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La formation en ligne comme outil de performance : 4 articles pour découvrir l’offre Team

 

La formation en ligne comme outil de performance : apprendre en continu pour rester compétitif

Pour répondre à l’enjeu stratégique de développement des compétences au sein des petites et moyennes entreprises, découvrez comment la formation peut améliorer la compétitivité des startups et PME avec cette interview de Jean-Marc Tassetto, ancien DG de Google France et co-fondateur de Coorpacademy.

 

Développer le potentiel des salariés grâce à la formation en ligne pour répondre aux enjeux de compétitivité.

L’année 2021 a été marquée par la crise sanitaire, bouleversant l’ensemble des domaines. La formation professionnelle en ligne a connu un essor fulgurant, le contexte exceptionnel ayant permis de prouver son efficacité et sa praticité. Cependant, seuls 25% des entreprises assurent une gestion systématique des compétences et parviennent à traiter ces problématiques.

 

Formation en ligne : 5 playlists de cours pour booster la productivité dans les startups et PME

Du streaming musical (Spotify) au géant du binge-watching (Netflix), la personnalisation est clé. Votre application de streaming musical préférée connaît vos goûts par cœur, ce qui lui permet de vous recommander des playlists personnalisées à vos goûts musicaux.

 

Comment le e-learning peut transformer vos coûts de formation en gains de productivité immédiats ?

Dans le monde, entre 2019 et 2020, il y a 4 fois plus d’actifs qui demandent à être formés en ligne et d’ici à 2025, le World Economic Forum estime que 16% de la requalification des collaborateurs dans les entreprises s’appuiera sur des plateformes de formation en ligne. En effet, le monde évolue rapidement et est de plus en plus imprévisible.

La vision des experts – Rencontre avec Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, pour DLM News en partenariat avec BFM Business

 

Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy. Découvrez la rencontre avec Frédérick Bénichou pour l’émission « La vision des experts ».

 

Luc : Bonjour à tous et bienvenue sur le plateau de DLM News, nous sommes au Learning Technologies France en 2019 et nous accueillons un nouvel invité.

Alexia : Oui, un nouvel invité qui a été identifié comme étant la nouvelle génération d’acteurs par Gartner, il s’agit de Coorpacademy qui va nous parler de la Learning Experience Platform. Nous accueillons donc Frédérick Bénichou.

Frédérick : Bonjour, merci de nous accueillir. Est-ce que vous savez ce que c’est qu’une Learning Experience Platform ?

Alexia : Non, justement !

Luc : Cela faisait justement partie des questions que l’on avait vraiment envie de vous poser. Comment cette histoire a commencé ?

Frédérick : La Learning Experience Platform… Déjà, il y a deux acronymes pour l’instant, car dans le Digital Learning on adore les acronymes (LMS, etc.). Il y en a deux, LEP ou LXP. Le marché n’a pas encore décidé lequel il allait choisir.

En 2014, quand nous avons commencé à présenter et à concevoir notre plateforme, nous l’avons présentée quelques mois après avoir gagné notre premier client à Gartner, et Gartner identifie les meilleurs logiciels du marché, les meilleures solutions professionnelles… Nous nous sommes rendus compte que Gartner ne savait pas où nous placer.

Luc : Vous ne rentriez pas dans les cases ?

Frédérick : Nous ne rentrions dans aucun quadrant, dans aucune case, car nous avions apporté et conçu une plateforme qui était différente des LMS, qui n’était pas un serious game, qui n’était pas un jeu, qui était une nouvelle forme d’apprentissage.

 Luc : Une sorte d’OVNI qui arrivait à ce moment-là ?

Frédérick : Exactement. Donc nous avons travaillé avec eux, nous les avons évangélisés sur ce qu’on avait essayé de faire, jusqu’au moment où nous avons eu la chance et le bonheur de voir qu’ils avaient créé une nouvelle catégorie, pas pour nous mais peut-être un peu grâce à nous, dans laquelle ils ont classé quelques acteurs très rares. Cette catégorie, ce sont les Learning Experience Platforms. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Luc : Donc vous faites partie des rares acteurs qui ont permis la création de cette catégorie ? Maintenant nous allons savoir ce que c’est.

