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La formation en pleine transformation : retour sur l’impact de la pandémie

 

Ce mercredi 16 juin à 18h30, Jean-Marc Tassetto, cofondateur et CEO de Coorpacademy, participera à une table ronde autour de l’impact de la pandémie sur le secteur EdTech en France. Lors de cette table ronde, les cofondateurs et investisseurs des entreprises leader de ce secteur échangeront sur leur vision du futur de l’éducation suite à cette année de pandémie qui a bouleversé les usages. En prévision de ces échanges, découvrez cet article qui revient sur le contexte de l’apprentissage en ligne post-COVID.

Les technologies éducatives, communément appelées EdTech, représentent les solutions numériques qui révolutionnent l’expérience apprenante, à travers des applications mobiles, des plateformes d’apprentissage et autres médiums. L’année 2020 a redessiné les contours de l’apprentissage, en s’adaptant aux mesures exceptionnelles qui nous ont été imposées, et en modelant ainsi de nouveaux usages. Dire que la formation change est un euphémisme. Elle se transforme. 

On nous a répété pendant des mois : restez chez vous ! Et pour la bonne cause. Cependant, cette mesure soulève une question de taille : comment garantir le maintien d’un apprentissage continu, si nous sommes individuellement isolés chez nous ? Pour répondre à cette problématique, il a fallu mettre en place des solutions et prendre pleinement parti des outils mis à notre disposition. C’est ainsi que l’usage de nouvelles technologies, qui était déjà évident pour certains, est devenu indispensable pour tous. À la fois pour les institutions scolaires, qui ont dû s’organiser pour garantir l’accès à l’éducation, mais également pour les entreprises, qui elles, ont dû réorganiser les équipes et instaurer des mesures de télétravail, tout en assurant la formation des équipes à distance. Le recours au digital est donc devenu vital pour répondre aux enjeux engendrés par la pandémie, et pour assurer le bon fonctionnement des organisations malgré les contraintes de ce contexte inédit.

Le premier confinement a permis à la population française d’intégrer de manière plus pérenne et plus intense les nouveaux usages digitaux. Pour les institutions, les cours à distance ont très vite été adoptés et pour les entreprises, entre télétravail et formation en ligne, l’usage du numérique a connu une avancée considérable. Nous évoluons vers une ère de la formation digitalisée, où les outils numériques nourrissent l’expérience de l’apprenant et renforcent la pédagogie. Adieu le traditionnel présentiel et le poussiéreux e-learning : ils sont réinventés pour proposer une expérience d’apprentissage digitale qui s’adapte mieux aux individus, à leurs manières d’apprendre, à leurs habitudes de consommation de contenus pédagogiques, et à leurs rythmes de vie. 

Pour toujours améliorer l’expérience d’apprentissage et s’adapter au monde dans lequel nous évoluons, il est nécessaire de repenser les formats pédagogiques et les façons de délivrer l’information. C’est une certitude, nos capacités d’attention sont impactées par l’usage du numérique, notamment avec les réseaux sociaux et la culture de l’instantanéité. Accéléré par la COVID19, le recours au digital s’est accentué, façonnant ainsi de nouvelles habitudes, qui sont les prémices de l’avenir de l’éducation et de la formation en entreprise.

Pour en savoir plus sur ce futur, ne ratez pas la table ronde du 16 juin à 18h30 organisée par Speedinvest, où seront présents les leaders du secteur EdTech en France : 

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur & CEO de Coorpacademy
Pierre Dubuc co-fondateur & CEO d’OpenClassrooms
Charles Gras co-fondateur de Simbel
Benoit Wirz partenaire chez Brighteye Ventures 

Inscrivez-vous gratuitement à la table ronde en cliquant ici.

Reprise hors du commun : les prévisions de l’OCDE pour 2021

 

L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) publiait la semaine dernière son rapport 2021 sur les perspectives économiques mondiales et confirmait le caractère exceptionnel de cette reprise avec des prévisions inattendues. L’OCDE prévoit ainsi une hausse du PIB mondial de 5,8% en 2021, soit 0,2% de plus que les estimations de mars. 

L’année 2020 n’a pas été sans difficultés pour l’économie mondiale, qui s’était rétractée de 3,5% suite à la crise que nous connaissons. L’activité s’est ralentie, les bureaux se sont vidés et le temps s’est suspendu au gré des confinements. Suite à une année inédite, c’est une reprise hors du commun qui est attendue pour cette année. Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, annonce que  « si la vaccination s’accélère et que les gens dépensent l’argent qu’ils ont épargné, la croissance pourrait être encore plus forte » et elle ajoute : « c’est le chiffre le plus élevé depuis 1973 ».

Néanmoins, la reprise ne sera pas homogène et bien que la plupart des économies avancées devraient retrouver leur niveau de PIB d’ici à la fin de 2022, des pays comme l’Argentine devraient patienter plus de 5 ans. Comme évoqué précédemment, les pays ayant rapidement vacciné leur population contre le COVID19 et qui arrivent à maîtriser les contaminations ont de meilleures conditions pour permettre à l’économie de repartir. La reprise sera hors du commun, si les pays démontrent des programmes de vaccination et des politiques de santé publique efficaces et globales. 

Les salariés, qui ont également été touchés par cette crise, vivront une reprise particulière. La crise ayant eu des effets sur le marché de l’emploi, les inégalités se sont creusées entre les salariés. L’OCDE annonce que la part des emplois qualifiés a augmenté dans la quasi-totalité des 38 pays de l’OCDE pendant la pandémie, au détriment des autres. Les aides publiques plus ou moins élevées destinées aux travailleurs, aux entreprises ou à certains secteurs tel que le tourisme permettront un vrai regain de l’activité et expliqueront la vigueur plus ou moins importante de la reprise économique des différents pays. L’un des enjeux de la reprise est de protéger les revenus des personnes peu qualifiées et vulnérables, et d’améliorer les programmes de formation et l’accès au marché du travail. La formation est un outil clé pour que cette relance soit favorable au plus grand nombre. Les fonctions RH devront tout mettre en œuvre pour répondre au besoin de qualification des employés les plus fragiles et ainsi, leur permettre d’assurer leur employabilité dans un monde touché par la crise. 

Les perspectives de croissance se sont considérablement améliorées, mais elle n’est pas garantie pour toutes les entreprises. Pour bénéficier des opportunités créées par une relance prévue comme hors du commun , il faut la rendre possible et en créer les fondations, dès maintenant. Après plus d’un an à vivre et travailler différemment, les entreprises et les salariés ont enfin un objectif plus précis, un avenir moins flou bien que toujours incertain. Nous pouvons nous projeter à la condition de se préparer dès aujourd’hui car la reprise n’attendra pas. Afin de saisir l’opportunité de cette croissance relancée, les organisations vont devoir repenser leur mode managérial et accompagner les collaborateurs dans ce retour à la “normale”. 

Alors que la vie reprend doucement autour de nous, il faut se demander quels effets cette crise a eu sur nos comportements et sur notre motivation. La crise a considérablement impacté les collaborateurs, notamment avec le télétravail largement mis en place. Les enjeux de réorganisation sont nombreux et décisifs pour l’avenir d’une entreprise, et c’est aujourd’hui qu’ils se préparent. Pour ne pas rater la reprise et préparer ses collaborateurs aux enjeux qu’elle engendre, la formation est essentielle. La fonction RH joue un rôle crucial car elle peut mettre à disposition les ressources nécessaires aux collaborateurs pour reprendre dans les meilleures conditions et appréhender les problématiques qu’ils ou elles rencontrent.

