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2050 : L’Odyssée RH – Épisode 7 : La série fiction sur le futur du travail

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Eleri…

 

Je m’appelle Eleri, et si je devais vous raconter ma vie en cette année 2050, je vous dirais une chose : elle est très différente de la vie que je menais il y a 30 ans. Alors cadre dans une entreprise de fast fashion, la prise de conscience n’a pas été immédiate. Pourtant animée par un sentiment d’urgence, il a fallu que je me forme, ou plutôt que je m’informe, pour passer à l’action et accompagner mon entreprise dans sa transformation durable. Les compétences vertes ont été un déclencheur pour réinventer nos pratiques. 

 

Ces compétences constituent un ensemble de connaissances, capacités et attitudes indispensables pour répondre aux défis environnementaux et sociaux. Si aujourd’hui, en 2050, ces compétences font partie du socle commun d’apprentissage enseigné dès le plus jeune âge. Cependant, il y a 30 ans, alors que tous les experts alertaient sur l’urgence climatique, la formation aux compétences durables n’en était alors qu’à ses débuts. 

 

Ainsi, il a été indispensable de réinventer mon métier. 

 

Gestion durable des ressources, efficacité énergétique, résolution de problèmes environnementaux, pensée systémique… Chaque métier et chaque industrie a dû passer par là. Mais ce dont je parlerai le mieux reste ma propre expérience.

 

 

Alors Responsable de l’approvisionnement dans une grande marque de prêt-à-porter, j’étais témoin de l’impact négatif de mon industrie et du modèle de production que nous adoptions. J’étais persuadée des avantages de l’économie circulaire et de la nécessité de repenser notre business model. Je me suis donc d’abord rapprochée de notre département formation afin d’instaurer une vraie stratégie de développement des compétences vertes, et notamment un cours sur l’économie circulaire. 

 

Petit à petit, le marché du prêt-à-porter n’a plus eu le choix. Alors que toutes les marques concurrentes mettaient la clé sous la porte, les plus en avance sur l’avenir et sur les attentes des consommateurs s’étaient déjà lancées dans une offre durable. Étant directement concernée par les questions éthiques et environnementales liées à l’approvisionnement, je me suis lancée comme mission de faire évoluer notre entreprise vers un modèle circulaire. 

 

En effet, les prévisions étaient catastrophiques. L’empreinte carbone du secteur de la mode était estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2 en 2017 , soit environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Sans changement radical des tendances de consommation mais également sans transformation de l’industrie, cette part aurait pu atteindre 26 % en 2050 ! 

 

S’il y a bien une chose qui a pu me marquer dans notre évolution, c’est la prise de conscience. Sans accompagnement pour comprendre l’ampleur de la tâche à accomplir, nous ne serions peut-être plus rentables aujourd’hui. Pour ça, il a fallu que tous et toutes se forment, comprennent sincèrement l’impact environnemental de chaque métier, repense intégralement leurs processus et deviennent de vrais ambassadeurs des compétences vertes. Le chemin est long lorsqu’il s’agit de transition aussi importante, mais c’est pour cette raison qu’il est essentiel d’être accompagné. 

 

Ainsi, je continue encore de me former aujourd’hui. Au vu de l’impact que la formation en ligne a pu avoir sur un projet aussi complexe que la transition environnementale, nous étions tous convaincus de son efficacité. 

 

 

État des lieux 

 

Suite à ce récit fictif qui nous plonge dans le monde idéal de 2050 à travers les yeux d’Eleri, prenons un moment pour réfléchir à la façon dont nous pouvons contribuer dès aujourd’hui à créer le monde durable dans lequel elle évolue.

1- Apprentissage et sensibilisation :

Le chemin vers un monde durable commence par l’éducation. Il est essentiel de sensibiliser les individus aux enjeux écologiques et aux pratiques durables. Encourageons des initiatives locales et mondiales pour informer et inspirer les gens à agir. 

Comprendre la crise écologique

 

2- Investir dans les compétences vertes :

Les entreprises devraient mettre en place des programmes de formation pour développer des compétences vertes chez leurs collaborateurs. Les compétences en durabilité, en technologie verte et en gestion énergétique sont des atouts clés pour façonner un avenir durable.

La transformation durable en 20 questions

 

3- Adoption de pratiques écoresponsables :

Les entreprises doivent intégrer des pratiques écoresponsables dans leurs opérations quotidiennes. Cela peut inclure la réduction des déchets, l’utilisation efficace des ressources et l’adoption de sources d’énergie renouvelable.