Frédérick : Exactement. La Learning Experience Platform, c’est une approche du marché qui est learner-centric, qui ne s’oriente pas et qui ne conçoit pas son produit par rapport aux besoins académiques des professeurs ou des auteurs, mais qui part de l’utilisateur, de vous, de moi, de tous les gens qui sont dans la salle ou à ce salon. Nous sommes tous des utilisateurs quotidiens de nos PC, mais surtout maintenant de nos téléphones, nous avons tous nos habitudes d’utilisation, tous nos comportements ont changé. Nous avons une approche du digital qui est de plus en plus positive, qui est de plus en plus facile, habituelle, et qui du coup a modifié nos comportements. J’ai coutume de dire que nous n’avons plus besoin d’apprendre par cœur, nous avons besoin de savoir chercher. Combien de fois lors d’un dîner, l’un d’entre vous a dit : « je ne me rappelle pas comment il ou elle s’appelle, le film d’untel… » et on va chercher sur Google. C’est une illustration de nos modifications de comportements, où la mémoire a moins d’enjeu que…

Luc : …le fait d’être curieux et de savoir chercher.

Frédérick : Exactement. Du coup nous avons pris en compte ces comportements ; ces comportements du grand public, de vous, de moi, mais aussi ces comportements dans le monde professionnel. Aujourd’hui, un professionnel, il n’a pas le temps de passer 3 mois à faire un cours, il n’a pas le temps d’y passer même deux heures. Il peut avoir le temps s’il y voit un intérêt et certains d’entre nous le font, mais la plupart d’entre nous ont des vies très chahutées, nous sommes interrompus par des réunions, par des vacances, par des urgences professionnelles. Nous nous sommes alors dit que la plateforme et le contenu devaient s’adapter à ces modes de fonctionnement.

Luc : Si je comprends bien, la plateforme va analyser et comprendre les comportements de chaque apprenant ?

Frédérick : Alors, je vais y venir. Mais avant cela, la plateforme est conçue pour plaire à ses utilisateurs. Pour plaire aux utilisateurs d’aujourd’hui, qui utilisent leurs mobiles tous les jours, qui cherchent plutôt que d’apprendre, qui jouent, qui parlent à leurs amis, qui essayent quelque chose, puis s’arrêtent pour le reprendre plus tard. La plateforme est conçue pour répondre à ça. Et la deuxième chose qui est conçue autour de cela, c’est le contenu. C’est-à-dire que nos modules de contenu (plus de 1 000) sont créés pour être en adéquation avec cette plateforme. Ce ne sont pas des cours existants que nous avons plaqué, ce sont des cours que nous avons écrit.

Alexia : C’est vous qui écrivez et faites les cours et le contenu que vous mettez dans la plateforme ?

Frédérick : Nous avons plus de 40 partenaires très prestigieux. Nous proposons un catalogue de plus de 1 000 contenus qui sont conçus, adaptés et écrits pour ce mode de consommation. Cela va être du microlearning, des cours de 5 minutes, des vidéos très courtes, des questions très rapides, très ludiques, adaptées à nos modes de fonctionnement. Nous avons donc une adéquation très forte entre le contenu et le contenant qui nous permet d’avoir des taux d’usage très importants, et c’est là où je reviens à ta question Luc, nous mesurons de manière très précise le comportement des utilisateurs sur la plateforme. Jusqu’à présent, dans les LMS, dans les solutions habituelles, nous avions l’information très simple : « Luc a fait, a réussi ou n’a pas réussi ce module. »

Luc : Je l’ai réussi ou je ne l’ai pas réussi ?

Frédérick : Je sortirai les statistiques de Luc plus tard. Nos sommes allés beaucoup plus loin, et comme la plateforme a été conçue récemment, elle a été conçue autour du Big Data. On a conçu et mesuré toutes les interactions qui se font et se faisaient sur la plateforme. Nous savons exactement ce que fait Alexia, quand elle le fait, combien de fois elle essaye un module, combien de fois elle le réussit, les questions auxquelles elle « fail », les questions qu’elle réussit, les vidéos qu’elle regarde, qu’elle ne regarde pas… On le sait pour Alexia, pour Luc, pour Matthieu, pas nominativement, toutes les données sont anonymisées au départ…

Alexia : Mais cela crée des profils ?

Frédérick : Cela crée une base de données très importante, des profils d’utilisation. On peut mesurer en analysant vos profils respectifs, Luc a dans la plateforme un profil de curieux, d’explorateur, alors qu’Alexia a un profil persévérant et régulier. Ces profils-là, nous en avons 27, nous avons 27 clusters différents qui catégorisent automatiquement et anonymement tous les utilisateurs. Profils qui sont ensuite recalculés tous les mois et qui permettent à la plateforme, non seulement de proposer le module suivant – mais ça je dirais que c’est un must-have aujourd’hui, Amazon fait ça depuis 1999, nous faisons ça depuis notre ouverture, et c’est normal de l’avoir – mais la plateforme identifie aussi la façon dont vous apprenez. Elle vous propose non seulement des contenus mais aussi des profils différents, donne aux RH ou aux entreprises des informations sur les profils de leurs populations.