Pour découvrir les cours proposés par Coorpacademy :

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La reprise en douceur

 

C’est la reprise. L’activité reprend, les terrasses sont à nouveau vivantes et le métro plein de monde (pour certains). Nous commençons enfin, et nous croisons les doigts, à voir le bout de la crise. Cette période inédite suscite excitation mais questionne également sur la meilleure façon d’accompagner les collaborateurs, les enjeux étant cruciaux.

Comment créer les conditions idéales pour cette reprise ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Qu’en est-il de la motivation des collaborateurs ? Comment le télétravail va s’articuler dorénavant ?

Pendant plus d’un an, nous avons évolué dans un climat incertain, inquiétant et modifiant les repères habituels des intérêts collectifs et individuels. Nous avons fait un, tout en étant séparés. Et cela n’a pas été sans conséquences sur l’humeur générale et sur l’espoir en l’avenir.

Alors qu’il est maintenant temps de se retrouver progressivement et de (re)découvrir nos habitudes, certains pourraient trouver cela déroutant. Quoi qu’il arrive, l’humain s’habitue à tout et finalement, c’est le retour à la normale qui paraît anormal.

La révolution que cette crise a mise en lumière, c’est surtout celle du télétravail, amenant à une hybridation du travail. Et en tant qu’individus, nous avons aussi appris de cette crise que l’adaptation est une faculté indispensable. Le monde change, nous le savions, mais il est aussi imprévisible. Pour y faire face, la formation est une réponse efficace.

En effet, sans un bon accompagnement, la reprise peut être compliquée autant individuellement que collectivement. C’est pourquoi nous avons conçu une playlist Reprise en douceur, afin de répondre à ces interrogations et assurer que vos collaborateurs reviennent au bureau dans les meilleures dispositions.

Pour reprendre en douceur, notre playlist dédiée est composée des cours suivants :

  • S’adapter en toutes circonstances

Testez vos capacités d’adaptation – Coorpacademy
Apprendre à apprendre – Learn Assembly
Boostez vos capacités d’apprentissage – Science & Vie

  • Manager efficacement

Repenser son mode de management – O. Sibony
Prendre des décisions efficaces en toute situation – Dunod

  • Mieux travailler ensemble

Télétravail : de la théorie aux bonnes pratiques – E.Eyrolles
Motiver ses collaborateurs – Video Arts
30 astuces pour gagner en efficacité – Video Arts

Et pour découvrir l’ensemble de notre catalogue, cliquez ici

La nécessité de la formation en temps de crise avec PwC France – Le webinar Learn Everywhere épisode 6

 

Murielle Navarre, Head of Talent & Development chez PwC France et Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy et ancien DG de Google France, partageaient leurs points de vue et leurs expériences concrètes sur la nécessité de la formation en temps de crise lors du webinar Coorpacademy Learn Everywhere #6 : La nécessité de la formation en temps de crise.

Découvrez le replay du webinar, ou suivez le récapitulatif de la discussion ci-dessous !

Jean-Marc Tassetto : Bonjour à tous, bonjour à toutes, bonjour à Murielle Navarre qui va m’accompagner durant cette session, je serai l’animateur, je suis Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy. C’est la sixième session de nos webinars Learn Everywhere, vous avez été à peu près un millier à nous suivre et à participer à nos webinars. Nous avons traversé cette période ensemble, la phase de confinement, nous avons eu des webinars dédiés au bien-être en télétravail, dédiés au fait de tirer le meilleur parti du télétravail, par exemple. Heureusement, il y a aussi eu cette phase de déconfinement, avec des sessions sur la maîtrise des biais cognitifs à l’heure du déconfinement avec Olivier Sibony, sur le futur de l’entreprise avec Usbek & Rica…

Ce qui est spécifique à cette sixième session, c’est que nous l’abordons avec un partenaire client, PwC, représenté par sa Head of Talent & Development Murielle Navarre. Nous allons essayer de nous projeter ensemble, de parler des opportunités, des enjeux organisationnels, des enjeux de transformation et évidemment de la formation au service de ces enjeux de transformation.

Murielle Navarre : Bonjour à toutes et à tous. Je suis Murielle Navarre, en charge de la gestion des talents et du développement chez PwC. Mon parcours se résume à un seul employeur, puisque j’ai tout fait chez PwC, mais il a été riche de différentes vies. J’ai commencé à l’audit, en tant qu’auditrice de base, et j’ai mis le pied dans la formation par l’animation de formations. Cela ne m’a plus lâché durant toute ma carrière, avec cet intérêt de faire grandir nos collaborateurs. C’est une mission que je trouve noble et à laquelle j’adhère complètement. J’ai profité de plusieurs opportunités pour évoluer au fur et à mesure de la croissance de PwC et surtout au fur et à mesure de la révolution et de la transformation de la formation professionnelle, et notamment dernièrement tout ce qui a été autour de la révolution digitale, avec tout ce que nous pouvons déployer auprès de nos collaborateurs. Le tout pour structurer un département centralisé pour l’ensemble de nos métiers, automatiser autant que faire se peut, et bien sûr proposer une offre de formation qui sur les dernières années complètement été transformée et qui a énormément évolué. 

Jean-Marc Tassetto : Merci Murielle, cela nous met en appétit. Pour commencer la session, nous allons commencer par une question. Selon vous, quel pourcentage de collaborateurs de votre entreprise ont eu une expérience positive du télétravail, du confinement que nous avons vécu ?

Comme nous l’observons sur les réponses de nos participants, il y a un point de polarisation sur le chiffre 75 % (parmi tous les participants au webinar). Murielle, souhaitez-vous rebondir sur ce premier chiffre ?

Murielle Navarre : Je pense que, déjà, c’est rassurant de se dire que c’est plutôt positif et nettement au-dessus de la moyenne. Cela ne pouvait pas être 100 % car les conditions étaient tout de même extrême. C’est là tout l’enjeu de ce dont on va parler : une formidable opportunité de faire évoluer nos façons de faire pour « surfer » sur cette expérience positive et l’ancrer dans notre quotidien.

Ce que je voulais partager avec vous, c’est le ressenti qu’on a pu avoir chez PwC de cette période incroyable et inédite. J’identifie trois phases principalement. Une première phase assez courte de réaction à chaud de ce qui nous est tombé dessus de façon assez soudaine et pendant laquelle, du côté formation, on a été très concentrés sur une gestion très court-termiste d’annulation massive de nos sessions présentielles, puisque les collaborateurs ne pouvaient plus venir. On a dû annuler des centaines de sessions et communiquer là-dessus. Tout en essayant de préserver un tant soit peu les différentes pénalités financières d’annulation que nous avons pu avoir. Cette phase nous a pris pas mal de temps au début. Gérer l’urgence aussi, chez nous l’urgence était principalement l’intégration des collaborateurs. Nous recrutons beaucoup, toutes les semaines nous avons des sessions d’intégration et il a fallu les transformer rapidement pour rester capable d’intégrer les nouveaux collaborateurs à distance. Donc, globalement, une première période assez intense de gestion de l’immédiat, de gestion de l’urgence.

