entreprise, au cœur de chaque métier. La multiplicité des actions à mener est telle que l’ensemble des salariés doit s’impliquer dans cette démarche. Ainsi, le management des parties prenantes est essentiel pour mener à bien cette mission. À un niveau plus global, on remarque que des réseaux d’entreprises engagées dans la transformation sociale et écologique de l’économie se forment de plus en plus. Ces initiatives, telles que le réseau Impact France qui a récemment participé à la Cop26 ou l’organisation Makesense qui crée des outils et des programmes de mobilisation collective pour permettre de passer à l’action et de construire une société inclusive et durable, donnent à chacun le pouvoir d’agir. Ainsi, au sein de l’entreprise, il est également utile de créer des collectifs de salariés qui souhaitent s’engager dans la transition écologique de leur entreprise. Piliers de la stratégie RSE, ils permettront de mobiliser les équipes autour d’objectifs communs pour insuffler le changement et développer une dynamique collective. 

 

Faire de la stratégie RSE un élément indissociable de la stratégie globale de l’entreprise

Une stratégie RSE efficace ne peut fonctionner qu’en s’inscrivant sur le long terme à l’ensemble de l’entreprise. Alors qu’auparavant, une fondation ou un don pouvait suffire pour montrer patte blanche, il est aujourd’hui indispensable pour les entreprises de s’adapter aux nouvelles législations telles que l’objectif bas-carbone proposé par les Accords de Paris. Dès lors, il est primordial de penser la stratégie RSE comme élément indissociable de la stratégie globale. Cela est nécessaire pour que l’entreprise puisse s’adapter en amont et relever les grands défis de demain, au lieu de réagir à chaud (au sens propre et figuré), une fois qu’il sera trop tard. L’idée est de bannir le greenwashing et d’accélérer une transformation profonde des activités des entreprises. Dès lors, la stratégie RSE doit être soutenue et promue par l’ensemble de l’entreprise, à commencer par les dirigeants. Concrètement, l’ensemble de l’entreprise doit être impliquée car chaque prise de décision et chaque plan d’action devront être pensés en incluant les objectifs RSE et en établissant des mesures sur les impacts qui en découlent.

 

Objectif : la certification BCORP

Le label «B Corp» est une certification octroyée par l’ONG indépendante B-Lab. Ce label est accordé aux entreprises qui se fixent des objectifs extra financiers sociaux ou environnementaux et qui répondent à des critères exigeants en matière de responsabilité et de transparence. Pour obtenir cette certification, il faut répondre à 200 questions sur cinq domaines : la gouvernance, les collaborateurs, les communautés, l’environnement et les clients. Si vous dépassez les 80 points, vous pouvez demander à être certifié. Pourquoi c’est important ? Le label «B Corp» est un mouvement international qui fédère déjà plus de 4000 entreprises de toutes tailles et tous secteurs dans 74 pays, dont plus de 145 en France. Gage d’une entreprise engagée, qui souhaite vraiment faire bouger les lignes.

 

Envie d’aller plus loin ? Découvrez notre article sur les compétences à acquérir pour se réinventer !

Et pour développer ces compétences indispensables, découvrez 3 cours qui développe la pensée durable : 

Écogestes : réduire son impact environnemental au quotidien

Protection de la biodiversité : un atout pour les entreprises

Transformation durable : success stories et business cases

 

Transition écologique : quelles compétences seront indispensables pour se réinventer ?

 

Le saviez-vous ? 70% des Français sont pessimistes pour l’avenir de la planète, et pour 93% d’entre eux, la protection de l’environnement est un sujet important, près de la moitié jugent même que c’est un sujet prioritaire. Le baromètre “Les Français et leur empreinte carbone” publié par Odoxa le 16 septembre 2021 ne nous étonne pas tant que ça. La crise climatique est le combat du siècle, et les entreprises s’emparent de plus en plus de ces sujets – et c’est tant mieux ! Pourtant, plus de la moitié des Français interrogés au sein de cette étude estiment que ni leurs entreprises (55%), ni l’Etat et les collectivités locales (60%), ni les habitants de leurs régions (61%) ne les encouragent à réduire leur empreinte carbone. 

