Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

De l’urgence de retrouver le goût d’apprendre ! Une chronique de Jean-Marc Tassetto dans l’Agefi

 

Une chronique de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, sur l’importance de retrouver le goût d’apprendre. Cette chronique a été publiée dans l’Agefi, découvrez l’article dans sa version originale !

De l’urgence de retrouver le goût d’apprendre

La formation digitale permet de former et de transformer rapidement et massivement. Mais pour modifier nos façons de faire, passer de programmes de formation traditionnelle qui ont fait leurs preuves, lents mais efficaces dans le long terme, à des programmes rapides et massifs, il faut de l’urgence. Une urgence qui pousse à agir immédiatement. Dans un rapport publié début 2020, le Forum Économique Mondial parlait « d’urgence » à se former aux métiers de demain et à monter en compétence rapidement.

En effet, les évolutions technologiques incarnent une urgence et accélèrent la transformation des entreprises. Des transformations digitales, mais aussi organisationnelles, sociales, managériales, durables. Mais si cette urgence était bien présente, elle n’était que peu palpable. Dans nos quotidiens professionnels, l’apparition des outils digitaux a modifié nos manières de travailler, de nouvelles méthodes agiles se sont développées, des structures hiérarchiques se sont redessinées, mais l’apprentissage de nouvelles compétences prenait son temps. Nous avions le temps.

Une nouvelle urgence s’est alors parée d’un nom barbare, d’une taille nanométrique et d’une reproduction exponentielle. Le Covid-19 a complètement bouleversé nos façons de faire, nos quotidiens personnels et professionnels, et a créé une incertitude encore plus forte que celle liée à la 4e révolution industrielle et ses évolutions technologiques. Du jour au lendemain, confinés, nous nous sommes retrouvés à devoir utiliser ces nouvelles technologies, pour communiquer avec nos proches et nos collègues, pour travailler efficacement à distance. Nous nous sommes retrouvés à mettre en place des gestions de projet agiles, à manager nos équipes à distance, à organiser des webinaires en lieu et place de nos événements. Microsoft a d’ailleurs annoncé que tous ses événements prévus en 2020 seront d’abord pensés de manière digitale. L’essor fulgurant d’applications comme Zoom, Slack ou Microsoft Teams nous montre que l’adoption a dû être rapide, brutale, sans préavis. Fin 2019, Zoom était utilisée par 10 millions d’utilisateurs. Aujourd’hui, plus de 200 millions!

Nous avons été projetés dans ces nouvelles façons d’opérer. Et ces nouvelles façons de faire requièrent de nouvelles compétences. Il ne s’agit plus seulement de les apprendre, mais il faut les intégrer, les maîtriser, les développer, et vite. D’autant que l’incertitude est si forte que le monde d’après peine à se dessiner. Car comme toutes les pandémies, celle-ci aura une fin. Mais l’après Covid-19 est plus qu’incertain. La seule certitude en l’occurrence, c’est l’incertitude. Alors, comment apprendre vite, rapidement, massivement, et répondre à cette urgence, tout en atténuant l’incertitude de l’après?

Les études de McKinsey de début mars montrent que quasiment 100 % des formations présentielles prévues jusqu’en juin ont été annulées ou décalées. Mais pas de présentiel ne peut pas signifier l’arrêt de l’apprentissage. Car les évolutions technologiques ne s’arrêteront pas. Les emplois seront redessinés. Les méthodes de travail seront bouleversées. Nos espaces de travail, que nous soyons cols bleus ou blancs, seront transformés (il faudra sûrement continuer à appliquer des gestes sanitaires pendant des mois, nos espaces seront bien probablement réaménagés, la santé des collaborateurs et des personnels sera d’autant plus primordiale, aussi bien pour eux que pour les organisations…). S’il y a d’ailleurs un secteur qui a expérimenté cette urgence immédiate de devoir se réorganiser en très peu de temps et repenser ses méthodes de formation, c’est bien le secteur de la santé.

Quand ce sont des milliers de docteurs, de médecins, d’infirmières et d’infirmiers, de psychiatres, de sages-femmes, de chirurgiens, d’aides à domicile, de pédiatres, qui sont appelés en renfort pour la lutte contre le Covid-19, donc contre des problématiques respiratoires chez les patients atteints, c’est tout un nouveau lot de compétences qu’il faut acquérir, ou remettre à jour. Il faut monter en compétence, oui, mais il faut surtout le faire vite, car le virus ne va, lui, pas attendre.

Quand j’ai envoyé le 16 mars un SMS à l’un des directeurs adjoints de l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) pour mettre à disposition des soignants la plateforme Coorpacademy, il m’a répondu en 7 minutes. Ce qui démontre deux choses: la montée en compétence rapide était pour lui aussi importante que la recherche de masques, de lits de réanimation ou d’appareils respiratoires disponibles. Deuxièmement, que des prises de décision extrêmement rapides pour déployer des formations à l’échelle de milliers de personnes étaient possibles. Le lendemain, la plateforme était prête. Au bout de 10 jours, ils étaient 20 000. 70 % des cours sont suivis sur mobile. Cela traduit bien cette notion de se former en situation de mobilité, de se former en urgence. Nous nous trouvons face à des comportements extrêmement engagés avec une très forte mobilisation et motivation à monter très vite en compétence. Et c’est là que la formation digitale prend tout son sens. Elle incarne la possibilité de se former rapidement, massivement, en urgence, en mobilité, sur n’importe quel support, à n’importe quel moment de la journée.