Quand on a compris que la situation allait finalement durer, nous sommes rentrés dans une phase que je qualifierais d’adaptation. Nous avons revisité notre plan de formation pour faire des choix sur ce qu’on allait finalement soit complètement annuler, soit retarder, soit parce que c’était totalement nécessaire reconvertir en distanciel. Nous sommes dans des métiers très réglementés, donc nous avons des obligations de formation à suivre, et donc un vrai il y avait un vrai travail de fond à faire pour transformer ces actions. Mais aussi faire savoir et faire connaître au business que le fait de faire passer une formation présentielle en formation distancielle ne se faisait pas en un claquement de doigts, que ce n’était pas juste prendre des slides et les rajouter sur un Hangout ou un Teams, mais que cela nécessitait un travail totalement de design et d’accompagnement de nos collaborateurs sur la prise en main technologique des outils. En parallèle, nous avions beaucoup de demandes de collaborateurs de les accompagner, c’était aussi, pour eux, une situation inédite ! Nous avons donc lancé un projet autour de ce qu’on appelle le e-working well où nous avons été partie prenante pour accompagner nos collaborateurs sur toute la prise en main des outils, de toute ce qu’on avait à disposition pour travailler à distance – chez PwC, nous avions déjà un gros avantage puisque nous étions tous préparés et habitués à travailler à distance. Nous sommes très nomades, nous avons plusieurs sites, le télétravail était quelque chose que nous faisions déjà. Cela a bien facilité la transition, mais il a tout de même fallu accompagner nos collaborateurs sur comment manager à distance, à la fois son client, ses équipes, ses collaborateurs proches, quand on est comme on l’appelle chez nous Team Leader de collaborateurs, quand on a une relation privilégiée en one-to-one. Nous avions à disposition tout ce qui nous venait du réseau, car le réseau a été réactif aussi, mais aussi les ressources que nous avions en interne chez PwC – nous avons la chance d’avoir des experts en interne, de consultants en People Organization ou en Experience Centers qui nous ont aidés dans cette phase pour construire des parcours, des playlists sur tout un tas de ressources que nous avions mises à disposition pour gérer ses équipes à distance, pour pouvoir faire attention à soi, s’occuper de soi, faire du sport à la maison, comment mettre en place des routines au quotidien avec ses collaborateurs avec des conseils pour s’assurer que tout se passe bien… Nous avons mis en place une plateforme d’écoute pour les collaborateurs qui étaient dans des situations plus difficiles. Nous avons beaucoup de collaborateurs jeunes, de jeunes diplômés, qui sont montés à Paris, qui sont seuls à Paris, qui ont leurs chambres sous les toits avec des familles parfois éloignées et il était important d’être présents avec eux pendant cette période-là. C’était la plus grosse phase du confinement en termes de communication régulière, outils mis à disposition et aussi de commencer à ouvrir des sessions de classe virtuelle pour ce que l’on avait pu transformer.

Jean-Marc Tassetto : Je reviens sur ce que vous avez présenté. Vous avez mis en place des techniques d’animation pendant cette période. Est-ce que ce sont des techniques au niveau du groupe ? Ont-elles été inventées en France ? Est-ce qu’il y a eu des partages d’expérience géographiques ?

Murielle Navarre : Les outils bien évidemment sont des outils du groupe. Nous avions historiquement Webex Training qui est un outil maintenant qui a un peu vieilli, et nous avons rapidement transformé ça sur Google Hangout, nous avons la suite Google, donc tous les outils Google à disposition, et bientôt Google Classroom donc cela va nous révolutionner aussi.

 Avec Meet on arrivait aussi à faire des sessions, avec même des « Sous-Meet » où l’animateur pouvait se promener d’une salle de classe virtuelle à l’autre. C’étaient des outils du groupe, qui existaient, mais pour autant, il a fallu bien argumenter auprès de nos animateurs. Déjà, animer n’est pas simple, mais animer et faire attention à tous les paramètres techniques est encore plus compliqué ; cela a pu refroidir certains d’entre nous. C’était un vrai défi d’accompagnement de ce côté-là. En France, nous avons l’outil Klaxoon par exemple, que nous utilisons souvent pour créer de l’interactivité, que nous avons beaucoup utilisé au moment de l’intégration virtuelle, un peu moins quand on fait de vraies sessions de formation Meet où là, avec une Google Form, un tableau partagé, nous nous en sortons, et cela évite à l’animateur de trop jongler avec trop d’outils et d’en oublier le principal.

Jean-Marc Tassetto : Sur l’onboarding des nouveaux arrivants, comment cela s’est-il passé ?

Murielle Navarre : Cela a dû se faire très vite. Nous avions une session d’intégration prévue le lundi qui a suivi le week-end du confinement, il a fallu réagir très vite. On a mis en place un envoi du matériel par coursier au domicile des personnes qui ont reçu leur iPhone, leur PC, etc. S’en est suivi une prise en main par téléphone avec nos experts du digital sur les mots de passe, les outils, les premiers pas, et qui les conduisait à se connecter à leurs premiers Meet, où nous les récupérions à distance pour dérouler. Alors, de façon adaptée bien évidemment ! Notre contenu d’intégration disposait d’interventions d’associés, de contenus d’experts, et avec Klaxoon qui continuait à nous supporter en amont de l’intégration où on leur donnait accès à des cours en ligne avant leur arrivée. Au fil de l’eau, nous avons eu 10 sessions d’intégrations virtuelles, nous avons intégré quasiment 100 personnes, nous avons mis en place des cafés virtuels pour les rassurer avant même l’intégration – il y avait d’ailleurs beaucoup d’activité, on nous posait plein de questions. Derrière, on a bien impliqué la partie métiers pour récupérer les nouveaux talents et commencer à l’intégrer dans leurs quotidiens professionnels. Même si l’équipement ou encore l’acculturation était bien menée, il fallait tout de même que le métier prenne la relève en proximité.

Je reviens à la troisième phase et la dernière : celle dans laquelle on est encore maintenant, où on fait un retour d’expérience sur tout ce qu’on a pu vivre, et nous nous interrogeons sur comment nous allons continuer, sur comment nous allons profiter des aspects « positifs » de cette crise. Car il y a des aspects positifs, cela nous a permis de faire de gros bonds en avant sur un certain nombre de domaines, en forçant certes un peu l’adhésion à certains outils, mais un gros bond en avant qui est là maintenant et sur lequel nous pouvons capitaliser. J’ai en tête notamment nos avocats, qui étaient très réfractaires à tout ce qui était digital, dans leurs conférences où ils prônaient l’art oratoire et la prestance de devoir le faire en face-à-face, devant un véritable public. D’un seul coup, nous avons basculé toutes les conférences en digital, avec nos outils, avec un enregistrement, ils disposaient directement du replay. Ils se sont rendu compte qu’il y avait beaucoup plus de personnes qui étaient présentes, les retours étaient très positifs, et maintenant, ils ne veulent plus du tout revenir à l’ancienne école et nous allons continuer comme cela. C’est clairement un pas de géant pour eux dans ce domaine.

De façon plus globale, en termes de transformations, il y a bien sûr ce qui va se faire au niveau de PwC, où nous allons systématiser le télétravail, c’est une demande de nos collaborateurs. Nous avons réalisé une enquête interne où plus de 80 % de nos collaborateurs demandent une extension du télétravail. Nous allons certainement changer de dimension par rapport à cela : avant, nous étions dans une culture où nous autorisions 6 à 7 jours de télétravail par mois, maintenant nous risquons d’être dans une culture où nous sommes soit chez le client, soit dans une réunion au bureau, soit chez soi. Derrière, cela implique beaucoup de choses et bien entendu une transformation des états d’esprit à tous les niveaux et où la formation est partie prenante pour accompagner cette transformation et pour la favoriser.

Nous allons travailler autour d’une nouvelle culture du leadership, le management à distance est différent du management de proximité, et il faut garder en tête que nous ne serons pas qu’à distance. Nous ne sommes plus dans cette contrainte de confinement, l’état d’esprit a un peu changé, donc il va falloir bien distinguer les parties présentielles qui vont rester rares et se demander : « Qu’est-ce qu’on privilégie en présentiel ? » et « Qu’est-ce qu’on passe à distance ? » Avec des enjeux forcément autour de l’engagement de nos collaborateurs, de maintenir un engagement. Même si nous étions très nomades, le fait d’être souvent au bureau et de se voir permet de maintenir un engagement. Cela va passer autour de l’organisation de ce qui n’était pas organisé avant, organiser l’informel. Là où on croisait les gens dans le parc, à la pause-café, à la cantine, cela va être beaucoup moins possible et donc cela va devoir s’organiser au travers de routines d’équipes, de choses à mettre en place régulièrement. C’est un vrai enjeu de transformation.