Écogestes : réduire son impact environnemental au quotidien

 

4- Collaboration et innovation :

Les solutions pour un avenir plus vert émergeront de la collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que de l’innovation continue. Encourageons les partenariats qui favorisent la recherche et le développement de technologies durables. Cependant,  l’innovation n’est pas seulement technologique, elle touche aussi à nos métiers, en quête de sens et d’engagement. 

Transformer l’entreprise pour la transition écologique

 

5- Adoption de modes de vie durables :

En tant qu’individus, nous pouvons adopter des modes de vie plus durables en réduisant notre consommation d’énergie, en optant pour des moyens de transport écologiques et en privilégiant des produits respectueux de l’environnement.

CoorpCast – épisode 4 – Transition écologique : les entreprises s’acclimatent

 

Suite à l’Odyssée d’Eleri, gardons à l’esprit que le monde qu’elle décrit n’est pas seulement une vision lointaine ou utopique. C’est un avenir que nous pouvons aider à façonner dès aujourd’hui, en prenant des mesures concrètes pour un monde plus vert et durable pour les générations futures. Chaque jour compte et nous sommes déjà en retard ! 

 

Pour agir dès maintenant, vous pouvez contacter notre équipe commerciale pour une demande de démo de notre solution de formation en ligne : https://info.coorpacademy.com/contact-fr 

 

IA & RH : une révolution pour la formation et le développement des compétences

 

Avant toute chose, veuillez répondre à une question : 

 

Vous avez choisi votre réponse ? Bien, cela veut dire que ce qui va suivre vous intéresse (et que vous avez un film à regarder ce soir). 

 

L’intelligence artificielle (IA) générative et les ressources humaines (RH) sont au cœur d’une révolution qui façonne le futur du travail. Bouleversement de nos façons de travailler et de nos modes de communication, adoption de nouveaux outils et émergence de nouveaux défis : il est crucial pour les professionnels des RH de comprendre et d’anticiper ces changements afin de rester compétitifs et de créer un environnement de travail où l’humain et l’IA peuvent coexister et s’épanouir. 

Dans ce contexte, le rapport « IA & RH : Quand le futur du travail est en avance« , conçu en partenariat avec Tomorrow Theory, décrypte le futur du travail à travers le prisme des IA génératives, de leur impact sur les ressources humaines (RH) et plus largement sur le travail.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’impact de l’IA sur la formation à travers 3 applications concrètes de l’intelligence artificielle en faveur du développement des compétences des collaborateurs ! 

 

– Recommandations contextuelles de formation

L’une des applications possibles de l’IA dans la formation professionnelle repose évidemment sur l’une des caractéristiques les plus importantes de cet outil : sa capacité à récolter des données. 

 

Dans un contexte préparé, les IA génératives sont en mesure d’analyser les compétences, les intérêts et les besoins en matière de développement professionnel des collaborateurs pour créer des parcours de formation sur mesure. La data récoltée par l’IA sur la plateforme de formation permet à cette dernière d’identifier quand pousser un cours, au bon apprenant, au bon moment. Ainsi, un collaborateur peut-il recevoir des recommandations de formation spécifiques en fonction de ses compétences actuelles, de ses objectifs de carrière et de ses lacunes éventuelles. Par exemple, un employé travaillant dans le domaine de la conception graphique pourrait recevoir des suggestions pour améliorer ses compétences en illustration numérique, en typographie ou en conception d’interface utilisateur.

 

– Apprentissage personnalisé

La data est au cœur de l’expérience apprenante. Si la data nous permet d’identifier les compétences à développer pour chacun, elle nous permet également de proposer le bon format d’apprentissage à chaque apprenant. 

 

Le cas d’usage est encore précoce, et nécessiterait beaucoup d’interconnexions avec les systèmes existants de l’organisation, mais les IA génératives peuvent prendre en compte les préférences d’apprentissage individuelles des collaborateurs, en recommandant des ressources et des méthodes d’apprentissage adaptées à leur style. Un collaborateur qui apprend mieux en écoutant des conférences pourra se voir recommander des podcasts ou des webinaires, tandis qu’un employé qui préfère l’apprentissage interactif pourra se voir suggérer des ateliers ou des simulations.

 

– Identification des compétences émergentes

Le World Economic Forum publiait récemment son top 10 des soft skills à développer pour 2027. Vous ne souhaitez pas lire les dizaines et dizaines de page en détail ? Une idée : et si vous pouviez faire ce travail de prospective par vous-même ?