 

Pour transformer l’entreprise, éteindre la lumière derrière soi et faire de grands discours ne suffit plus, il faut se former aux nouveaux enjeux et comportements que la transition écologique implique, ainsi qu’en comprendre les mécanismes ! Alors, prêts à développer les compétences pour durer ? 

 

Pensée durable

Pour durer, encore faut-il pouvoir se projeter dans l’avenir et donc, penser durablement. Cette compétence encore non définie il y a quelques années, et qui vient d’intégrer le catalogue Coorpacademy, est indispensable pour réinventer un modèle d’entreprise qui prend en compte les enjeux et limites environnementaux qui encadrent les activités d’une entreprise. En développant la pensée durable de vos collaborateurs, vous assurez la durabilité de votre entreprise.

 

Pour initier la pensée durable de vos équipes, découvrez le cours sur “L’économie circulaire : de la ligne droite au cercle vertueux” co-édité avec MySezame 

L’économie circulaire : de la ligne droite au cercle vertueux

 

Adaptabilité et résilience

Selon le dernier rapport du GIEC, une hausse des températures moyennes mondiales de plus de 1,5°C aurait des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et sur les systèmes terrestres naturels. Mégafeux, montée des eaux, espèces menacées, sécheresses, destruction des écosystèmes… Le monde de demain n’a rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. Dès lors, pour exister dans un monde qui nous est inconnu, et imprévisible, la force d’adaptation et de résilience sont des compétences cruciales. 

 

Préparez-vous pour le monde de demain en apprenant à évoluer dans un environnement VUCA à travers notre cours Coorpacademy ! 

Évoluer dans un environnement VUCA

 

Créativité et innovation

Les enjeux de la transition écologique sont nombreux, et surtout, nouveaux. Dès aujourd’hui, nous faisons face à des catastrophes écologiques sans précédent, et les solutions sont donc par essence innovantes. Dès lors, pour réinventer nos modes de pensée, nos comportements et notre économie, il faut être capable de créativité et d’innovation. Penser en dehors du cadre commun, pouvoir s’imaginer un monde totalement différent du nôtre et être capable de mettre en place de nouveaux processus sont des compétences essentielles pour accompagner la transition écologique. 

 

Découvrez le cours Créativité et innovation pour développer une atmosphère propice au brainstorming et favoriser une ambiance d’innovation !

Créativité et innovation

 

Parce que la transition écologique s’initie par la formation, nous avons récemment lancé une animation focus RSE sur l’ensemble de nos plateformes, afin d’assurer le développement des compétences en matière de lutte contre la crise climatique. Ainsi, tous les apprenants ont eu accès à 20 questions de transformation durable, pour tester leurs connaissances et se mettre à niveau sur les enjeux de la transition écologique !

 

Dans quel monde souhaitons-nous vivre dans 30 ans ?

 

Depuis une soixantaine d’années, l’économie mondiale se structure autour d’un idéal de consommation de masse et de croissance infinie. Mais dans un monde de ressources finies, ce modèle commence à montrer ses limites. Comment, dès lors, transformer cette ligne qui va de l’extraction à la fin de vie du produit, en cercle vertueux ? C’est l’objectif du nouveau cours « L’économie circulaire : de la ligne droite au cercle vertueux » co-édité avec MySezame, organisme de formation spécialisé dans la transformation durable et qui est l’une des 135 entreprises françaises à être certifiée B Corp, le label des entreprises à impact du 21ème siècle !

Nous avons interviewé Célestine Julien chez MySezame, Responsable Parcours Inter-Entreprise (GR20²°), qui a collaboré à la création du cours sur les plateformes Coorpacademy.

1- En quelques phrases, qui est MySezame et que faites-vous ? 