Luc : Oui, c’est la question que je voulais poser. La ou le RH de l’entreprise, quel va être l’intérêt pour elle ou lui d’utiliser ce type d’outil ?

Frédérick : Cela va bien au-delà du RH, cela va même au niveau de l’entreprise en elle-même, qui sait que sa population est plus curieuse, est plus ouverte. Nous comparons les entreprises les unes par rapport aux autres.

Alexia : Vous arrivez à faire cela aussi ?

Frédérick : Nous savons par exemple que pour les entreprises dans le monde industriel, les populations sont plus curieuses mais moins régulières que dans d’autres secteurs.

Luc : D’une entreprise à l’autre vous pouvez donc voir les différences ?

Frédérick : Exactement. Donc c’est au niveau du management, des C-levels, également au niveau du RH qui peut faire de la détection de talents. Comment cela se fait que le jeune Luc a été voir des cours sur la gestion de projet ? Est-ce qu’il est en train de chercher à se reconvertir ou est-ce qu’il juste envie de bouger au sein de l’entreprise ? Est-ce que nous ne pouvons pas lui proposer un poste qui correspond mieux à ses attentes ?

Luc : Donc cela peut aussi donner des alertes aux RH de type : « tiens, il faut peut-être les manager différemment » ?

Frédérick : Exactement.  

Alexia : Et qu’une plateforme d’apprentissage permette d’avoir ce type de données, pour le RH c’est quand même quelque chose de formidable.

Frédérick : Et pourquoi nous arrivons à avoir ce type de données ? Parce qu’on est learner-centric, qu’on raisonne par et pour l’utilisateur – et je reviens au début de la présentation. Aujourd’hui, qu’est-ce que tout le monde utilise dans ce salon, il y a plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde ? C’est Netflix. Sur Netflix, vous avez la possibilité d’aller voir le film que vous voulez, vous y allez quand vous voulez, vous essayez des séries, vous les arrêtez, vous les recommencez, vous en essayez plusieurs en même temps… Ce qui fait que Netflix vous en propose d’autres et connaît votre profil.

Luc : Ils vous les recommandent à 97%, à 33% etc.

Alexia : Oui, parce qu’on a vu une certaine série, il nous en propose d’autres similaires.

Frédérick : Exactement. C’est le même principe, sauf que, sur Coorpacademy, contrairement à certains LMS, vous avez une approche « Netflix » du contenu, notre millier de contenus est en accès libre. Il y a bien sûr des parcours et des certificats, mais n’importe qui, même s’il a des parcours à faire, peut aller explorer la plateforme sur des sujets qui n’ont rien à voir avec ce qu’on lui a demandé. Ce qui fait que nous avons cette granularité et ce nuage de population, ce Big Data, sur des choses qui n’ont rien à voir avec le profil professionnel mais qui l’enrichissent de manière exceptionnelle.

Luc : C’est passionnant, et vous êtes passionné. Une autre question peut-être pour Frédérick ?

Alexia : Oui, par rapport à la technique parce que c’est important, en combien de temps nous pouvons avoir votre plateforme et votre système ?

Frédérick : Je comprends que je vous ai séduit et vous voulez déjà l’acheter, c’est ça ? (rires)

Luc : Je sens votre passion, cela me donne envie, vraiment.

Frédérick : On pourrait faire la plateforme pendant le rendez-vous.

Alexia : C’est aussi rapide que ça ?

Frédérick : Nous avons tous les outils pour créer – c’est une plateforme SaaS, il n’y a rien à installer. Il y a si besoin une connexion à effectuer avec les systèmes de l’entreprise, mais on peut ouvrir sans et se connecter un peu plus tard. En réalité, la plateforme peut être prête ce soir et connectée à vos systèmes d’entreprises, avec vos utilisateurs qui y ont accès directement.

Alexia : D’accord. Indépendamment du LMS ou des normes qui sont déjà en place ?

Frédérick : Nous sommes connectés à tous les LMS du marché, nous sommes installés dans une grande partie du CAC 40 et tout le monde a des LMS, tout le monde a des solutions legacy, et nous sommes connectés à toutes ces solutions. Mais nous pouvons aussi ouvrir la plateforme sans attendre d’être connectés et reconnecter par la suite les data.

