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Un youtubeur fait son entrée au sein de notre liste exclusive d’éditeurs premium !

 

Tous les contenus de formation ne se valent pas. En effet, comme l’expliquait déjà en mai 2020 Arnauld Mitre, co-fondateur de Coorpacademy,  « un des gros problèmes de l’industrie du learning et de la formation, qui est une industrie de contenu, c’est de penser qu’un contenu qui a le même nom qu’un autre vaut la même chose. »

 

Chez Coorpacademy, notre catalogue de cours sur étagère contient plus de 1700 cours qui sont mis à jour régulièrement et ce catalogue s’enrichit mensuellement de nouveaux cours. Afin de proposer des contenus de cours premium, nous travaillons en collaboration avec des experts pour co-éditer nos cours.

Nous avons récemment intégré des nouveaux partenaires à notre catalogue, tels que Mandarine Academy pour la formation aux outils bureautiques, 7-Shapes pour aborder le Lean Management ou encore tout dernièrement le youtubeur Florian Manicardi, champion de France de mémoire et de lecture rapide, fondateur de Memorallune société qui met à disposition des formations sur les techniques de mémorisation, de lecture rapide et de mind-mapping.

L’intégration de nouveaux partenaires nous donne l’occasion de refaire le point sur les différents types de co-éditeurs de cours avec qui nous enrichissons notre catalogue de formation premium.

 

Éditeurs

Bescherelle est une marque des éditions Hatier, qui publient de nombreux ouvrages scolaires, parascolaires et jeunesse. Aujourd’hui la gamme Bescherelle propose, en plus des références, des ouvrages autour de l’histoire, des langues, des subtilités de la langue française, mais aussi des jeux familiaux. Avec 1 million d’ouvrages vendus chaque année, Bescherelle est la référence en langue française.

 


1er éditeur business en France, avec des signatures fortes comme Mercator, Strategor, Communicator et des collections emblématiques comme La Boîte à outils, les 5 Clés ou 2h chrono, Dunod n’a jamais cessé d’innover. Du livre au digital learning, Dunod accompagne avec succès vos collaborateurs dans leurs besoins de formation, sur des thématiques métier mais aussi sur des soft skills, avec une pédagogie éprouvée et un objectif d’engagement fort. Dunod s’appuie aujourd’hui sur l’expertise de ses meilleurs auteurs pour vous proposer des formations digitales exclusives avec CoorpAcademy. Dunod est un éditeur du groupe Hachette Livre.

 

Groupe familial et indépendant depuis sa création en 1925, Eyrolles figure dans le top 20 de l’édition française. À la fois éditeur et libraire, le groupe Eyrolles propose aujourd’hui des formations e-learning en partenariat avec Coorpacademy. Ces formations sont issues des ouvrages les plus emblématiques écrits par les meilleurs auteurs de la maison d’édition.

 

Wolters Kluwer France est connu et réputé en France avec les signatures Lamy et Liaisons Sociales. Spécialisés dans le droit, fiscalité, finance, comptabilité, risques, compliance, santé et leurs applications en entreprise, les experts accompagnent leurs 100 000 clients professionnels dans leurs prises de décisions stratégiques et quotidiennes. Ils proposent des éditions juridiques en version papier et online, des logiciels de gestion pour les cabinets d’avocats, des offres de formations et de conférences, ainsi qu’un service d’annonces et formalités légales.

Presse

 

Challenges est un magazine hebdomadaire économique français, traitant des principaux événements économiques portés par l’actualité en France et à l’étranger. Toute l’actualité économique est dans Challenges : budget, consommation, finances publiques, conjoncture, fiscalité, croissance. Dossiers, analyses des plus grands économistes, stratégies, conseils pratiques d’investissements, de placements, le magazine Challenges rend l’économie claire et passionnante !

 

Marque media-caution, Capital aide à mieux comprendre et vivre l’économie d’aujourd’hui. Capital rapproche le monde de l’économie de la vie quotidienne des Français. Capital décrypte, dévoile, conseille pour permettre à ses lecteurs de faire les bons choix dans une société où tout est économie.

 

 

Forbes est un magazine trimestriel digital et papier dédié aux entrepreneurs et décisionnaires qui veulent suivre l’actualité business, finance, management , technologie.

 

Management est la marque média référente pour celles et ceux qui sont acteurs de leur vie et veulent progresser selon leurs envies. C’est à la fois un magazine, des hors-série, des livres, des communautés et des cours en ligne. Leur mission : aider à redonner du sens au travail pour y prendre plus de plaisir et faire en sorte qu’il ne soit plus un but, mais un moyen.

 

Premier magazine européen de l’actualité scientifique, Science & Vie s’attache à livrer une explication claire lisible dans les domaines de la science et de la technique. Science & Vie enquête, s’enthousiasme pour les vraies découvertes, dénonce les fausses vérités. Science & Vie propose des clefs pour comprendre le présent, explorer le monde, rêver le futur.