On parle beaucoup du monde d’après à réinventer comme si nous vivions actuellement dans une bulle spatio-temporelle. Ma conviction, c’est ce que l’apprentissage tout au long de la vie (en interaction visible avec d’autres apprenants ou via des plateformes de formation digitale), permettra à chacun de gérer sa montée en compétence et donc son employabilité grâce à un accès aux meilleurs contenus à tout moment. Cet apprentissage continu sera l’une des briques essentielles et déterminantes du monde d’après.

Jean-Marc Tassetto.


Pour lire l’article sur l’Agefi, c’est ici !

Contre le coronavirus, les soignants se forment en urgence grâce à cette plateforme – Le HuffPost

 

Le 7 avril 2020, Le HuffPost publiait une interview vidéo de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, sur le besoin de compétences pour le personnel soignant appelé en renfort dans la lutte contre le Covid-19. Découvrez des extraits de l’article, et l’interview vidéo dans notre article. Ou retrouvez l’article original ici !

Les masques et les blouses ne sont pas les seules choses qui manquent aux soignants : beaucoup cherchent aussi à se former aux soins des patients atteints de Covid 19.

Comment pratiquer une trachéotomie? Comment prendre soin d’une femme enceinte atteinte du nouveau coronavirus? Des questions que certains soignants sont amenés à se poser alors qu’ils sont réquisitionnés sur le terrain pour lutter contre la pandémie de Covid 19 qui sévit sur la planète.

[…]

Ainsi, l’AP-HP a mis en place une plateforme pour former en urgence les soignants qui le désirent, en collaboration avec Coorpacademy, une startup qui propose des formations digitales.

[…]

Comme Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, l’a expliqué au HuffPost, l’objectif était de proposer des parcours rapides mais complets, afin que les équipes déjà submergées de travail aient le temps de “monter en compétence rapidement”. En deux semaines, le site compte près de 23.000 inscrits et une activité très soutenue. Selon Jean-Marc Tassetto, 94% des cours commencés sont terminés et validés par les utilisateurs. Un chiffre record.

[…]

Des traducteurs thaïs et espagnols sont déjà à l’œuvre pour rendre ces cours accessibles au Mexique ou encore en Thaïlande, pour aider les soignants du monde entier à faire des miracles.

Bénédicte Magnier

Retrouvez l’article complet ici.

« Pour l’AP-HP, le combat, c’était un combat de l’équipement matériel, de masques, de lits disponibles en réanimation, d’appareils de respiration artificielle, mais c’était aussi le combat des personnels soignants, le combat des renforts et donc de la montée en compétence très rapide de ces personnels soignants appelés en renforts. »

LES HÔPITAUX SONT EN TENSION EN CETTE PÉRIODE DE PANDÉMIE. UNE RÉSERVE SANITAIRE PERMET DE PALLIER LE MANQUE DE PERSONNEL. MAIS ÊTRE VOLONTAIRE NE SUFFIT PAS POUR PRENDRE SOIN DES MALADES DU COVID-19.

« Hier, j’étais en interaction avec un médecin urgentiste à l’hôpital de Dijon qui me disait que dans son service, une infirmière qui les a rejoints venait de passer 15 ans en psychiatrie. Comment refaire des perfusions, comment mettre en place des soins pour des patients trachéotomisés ? Et pour les personnels soignants experts, infirmiers, infirmières, médecins, c’était aussi l’occasion de faire des rappels sur un sujet qui est somme toute très nouveau. »

L’ORGANISME DE FORMATION DIGITALE A ALORS PROPOSÉ SES SERVICES AUX HÔPITAUX DE PARIS.

« Le lundi 16 mars, au début du confinement en France, j’envoie un SMS aux alentours de 15h00 à François Crémieux, l’un des directeurs généraux adjoints de l’AP-HP, un des bras droits de Martin Hirsch, et François me répond 7 minutes plus tard. Ma proposition c’était de mettre à sa disposition la plateforme Coorpacademy pour former les personnels soignants. 7 minutes plus tard, il me répondait en me disant : « Cela nous intéresse. »

DES QUIZZ SUIVIS DE COURTES VIDÉOS APPORTENT DES CONNAISSANCES PRÉCISES SUR LES SOINS ADAPTÉS AUX PATIENTS ATTEINTS DU CORONAVIRUS.

« C’est une situation qui réclame beaucoup de compétences, donc ces rappels et cette montée en compétence sur des sujets liés à « COVID-19 et femmes enceintes », sur des sujets liés à la prise en charge avec des recommandations en hygiène ou la réanimation : évidemment, c’est aussi le combat de la compétence. Les cours les plus suivis sur la plateforme, nous trouvons les modes ventilatoires en numéro 1, nous voyons bien où est l’urgence. En numéro 2, habillage – déshabillage – prise en charge dans les SMUR, dans les urgences et en réanimation ; et le 3ème cours le plus suivi, qui se trouve dans le parcours “Réanimation”, traite des mesures d’isolement. »

« On voit bien qu’il y a une recherche d’impact direct et de montée en compétence très rapide et très directe. 70 % des cours sont suivis sur mobile, donc ça traduit bien cette notion de se former en situation de mobilité, de se former en situation d’urgence, à la pause-café quand j’ai 10 minutes devant moi par exemple. On est sur des comportements extrêmement engagés avec une très forte mobilisation et motivation à monter très vite en compétence. »

23 000 SOIGNANTS SONT INSCRITS SUR LA PLATEFORME ET CET OUTIL EST DÉVELOPPÉ POUR ÊTRE BIENTÔT ACCESSIBLE À L’ÉTRANGER.