Alexia & Luc : Merci beaucoup Frédérick Bénichou !

Frédérick : Merci beaucoup !

 

 

« Il n’est jamais trop tard pour commencer une carrière, changer de voie ou retrouver le chemin de l’emploi » : le programme SkillsBuild expliqué par Lisa Neddam, Education Offering Manager chez IBM

 

C’est parti pour le programme SkillsBuild, lancé officiellement le 17 juin à Paris !

L’initiative SkillsBuild est un programme mondial mené par IBM et qui a comme objectif d’accompagner des populations éloignées du monde professionnel, de les aider à se former, à changer de voie et donc à retrouver le chemin de l’emploi. Le programme rassemble des ONG (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil et l’Institut de l’Engagement) et des partenaires de contenu, dont Coorpacademy, spécialiste du Digital Learning.

À l’occasion de la soirée de lancement, nous avons pu discuter avec Lisa Neddam, Digital Skills Platform Leader, qui a la mission de mener à bien ce projet chez IBM et dont le credo est d’utiliser la technologie dans une démarche de bien commun, for Good.

Lisa Neddam présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancementLisa Neddam, présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juin.

Quel est l’objectif du programme SkillsBuild lancé par IBM ?

Le programme SkillsBuild est destiné aux populations de demandeurs d’emploi, en réinsertion ou en insertion professionnelle. Cela peut concerner des personnes en échec scolaire, au chômage, des migrants, des réfugiés, des femmes qui retournent dans le milieu du travail après une maternité, par exemple : SkillsBuild est à destination de toutes les personnes qui ont besoin d’un coup de main pour trouver ou retrouver du travail après s’être éloignées du monde professionnel.

L’idée derrière SkillsBuild est que chacun au moment où il en a le plus besoin puisse acquérir ou renforcer ses compétences. Des compétences numériques, mais pas que ; nous souhaitons aussi favoriser les compétences nécessaires pour évoluer dans le monde digital actuel, les compétences professionnelles, comportementales, appelées en anglais soft skills, nécessaires aujourd’hui pour se préparer aux incertitudes de demain. Avec par exemple la capacité à travailler en équipe, la pensée critique, l’agilité dans l’entreprise… Les métiers se transforment grâce au digital, les compétences nécessaires aussi !

Quels sont les piliers sur lesquels s’appuie le programme SkillsBuild ?

D’abord, il y a celui du développement de compétences théoriques sur la plateforme de formation en ligne, avec parcours d’apprentissage et badges numériques. Mais, nous pensons que pour ces populations, il ne suffit pas de mettre une plateforme de formation à disposition, il faut l’intégrer à des programmes de formation plus complets. Le déploiement du projet se fait donc au travers de cinq associations partenaires : la plateforme sera mise à leur disposition pour qu’elles puissent la proposer à leurs bénéficiaires, ainsi qu’à leurs salariés et à leurs bénévoles. L’idée était de soutenir le travail déjà fait par les acteurs de terrain et de l’intégrer aux dispositifs existants. En effet, lorsqu’il y a décrochage de la vie professionnelle, ces personnes ont besoin d’un accompagnement beaucoup plus riche qu’une simple plateforme de formation.

IBM propose en parallèle des projets de mise en pratique des compétences acquises qui permettront aux apprenants de la plateforme d’acquérir une première expérience dans le monde du numérique.

Enfin, le programme offre également un accompagnement pour avoir accès à l’emploi. Il y aura dans la plateforme un outil de job-matching qui va permettre aux participants de chercher des opportunités professionnelles par compétences numériques. De l’autre côté, il y aura un écosystème d’employeurs ouverts à recruter sur la base des compétences, pour construire un écosystème de talents qui auraient été formés différemment. L’idée sera de tester les compétences de manière différente, avoir un mode de recrutement différent, sur les compétences et non sur les parcours ou grandes écoles.

La formation se fera par une plateforme digitale de formation. Comment pensez-vous contrer les freins parfois inhérents à l’adoption de nouveaux outils digitaux ?

Bien souvent, c’est aussi un certain manque de maturité sur les sujets numériques qui représente un frein à l’adoption de nouveaux outils et à proposer de nouveaux outils numériques : ce programme SkillsBuild représente aussi une opportunité pour ces associations grâce à la mise à disposition de la plateforme pour leurs salariés et bénévoles.