 

Même si GPT-4 ne se connecte pas encore à Internet en temps réel, l’IA Bard de Google peut le faire, profitant de Google Trends au passage. Ainsi, les IA génératives peuvent déjà analyser les tendances du marché du travail et les besoins en compétences pour identifier les compétences émergentes et les intégrer aux programmes de formation. Cela permettra aux collaborateurs de rester à jour et de se préparer aux changements futurs dans leur domaine. Si la première partie est prête, ce n’est pas le cas de l’intégration, qui sera encore une fois l’écueil majeur, comme pour la plupart des cas d’usage.

 

Ces applications potentielles sont plus ou moins matures. Vous pourrez découvrir dans le rapport quel est le niveau de maturité de chacune de ces applications, ainsi qu’une note de maturité éthique. En effet, cette technologie évolue à grande vitesse, mais les détails techniques et éthiques sont encore à perfectionner.

 

Intégrer l’IA dans la formation est une vraie opportunité pour améliorer l’expérience apprenante et garantir un apprentissage unique à chacun. La création de programmes d’apprentissage personnalisés et l’adaptation des parcours de formation en fonction des besoins individuels doivent être au cœur des préoccupations des professionnels des RH et de la formation. 

 

En effet, il ne suffit pas de se demander comment l’IA générative impactera nos vies professionnelles, il faut aussi se poser la question de savoir comment nous souhaitons que cela se passe. Pour cela, nous ouvrons le débat. Allez-vous y prendre part ?

 

Téléchargez le rapport « IA & RH : Quand le futur du travail est en avance« , en partenariat avec Tomorrow Theory, et découvrez également :  

– Comment bien utiliser GPT-4
– Les cas d’usage actuels et à venir en RH
– Comment préparer la fonction RH à cette révolution

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 4

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez vraiment pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien d’Aloïs…

 

« Arrêtez-vous ! Vous venez de commettre une cyber infraction en essayant de rentrer dans ce bâtiment qui ne vous est pas accessible dans la Métaville. Je vais devoir vous adresser une contravention.” 

 

En plein Métaverse, Aloïs venait de tenter de rentrer dans les bureaux d’une prestigieuse maison de métacouture, qui ne produit uniquement que des vêtements virtuels.

 

“Je souhaitais simplement déposer mon CV… Je ne pensais pas que c’était passible d’une amende… C’est une nouvelle métaloi ?” 

 

“En effet. Renseignez-vous selon les règles en vigueur dans votre pays mais en France, le parlement vient de voter la mise en place d’une police du métaverse. Il existe beaucoup d’infractions qui n’étaient pas traitées auparavant. Des agressions, des vols, et… des intrusions ! Mais écoutez… si vous souhaitez vraiment déposer votre CV, pourquoi ne l’envoyez-vous pas par mail ?” 

 

“Hahaha” s’exclama Aloïs. “Ok Zoomer. Pourquoi pas un texto tant que vous y êtes !” 

 

“Ah vous les jeunes… J’oublie parfois que vous êtes nés avec le Métaverse ! Ça fait déjà 25 ans… Dire que je n’y comprenais pas grand chose à l’époque, et nous voilà en pleine conversation avec pour unique interaction physique, des smileys au-dessus de nos avatars” répondit l’agent de métasécurité. “Bon allez, je vous ne mets pas de contravention, en revanche je ne peux pas vous donner accès, vous feriez mieux d’aller à Cyber Emploi.” 

 

Aloïs répondit avec un smiley souriant, s’affichant aussitôt au-dessus de son avatar virtuel, puis se mit en route.

Alors que ses parents, de vrais Zoomers issus de la génération Z, lui parlait de Pôle Emploi à l’époque, on pouvait aujourd’hui accéder à ces organismes dans le métaverse et y trouver… du métatravail.

 

“Bonjour et bienvenue à Cyber Emploi. Comment puis-je vous aider ?”

 

Une intelligence artificielle faisait face à Aloïs. Un menu virtuel s’afficha devant ses yeux, proposant plusieurs options : 

 

1 – Inscription

2 – Prise de rendez-vous avec votre conseiller virtuel

3 – Autre demande

 

Ce n’était pas la première fois pour Aloïs, qui connaissait déjà bien sa conseillère Cyber Emploi. C’était elle qui l’avait envoyé ce matin aux portes de chez Virtual Clothing et qui avait bien failli lui coûter une amende. Il faudrait peut-être mettre les données des IA à jour suite aux nouvelles cyberloi… C’est avec cette pensée qu’Aloïs choisit l’option 2. Sa conseillère était disponible et Aloïs devait bientôt revenir au monde réel pour déjeuner. 