« L’idée c’est de la diffuser largement, on est en contact, évidemment avec l’accord de l’AP-HP, pour mettre cette plateforme à disposition au Bénin, en Côte d’Ivoire, nous avons des partenaires business en Thaïlande qui sont en train de traduire ces cours en thaï, nous avons des volontaires pour les traduire pour le Mexique en espagnol. Le terme d’open source est très approprié, c’est vraiment l’état d’esprit général : ça doit aider, ça doit avoir de l’impact, ça doit servir. »   

Coorpacademy a formé 20.000 soignants en deux semaines – Les Echos

 

Cet article a été publié dans Les Echos le 7 avril 2020 et a été écrit par Déborah Loye. Vous pouvez le retrouver dans sa version originale ici

Coorpacademy a formé 20.000 soignants en deux semaines

La start-up spécialisée dans la formation en ligne pour les grands groupes a lancé une plateforme gratuite pour les soignants. Elle leur permet notamment de se former à la réanimation.

Extraits choisis.

[…]

Former à la réanimation

« Nous n’avions qu’un tout petit projet de recherche en cours avec l’AP-HP, explique Antoine Poincaré, directeur commercial de la start-up. La veille du confinement, nous leur avons proposé de lancer une série de formations axées Covid-19 pour leurs soignants. Ils ont répondu dans la seconde. » A ce moment-là, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) s’attend à devoir appeler en renfort des soignants d’autres services pour la réanimation, voire à puiser dans le bassin d’internes et étudiants en médecine. Le besoin de formation est donc pressant.

[…]

En deux semaines, la plateforme Coorpacademy dédiée aux soignants a vu 20.000 personnes se connecter. Un peu moins de la moitié sont des infirmiers, 30 % des médecins, 10 % des sages-femmes et 14 % d’autres soignants. La start-up, qui offre ce service, souhaite aujourd’hui le faire connaître au plus grand nombre.

« Pour le moment, les gens nous ont principalement connus grâce au bouche-à-oreille », indique le directeur commercial de l’entreprise. L’AP-HP a publié un communiqué pour parler de ce partenariat, et Martin Hirsch, son directeur, a publié un tweet se félicitant de son existence.

[…]

Déborah Loye.


Si vous souhaitez lire cet article dans son intégralité dans Les Echos, c’est ici.

Si vous souhaitez partager la plateforme pour les soignants, c’est ici. 

Divertir pour apprendre ou apprendre en se divertissant ? Une nouvelle tribune de Jean-Marc Tassetto dans l’Agefi

 

Le temps est une ressource rare. Frontière mince voire floue entre vies professionnelles et personnelles, sollicitations constantes, temps d’attention qui se réduit… Selon une étude de Josh Bersin pour Deloitte, qui décrit un apprenant d’aujourd’hui en entreprise, 2/3 des personnes interrogées se plaignent de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Difficile alors d’imaginer qu’elles trouveront du temps pour se former en plus de leur travail…

Découvrez la nouvelle tribune de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, qui a été publiée dans l’Agefi. Pour l’article entier, c’est ici !

Ou découvrez des extraits choisis ici :

« Les taux d’engagement (cet indicateur qui témoigne de la venue des collaborateurs sur la plateforme, et de l’intérêt porté pour les cours et les thèmes) sur les plateformes digitales sont historiquement bas. Engager les apprenants, garantir l’activité et des taux de complétion de cours élevés ainsi qu’une satisfaction de l’utilisateur permanente (suivie par le Net Promoter Score, ou NPS) restent des défis. 

Comment, alors, faire grimper ces indicateurs tout en gardant en tête que le temps nous manque et que la formation reste la plupart du temps imposée ?

[…]

Une façon de résoudre le problème du temps tout en délivrant de l’apprentissage, c’est de regarder du côté de Netflix, de Disney, de Fortnite, de l’entertainment. D’aborder le sujet dans le bon sens: il ne s’agit plus d’ajouter des fonctionnalités ludiques et engageantes plaquées sur un protocole ennuyeux mais bien de partir d’un format engageant et d’y ajouter de l’apprentissage.

[…]

L’entertainment créé des habitudes, une dynamique collaborative, les moteurs de recommandation apportent une dimension communautaire: il apparaît très clairement que le jeu – et ce n’est pas nouveau – est un allié très puissant de l’éducation. 

[…]

Au fond, il s’agit de réappliquer à l’expérience digitale ce que les scientifiques et les pédagogues connaissent déjà. Tout en évitant la dimension de jeu pur qui n’inculquerait aucune notion. Divertissement et apprentissage peuvent et doivent travailler ensemble. Alors rêvons d’un cours dont un apprenant louera les mérites à la machine à café, comme pour ce film passionnant regardé la veille… »

Découvrez l’article complet ici !

3 manières de réengager les employés pour qu’ils soient plus productifs, selon Jean-Marc Tassetto, ancien directeur de Google France – Forbes

 

Découvrez cet article dans Forbes, à l’origine en anglais, de Heidi Lynne Kurter sur les méthodes à la disposition des entreprises pour remodeler la formation en entreprise tout en améliorant la productivité, la rétention des talents et l’engagement.

Découvrez l’article dans sa version originale ici !