Dans cette vision d’upskilling, de montée en compétences, ces associations vont pouvoir proposer des projets de transformation numériques qui leur sont propres, des projets qui vont être délivrés par les experts d’IBM dans une logique de mécénat de compétences. Ces projets, qu’IBM faisait auparavant en « cercle fermé » avec les associations, nous allons nous en servir pour créer des opportunités de mise en pratique des compétences, en les ouvrant aux apprenants de la plateforme qui pourront y participer, soit en shadowing (observation) soit en participation active. Nous cherchons à créer un écosystème gagnant-gagnant, dans lequel les associations peuvent aider leurs bénéficiaires à développer de nouvelles compétences favorisant l’accès à l’emploi, tout en travaillant sur leur propre transformation numérique.

Chez IBM, nous allons mettre en place une équipe dédiée de Digital Success Managers, à temps plein à partir du 1er juillet, pour accompagner à l’adoption de la plateforme, accompagner à la fois les associations et les apprenants. Il y aura donc à la disposition de la communauté d’apprenants une équipe de 5 personnes spécialisées en mécénat de compétences, pour que la plateforme soit utilisée au mieux.

L'équipe de Digital Success Managers d'iBM pour le projet SkillsBuildLes Digital Success Managers d’IBM, qui seront à temps plein dès le 31 juillet pour accompagner les populations visées par le programme.

Pour résumer l’ensemble du projet, c’est un mix que nous pensons judicieux entre projets, ressources en ligne, mécénat de compétences, mentoring et coaching. En plus de l’outil digital, nous pensons que l’accompagnement doit être extrêmement présent. Le but final étant de maximiser l’adoption de notre plateforme digitale auprès des bénéficiaires, et de les faire retrouver le chemin de l’emploi et de l’épanouissement professionnel.

Pouvez-nous nous parler un peu des associations partenaires sur SkillsBuild (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil and l’Institut de l’Engagement) ? Comment se sont-elles manifestées, quelles sont les populations visées ?

Ces associations accompagnent des populations diverses, mais qui ont toutes en commun de nécessiter un accompagnement pour accéder à l’emploi. Certaines se concentrent plutôt sur les jeunes adultes, d’autres sur les migrants, les chômeurs de longue durée ou les entrepreneurs en devenir.

Elles sont toutes de grands noms du milieu associatif en France, et ont les infrastructures humaines nécessaires pour accueillir un programme de ce type et de cette envergure.

Elles se sont manifestées au travers du réseau d’IBM, et la sélection s’est faite naturellement.

Pourquoi avoir choisi Coorpacademy comme fournisseur de contenu pour vous accompagner dans ce projet ?

Tout d’abord, nous ne voulions pas faire une plateforme IBM pour ce projet, nous souhaitions avoir une plateforme ouverte. Ce qui manque, ce n’est pas le contenu, IBM dispose de beaucoup de plateformes de formation en ligne, mais nous souhaitions les bonnes méthodes pédagogiques, une consolidation des meilleurs contenus du marché, nous voulions nous associer avec les meilleurs partenaires sur le sujet.

Ce qu’on aime chez Coorpacademy, c’est la pédagogie, très différente de celle d’IBM, l’esprit de gamification, ludique, le microlearning, et l’accessibilité générale de la plateforme.

Nous voulions un équilibre entre les contenus d’entreprise, corporate d’IBM, et des contenus à la pédagogie très différente, avec une approche différente.

Nous allons proposer 3 parcours de formation, sur les fondamentaux du numérique tout d’abord, avec Coorpacademy, et deux parcours plus professionnalisants, l’un sur le support et l’accompagnement client, l’autre sur le développement web, en partenariat avec CodeDoor.

Armelle Lavergne présentant le projet SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juinArmelle Lavergne, Directrice du Contenu et des Partenariats, présentait Coorpacademy à la soirée de lancement.

1 000 000 de Battles ont été jouées sur l’ensemble des plateformes Coorpacademy !

 

Apprendre est difficile.

À l’école ou dans le monde de l’entreprise, il y a toujours eu des freins à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour y remédier, nous offrons sur les plateformes Coorpacademy des fonctionnalités issues du monde du « gaming » pour susciter l’engagement et rendre la formation fun et attractive.

Les éléments de Gamification sur la plateforme Coorpacademy

Le mode « Battle », l’une des principales fonctionnalités ludiques proposées sur nos plateformes, a un impact significatif sur l’apprentissage, à court terme et sur le long terme. Le principe d’une Battle est qu’un apprenant en défie un autre dans le cadre d’un duel sous la forme d’un quiz rapide.