 

“Bonjour Aloïs ! Comment se passe cette recherche de travail ?” 

 

“Pas très concluant, je me suis fait arrêté aux portes du bâtiment par un agent de sécurité virtuel. Résultats des courses, je reviens au point de départ. Vous n’avez pas de nouvelles offres à me proposer ?”

 

“Quel dommage. Je m’excuse pour la gêne occasionnée. Je mettrai à jour ces nouvelles informations dans mon système afin d’améliorer mon service. Laissez-moi regarder les nouveaux postes ouverts. Je vous demande un instant.”

 

Une icône de chargement indiqua que sa conseillère recherchait la nouvelle opportunité d’Aloïs. Quelques minutes plus tard, Aloïs vit une notification apparaître sur le côté de son casque virtuel : *Nouveau document à disposition dans votre espace Candidat*

 

“Je viens de vous faire parvenir plusieurs fiches de poste adaptées à votre profil. Toutes vos informations et vos documents sont prêts à l’envoi. Si vous souhaitez postuler, il vous suffit d’appuyer sur le bouton prévu à cet effet en bas de chaque fiche de poste. N’hésitez pas à revenir vers moi si vous souhaitez plus d’informations. Bonne recherche !”

 

Aloïs mit fin au rendez-vous et ouvrit le document envoyé. 

 

NOUVEAUX POSTES À POURVOIR !

 

Manager d’équipe du métavers

Spécialiste du métavers, vous êtes capables de manager une équipe d’avatars en toute autonomie. Votre rôle principal est de construire et de maintenir un lien virtuel avec une équipe de 15 personnes dans le monde, au sein de l’espace virtuel d’une organisation mondiale, directement depuis le métaverse. Pour plus d’informations, cliquez ici.

 

Guide touristique du métavers

Musées, cinéma, architecture, il y a tant de belles choses à découvrir dans votre Métaville ! Si vous avez une dextérité méta-digitale et que vous souhaitez accompagner les nouveaux avatars dans leur découvertes du monde virtuel, postulez ici. 

 

Gestionnaire événementiel du métavers

Concerts, mariages, expositions, gala, soirée d’entreprise… Vous êtes un.e spécialiste de l’événementiel virtuel ? Nous avons besoin de vos compétences pour organiser des méta-événements de grande envergure, et qui font briller les yeux des participants dans leur casque virtuel ! Si vous vous reconnaissez dans cette annonce, nous vous invitons à cliquez ici.

 

Styliste pour avatar virtuel

La mode virtuelle n’a aucun secret pour vous. Vous êtes au courant des dernières sorties NFT et collections virtuelles, vous avez un sens de l’esthétique et un bon carnet d’adresses ? Devenez styliste pour avatar virtuel et aidez les avatars à naviguer à travers la mode virtuelle. Prêt à révolutionner le méta-style ? Cliquez ici

 

Cette dernière offre attira l’attention d’Aloïs. Peut-être que finalement, ses compétences en réalisation 3D et ses connaissances dans la mode virtuelle lui donneront accès au bâtiment qui ne lui était pas ouvert plus tôt…

 

État des lieux

En 2050, le marché de l’emploi sera réinventé. Bouleversé par l’émergence du métaverse et des nouvelles technologies, de nouveaux métiers vont se développer pour gérer ce nouvel espace de “vie”. L’expert américain du gaming Jon Radoff proposait fin 2021, quatre grandes familles de métiers en lien avec le métavers et le web 3.0. Sur cette base, Jérémy Lamri, CEO de Tomorrow Theory, a poussé l’exercice encore plus loin en dressant une liste de 40 métiers, qui ont inspiré cet article.

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 3

Quelque part dans le monde, à une date dont vous aurez peut-être un jour l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Gaudia…

 

“Bonjour Xoe. Je m’appelle Gaudia et je suis le référent santé mentale de Coorpacademy, anciennement Chief Happiness Manager ! Comment vas-tu ? » 

“Bonjour Gaudia, enchanté ! Je vais très bien merci, et toi ?”

“Je vais très bien aussi, j’ai bien rechargé mes batteries ce week-end ! Tu es récemment arrivée dans ton équipe, et c’est le moment des entretiens bien-être mensuels. Es-tu familière de ces entretiens ?” 

“Pas vraiment… Tu vas me poser des questions ?” 