3 manières de réengager les employés pour qu’ils soient plus productifs, selon Jean-Marc Tassetto, ancien directeur de Google France – Forbes

Une des préoccupations majeures sur le lieu de travail aujourd’hui est la pénurie de compétences couplée aux clashs de culture multigénérationnels. La nouvelle génération de travailleurs, mieux connue sous le nom de ‘digital natives’, qui sont nés avec le digital, représente actuellement jusqu’à 35 % des travailleurs. Alors qu’ils mènent l’adoption de technologies nouvelles, les professionnels expérimentés ont du mal à suivre le rythme. On observe des divisions entre les générations. 

Le Forum Économique Mondial a récemment annoncé qu’en 2022, 75 millions d’emplois seront supprimés quand 133 millions seront créés, seulement du fait des nouvelles technologies. En conséquence, les entreprises s’attendent à de la résistance dans la formation des employés expérimentés aux compétences limitées. Il devient alors nécessaire pour ces entreprises de commencer à recréer de l’appétit chez les salariés pour la formation et l’apprentissage, et donc atténuer leur peur et leur incertitude face au futur.

Stéphan Bruno, Directeur des Ressources Humaines du Gouvernement Princier de Monaco, est déterminé à montrer l’exemple en matière de révolution digitale. Présent à la conférence Gartner ReimagineHR à Londres, Stéphan Bruno a dévoilé le partenariat avec Coorpacademy pour faire monter en compétence 3 600 fonctionnaires de la Principauté. Plus connue comme le « Netflix de la formation et de l’apprentissage », l’entreprise Coorpacademy conçoit des plateformes de formation digitale innovantes qui utilisent des éléments du jeu pour rendre la formation engageante et interactive. Voilà 3 méthodes pour les entreprises qui leur permettraient de réinventer la formation et ainsi améliorer la productivité et l’engagement. 

Créer une approche centrée sur l’apprenant.

Le co-fondateur de Coorpacademy et anciennement Directeur de Google France Jean-Marc Tassetto vise à chambouler les expériences traditionnelles de e-learning et de formation digitale. Au lieu d’imiter Coursera ou Udemy en allant chercher d’éminents professeurs dans les meilleures universités du monde, Jean-Marc Tassetto pense qu’il est plus judicieux et efficace de s’associer à des experts d’industrie clés autour du monde. Par exemple, le cours “Décrypter la technologie blockchain” a été créé par IBM et conçu par des salariés actuels. Certains programmes permettent de recevoir des certifications pertinentes fondées sur les cours terminés avec des taux de succès de l’ordre de 90-95 %. Basée sur le campus de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), la plateforme de formation sociale offre de maximiser l’expérience d’apprentissage en y accueillant des élèves.

Atténuer la peur du futur

Les mesures pour atténuer la peur du futur et de son incertitude doivent être prises tout en haut de l’organigramme. Les équipes de direction doivent se montrer proactives dans ce changement culturel, de la formation en présentiel à la formation digitale, pour engager les apprenants et créer une culture d’entreprise centrée sur l’apprenant et la formation. Stéphan Bruno souligne la peur qu’ont les anciennes générations au fur et à mesure que la technologie s’installe partout et que les nouvelles générations redéfinissent le lieu de travail. Stéphan Bruno et Jean-Marc Tassetto ont compris qu’en plaçant les employés en charge de leur propre apprentissage, avec des aides et des directives managériales, impulsées par les équipes dirigeantes, les employés qui ne sont pas ‘digital natives’ peuvent accroître leur maturité digitale à leur rythme, ce rythme confortable qui leur semble être le bon. Les utilisateurs jouissent aussi de contenu additionnel qu’ils peuvent consommer pour développer de nouvelles compétences. Certains des cours de ce catalogue traitent du leadership au féminin, de la résistance au stress ou encore du Design Thinking, pour ne citer que quelques thèmes.

L’engagement par le micro-learning

Une étude de Microsoft montre que les temps d’attention de chacun sont maintenant seulement de 8 secondes. Si les entreprises et les plateformes de formation digitale veulent continuer à garder leurs apprenants engagés et assidus, elles doivent se concentrer sur des modules courts, assez courts pour qu’un apprenant puisse rester attentif. Jean-Marc Tassetto nous dit que les modules de micro-learning les plus consultés et réussis font de 5 à 12 minutes. Quelque chose de plus long risquerait de provoquer le désintérêt et la perte d’attention de l’apprenant. Les modules de micro-learning de Coorpacademy consistent en un mélange sain de questions, de jeu et de vidéos courtes et engageantes. 

Avec des clients tels que L’Oréal, IBM, Nestle ou BNP Paribas, la start-up a rencontré un franc succès avec son approche innovante de l’apprentissage en entreprise. En plaçant l’apprenant au centre, les employés deviennent maîtres de leur montée en compétence et peuvent développer les compétences qu’ils souhaitent. Stéphan Bruno fut surpris quand il vit que chacun, à n’importe quelle strate du gouvernement, du jardinier au pompier, interagissait positivement avec la plateforme. 

La révolution digitale n’est plus une menace tapie dans l’ombre mais un défi actuel et concret. Les entreprises qui refuseront d’évoluer et d’innover avec le marché risquent tout simplement de disparaître. La technologie est utilisée à toutes les strates du business, du sourcing au recrutement, de l’intégration à la rétention des talents. Une expérience de formation digitale engageante consiste en un mélange de formation présentielle et en ligne : c’est là que la formation aura un fort impact pour les apprenants. Les leaders qui se sentent concernés par l’expérience d’apprentissage de leurs employés permettront alors d’accroître la performance, l’engagement, et la rétention des talents.