Vous pensez être incollable sur les biais cognitifs, ces pièges de la pensée et connaissez parfaitement la différence entre les biais de disponibilité et de représentativité ? Vous souhaitez défier votre collègue Anne sur le sujet. C’est facile : lancez le mode Battle, cliquez sur « Créer une Battle », choisissez votre Playlist, le cours et le niveau sur lequel vous souhaitez défier votre collègue (par exemple la Playlist « Brillez en société » et le cours sur les Biais Cognitifs, niveau Coach) et répondez aux questions posées.

Une fois le quiz terminé, Anne recevra de son côté une invitation, qui l’invitera à se mesurer à vous sur les mêmes questions. La personne qui a le plus de bonnes réponses gagne la Battle, et donc des étoiles qui la feront grimper au classement. En cas d’égalité de bonnes réponses, c’est la personne qui a répondu le plus rapidement qui remporte le défi.

Vous avez gagné ? Anne ne veut pas en rester là et vous défie à nouveau sur son cours préféré, l’Inbound Marketing et le Growth Hacking !

Exemple de lancement d'une battle sur la plateforme Coorpacademy

Parce que vous faites des Battles, Anne et vous êtes plus engagés dans vos parcours de formation : il a été prouvé  que les Battles amélioraient l’engagement des collaborateurs sur leurs parcours de formation en ligne.

Dans notre Learning Report 2018, nous avions identifié qu’un type d’apprenant, les « Players » (ceux qui ont joué au moins une Battle), étaient plus engagés et plus efficaces dans l’apprentissage. En analysant les chiffres de nos plateformes, nous avions pu constater que les Players étaient 2 fois plus présents : le nombre de mois depuis lequel un apprenant est actif sur la plateforme depuis le début de son parcours est deux fois plus élevé chez les participants à des Battles que chez les autres. Les Players sont aussi 3 fois plus actifs, avec plus du triple de cours visionnés. Les Players vont aussi plus en profondeur dans les contenus, et ont entamé et achevé 7 chapitres de plus que les autres en moyenne. Leur taux de réussite est même de 13% plus haut que celui des non-Players (taux d’achèvement des cours entamés).

Et nos clients en sont agréablement surpris. Dans notre dernière interview avec BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion des actifs de la BNP Paribas qui a ouvert la plateforme Digit’learning avec Coorpacademy en mai 2018, Sylvie Vazelle-Tenaud, Head of Marketing Europe for Individuals, Advisors and Online Banks, nous dit :

“Nous présentons la plateforme comme un outil d’expertise avec du gaming. Dans notre communication nous mettons principalement en avant la fonctionnalité des « vies ». Nous valorisons également les gains d’étoiles, cette fonctionnalité nous permet ainsi de créer de l’émulation entre collaborateurs et leur donner envie de refaire les cours. En revanche, nous n’avions pas énormément communiqué sur les Battles mais les collaborateurs ont découvert cette fonctionnalité par eux-mêmes et ont adoré ! La plateforme Coorpacademy propose aussi une flexibilité d’apprentissage non consommatrice de temps, un parcours complet dure en moyenne 20 minutes. Les collaborateurs améliorent leur expertise en un temps record et en s’amusant !”

En effet, plus de 70 000 défis ont déjà été lancés sur la plateforme BNP Paribas Asset Management, en un an ! Le jeu est naturel, semble demander moins d’effort et pourtant favorise la formation.

Apprendre devient moins difficile.

Sur toutes nos plateformes, nous venons d’atteindre les 1 000 000 de Battles jouées !

Lancerez-vous la 1 000 001ème ?

À vos marques, prêts, défiez !

 

Comment le top management de Manor SA se forme aux soft skills et à la culture digitale – Interview de Graziella Ribic

 

Manor est la plus grande chaîne de grands magasins de Suisse. Elle possède son propre site d’e-commerce et est leader du secteur avec 60 % de parts de marché. L’entreprise emploie environ 9 750 personnes au sein de ses 60 grands magasins, 28 restaurants Manora, 31 supermarchés Manor Food, 4 centrales de distribution et de son siège social à Bâle. Créée en 1902, l’entreprise est le fruit d’une rencontre entre tradition et innovation, qui a toujours su se réinventer, car le changement est et restera une constante immuable. C’est dans cet esprit de dynamisme et d’innovation que Manor a annoncé en octobre 2018 la signature d’un partenariat avec Coorpacademy, principalement dans le but de faciliter le processus d’acculturation digitale pour ses collaborateurs.