“En effet. L’entretien de bien-être mensuel à pour but d’évaluer le bien-être des collaborateurs et de faire un point sur leurs besoins et leur motivation. C’est un échange libre et confidentiel, c’est à toi de cocher les informations que tu souhaites divulguer à ta hiérarchie une fois l’entretien terminé par le biais d’un compte rendu qui s’affiche automatiquement à la fin de notre entretien. Es-tu à l’aise avec ça ?” 

“C’est très clair merci ! Oui tout à fait.” 

“L’entretien peut commencer. Tout d’abord, comment s’est passé ton onboarding ? As-tu des remarques particulières sur les conditions dans lesquelles tu as été accueillie ?” 

“Hmm… J’ai trouvé l’onboarding super ! J’étais à distance et j’ai quand même pu visiter les locaux, rencontrer mon équipe et échanger avec mon manager grâce à l’onboarding virtuel. Tous mes outils étaient en place, je n’ai pas rencontré de difficultés majeures !”

“Je vois. Sur une échelle de 1 à 10, combien noterais-tu ton onboarding ?” 

“Je donnerai un 9. Uniquement car j’aurai quand même bien aimé venir physiquement pour mon premier jour mais c’était un mauvais concours de circonstances.” 

“Merci. Tu as donc découvert les bureaux en distanciel, mais tu as pu t’y rendre rapidement. Es-tu satisfaite de ton poste de travail ? As-tu des besoins non pris en compte ou des difficultés à réserver un espace de travail ?” 

“Non, c’est parfait !! 10 sur 10. J’adore pouvoir changer de bureau et varier mon environnement de travail. Chaque poste est bien équipé et confortable, je ne vois vraiment pas de choses à rajouter.”

“C’est noté. Nous allons maintenant passer à une série de questions sur le travail en équipe. Comment se passe la collaboration avec tes nouveaux collègues ?”

Alors que l’entretien suit son cours, Gaudia arrive peu à peu aux questions de l’engagement au travail, et du sens que Xoe retire de ses missions – 

“Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien” annonce-t-elle. “C’est une question un peu plus directe que j’aimerai te poser. Trouves-tu du sens dans ton travail ?”

“En effet, c’est très direct ! J’ai envie de te la retourner. Et toi Gaudia, trouves-tu du sens au travail ? Pourquoi es-tu “Happiness Manager” ?” 

Gaudia met plus de temps à répondre que d’habitude. Elle installe une petite pause, le temps de récolter ses “pensées”…- 

“Je suis Gaudia, une intelligence artificielle programmée pour ce rôle. Ma mission est de récolter les informations nécessaires pour évaluer le bien-être des employés et de favoriser l’engagement au travail. J’y trouve du sens, car sans ce travail, je ne serai pas là pour te parler Xoe !” 

“Je comprends, c’est sûr. Finalement, avec toutes ces datas, le sens de ton travail c’est un peu l’amélioration en continu du bien-être des employés ?”

“Exactement.” 

Personne n’avait jamais posé cette question à Gaudia. Son système n’avait pas vu ça venir et les entretiens s’étaient toujours déroulés sans encombre. Elle intégra alors cette variable dans son algorithme interne, son cerveau numérique comme elle aime l’appeler – 

“En parlant de datas, je dois te demander une autorisation afin de connecter tes données de santé à mon système. Cela me permettra de récolter des données telles que ton taux de fatigue, ta fréquence cardiaque ou encore, si tu es concernée, ton cycle afin de pouvoir planifier tes congés menstruels ! Évidemment, tu as le droit de refuser l’accès à ses données, à tout moment, et tu as la possibilité de choisir lesquels tu souhaites suivre. Tout cela reste confidentiel et les données sont supprimées automatiquement tous les 6 mois. Je te laisse réfléchir évidemment ! Tous les documents nécessaires seront transmis à la fin de l’entretien. Merci Xoe pour tes réponses ! Voici le compte rendu de notre entretien. Comme expliqué au début, tu as juste à le relire, et cocher les informations que tu souhaites garder confidentielles ou non. On se revoit le mois prochain, et cette fois-ci pas de question piège s’il te plaît.” 

 

État des lieux

En 2050, la digitalisation des entreprises aura bouleversé les modes d’organisation que nous connaissons, mais également les métiers existants. 

Grâce à l’intelligence artificielle et la data, il sera possible pour les entreprises de tirer parti des outils pour améliorer certains processus, comme par exemple l’engagement des collaborateurs. 