Découvrez l’article dans sa version originale ici !

Coorpacademy à l’honneur dans le dernier hors-série de Capital Magazine sur la formation

 

« Coorpacademy : le Netflix du savoir. Fini les ateliers soporifiques ! Cette start-up franco-suisse révolutionne la formation en entreprise en plaçant l’utilisateur au centre d’une expérience ludique et collaborative. »

C’est ainsi que débute l’article de Benjamin Janssens, journaliste pour Capital, dans le dernier hors-série de la marque économique du groupe Prisma Media sur la formation. Interviewant Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, il y présente les points différenciants de la plateforme, de la « simplexité » au catalogue de soft skills en passant par ses fonctionnalités ludiques et addictives, pour un apprentissage toujours plus engageant.

Découvrez sans plus attendre ces deux pages consacrées à Coorpacademy dans ce Spécial Formation : Changer de métier… ou de vie ! Chez votre marchand de journaux. 

Ou découvrez ici quelques extraits de cet article consacré à Coorpacademy.

« Lorsque La Redoute a définitivement tourné la page du catalogue papier pour se concentrer uniquement sur le digital, il a bien fallu former ses salariés à la culture et aux outils numériques, ainsi qu’aux dernières tendances de l’e-commerce. Et, pour cela, quoi de plus naturel que de proposer des formations… en ligne ! L’entreprise s’est donc tournée vers Coorpacademy pour imaginer une plateforme de digital learning, avec des contenus répondant à ses problématiques. En six mois, 800 salariés ont accédé à la plateforme mais, surtout, 88% des cours commencés ont été terminés. Bien plus rapide et efficace que s’il avait fallu organiser des formations en présentiel pour chacun des salariés.

[…]

Cette start-up franco-suisse, aujourd’hui multi-récompensée, a mis en musique, ou plutôt en images, une méthode pédagogique disruptive, basée sur l’assimilation des soft skills. Le concept ? La « simplexité ». Derrière ce mot-valise, l’idée est de proposer une interface ultra-facile d’utilisation, ludique et attractive, mais donnant accès à des contenus ciblés et pertinents. « Nous avons conçu un outil flexible, qui s’adapte à l’usager : nos contenus se consomment partout et à tout moment, en vingt minutes en moyenne, voire en cinq minutes grâce au microlearning », détaille Frédérick Bénichou, l’un des co-fondateurs.

Concrètement, comment ça marche ? « Notre méthode repose sur la pédagogie inversée », poursuit le dirigeant. L’utilisateur regarde une vidéo de deux minutes, puis doit répondre à des questions. Et c’est seulement après qu’il accède à la ressource pédagogique, qui lui permet soit de se corriger, soit d’aller plus loin. « Cela insuffle une nouvelle dynamique à l’apprentissage. »

Le succès auprès des salariés s’explique aussi par la dimension très ludique de la plateforme : on marque des points à chaque étape de l’apprentissage, on gagne des badges au fur et à mesure que l’on progresse. Les chiffres montrent qu’offrir des fonctionnalités issues du monde du gaming suscite un fort engagement et crée une réelle émulation entre collaborateurs. « Pour une entreprise, c’est aussi un bon moyen de révéler les talents cachés, potentiellement profitables à l’organisation, ajoute Frédérick Bénichou. Chez Pernod Ricard, par exemple, l’employé affichant le meilleur score aux quiz sur la culture digitale était magasinier à Cognac : sa maîtrise du sujet et le fait que cela se sache l’ont amené à coacher le directeur marketing du groupe. » Et, en s’amusant, on développe sa culture digitale ou son intelligence émotionnelle, avec la possibilité de se challenger entre apprenants ou de se faire coacher par un autre participant. Le lien avec Netflix ? Les modules de formation, des vidéos courtes et ludiques assorties de quiz, sont accessibles à tout moment depuis n’importe quel terminal (smartphone, tablette, ordinateur). Et les contenus consommés aident à sélectionner ceux qui sont recommandés par la suite grâce au machine learning – la start-up ayant établi 27 profils distincts d’apprenants.

[…]

Coorpacademy s’appuie sur un réseau de 40 partenaires et d’experts, dont les magazines Capital et Management, mais aussi les Éditions Dunod et la collection Bescherelle. Le site offre plus de 1 000 vidéos et 8 000 questions (culture digitale, management et leadership, future of work…), l’ensemble couvrant déjà 90 % des soft skills identifiées par le Forum Économique Mondial. Une levée de fonds de 10 millions d’euros en 2016 a notamment permis le déploiement de la plateforme à l’international, avec la traduction des formations en anglais. »

Benjamin Janssens

Découvrez ces deux pages consacrées à Coorpacademy dans le Spécial Formation : Changer de métier… ou de vie ! de Capital Magazine.

Startup For Kid’ults : On n’a pas fini d’apprendre ! Coorpacademy signe un partenariat avec Startup For Kids [Communiqué de Presse]

 

Startup For Kid’ults, nouveau format imaginé par Startup For Kids propose un service sur-mesure pour accompagner les entreprises dans l’acculturation des collaborateurs à l’innovation et la technologie grâce à des ateliers amusants et engageants tels que des hackathons, escape games ou chill conférences. Pour une expérience encore plus riche, Startup For Kid’ults s’associe à Coorpacademy et offre la possibilité de participer à des formations en ligne pour préparer ou prolonger l’expérience vécue lors de ces journées.