Le partenariat avec Coorpacademy s’articule autour du principe suivant : pas de création de contenu, mais une volonté de former les collaborateurs de Manor à différentes thématiques, comme la culture digitale, l’avenir du retail, le management et le leadership. À l’occasion du lancement de ce partenariat, nous avons rencontré Graziella Ribic, directrice du programme Leadership et responsable de ce projet.

Comment l’entreprise Manor met-elle en œuvre sa stratégie d’innovation au quotidien, en particulier dans le domaine des ressources humaines et du développement personnel des collaborateurs ? Quelles sont les initiatives concrètes mises en place par l’entreprise à cet effet ?

Nous proposons dans quatre domaines (les fondamentaux, les ventes, le leadership et les achats) l’accès à des formations qui répondent à l’évolution des besoins de l’entreprise et du marché ; ces formations sont régulièrement mises à jour pour refléter tous les changements éventuels constatés dans chaque domaine concerné. Nous proposons par exemple à nos cadres une formation « Leading Change », qui se compose d’une formation en ligne donnée par Coorpacademy suivie de cours donnés en ateliers présentiels. Au-delà, les cadres peuvent, s’ils souhaitent poursuivre leur démarche de développement personnel, accéder directement et de façon indépendante à toutes les formations proposées par Coorpacademy.

Vous disposez déjà d’un processus de création de contenu de formation. Quel était le besoin initial et qu’est-ce qui a retenu votre attention dans la proposition de Coorpacademy au point d’ajouter son catalogue à votre propre corpus de formations ?

Nous étions principalement à la recherche de contenus et de méthodes susceptibles de nous aider à avancer sur les sujets de la transformation numérique et du leadership et l’offre de Coorpacademy correspondait à nos critères. Nous avons également apprécié son approche ludique : dans nos propres formations en ligne, nous veillons toujours à ce que les contenus soient transmis de la façon la plus agréable possible, en vérifiant la bonne acquisition des connaissances au moyen de petits quizzes. Par ailleurs, la possibilité de profiter d’une pause ou d’un trajet de cinq minutes pour poursuivre la formation est très pratique. Dans un contexte où il est souvent difficile de libérer ne serait-ce qu’une heure dans la journée, la proposition de modules de formation de courte durée est forcément un plus.

Pourquoi, selon vous, l’acculturation digitale et les compétences comportementales (soft skills) sont-elles un enjeu majeur du XXIe siècle ?

Les nombreuses innovations apportées chaque jour par le digital influent directement ou indirectement sur notre quotidien. Peut-on désormais s’imaginer vivre sans un smartphone ? Toutes ces nouveautés, il faut apprendre à les connaître et à les maîtriser. Si l’on est incapable de suivre le rythme, on risque de se retrouver tôt ou tard complètement démuni devant une machine inconnue, cherchant désespérément du regard les équipes d’assistance technique qui auront disparu du paysage. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse de faire un choix exclusif entre l’homme ou la machine, mais plutôt de la coexistence des deux. Dans certains domaines, les machines seront prédominantes, tandis que dans d’autres secteurs, l’humain restera aux commandes. Pour pouvoir continuer à avancer dans notre quotidien, il faut nous engager pleinement dans la réalité du monde numérique, car elle est là pour durer.

Merci beaucoup !

Merci !

Découvrez l’interview vidéo de Graziella Ribic (en allemand) !

Montre-moi comment tu apprends et je te dirai qui tu es !

 

Nous apprenons tous de façon différente ! Or peu de plateformes d’apprentissage en ligne, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, prennent aujourd’hui en compte cette diversité de comportements… Il est temps que les formateurs se dotent d’outils d’analyse comportementale !

Découvrez le nouvel article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié dans le Journal du Net. Pour le lire dans sa version originale, c’est ici !

Extraits choisis :

« En allant deux fois plus vite dans l’acquisition de nos compétences douces (soft skills), telles que la capacité à résoudre des problèmes, la créativité ou encore l’intelligence émotionnelle, la part des emplois menacés par l’automatisation pourrait être réduite d’un tiers voire de moitié (étude d’Accenture Strategy Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce) !

Alors qu’attendons-nous pour accélérer le rythme de la formation en entreprise et engager les salariés sur le développement de leurs soft skills ?