MySezame est un organisme de formation spécialisé sur les sujets du business à impact.
Nous engageons et formons les dirigeants et leurs équipes aux transformations et innovations business liées aux enjeux sociétaux au travers de rencontres inspirantes et d’ateliers de mise en action. Notre ambition est de créer une bascule des individus dans l’entreprise pour les engager à refondre collectivement les modèles d’affaires et de réussite, afin de rendre l’économie soutenable, durable et inclusive.

2- Pourquoi avoir choisi de publier une formation sur l’économie circulaire ? À quels enjeux cela répond-il ?

L’économie circulaire ouvre la voie à une nouvelle manière de penser l’économie où la collaboration est la pierre angulaire du système. En effet, les déchets des uns deviennent les ressources des autres permettant, in fine, une diminution de la pression de l’activité humaine exercée sur la planète. La collaboration, par sa définition, souligne l’importance de travailler ensemble pour atteindre un objectif commun. La notion de résultat et de coresponsabilité est donc importante. Exit l’individualisme si l’on veut répondre aux enjeux sociaux et environnementaux de notre siècle, il est temps de faire système avec la nature et l’ensemble des agents économiques : citoyens, consommateurs, collaborateurs, entreprises, industries, pouvoirs publics… pour créer un système vertueux.

Nous avons une responsabilité commune où chacun et chacune d’entre nous peut agir à son échelle et faire sa part.

 

3- L’économie circulaire est-elle le terreau de la 4ème Révolution industrielle ? Est-elle le nouveau paradigme économique vers lequel se diriger absolument ?

Si je vous dis que dans 30 ans (je vous laisse voir l’âge que vous aurez) l’ONU prévoit +2 milliards d’habitants sur Terre, que la Banque mondiale prévoit une augmentation de 70% de nos déchets (là où aujourd’hui il existe déjà un 7ème continent de plastique dans l’Océan) et qu’actuellement, chaque année, nous consommons déjà en 6 mois, à échelle mondiale, l’ensemble des ressources que la Terre est capable de générer en un an. Ces quelques chiffres et la perspective qu’ils esquissent est assez catastrophique. Cependant, ils ont le mérite de nous faire prendre conscience d’une chose essentielle : notre mode de développement actuel, basé sur une économie linéaire, n’est pas pérenne.

Alors posons-nous la question, dans quel monde souhaitons-nous vivre dans 30 ans ?

Un monde où lorsque nous ferons de la plongée en mer nous observerons plus de plastique que de poissons, où nous serons contraints de nous nourrir de pilules aux goûts acidulés car nous aurons épuisé nos ressources, où les machines auront remplacé beaucoup de choses inintéressantes qu’on avait l’habitude de faire mais aussi des choses qu’on aimait faire, où l’on sera tellement connecté qu’on chattera avec un inconnu au bout du monde mais qu’on ne connaîtra pas son voisin, où la science nous permettra d’avoir 3 enfants tous nés de sexe masculin parce que ce serait plus pratique pour d’obscures raisons, où on entendra toutes les semaines qu’un pays disparaît de la carte pour manque d’eau, sans parler des conflits, des catastrophes naturelles et autres désastres humanitaires…

Ou alors, dans 30 ans, nos déchets seront devenus des ressources grâce à la collaboration de tous les acteurs économiques, on connaîtra notre voisin et notre voisine, et avec eux, on troquera, on partagera, on échangera en toute convivialité. On mangera des légumes biologiques produits en permaculture à moins de 150kms et sur la ferme-terrasse de son immeuble. On aura 3 enfants qui seront tous différents, très créatifs et empathiques, parce que l’école elle aussi aura changé. Elle leur aura appris à lire, à écrire et à compter, mais pas que. Elle leur aura aussi appris à gérer leurs émotions. À monter des projets. À réussir avec plutôt que contre les autres. À poser des questions plutôt qu’à réciter des réponses. À prendre soin d’eux, des autres, de leur environnement.

On préservera nos ressources, on les partagera, on vivra ensemble sur une même planète.