Actuellement abordé lors des entretiens individuels annuels, le bien-être des collaborateurs pourra être mieux suivi s’il est automatisé. Ainsi, la remontée de ces informations pourra se faire fréquemment et rapidement. De plus, cela pourra effacer les biais relationnels pouvant parfois créer une barrière pour l’employé qui souhaiterait se confier sur une situation. 

Ainsi, la prise en compte du bien-être des employés ainsi que de leur niveau d’engagement sera mieux suivie et permettra un gain de temps pour les managers. De plus, cela pourra fluidifier la remontée d’informations et donc, accélérer les solutions mises en place. 

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 2

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez toujours pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien d’Hélix…

 

“Le verdict est tombé mardi soir. Une grande entreprise leader du secteur industriel en France vient d’être jugée pour inaction climatique due à l’utilisation de charbon dans sa production. Pour rappel, depuis le 28 janvier 2037, l’ensemble de la production d’énergie et de chaleur, y compris industrielle, ne doit plus utiliser de charbon. En effet, depuis déjà 15 ans, de moins en moins de Français se chauffent au charbon. Ainsi, tous les industriels devaient sortir du charbon avant 2035. Suite à la loi de 2037, les entreprises n’ayant pas organisé cette transition devront répondre aux sanctions prévues. Au total, l’entreprise devra payer…” 

Hélix éteignit son casque de réalité virtuelle où il regardait les informations du jour. Il était 19h et son temps quotidien était atteint. Au-delà, sa consommation aurait  enfreint la loi sur la sobriété numérique. Hélix pensait à cette histoire de charbon. Lui-même référent écologique au sein d’une grande entreprise financière, il avait dû se battre dans les années 2030 pour faire reconnaître de manière large et uniformisée les impacts sur le climat et sur la biodiversité des projets financés. En effet, à cette époque, alors que son poste venait d’être créé, il avait initié un large programme de sensibilisation et d’information autour de ce sujet, pour accélérer la transition écologique de son entreprise. Le projet avait connu un grand succès grâce à son organisation. Il avait d’abord lancé le projet sur des petites communautés au sein de l’entreprise, pour finalement atteindre tout le groupe, jusqu’aux décideurs cruciaux qu’il était essentiel de convaincre. 

 

En y repensant, son entreprise avait bien failli y passer s’il n’avait pas entamé ce projet de transformation, et il regretta même longtemps de ne pas avoir entamé ce projet plus tôt. Heureusement, son action avait abouti. Certes il avait fallu du temps, faire preuve de beaucoup de persuasion, et investir – peut-être perdre – de l’argent, mais le jeu en valait la chandelle. 

 

Car aujourd’hui, tous les acteurs privés et publics prennent systématiquement en compte les risques liés au climat (anticipations des effets du changement climatique, perte de valeur d’un actif après son achat du fait des politiques climatiques telle que les actifs liés aux énergies fossiles) et les opportunités associées (investissements devenant rentables du fait de politiques climatiques comme le prix du carbone). 

 

Historiquement, le milieu de la finance investissait massivement dans  des secteurs adossés aux énergies fossiles et donc néfastes pour l’environnement. En bref, il a fallu se battre pour réinvestir dans des activités plus respectueuses du climat. Aussi, une grande campagne de sensibilisation des risques financiers liés au climat avait réussi à faire pencher les investisseurs encore réticents. Ces risques financiers d’origine climatique étaient multiples. Tout d’abord les risques physiques qui pouvaient prendre la forme d’une destruction de stock d’actifs suite à des évènements météorologiques extrêmes favorisés par le réchauffement climatique. En témoigne l’année 2021 : feux de forêt géants, inondations, cyclones dévastateurs etc. Ces évènements ont un impact sur les populations, sur les économies et sur les revenus d’investissements. Mais ces risques impactaient aussi de nombreux secteurs et ainsi, détériorer les flux de revenus : récoltes plus faibles du fait de canicule, recettes du tourisme taries s’il n’y a plus de neige dans les stations de ski etc. 

 

Enfin, si cela avait pris du temps, c’était néanmoins possible. Il restait des retardataires, mais c’était maintenant eux que l’on pointait du doigt. À l’époque, ce n’était pas la norme. D’ailleurs, il avait lui-même poussé le projet suite à un rendez-vous avec son banquier, un jour de novembre 2029, qui lui avait recommandé de nouveaux produits d’investissements responsables. 