Le Digital Learning est un outil puissant quand il est fluide, personnalisé, et omnicanal, à la manière d’une expérience client réussie. Et tout comme l’expérience client, la formation commence par une connaissance approfondie de ses utilisateurs. Un responsable RH, un responsable de formation ou un manager doit donc commencer par connaître et comprendre la manière d’apprendre de ses équipes ! »

[…]

« Nous apprenons tous de façon différente. Le processus est complexe, évolutif et dépend de différents facteurs qui nous sont propres ou liés à notre environnement, par exemple, notre état émotionnel, le contexte, le sujet ou tout simplement le moment de la journée choisi pour apprendre. Une expérience de formation réussie passe donc par la prise en compte de nouveaux indicateurs qui reflètent ces variantes et comportements d’apprentissage.

Comme la curiosité par exemple. La curiosité est associée à des capacités supérieures, y compris en ce qui concerne l’apprentissage. La curiosité est en réalité une caractéristique issue de notre évolution. Les individus dotés de curiosité avaient en effet un avantage en termes évolutifs par rapport aux autres. Des recherches montrent que la curiosité des apprenants à propos d’un sujet est plus forte lorsqu’ils ont certaines connaissances mais manquent d’assurance. Il faut donc prendre cela en compte dans le choix des contenus de formation. »

[…]

« Les entreprises ont accès à toutes sortes de nouveaux enseignements : non seulement ce qu’une personne a effectivement appris, mais aussi comment l’apprenant en est arrivé là et quelle est l’approche d’apprentissage pour laquelle il a opté, et ainsi proposer des recommandations au plus proches de ses besoins. L’avantage pour le salarié est de l’aider à s’autonomiser pour qu’il devienne réellement maître de son employabilité et pour cela, il est important qu’il puisse décrypter sa manière d’apprendre. « 

Découvrez la tribune complète ici !

Pour retrouver d’autres publications ou interviews de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, c’est ici :

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre.

Frédérick Bénichou interviewé par DLM News en partenariat avec BFM Business, pour l’émission « La vision des experts » lors du salon Learning Technologies France 2019.

Coorpacademy dans le Top 5 des startups les plus prometteuses de Suisse !

 

Coorpacademy dans le Top 5 des startups de technologie les plus prometteuses de Suisse selon The Next Web !

TNW sélectionne les 5 startups les plus prometteuses des pays européens et d’Israël en fonction de leur performance, leur croissance et leur potentiel. Ces entreprises seront présentes à la Conférence TNW à Amsterdam le 9 mai 2019.

La Suisse est le « pays le plus innovant du monde » pour la 8ème année consécutive selon le Global Innovation Index et propose le 2ème meilleur écosystème de startups au monde selon le Global Entrepreneurship Index. Coorpacademy est fière de pouvoir se développer et prospérer dans ce cadre privilégié.

Selon The Next Web, Coorpacademy est « une des entreprises EdTech à la plus forte croissance en Europe. La plateforme permet aux entreprises de former leurs collaborateurs par le biais de cours en ligne fun et interactifs et d’un catalogue sur étagère. La startup est au coeur de la recherche dans les nouvelles manières d’apprendre et excelle à adapter les contenus de formation de ses clients aux nouvelles méthodes d’apprentissage. Depuis sa création, Coorpacademy a levé 14 Millions d’euros, propose ses services à plus de 150 entreprises et a signé des partenariats éditoriaux de contenu avec plus de 40 partenaires. Coorpacademy s’étend actuellement à l’international en attaquant le marché britannique et consolide sa présence en France et en Suisse. »

Découvrez l’article complet qui en parle (en anglais) sur le site de The Next Web. 

La curiosité : indicateur de performance des formations numériques

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Carla est curieuse et Iris ne l’est pas vraiment. Toutes les deux en revanche ont suivi votre cours en ligne. Savez-vous que l’une d’elles va intégrer les connaissances de ce cours mieux que l’autre ?
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Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins !

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Delphine Martin-Maroux, Responsable Conduite du Changement et Correspondante de Communication Interne chez Engie Entreprises et Collectivités, a répondu à trois questions sur le projet de digital learning actuellement déployé. Une mise en place menée tambour battant dans un contexte de réorganisation du travail et des missions ! Continuer la lecture de « Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins ! »

Interview : Christophe Duhamel

Marmiton-CDuhamel-moocÀ l’occasion de la sortie de notre nouveau cours « Mieux connaître les aliments » en partenariat avec Marmiton, nous avons posé quelques questions à Christophe Duhamel, co-fondateur et directeur du site Marmiton.org. Continuer la lecture de « Interview : Christophe Duhamel »

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