Jean-Marc Tassetto : Pour éclairer cet enjeu, j’aimerais bien poser la question suivante. Dans l’idéal, combien de jours par semaine souhaiteriez-vous télétravailler ? Le point que vous abordiez, cette réinvention de l’équilibre distanciel / présentiel, c’est le même enjeu que nous avons, nous, chez Coorpacademy avec la transformation de la formation, cette dualité entre la présence et la distance, avec le blended learning par exemple. Il y a donc un parallélisme des formes. Posons-nous donc la question : « Dans l’idéal, combien de jours par semaine souhaiteriez-vous télétravailler ? »

Selon les réponses de nos participants, nous retrouvons la polarisation de tous ceux qui ont vécu le télétravail plutôt comme une expérience positive. Dans les réponses cependant, c’est 50 – 50 entre « 1 à 2 jours par semaines » et « 3 à 4 jours par semaines ». Est-ce que c’est lié à l’activité ? Est-ce que c’est lié aux départements ? Est-ce que c’est lié à la direction ? Qu’en pensez-vous ?

Murielle Navarre : Effectivement, je pense qu’il existe des activités qui s’y prêtent plus que d’autres. Ce qui est rassurant, c’est que personne ne souhaite faire du « full remote » ! Je suis convaincue que ce n’est pas possible, mais il faut tout de même trouver le bon équilibre, car ce n’est pas évident et nous avons peu de retours d’expérience là-dessus. Il va falloir piloter ça de manière agile et voir comment ça se concrétise sur la durée ! Finalement, nous n’avons eu que deux mois de retours d’expérience, deux mois c’est plutôt court sur une année et sur un parcours ; il faudra voir sur la durée ce que cela donne. Surtout, il faudra voir les conséquences sur l’organisation que cela nécessite. Si on dit qu’il faut être au bureau un ou deux jours par semaine, ces jours-là, il va falloir être sûr d’y trouver du monde, il va falloir être sûr d’y trouver son équipe. Il va falloir organiser une certaine rotation des équipes par semaines pour être sûr de s’y retrouver, et avoir des jours où nous sommes plus flexibles en fonction des réunions. Là où je suis encore un peu sceptique, c’est que le confinement a très bien marché parce que nous étions TOUS logés à la même enseigne, c’était vraiment un critère de succès nécessaire : nous étions tous à distance, nous étions tous contraints ! Mais dès lors qu’on va commencer à être dans du mixte avec notamment, lors de réunions, des gens dans des salles et des gens à distance, cela commence à être plus compliqué. Il va falloir mettre en place les bonnes règles, les bonnes pratiques. Par contre, ce que nous avons vécu du confinement va certainement être appréciable parce que les gens en salle vont être peut-être plus sensibles aux personnes à distance, parce qu’ils l’auront vécu. Et la personne qui est dans la pieuvre sera certainement moins oubliée qu’elle ne l’était par le passé, où il fallait crier très fort pour se faire entendre dans la salle. Tout cela représente des acquis positifs qu’il faut maintenir sur lesquels il faut travailler, capitaliser et construire.

Jean-Marc Tassetto : Cela relie aussi à ce qu’on peut faire autour des soft skills. Il y a toute cette dimension de la gestion de l’informel, des relations interpersonnelles… On a nous un focus avec nos playlists sur ces compétences particulières, émotionnelles, la capacité à engager avec les autres, à travailler avec les autres. Comment avez-vous, chez PwC France, vécu cette expérience que nous avons créé ensemble, avec Coorpacademy, et voyez-vous des tâches plutôt adaptées au présentiel, d’autres plutôt adaptées au distanciel, ou ce n’est pas la façon d’aborder le sujet ?

Murielle Navarre : Je pense que c’est vraiment une question d’équilibre. Mais aussi des personnes : il y a forcément des gens qui préfèrent être en distanciel, d’autres en présentiel, il ne faut pas imposer. La contrainte, on l’a tous vécue, c’était quand même compliqué. Il faut offrir le mixte. D’ailleurs, dans les déploiements des prochaines sessions futures, nous sommes en train de mettre en place des actions avec des dates qui seront à distance et d’autres en présentiel. Les gens pourront s’inscrire là où ils se sentent le mieux, en fonction de leurs contraintes bien sûr personnelles et en fonction de ce qu’ils apprécient. C’est vraiment un mixte. Cela va aussi permettre, je l’espère, de donner une nouvelle saveur à la formation en salle, qui sera beaucoup plus appréciée par nos participants. J’espère que nous aurons moins de no show, parce que finalement, être inscrit à une formation en salle, cela prendra une autre richesse et certainement, nos participants seront plus assidus là-dessus. Même si, c’est aussi un constat très positif, nos animateurs, nos prestataires qui ont fait des sessions virtuelles ont un retour plutôt positif de la façon dont cela s’est déroulé et ont constaté que dans les groupes, les gens étaient beaucoup plus concentrés et actifs en virtuels qu’ils ne pouvaient l’être en salle. Quand on a tout le monde les yeux braqués sur toutes les petites icônes de l’écran, c’est difficile pour un participant de faire autre chose et on se sent tout de suite plus observé, concerné, et les retours sont très positifs dans ce sens-là.

Jean-Marc Tassetto : Prévoyez-vous une mutation des formateurs en e-animateurs ou animateurs du blended learning ?

Murielle Navarre : En tout cas c’est une demande des animateurs, c’est sûr, il va falloir y répondre. Nous avons beaucoup d’animateurs en interne, j’ai un pool de 800 animateurs-collaborateurs et des professionnels de nos expertises. Ils sont volontaires, ils prennent de leur temps pour animer, ils conçoivent aussi… Du coup, ils redoutent parfois de faire passer l’animation sous l’aspect technologique. Il ne faut pas que ce soit un frein pour eux, donc nous avons passé les derniers mois à bricoler pour leur apporter le maximum d’aide en un minimum de temps. On a recueilli plein de bonnes pratiques que nous avons partagé entre nos animateurs, des trucs et astuces que nous allons maintenant formaliser pour en faire une classe virtuelle, pour apprendre à faire sa classe virtuelle ! Nous allons formaliser tout ce que nous avons pu faire d’informel jusqu’à maintenant, notamment avec l’arrivée de Google Classroom qui a des fonctionnalités de prise en main.

Jean-Marc Tassetto : Votre position sous-entend-elle une plus grande production de supports de formation ? Si on sort du live pour aller vers de l’asynchrone et du distanciel, prévoyez-vous une internalisation ou une externalisation avec la formation des experts métiers à la conception ?

Murielle Navarre : Nous l’avions déjà. Nous n’avons pas augmenté ou élargi l’offre, si ce n’est sur des demandes liées à la gestion à distance précisément. Mais c’était déjà le cas : nos experts sont nos principaux concepteurs et créateurs de formation. Il faut juste que nous les accompagnions sur le fait de le faire à distance et de maintenir une activité avec ses participants, avec des sondages, exactement comme on a pu le faire durant ce webinar, pour être sûr d’être engageants dans ces sessions.

Jean-Marc Tassetto : Bien sûr, et il y a aussi cette perspective de partenariats externes qu’on fait ensemble avec Coorpacademy, une plateforme qui vous apporte plus de 10 000 contenus.

Murielle Navarre : Tout à fait !