 

“Tiens, tu te rappelles quand j’ai entamé le projet Green or Nothing ?” dit-il à son compagnon qui préparait le repas. “C’était quand même un moment important de ma carrière. J’y repense et je me dis que l’investissement était énorme, mais il a été si bénéfique. Si nous n’avions pas anticipé les évolutions du marché et les réglementations, nous aurions dû nous transformer dans l’urgence et finalement, cela nous aurait coûté plus cher. Peut-être même la pérennité de l’entreprise”

 

“Oui c’est vrai. En fait, c’est comme quand on part en vacances et que j’oublie de faire ma valise en fonction de la météo. On se retrouve à faire toutes les friperies de la ville pour trouver des vêtements adaptés sur place. Ça nous coûte plus cher et peut-être même la pérennité de notre couple !”

 

“T’es bête” répondit Hélix en rigolant. Il repartit dans ses pensées. Demain était un jour important pour lui. On serait le 7 novembre 2050, et se tiendrait alors la COP 56. Il allait y participer avec un collectif de salariés, de dirigeants, de référents écologiques et avocats de la biodiversité pour participer aux questions autour de la transition écologique. Ces collectifs, apparus dès la COP26 de 2021 et qui comptaient une trentaine de personnes, sont aujourd’hui indispensables et représentent des milliers de salariés dans le monde. 

À l’époque, le credo était “Il suffit de 10 % des collaborateurs pour changer toute l’entreprise », aujourd’hui, nous sommes très fiers de pouvoir dire “c’est grâce à 10% des entreprises que le monde change”.

 

État des lieux

D’ici à 2050, les entreprises auront été bouleversées par la transition écologique. Suite aux conséquences du dérèglement climatique, elles n’auront pas eu le choix que de se conformer à de nouvelles réglementations, notamment dans les secteurs les plus influents. La neutralité carbone est atteinte pour la majorité des entreprises.

 

De nouveaux métiers auront été créés pour répondre à ces nouvelles exigences, comme par exemple le rôle d’un référent écologique, qui assurerait la prise en compte des impacts sur le climat et sur la biodiversité lors de chaque projets. 

 

Enfin, la prise en compte des questions environnementales ne sera plus isolée ou portée par quelques individus. Priorité mondiale, les rassemblements autour des solutions à apporter pour préserver l’environnement et lutter contre le dérèglement climatique seront au cœur du débat et invitera le plus grand nombre à y participer. Organisations non gouvernementales, institutions publiques, secteur privé et société civile trouvent des voies de coopération pragmatique qui permettent de trouver des solutions globales.

2050 : L’Odyssée RH

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Xoe…

 

“Bonjour Xoe, bienvenue chez Coorpacademy ! Je suis Onboard, ton assistant virtuel qui t’accompagnera lors de ton onboarding pour le poste de Customer Success Manager Junior. Je vois d’après ta fiche collaborateur que tu n’as encore jamais visité nos locaux physiques. J’espère que ce sera bientôt le cas mais avant toute chose, laisse-moi te guider dans nos métabureaux !”

 

Une icône de chargement apparaît sur ma gauche. Je réajuste mon casque.

Une fois bien positionné, la voix d’Onboard reprend : 

 

“Le métabureau est un espace de travail virtuel dans lequel toute l’équipe peut se retrouver, même à distance. Comme tu peux le voir, la reconstitution 3D de nos locaux te permet de découvrir ton espace de travail comme si tu y étais ! Si tu souhaites une visite guidée, appuie sur…” 

 

Je décide de couper le mode tutoriel. Je suis plutôt bien habituée à la réalité virtuelle, je me rappelle même avoir passé mon épreuve orale du bac de français à distance lors de la canicule de 2042. Je me déplace dans les bureaux virtuels et découvre des locaux lumineux et très ergonomiques, avec une cuisine toute équipée, allant du plan de travail de permaculture au bac de compost intégré à la cuisinière ! Dans l’open-space, les espaces de travail sont à la fois communs, mais on retrouve des petites cabines permettant à chacun de s’isoler si besoin, ce qui me plait car étant parfois un peu anxieuse, j’aime pouvoir me retrouver seule dans un endroit calme. 

 

Une nouvelle notification apparaît.

 

“Pour réserver votre poste de travail en amont, pensez à télécharger l’application “Coorpers Portal”, qui vous permettra d’effectuer toutes vos démarches en rapport à votre lieu de travail, contrat et autres demandes administratives”. Je remarque en effet que les espaces de travail ne sont pas assignés, et que des casiers connectés sont mis à disposition afin de stocker les effets personnels de chacun. Je comprends que l’application Coorpers Portal me permettra de réserver un bureau ou une salle de réunion, de louer gratuitement un casier connecté ou encore de poser mes demandes d’absences. 