« Donc là tu vois on propal sur une architecture d’API en Cloud data pour garder les process on board from scratch, histoire d’éviter les down serveurs liés aux cyberattaques du mois dernier ! » 

Oui… Bon… Vous aussi, vous n’avez pas tout compris là, alors surtout, pas de panique ! Grâce à Startup For Kid’ults, il est désormais possible de pouvoir profondément comprendre et échanger sur toutes les problématiques nouvelles technologies au sein des entreprises. 

Découvrez nos formations réelles ou virtuelles, novatrices, ludiques et participatives destinées à tous les collaborateurs. Embarquez-les !

Startup For Kid’ults, ce sont des outils solides et réalistes d’appréhension des domaines tech et innovations. L’ajustement et le réajustement des connaissances liées aux mouvements perpétuels du monde, sont aujourd’hui essentiels à l’épanouissement humain et économique des entreprises. Chez Startup For Kid’ults, on ne vous vendra aucune solution miracle déconnectée des réalités terrains qui rythment votre quotidien. On vous guidera pas à pas grâce à un univers créatif et éducatif, élaboré et toujours encadré par des experts. Le monologue sur « comment gérer les systèmes de remontées data en flux constant via Cloud » pendant 3 heures au Palais des Congrès sous 40 degrés, on oublie, c’est terminé !

Une palette d’offres est activée afin de proposer aux sociétés un événement en totale adéquation avec leurs problématiques d’entreprise. Les événements présentiels organisés pourront prendre diverses formes :

  • Des ateliers participatifs et démonstrations animés par des startups, associations
  • Des sessions d’acculturation avec experts sous le format “chill conférence”
  • Des coachings pour développer les soft skills
  • Des escape games ou hackathons pour découvrir la cybersécurité et l’IA
  • Des initiations au code

 

Une plateforme en ligne pour enrichir l’expérience

Startup For Kid’ults s’associe à Coorpacademy, la “Learning Experience Platform” plébiscitée par les Dirigeants, les DRH, les Directeurs de la Formation, soucieux de la compétitivité de leurs entreprises et surtout du développement continu des compétences de leurs équipes. Plus de 800 000 collaborateurs de grandes entreprises se forment grâce à cette solution de Digital Learning sur mobile. 

À travers une plateforme dédiée “Kidults”, disponible sur Coorpacademy, les collaborateurs pourront accéder à des formations en ligne afin de découvrir en amont ou au contraire solidifier les nouvelles compétences développées lors des événements en présentiel. Des formations en ligne de 20 minutes à 1h seront donc accessibles aux salariés, pour apprendre et découvrir… encore et toujours !

Le partenariat passé entre ces deux entités marque l’ambition commune de sensibiliser et familiariser l’ensemble des collaborateurs au domaine de l’innovation technologie et numérique.

Expert de l’apprentissage à l’innovation et à la tech’, Startup For Kids, organise des événements éducatifs, ludiques et participatifs qui ont fait leurs preuves auprès des 6-20 ans et de leurs parents depuis 2015, au travers d’événements ayant attiré plus de 25 000 personnes au total. Ce format répond ainsi aux nombreuses sollicitations recueillies lors de nos événements précédents. 

À propos de Startup For Kids

Notre ambition ?
Préparer tout un chacun au monde de demain !

Apprendre… tout au long de sa vie
L’apprentissage commence dès son plus âge… et continue tout au long de sa vie. C’est pour cela que nous proposons plusieurs types d’événements adaptés à différentes tranches d’âge. Que ce soit pour les petits, ou les grands, nos événements ont pour vocation de vous faire découvrir l’univers de la Tech, se familiariser avec les dernières innovations et découvrir les thématiques et outils qui nous seront indispensables dans le monde de demain! 

Découvrir en s’amusant
Apprendre en s’amusant c’est possible ! Ateliers interactifs, hackathon, initiation au code, acculturation… Lors de nos événements, nous proposons une approche ludique et dynamique pour que l’apprentissage et la découverte ne soient pas une contrainte, mais bien une source de motivation!

À propos de Coorpacademy

Start-up Edtech, leader du Corporate Digital Learning en Europe, Coorpacademy révolutionne les codes de la formation en ligne avec une « Learning Experience Platform » qui intègre les dernières innovations pédagogiques : vidéos courtes, pédagogie inversée, gaming, microlearning, apprentissage collaboratif notamment.

Coorpacademy propose du contenu sur mesure pour ses clients BtoB et leurs 800 000 collaborateurs mais aussi un catalogue de plus de 1 000 cours co-édités avec des partenaires experts (Brightness, Dunod, Euronews, Eyrolles, Fabernovel, Forbes, IBM, IBM Think Academy, Management, Usbek & Rica, Video Arts…). 

Basée à Paris, Londres et en Suisse, au sein du campus de École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), la start-up a été créée en 2013 par Jean-Marc Tassetto, Arnauld Mitre et Frédérick Bénichou.

Découvrez l’article qui parle du partenariat sur DLM News.

Prenez part à la première édition Startup For Kid’ults le 17 octobre prochain pour découvrir de manière ludique et participative les notions d’IA, de blockchain et bien plus encore !

 

Montre-moi comment tu apprends et je te dirai qui tu es !

 

Nous apprenons tous de façon différente ! Or peu de plateformes d’apprentissage en ligne, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, prennent aujourd’hui en compte cette diversité de comportements… Il est temps que les formateurs se dotent d’outils d’analyse comportementale !

Découvrez le nouvel article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié dans le Journal du Net. Pour le lire dans sa version originale, c’est ici !