Jean-Marc Tassetto : Dernière question sur un sujet qui fait mal à tout le monde. Vos budgets formation ont-ils été réduits à cause de la crise.

1. Non

2. Uniquement les budgets de formation en présentiel mais pas ceux de formation distancielle

3. Oui

4. Je ne sais pas

Murielle Navarre : Cela a été douloureux. On a un exercice budgétaire qui va du 1er juillet au 30 juin, donc on était en plein dedans. Effectivement, cela a été douloureux à faire. Mais ce sont aussi des opportunités. Je vois dans les réponses que c’est tout de même très partagé.

Jean-Marc Tassetto : C’est très intéressant là effectivement. Pour les 80 % qui se prononcent, il n’y a pas eu de réduction du budget de formation.

Murielle Navarre : Pour nous, c’est sûr que ce n’est pas forcément la bonne raison pour le faire, mais la crise a été une contrainte qui nous amène à transformer. On a dû réduire beaucoup de nos formations présentielles, certaines que nous faisions à l’extérieur que nous avons ramené dans nos locaux, nous en avons coupé certaines aussi. C’est l’opportunité pour nous de mettre en avant d’autres contenus qui étaient peut-être sous-consommés jusqu’à maintenant parce qu’il y avait peut-être trop de formations en salle. On est en train de construire, de marketer, de capitaliser sur toute la richesse des contenus que nous avons sur notre portail formation soit au travers de notre partenariat soit via le réseau pour construire des parcours qui vont être des modes alternatifs à ce qu’on a dû couper.

Nous allons avoir 3 parcours, vis-à-vis de la gestion de nos clients, de nos équipes, de soi, où nous avons été faire de la curation de contenus. On a été identifier toutes les ressources que nous avions à disposition pour trouver les plus pertinentes, les rendre plus visibles, les afficher à nos collaborateurs pour qu’ils y trouvent des solutions à leurs besoins. Nous l’avons fait pendant le confinement avec un parcours autour de la gestion client et nous avons vu dans les taux de connexion une vraie volonté de consommation de ces contenus qui étaient sous-consommés. Finalement, cela se transforme en opportunité.

Jean-Marc Tassetto : Nous voyons qu’entre les entreprises qui ne sont pas impactées parce qu’elles sont stratégiques au fonctionnement de la société dans son ensemble, ou celles qui ont reporté les budgets du présentiel vers le distanciel, il y a une opportunité pour les pure players du distanciel ! C’est la possibilité de réinventer la formation au service de la transformation, et donc aussi de nouvelles formes managériales.

Murielle Navarre : A la fois de nouvelles formes managériales et de discipline de ses collaborateurs. Une formation en salle, on l’annule moins qu’une ressource en ligne qu’on peut toujours décaler dans la journée. Et cela va transformer la culture du développement, nous responsabiliser, nous rendre beaucoup plus acteurs de nos propres formations. A un moment où les compétences et la gestion des compétences sont des enjeux cruciaux pour nous et pour nos collaborateurs. Côté managérial : cela va transformer la partie leadership pour plus de confiance. Ce n’est pas parce que nous ne les avons pas sous les yeux qu’ils ne travaillent pas, il y a encore quelques biais ancrés qui sont à casser. Beaucoup plus de confiance envers nos collaborateurs, une gestion différente mais tout autant productive et efficace. Il faut juste accompagner le changement de mindset là-dessus.

Jean-Marc Tassetto : Vous êtes des experts, pourquoi ne pas revendre vos formations pour amortir le coût interne de la formation et devenir éditeur de contenus, via des plateformes digitales, diffuser en tant qu’éditeur vos compétences ?

Murielle Navarre : Nous avons des cours sur Coorpacademy qu’effectivement nous réservons à nos collaborateurs. Ce n’est pas encore un domaine sur lequel nous souhaitons aller. On le fait ponctuellement pour accompagner d’autres missions que nous vendons à nos clients au sein du consulting, je pense notamment aux équipes People and Organization du consulting et dès lors qu’ils ont une mission client qui touche à la formation.

C’est secondaire à une mission client. Des deux côtés c’est une vraie valeur ajoutée que de pouvoir bénéficier de ce qu’ils voient chez leurs clients et qu’ils nous partagent et que eux puissent montrer à leurs clients ce qui marche chez nous. 

Jean-Marc Tassetto : Merci beaucoup Murielle pour ces commentaires inspirants !

Pour en savoir plus sur la collaboration entre PwC France et Coorpacademy, vous pouvez aussi découvrir l’étude de cas  ou encore cette interview de Murielle Navarre dans la presse britannique (en français ici : Chez PwC France, de l’obligation d’apprendre à l’envie d’apprendre !)

Bonne lecture !  

Les 10 prochaines années dans les Ressources Humaines : qu’est-ce qui nous attend ?

 

Retour sur l’événement Gartner ReimagineHR London 2019.

Les 18 et 19 septembre, à l’hôtel Park Plaza London, plus de 500 professionnels des Ressources Humaines se sont réunis lors de l’événement Gartner ReimagineHR London 2019 pour réinventer le Futur des Ressources Humaines. Ils ont pu y suivre 28 présentations d’analystes de Gartner.

Les 500 plus grands professionnels des Ressources Humaines façonnent le futur du travail.

Brian Kropp, GVP et Chief of HR Research chez Gartner, a présenté la keynote d’ouverture : « Comment les Ressources Humaines peuvent réinventer le travail pour mener à la performance. »

« L’intelligence artificielle ou l’automatisation, bien qu’importantes, ne représentent qu’une partie du futur du travail. Il existe en plus de ces changements visibles un grand nombre de tendances sous-jacentes (la promotion de la transparence, ou les nouvelles méthodes de travail) qui ont le possibilité de changer en profondeur la façon dont nous travaillons. »

Il a souligné les enjeux fondamentaux des Ressources Humaines face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle ou de l’automatisation tout en se concentrant sur les opportunités créées par ces changements… Malheureusement, bon nombre de professionnels des Ressources Humaines ont plus connaissance des dangers que des opportunités que ces changements vont créer.

Il a conseillé aux professionnels des Ressources Humaines de porter leur attention sur des questions nouvelles, de les faire converger sur de nouvelles problématiques.

En matière d’éthique : « Comment utiliser toutes les données que nous récupérons de manière éthique ? »

Dans le domaine des compétences, des skills : « Comment développons-nous toutes les compétences au fur et à mesure que l’intelligence artificielle fait disparaître des opportunités d’apprendre ? »

Dans le domaine de l’information : « Comment répondons-nous aux attentes des employés pour une meilleure transparence de l’information ? »

Au niveau managérial : « Comment la technologie redéfinit-elle le rôle et la fonction du manager ? »

Pour les emplois : « Comment pouvons-nous utiliser l’intelligence artificielle pour augmenter l’accès à l’emploi ?

Des questions qui font réfléchir, cruciales, comme celle sur les compétences. Devant la montée de l’intelligence artificielle, il devient vital d’apprendre à apprendre, en particulier grâce aux soft skills, aux compétences douces. Rappelons-nous des dires d’Alvin Toffler, auteur et futurologue américain: « Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. » Un enjeu majeur pour le futur du travail : la faculté d’apprendre, de désapprendre pour réapprendre, devient cruciale.

« Permettre à leurs employés de se former sur les compétences essentielles est une priorité pour 73% des DRHs. Les organisations mettent l’accent sur la formation sur le lieu de travail, une formation intégrée à nos quotidiens professionnels. » Le ‘Learning in the flow of work’ comme l’analyste Josh Bersin l’appelle, l’apprentissage au cours de nos journées de travail, devient tout aussi vital. Nous devons garder à l’esprit que 85% des emplois en 2030 n’ont pas encore été inventés. Nous sommes entrés dans une ère d’apprentissage tout au long de la vie. Les employés doivent apprendre « sur le moment », « au cours de leurs journées professionnelles. » La capacité d’apprendre de nouvelles choses, d’apprendre à apprendre commence à avoir plus de valeur que les connaissances elles-mêmes.