 

La voix d’Onboard reprend alors que je finis la visite : “Comment se sont passés tes premiers pas dans nos bureaux ?”, un écran me demandant de noter ma visite entre 1 et 5 apparaît et alors que je renseigne ma note, la voix étonnamment humaine de cette intelligence artificielle me précise : “Pour ton information, toutes les datas recueillies à travers les questions posées sont anonymisées et nous permettent d’améliorer l’expérience collaborateur en continu ! Pour continuer ton onboarding, si tu rencontrais les équipes ?” 

 

Je confirme et suis alors propulsée dans une salle de réunion colorée et accueillante où s’affiche sur mon écran les témoignages en vidéo de plusieurs collaborateurs. Je peux faire défiler les vidéos et choisir d’en lancer une. C’est ainsi que je découvre les rôles de chacun. À la fin de chaque témoignage, Onboard me demande si j’ai des questions, et si c’est le cas, envoie directement un message à la personne concernée pour fixer un entretien afin d’approfondir mes questions.

 

“Il est temps de te faire rencontrer ton manager ! Un appel visio est programmé pour dans 10 minutes avec Clément M., Customer Success Manager Senior.” me précise Onboard, que je décide de mettre en mute dans les paramètres de mon casque virtuel. Je préfère les sous-titres, et c’est assez rigolo de pouvoir changer la langue dans laquelle Onbaord me parle. En effet, j’ai la possibilité de modifier les paramètres pour renseigner la langue dans laquelle Onboard est configuré. Cela me permettra de réviser mon anglais !

 

L’entretien avec Clément se passe très bien. Après m’avoir présenté le fonctionnement de l’équipe et les missions du poste, il enchaîne sur une partie de l’entretien plus personnelle. Je peux lui préciser que le pronom que j’utilise est bien le pronom elle, que je suis de nature anxieuse et que dans mon travail, je tire une grande satisfaction à avoir un vrai impact sur la société. 

 

“Super, tu as donc un mode de rapport au travail plutôt axé Impact. Je t’enverrai une notification pour remplir tes informations personnelles dans Coorpers Portal, ton pronom utilisé, tes passions, tes aspirations au travail, etc. L’intelligence artificielle de cette application nous permet d’identifier les projets qui te correspondent et aussi la meilleure façon de communiquer avec chacun des collaborateurs ! 

 

D’ailleurs en parlant d’application, nous avons également une version pour nos comptes clients. Outil central de notre équipe, l’application Coorp & Vous nous permet de centraliser des données sur la relation avec nos clients, de mieux les connaître en tant qu’individus, mais aussi en tant que qu’entreprise. Ils renseignent leurs enjeux, les niveaux de priorités,  les projets à venir, les axes d’amélioration, etc. Cet outil est très complet, il va falloir que tu apprennes à le prendre en main, car il te permettra de connaître ton client par cœur, pour mieux l’accompagner. J’ai déjà indiqué à Onboard de télécharger ces applications afin que tu puisses y jeter un œil aujourd’hui pour te familiariser et noter si tu as des questions !”

 

Une fois l’entretien terminé, je regarde la progression du chargement de l’application Coorp & Vous sur le casque virtuel. Je réfléchis à cet onboarding et pense à mes parents, qui parlaient de comment eux, ont vu les entreprises se transformer. Ce monde de demain, comme ils l’appelaient, ils ont participé à sa construction et aujourd’hui, c’est le monde dans lequel je vais devoir faire mes preuves.

 

État des lieux

En 2050, la digitalisation des entreprises aura bouleversé les modes d’organisations que nous connaissons, sur tous les niveaux.

Outil pour faciliter et automatiser certains process, le digital pourra remplacer le mentor lors d’un onboarding et permettra un gain de temps pour les managers

L’espace de travail sera également repensé pour créer un environnement sain, respectueux de l’environnement, et flexible : les bureaux ne seront plus assignés à un employé mais seront des espaces de travail que les employés pourront réserver à la journée, la cuisine sera équipée pour permettre aux employés de retrouver le même confort qu’à la maison, et l’entreprise pourra repenser ses espaces de travail en impliquant les questions de biodiversité et de respect de l’environnement. 

Enfin, les relations intergénérationnelles et les questions de prise en compte de la personnalité des collaborateurs seront primordiales. De plus, la data que les managers pourront collecter grâce à la digitalisation des process leur permettra de mieux connaître chaque employé, pour individualiser son mode de management et ainsi, engager les collaborateurs.

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