Extraits choisis :

« En allant deux fois plus vite dans l’acquisition de nos compétences douces (soft skills), telles que la capacité à résoudre des problèmes, la créativité ou encore l’intelligence émotionnelle, la part des emplois menacés par l’automatisation pourrait être réduite d’un tiers voire de moitié (étude d’Accenture Strategy Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce) !

Alors qu’attendons-nous pour accélérer le rythme de la formation en entreprise et engager les salariés sur le développement de leurs soft skills ?

Le Digital Learning est un outil puissant quand il est fluide, personnalisé, et omnicanal, à la manière d’une expérience client réussie. Et tout comme l’expérience client, la formation commence par une connaissance approfondie de ses utilisateurs. Un responsable RH, un responsable de formation ou un manager doit donc commencer par connaître et comprendre la manière d’apprendre de ses équipes ! »

[…]

« Nous apprenons tous de façon différente. Le processus est complexe, évolutif et dépend de différents facteurs qui nous sont propres ou liés à notre environnement, par exemple, notre état émotionnel, le contexte, le sujet ou tout simplement le moment de la journée choisi pour apprendre. Une expérience de formation réussie passe donc par la prise en compte de nouveaux indicateurs qui reflètent ces variantes et comportements d’apprentissage.

Comme la curiosité par exemple. La curiosité est associée à des capacités supérieures, y compris en ce qui concerne l’apprentissage. La curiosité est en réalité une caractéristique issue de notre évolution. Les individus dotés de curiosité avaient en effet un avantage en termes évolutifs par rapport aux autres. Des recherches montrent que la curiosité des apprenants à propos d’un sujet est plus forte lorsqu’ils ont certaines connaissances mais manquent d’assurance. Il faut donc prendre cela en compte dans le choix des contenus de formation. »

[…]

« Les entreprises ont accès à toutes sortes de nouveaux enseignements : non seulement ce qu’une personne a effectivement appris, mais aussi comment l’apprenant en est arrivé là et quelle est l’approche d’apprentissage pour laquelle il a opté, et ainsi proposer des recommandations au plus proches de ses besoins. L’avantage pour le salarié est de l’aider à s’autonomiser pour qu’il devienne réellement maître de son employabilité et pour cela, il est important qu’il puisse décrypter sa manière d’apprendre. « 

Découvrez la tribune complète ici !

Pour retrouver d’autres publications ou interviews de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, c’est ici :

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre.

Frédérick Bénichou interviewé par DLM News en partenariat avec BFM Business, pour l’émission « La vision des experts » lors du salon Learning Technologies France 2019.

Cinq minutes pour apprendre

Cet article de Jean-Marc Tassetto a été publié dans l’AGEFI, quotidien économique et financier suisse. Pour la version originale, c’est ici. 

Une étude de Josh Bersin pour Deloitte décrit l’apprenant en entreprise d’aujourd’hui. Submergé par sa charge de travail, 2/3 des personnes interrogées se plaignant de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Impatient aussi, ne passant pas plus de 4 minutes sur une vidéo et au temps d’attention sur un site internet compris entre 5 et 10 secondes. Enfin, l’apprenant d’aujourd’hui est distrait, déverrouillant son smartphone jusqu’à 9 fois par heure ou se connectant en ligne en moyenne 27 fois par jour. L’étude montre aussi qu’un salarié risque d’être souvent interrompu par des sources externes, des interactions virtuelles, réelles ou aussi par lui-même, lorsqu’il se consacre pleinement à une tâche. Parfois, toutes les 5 minutes. Un court laps de temps.

5 minutes donc, c’est peu de temps pour se consacrer pleinement à une tâche, encore moins pour se former. Il peut alors s’avérer difficile de consacrer des journées entières à des sessions de formation. En parallèle, nous observons un besoin grandissant pour les salariés de prendre en main leurs parcours d’apprentissage, de développer leurs compétences au fur et à mesure, sur le sujet de leur choix et au moment choisi. Et cela, les responsables des ressources humaines et de la formation commencent à le réaliser.

Coorpacademy, en tant que nouvel acteur du marché de la formation en ligne, essaie de résoudre cette équation avec des modules raccourcis ou séquences courtes de formation: du « microlearning », voire du « nanolearning ». L’idée est simple: c’est une réponse pertinente au manque de temps que crée le modèle classique de la formation en entreprise.

Du contenu découpé en plusieurs sessions plus courtes, plus accessibles, avec la création d’opportunités et de contextes en toile de fond. Une session de microlearning doit être envisagée comme un moyen de créer des «moments» particuliers et utiles pour apprendre, notamment sur mobile, que ce soit en attendant le début d’une réunion ou le départ d’un vol. C’est dans ces moments que les salariés souhaitent intégrer quelques notions utiles.

Nous avons lancé « 5-minutes Learning ». Du contenu court, éditorialisé et contextualisé en fonction de l’actualité et des besoins de nos clients, délivré sur mobile, qui permet de créer ces «moments» d’apprentissage, appuyés par une expérience utilisateur engageante.

Plusieurs études démontrent l’efficacité du microlearning. Un article paru dans l’International Journal of Educational Research Review  fait le constat qu’un groupe suivant une formation «traditionnelle» est moins performant qu’un groupe qui se voit proposer le même contenu sous forme de microlearning (64% contre 82%), quand le microlearning peut augmenter les capacités d’apprentissage d’un individu de 18% par rapport aux méthodes classiques.