Sentiment aussi partagé par les responsables RH présents à l’événement. L’un des dirigeants RH d’une grande entreprise pharmaceutique nous a dit à notre stand : « Nous avons réalisé en étudiant les formations et les compétences chez nous que la plupart de nos managers et leaders étaient très équipés pour un monde qui avait cessé d’exister il y a 10 ans. »

Alors que le monde du business évolue de plus en plus vite, que l’automatisation prend de plus en plus d’ampleur, la capacité pour les employés de savoir penser autrement, d’apprendre à apprendre les prochaines compétences, celles dont ils auront besoin dans 10 ans et non celles dont ils avaient besoin il y a 10 ans devient de plus en plus cruciale.

Comment faire monter en compétence tout un pays ?

Le 19 septembre, Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, et Stéphan Bruno, DRH du Gouvernement Princier de Monaco, présentaient leur keynote, « Le grand pari de l’engagement des apprenants », prenant pour exemple le cas client de la Principauté de Monaco en face de plus de 50 professionnels des Ressources Humaines.

« Nous avons commencé cette aventure il y a 6 ans, sans vraiment savoir ce que nous souhaitions faire mais en étant sûrs de remettre l’apprenant au centre du processus d’apprentissage. La seule certitude à propos du futur du travail et des emplois de demain étant l’incertitude, c’était la bonne route à suivre », nous a dit Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy.

 

Jean-Marc Tassetto, co-founder of Coorpacademy, speaking about the big bet on learners' engagement

Stéphan Bruno a lui présenté le cas de la Principauté de Monaco : « Si nous voulons changer la culture au sein de notre gouvernement, nous devons offrir une expérience digitale à nos citoyens du même niveau que ce que les GAFAs peuvent offrir. Nous souhaitons nous transformer en organisation apprenante, et Coorpacademy nous fournit un outil unique pour le faire tout en faisant monter en compétence nos concitoyens. »

Comment faire monter en compétence un pays entier ? « En tant que DRH, j’ai cette vision de créer une culture d’apprentissage et de donner à chacun l’opportunité d’apprendre ce qui aura le plus de sens pour le futur de notre nation. Sans oublier de rendre chacun maître de son propre développement personnel : il faut considérer qui ils sont et pas seulement ce qu’ils font ! »

 

Stéphan Bruno presenting the learning success story of the Principality of Monaco

Un pays, comme n’importe quel type d’organisation, a besoin de garder une longueur d’avance. Les services publics doivent être modernisés et digitalisés pour tous les citoyens et le pays doit pouvoir continuer à attirer entreprises et investisseurs malgré une concurrence toujours plus forte et internationale. En supprimant les barrières territoriales et géographiques de Monaco, la technologie digitale est une façon d’étendre le pays de manière virtuelle tout en générant de nouveaux cercles vertueux de développement : ainsi, garder cette longueur d’avance !

Coorpacademy aide le Gouvernement Princier de Monaco de cette manière, en mettant à sa disposition une Learning Experience Platform centrée sur l’utilisateur et proposant une hyper-individualisation des parcours d’apprentissage à chacun des 3 600 fonctionnaires de Monaco. En aidant le pays à devenir une organisation apprenante et en le préparant au futur des RH… Futur qui, lui, a déjà commencé !

Pour aller plus loin.

L’expert de Gartner De’Onn Griffin a présenté dans cet article 6 idées sur la direction que prend le lieu de travail et comment les organisations peuvent s’y préparer. 

L’une des 6 idées consiste dans le fait que la dextérité digitale et la montée en compétence constante vont prendre le pas sur l’expérience et la profession.

Elle nous dit : « Dans l’économie digitale actuelle, la demande pour des nouvelles idées, de nouvelles informations ou de nouveaux business models va continuer à s’accroître, et le tout va se combiner pour créer de nouvelles entreprises, de nouveaux types d’entreprises. Les collaborateurs vont devoir rafraîchir constamment leurs connaissances numériques et maintenir une totale dextérité digitale. […] En 2028, le travail le plus valorisé sera cognitif. Les employés devront être créatifs, penser de manière critique et monter constamment en compétence sur les outils digitaux pour résoudre des problèmes de plus en plus complexes. »

Saviez-vous, d’ailleurs, qu’il y avait dans le catalogue de cours Coorpacademy, 189 cours sur la culture digitale, 67 sur la dextérité digitale, 36 sur la créativité, 36 sur la résolution de problèmes complexes et 17 sur la pensée critique ? Et ce nombre ne cesse de croître !

 

Le plan de formation digitale du Gouvernement Princier de Monaco sera présenté à l’événement Gartner ReimagineHR London 2019 !

 

Réinventer le Futur du Travail. 

 

Les 18 et 19 septembre, à l’hôtel Park Plaza London, plus de 500 professionnels des Ressources Humaines se rassembleront lors de l’événement Gartner ReimagineHR London 2019 pour réinventer le Futur des Ressources Humaines. Ils pourront y suivre 28 présentations d’analystes de Gartner.

Brian Kropp, GVP et Chief of HR Research chez Gartner, présentera la keynote d’ouverture : « Comment les Ressources Humaines peuvent réinventer le travail pour mener à la performance. »

Il nous dit : « L’intelligence artificielle ou l’automatisation, bien qu’importantes, ne représentent qu’une partie du futur du travail. Il existe en plus de ces changements visibles un grand nombre de tendances sous-jacentes (la promotion de la transparence, ou les nouvelles méthodes de travail) qui ont le possibilité de changer en profondeur la façon dont nous travaillons. »

Brian va souligner les enjeux fondamentaux des Ressources Humaines face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle ou de l’automatisation tout en se concentrant sur les opportunités créées par ces changements… Malheureusement, bon nombre de professionnels des Ressources Humaines ont plus connaissance des dangers que des opportunités que ces changements vont créer.

Pendant l’événement seront explorées les grandes tendances et défis actuels des Ressources Humaines pour réinventer le Futur du Travail avec des keynotes, des tables rondes ou des réunions :

  1. La transformation digitale, l’innovation, la montée en puissance de l’intelligence artificielle… Ces problématiques sont au coeur de la gestion des talents et les entreprises ne pourront les adresser correctement si elles n’ont pas les bonnes personnes avec le bon soutien.
  2. Nous sommes dans une période où les taux de chômage de postes importants et fondamentaux sont parfois en-dessous d’1 %. Les employeurs ne parviennent pas à trouver assez de candidats pour beaucoup d’emplois.
  3. L’intelligence artificielle, le « gig worker » (gig, concert en anglais – car on paye souvent les musiciens à la tâche et une fois le bal terminé – désigne un travailleur indépendant payé à la tâche), la transparence chez les candidats et les employés, les données analytiques ont le potentiel de transformer en profondeur la fonction Ressources Humaines.
  4. Il n’y a jamais eu autant de visibilité : des canaux comme Glassdoor ou Indeed, mais aussi des outils de communication interne permette d’avoir, au préalable, des informations sur les fourchettes de salaire, sur la qualité du management, sur l’ambiance générale d’une entreprise avant même de l’intégrer.
  5. Les problématiques de gestion des talents font maintenant totalement partie des quotidiens du top management et des directions. Avec par exemple les problèmes d’harcèlement au travail et de discrimination, mais aussi du fait que les investisseurs portent maintenant plus d’attention à l’impact de la gestion des talents sur la performance globale de l’entreprise. 