 

4- La première perspective que vous évoquez est effrayante, et… la deuxième semble loin de notre monde actuel. Comment l’économie circulaire nous ferait-elle éviter le pire ?

Disons que la vague est là. La question est de savoir si on surfe dessus ou si on se laisse noyer.

On ne va pas se mentir, la tâche est grande. Mais si l’on fait le choix du verre à moitié plein, la peur se dissipe et fait place à un incroyable champ des possibles !

L’économie circulaire est un premier pas pour agir et refonder collectivement notre modèle de développement afin de le rendre plus durable et souhaitable.

Elle implique de faire un pas de côté et d’envisager de manière différente l’ensemble du fonctionnement de notre économie. Elle ouvre de nombreuses opportunités pour tous les agents économiques en repensant notamment leurs relations au territoire, leurs activités, mais aussi la contribution sociétale qu’ils souhaitent avoir. Elle peut donc être un formidable levier d’engagement, à tous niveaux, autour d’un projet sociétal commun et révolutionnaire !

 

5- Quelles sont les entreprises (que MySezame accompagne ou pas d’ailleurs) dont la transformation durable vous semble particulièrement marquante et réussie ? Ont-elles un secret ?

Il y a déjà 30 ans, Ray Anderson a lancé une transformation totale de son entreprise, leader mondial de production de moquette très polluante, pour en faire une entreprise « impact zéro ». Résultat ? Une croissance sans faille des résultats. Une planète qui va mieux. Des consommateurs convaincus. Des salariés qui s’engagent. (Je vous invite à découvrir plus en détail cet exemple phare dans le cours. 😉)

Et de ce côté de l’Atlantique, en France, la Camif, une entreprise historique créée en 1947 pour équiper les professeurs en meubles par le biais de la vente par correspondance se réinvente. En 2008, l’entreprise fait faillite et est reprise par Emery Jacquillat qui a su engager toutes ses parties prenantes et acteurs du territoire autour d’une mission : « Proposer des produits et services pour la maison, conçus au bénéfice de l’Homme et de la planète. Mobiliser notre écosystème (consommateurs, collaborateurs, fournisseurs, actionnaires, acteurs du territoire), collaborer et agir pour inventer de nouveaux modèles de consommation, de production et d’organisation. » Véritable laboratoire d’expérimentation, la Camif place la RSE et l’économie circulaire au cœur de son fonctionnement. Aujourd’hui rentable, elle prouve que croissance et responsabilité sociale, sociétale et environnementale peuvent aller de pair.

Le secret de ces réussites ? Une volonté sincère de rendre l’entreprise contributive et engagée pour le bien commun. La rentabilité économique n’est plus le seul objectif à atteindre, la contribution à la résolution des enjeux sociaux et environnementaux l’est tout autant.

 

6- À qui s’adresse le cours que vous avez co-édité avec Coorpacademy ? Quel est l’objectif principal ?

Ce cours s’adresse à tous les salariés, de tous secteurs et métiers et peut toucher également le consommateur et citoyen qui vit en chacun de nous. A travers des exemples concrets et variés qui illustrent ce changement de paradigme, le cours permet de comprendre les grands principes de l’économie circulaire et d’identifier les « facteurs clés de succès » qui permettent aux agents économiques de s’inscrire dans cette démarche vertueuse !

Le futur du travail en un coup d’oeil

Comment travaillerons-nous dans 15 ans ?

Robotisation, automatisation des métiers, fin du salariat, travail collaboratif, nouvelles attentes des générations Y et Z, … Retrouvez les chiffres clés qui donnent un aperçu de ce qui nous attend.

En résumé, s’adapter aux évolutions technologiques et sociales, ce sera réussir à travailler et manager autrement.

Les 11 cours en ligne de notre collection Future of Work, organisée en deux parcours, permet de comprendre comment évoluent nos entreprises, les méthodes de travail et le management.

Parcours n°1 : Management et leadership
Parcours n°2 : Travailler autrement

Plus de 800 questions, 100 vidéos, disponibles en français et en anglais.

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