Pour créer ces moments propices d’apprentissage et ainsi transformer la formation pour en faire un réel outil de transformation des entreprises, il est essentiel qu’un changement de mentalité s’opère.

Directeurs des ressources humaines et responsables de la formation, pensez l’expérience d’apprentissage dans sa globalité avant de penser à la gestion des temps de formation: chacun doit pouvoir être maître de son temps et rythme de formation.

Managers, vous avez un rôle crucial à jouer, celui d’accompagner la formation de vos collaborateurs ; encouragez et autorisez de nouvelles manières d’apprendre !

Enfin, collaborateurs, n’oubliez pas qu’à chaque instant passé à vous former, même quelques minutes, vous développez vos connaissances et vos compétences et donc votre employabilité actuelle et future.

Jean-Marc Tassetto

Retrouvez la version originale de l’article sur le site de l’AGEFI ici !

 

La pensée computationnelle, compétence clé de demain

 

Cette tribune a été initialement publiée par Jessica Dehler, Responsable R&D de Coorpacademy, dans le Journal du Net. Pour y accéder, c’est ici !

À mesure que l’IA devient de plus en plus sophistiquée et présente, l’importance de développer une meilleure compréhension de cette dernière s’intensifie, au même titre que développer ses compétences comportementales.

La capacité à résoudre des problèmes complexes, le développement d’une pensée critique ou encore la créativité ont été identifiés comme des compétences clés de demain par le Forum Économique Mondial. La pensée computationnelle, ou computational thinking dans la langue de Shakespeare, s’intègre dans ce champ de compétences.

La pensée computationnelle peut se définir comme une approche englobant les processus de pensée impliqués dans la formulation de problèmes et l’expression de leurs solutions, de telle manière qu’un ordinateur puisse les exécuter. Plus précisément, ces solutions sont exprimées en termes d’algorithmes, qui sont compréhensibles et exécutables par un programme. Là où la pensée computationnelle s’arrête, commence l’informatique : les algorithmes à leur tour seront écrits dans un langage de programmation, compilés et exécutés par un dispositif informatique.

La pensée computationnelle applicable et utile pour tous

Tout comme les mathématiques ne sont pas utiles qu’aux mathématiciens, la pensée computationnelle et les principes algorithmiques sont applicables par tous et peuvent être utilisés pour la résolution de problèmes dans toutes les disciplines. Tout le monde n’aura pas besoin de compétences en programmation pure. Mais tout le monde devra disposer de compétences complémentaires à l’IA. C’est alors que la pensée computationnelle devient une compétence transverse à haute valeur ajoutée et pas seulement réservée aux informaticiens/iennes. Elle sert à comprendre ce que fait la machine (le fonctionnement des algorithmes, la façon dont une machine apprend des données qu’elle reçoit, les limites de la « computation ») mais aussi pour façonner l’action de l’humain (préparer des ensembles de données pertinents pour le machine learning, diviser un problème en plusieurs parties qui sont solvables une par une par la machine, détecter les configurations dans lesquelles l’automatisation et la parallélisation peuvent être introduites, ou dans la configuration de solutions digitales utiles à la société).

Ce mode de pensée comprend un certain nombre de caractéristiques, telles que la séparation des problèmes en parties plus petites (modularisation), le développement d’instructions étape par étape pour la résolution d’un problème (algorithme), l’observation de régularités dans les données (identification de patterns), la maîtrise de différents niveaux d’abstraction (encapsulation), la gestion de la complexité et des problèmes ouverts, etc.

La quête de la formation à la pensée computationnelle

La pensée computationnelle est tellement importante pour accroître l’efficience et l’innovation que des États ont commencé à la placer au cœur de leurs programmes universitaires. Aux États-Unis, le National Research Council s’intéresse au sujet depuis huit ans. L’université Carnegie Mellon à Pittsburgh a un centre (Center for Computational Thinking) financé par Microsoft pour faire avancer la recherche informatique et la pensée computationnelle dans le but de contribuer à améliorer la société. En Suisse, l’EPFL (École Polytechnique fédérale de Lausanne) a créé dès 2013 un cours obligatoire pour tous les futurs ingénieurs. La National University de Singapour a rendu l’étude de la pensée computationnelle obligatoire, quelle que soit la matière étudiée.

En revanche, rien n’a encore été fait en matière de scenarii de formation continue pour les actifs. Cette compétence doit-elle être considérée comme un sujet transverse ou doit-elle s’ancrer à des domaines d’applications (la pensée computationnelle pour les professionnels du Marketing vs. la pensée computationnelle pour les professionnels de la Finance) ? Une première étape, ce sur quoi nous travaillons actuellement chez Coorpacademy, consiste déjà à définir comment il serait possible d’aider une personne à développer sa pensée computationnelle, c’est-à-dire définir quelles sont les connaissances théoriques et procédurales (le savoir-faire) qu’il est nécessaire d’intégrer et trouver les moyens de former à cette approche des actifs aux parcours professionnels très différents. Quoi qu’il en soit, pour développer cette nouvelle génération de compétences, les entreprises vont donc devoir placer la formation de leurs salariés au cœur de leurs priorités et proposer des programmes de formation en adéquation avec l’acquisition de ces nouvelles compétences.

Nous allons de plus en plus collaborer avec des intelligences artificielles. La pensée computationnelle va nous permettre de mieux les comprendre et mieux les utiliser !

Pour retrouver la tribune complète publiée sur le Journal du Net, c’est ici.

Voir l'étude de cas