Les bonnes personnes avec les bonnes compétences pour prospérer dans ce nouvel environnement complexe.

 

La transformation digitale, l’intelligence artificielle et l’automatisation créent des opportunités. Mais les organisations ne pourront prospérer dans cet environnement complexe seulement si elles disposent des bons talents avec les bonnes compétences. Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, disait dans son dernier article publié dans Finance Derivative : « Ces changements affectent tous les secteurs. Il devient impératif pour nous de gérer notre employabilité sur le long-terme. Les entreprises qui n’équipent pas leurs équipes des outils nécessaires pour rester compétitives perdront des parts de marché, voire disparaîtront, lorsque de nouveaux acteurs disruptifs disposés à former leurs employés aux compétences nouvellement nécessaires les remplaceront.« 

 

La réussite du plan de formation en ligne du Gouvernement Princier de Monaco. 

Alors que la Principauté de Monaco a annoncé courant 2019 un programme stratégique de transformation « Extended Monaco », pour engager ses politiques publiques et son économie dans un modèle numérique, le Gouvernement Princier a lancé une académie digitale, baptisée Monaco Digital Academy, avec un programme de formation nécessairement ambitieux pour ses 3.600 fonctionnaires et agents, afin de les accompagner dans cette phase de transformation des métiers et des processus.

Pour la mise en œuvre de cette Académie digitale, le Gouvernement Princier de Monaco a sélectionné Coorpacademy comme plateforme de formation digitale.

Stéphan Bruno, DRH du Gouvernement Princier de Monaco, et Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, présenteront ce projet le 19 septembre à 11h30, sous le thème de l’hyper-individualisation de l’apprentissage.   

Stéphan Bruno a expliqué le choix de Coorpacademy : « Nous voulions créer pour nos collaborateurs de la fonction publique une offre de formation accessible, ludique et diverse, pas uniquement liée aux compétences métiers. L’expérience d’apprentissage sur la plateforme Coorpacademy centrée sur l’apprenant et la richesse de son catalogue de cours construit avec des partenaires experts répondaient à nos problématiques. »

Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés comme prestataire de formation pour ce plan numérique stratégique qui va toucher l’ensemble des politiques publiques de la Principauté », ajoute Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy. « La place donnée par le gouvernement princier et ses dirigeants à la formation témoigne de l’envergure de ce plan et d’une prise en compte globale des enjeux de la transformation digitale. »

Découvrez ce projet de transformation.

Si vous êtes à Londres les 18 et 19 septembre, venez rencontrer l’équipe Coorpacademy !

« L’hyper-individualisation – Comment les meilleures entreprises et institutions forment massivement leurs employés aux métiers de demain. », Jeudi 19 septembre, 11h30 – 12h00, Park Plaza London.

Nous avons hâte de vous y retrouver !

We’re all Legends – Armelle, Laurence et Joan

 

Armelle a rejoint Coorpacademy en septembre 2014, et occupe le poste de Directrice du Contenu et des Partenariats. Sa soft skill préférée ? Parler en public.

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise. Armelle vous raconte pourquoi elle a choisi Coorpacademy, son parcours, son cours préféré.

Armelle : « Nous sommes en direct de chez Coorpacademy, pour une interview exclusive.

Présente-toi en quelques phrases…

Armelle : « Je suis responsable des partenariats et de l’équipe contenu. En gros, mon job, c’est de faire en sorte de créer des contenus de formation de super qualité et de développer les partenariats pour qu’on ait un écosystème de plus en plus riche. »

Qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Armelle : « Ce qui me plaît le plus, c’est la diversité des tâches et des sujets qu’on va pouvoir traiter puisque je suis responsable de la création des cours, pas toute seul évidemment. Donc j’apprends plein de choses au quotidien et ma curiosité est du coup toujours satisfaite. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Armelle : « J’avais envie de rejoindre Coorpacademy parce que j’avais travaillé dans le monde de l’éducation et de la formation précédemment et cela m’avait beaucoup plu. Quand j’ai rencontré Coorpacademy, leur vision, leur envie de faire en sorte de dispenser des formations originales, addictives à des grands groupes, et surtout l’aspect « grands groupes » – quelque chose que je n’avais jamais fait, un nouveau challenge – cela m’a donné envie de les rejoindre. »

Ton cours préféré du catalogue ?

Armelle : « Je dirais, celui sur les biais cognitifs… Mais de façon déontologique on va dire qu’ils sont tous très bien ! »



 

En juillet 2014, Laurence est l’une des toutes premières à rejoindre l’aventure Coorpacademy ; aujourd’hui, elle est Learning Engagement Manager, et associe sa passion pour la musique à son métier où elle doit faire preuve de beaucoup de créativité ! Ses soft skills préférées ? La créativité et l’innovation, et l’expression écrite !

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise.

Laurence : « Salut la caméra ! »

Présente-toi en quelques phrases…

Laurence : « Je m’appelle Laurence, je suis Learning Engagement Manager, et je suis responsable de l’innovation pédagogique pour les formats que nous proposons sur la plateforme.

Qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Laurence : « Ce que j’apprécie le plus dans mon job au quotidien, c’est la possibilité de trouver des nouvelles idées pour innover, pour créer des nouveaux formats et apporter de la diversité pour créer de l’engagement. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Laurence : « À l’origine j’étais journaliste, j’ai fait une école de journalisme, j’étais rédactrice et secrétaire de rédaction. Secrétaire de rédaction, c’est la personne qui s’occupe du contenu, de la structuration du contenu dans une page, de la réception des textes auprès des rédacteurs. En fait, je suis arrivé là par un ancien ami qui travaillait chez Coorpacademy et j’étais intéressée par le phénomène des MOOCs parce que j’étudiais à distance – je faisais une licence de géographie – et je me suis dit qu’on pouvait tenter l’aventure Coorpacademy ! »

Ton cours préféré du catalogue ?

Laurence : « Alors, mon cours préféré, et je vais plutôt dire mon partenaire fétiche, c’est Bescherelle. Ce sont des cours que j’ai chapeauté, j’avais une grande fierté à travailler avec cette marque qui représente pour moi le Graal de l’orthographe, j’étais très contente de travailler avec eux. »

Une anecdote à nous partager ?

Laurence : « La créativité dans mon job c’est quelque chose de prépondérant, que j’utilise au quotidien. Même si parfois ce n’est pas forcément évident d’être toujours créative. Je fais beaucoup de musique, c’est une passion, et je pense que s’accorder du temps pour sa passion, pour la musique en l’occurence ici, un peu tous les jours, cela me permet de me mettre dans des conditions qui facilitent l’éclosion de certaines idées. Cela m’aide beaucoup dans mon travail au quotidien. »


Joan aime parler en public, en espagnol, en français ou en anglais ! Prestataire en 2014, il rejoint l’aventure Coorpacademy à temps plein en 2016 en tant que Lead Tech, et est particulièrement attiré par tout ce qui a trait à l’éducation !

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise. Joan vous raconte ce qui l’a conduit à rejoindre Coorpacademy, son parcours, sa collection de cours préférée dans cette courte vidéo !

Présente-toi en quelques phrases, et qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Joan : « Salut, je m’appelle Joan Ortega, et je suis Lead Tech chez Coorpacademy. Ce qui me plaît dans mon travail, c’est tout d’abord les sujets. J’ai toujours aimé tout ce qui est lié à l’éducation. Et ensuite, dans la partie technique, ce qui me plaît, c’est de pouvoir apporter des solutions aux problématiques qu’on a tous les jours. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Joan : « Alors j’ai un parcours un peu particulier chez Coorpacademy. J’ai commencé en 2014 en tant que prestataire, et ma mission s’est terminée en 2015. Du coup je suis parti dans une autre mission. Et je dois dire que j’étais un peu malheureux. J’ai donc recontacté Coorpacademy et j’ai voulu savoir si je pouvais revenir. On m’a proposé un poste en tant qu’ingénieur, et depuis 2016 j’ai repris le travail ici avec les gens et les technologies. »

Ton cours préféré du catalogue ?

Joan : « Moi j’aime bien tout ce qui est lié au rapport entre les gens dans l’entreprise. Donc je dois dire que les cours de la collection Video Arts sont ceux qui me plaisent le plus. »

Une anecdote à nous partager ?

Joan : « J’ai toujours aimé parler en public, je le faisais avant, mais en espagnol. Quand j’ai commencé chez Coorpacademy, j’ai dû commencer à faire des démos, et je me rappelle que lors de la première démo, j’avais les mains qui tremblaient, je n’avais jamais parlé en public en français. Et depuis, ça m’a aidé à m’améliorer et maintenant que je fais des démos… Déjà j’aime bien visualiser ce que je vais dire, faire un petit spectacle, et ça m’aide dans la confiance en moi et la façon de communiquer avec les gens. »

We’re all Legends – Joan, Lead Tech

 

Joan aime parler en public, en espagnol, en français ou en anglais ! Prestataire en 2014, il rejoint l’aventure Coorpacademy à temps plein en 2016 en tant que Lead Tech, et est particulièrement attiré par tout ce qui a trait à l’éducation !

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise. Joan vous raconte ce qui l’a conduit à rejoindre Coorpacademy, son parcours, sa collection de cours préférée dans cette courte vidéo !

Présente-toi en quelques phrases, et qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Joan : « Salut, je m’appelle Joan Ortega, et je suis Lead Tech chez Coorpacademy. Ce qui me plaît dans mon travail, c’est tout d’abord les sujets. J’ai toujours aimé tout ce qui est lié à l’éducation. Et ensuite, dans la partie technique, ce qui me plaît, c’est de pouvoir apporter des solutions aux problématiques qu’on a tous les jours. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Joan : « Alors j’ai un parcours un peu particulier chez Coorpacademy. J’ai commencé en 2014 en tant que prestataire, et ma mission s’est terminée en 2015. Du coup je suis parti dans une autre mission. Et je dois dire que j’étais un peu malheureux. J’ai donc recontacté Coorpacademy et j’ai voulu savoir si je pouvais revenir. On m’a proposé un poste en tant qu’ingénieur, et depuis 2016 j’ai repris le travail ici avec les gens et les technologies. »

Ton cours préféré du catalogue ?

Joan : « Moi j’aime bien tout ce qui est lié au rapport entre les gens dans l’entreprise. Donc je dois dire que les cours de la collection Video Arts sont ceux qui me plaisent le plus. »

Une anecdote à nous partager ?

Joan : « J’ai toujours aimé parler en public, je le faisais avant, mais en espagnol. Quand j’ai commencé chez Coorpacademy, j’ai dû commencer à faire des démos, et je me rappelle que lors de la première démo, j’avais les mains qui tremblaient, je n’avais jamais parlé en public en français. Et depuis, ça m’a aidé à m’améliorer et maintenant que je fais des démos… Déjà j’aime bien visualiser ce que je vais dire, faire un petit spectacle, et ça m’aide dans la confiance en moi et la façon de communiquer avec les gens. »

We’re all Legends – Laurence, Learning Engagement Manager

 

En juillet 2014, Laurence est l’une des toutes premières à rejoindre l’aventure Coorpacademy ; aujourd’hui, elle est Learning Engagement Manager, et associe sa passion pour la musique à son métier où elle doit faire preuve de beaucoup de créativité ! Ses soft skills préférées ? La créativité et l’innovation, et l’expression écrite !

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise.

Laurence : « Salut la caméra ! »

Présente-toi en quelques phrases…

Laurence : « Je m’appelle Laurence, je suis Learning Engagement Manager, et je suis responsable de l’innovation pédagogique pour les formats que nous proposons sur la plateforme.

Qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Laurence : « Ce que j’apprécie le plus dans mon job au quotidien, c’est la possibilité de trouver des nouvelles idées pour innover, pour créer des nouveaux formats et apporter de la diversité pour créer de l’engagement. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Laurence : « À l’origine j’étais journaliste, j’ai fait une école de journalisme, j’étais rédactrice et secrétaire de rédaction. Secrétaire de rédaction, c’est la personne qui s’occupe du contenu, de la structuration du contenu dans une page, de la réception des textes auprès des rédacteurs. En fait, je suis arrivé là par un ancien ami qui travaillait chez Coorpacademy et j’étais intéressée par le phénomène des MOOCs parce que j’étudiais à distance – je faisais une licence de géographie – et je me suis dit qu’on pouvait tenter l’aventure Coorpacademy ! »

Ton cours préféré du catalogue ?

Laurence : « Alors, mon cours préféré, et je vais plutôt dire mon partenaire fétiche, c’est Bescherelle. Ce sont des cours que j’ai chapeauté, j’avais une grande fierté à travailler avec cette marque qui représente pour moi le Graal de l’orthographe, j’étais très contente de travailler avec eux. »

Une anecdote à nous partager ?

Laurence : « La créativité dans mon job c’est quelque chose de prépondérant, que j’utilise au quotidien. Même si parfois ce n’est pas forcément évident d’être toujours créative. Je fais beaucoup de musique, c’est une passion, et je pense que s’accorder du temps pour sa passion, pour la musique en l’occurence ici, un peu tous les jours, cela me permet de me mettre dans des conditions qui facilitent l’éclosion de certaines idées. Cela m’aide beaucoup dans mon travail au quotidien. »

We’re all Legends – Armelle, Directrice du Contenu et des Partenariats

 

Armelle a rejoint Coorpacademy en septembre 2014, et occupe le poste de Directrice du Contenu et des Partenariats. Sa soft skill préférée ? Parler en public.

Nous allons vous présenter Coorpacademy en vidéo avec les personnes qui travaillent à façonner, jour après jour, le futur de la formation en entreprise. Armelle vous raconte pourquoi elle a choisi Coorpacademy, son parcours, son cours préféré.

Armelle : « Nous sommes en direct de chez Coorpacademy, pour une interview exclusive.

Présente-toi en quelques phrases…

Armelle : « Je suis responsable des partenariats et de l’équipe contenu. En gros, mon job, c’est de faire en sorte de créer des contenus de formation de super qualité et de développer les partenariats pour qu’on ait un écosystème de plus en plus riche. »

Qu’est-ce qui te plaît dans ton job aujourd’hui ?

Armelle : « Ce qui me plaît le plus, c’est la diversité des tâches et des sujets qu’on va pouvoir traiter puisque je suis responsable de la création des cours, pas toute seul évidemment. Donc j’apprends plein de choses au quotidien et ma curiosité est du coup toujours satisfaite. »

Qu’est-ce qui t’a conduit à choisir Coorpacademy ?

Armelle : « J’avais envie de rejoindre Coorpacademy parce que j’avais travaillé dans le monde de l’éducation et de la formation précédemment et cela m’avait beaucoup plu. Quand j’ai rencontré Coorpacademy, leur vision, leur envie de faire en sorte de dispenser des formations originales, addictives à des grands groupes, et surtout l’aspect « grands groupes » – quelque chose que je n’avais jamais fait, un nouveau challenge – cela m’a donné envie de les rejoindre. »

Ton cours préféré du catalogue ?

Armelle : « Je dirais, celui sur les biais cognitifs… Mais de façon déontologique on va dire qu’ils sont tous très bien ! »

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