 

Magazine trimestriel français créé en 2010 par Jérôme Ruskin, Usbek & Rica explore le futur. Le progrès technique est-il toujours synonyme de progrès humain ? Comment rester un humain dans le monde ultra-technologisé qu’on nous promet ? En jouant de l’étonnement cher aux personnages des Lettres persanes de Montesquieu, dont son titre est directement tiré, Usbek & Rica interroge les bouleversements les plus rapides et les plus vertigineux de notre histoire.

Spécialistes produit

 

7-Shapes propose des parcours de formation au Lean Management et à la Supply Chain basés sur une simulation interactive d’entreprise. Apprendre en s’immergeant, en interagissant, en se trompant puis en réussissant, telle est notre devise ! Plusieurs milliers de personnes se sont déjà formé·e·s avec la 7-Shapes School, alors, à vous de jouer !

 

FABERNOVEL est une agence d’innovation fondée en 2003 et implantée à Paris, San Francisco, New York, Shanghai et Lisbonne. FABERNOVEL INSTITUTE développe la culture numérique et entrepreneuriale des cadres dirigeants et des collaborateurs des grandes entreprises. FABERNOVEL INSTITUTE a pour mission d’enclencher le changement de posture des collaborateurs et d’en faire des acteurs de la transformation de leurs métiers et de leur organisation.

 

GlobalExam est la start-up EdTech leader pour la mobilité et l’employabilité des étudiants, salariés et demandeurs d’emploi. Nous proposons à chacun de valoriser ses compétences en langues en obtenant le meilleur score aux certifications reconnues à l’international. Les formations sont préparées par des professionnels avec des programmes spécialisés, évaluations et mises en situations dans 5 langues (espagnol, anglais, allemand, français et chinois). Aujourd’hui, GlobalExam a permis à plus de 300 000 utilisateurs de passer leur certification linguistique et accompagne plus de 450 écoles du supérieur et organismes de formation en France et dans 20 pays.

 

IBM se positionne depuis plus de 100 ans comme le partenaire privilégié des entreprises en mettant à leur disposition la palette de ressources la plus complète – compétences, systèmes, logiciels, services, financement, technologies – pour les aider à se différencier sur leur marché et leur permettre de devenir des entreprises innovantes grâce à leurs données et aux systèmes cognitifs, dans le cloud, autour de l’expérience client. Depuis plus d’un siècle en France, IBM bâtit les fondations d’un monde basé sur des systèmes intelligents et interconnectés et sur de nouvelles architectures informatiques, contribuant ainsi à la transformation de l’économie française et de la société.

 

L’Institut François Bocquet organise chaque année en Europe plus de mille formations en développement des talents. Plus de 150.000 professionnels ont été formés (et parfois transformés) par l’Institut depuis 1986.

 

Learn Assembly est une entreprise apprenante qui conçoit des expériences d’apprentissage innovantes pour une employabilité saine et durable et propose aussi des formations B2C en ligne sur de nombreux sujets : digital learning, animation d’une classe virtuelle, marketing de la formation…

 

MySezame est un organisme de formation spécialisé sur les sujets du business à impact. Nous sommes des experts du business à impact : nous engageons et formons les dirigeants et leurs équipes aux transformations et innovations business liées aux enjeux sociétaux. Notre ambition est de créer une bascule des individus dans l’entreprise pour les engager à refondre collectivement les modèles d’affaires et de réussite, afin de rendre l’économie soutenable, durable et inclusive. MySezame est l’une des 100 entreprises françaises à être certifiée «B Corp», le label des entreprises engagées pour le bien commun.

 

NUMA est l’équivalent de School of future dans le monde du travail. La société propose des expériences d’apprentissage continu stimulantes aux particuliers et aux entreprises à travers le monde. Créée en 2000, l’entreprise NUMA a établi la première association entrepreneuriale à Paris, le premier espace de coworking, le premier accélérateur de startups et le premier programme d’open innovation. NUMA est désormais un acteur clé de la culture startup et de l’innovation mondiale grâce aux formations. Cette formation présente Jeff Gothelf, auteur de renommée mondiale et coach exécutif, et Claudio Vandi de chez NUMA.

 

The Data Touch contribue à la réussite des entreprises en leur fournissant des résultats tangibles issus de l’exploitation de données Internet. The Data Touch propose également des formations data en entreprise pour accroitre les compétences des collaborateurs. Les produits et services offerts comprennent: la production de prototypes de machine learning visant à prédire des résultats centrés autour des objectifs de l’entreprise, la création d’une culture de la data au sein des entreprises, la mise en place d’initiatives data autour du comportement des consommateurs en ligne et des performances sur Internet en général.

 

L’apprentissage est souvent conçu pour remplir les apprenants de faits et d’informations. C’est très bien si vous voulez augmenter leur compréhension d’un sujet, mais que se passe-t-il si vous avez réellement besoin de changer leur comportement ? En termes simples, la vidéo permet de faire passer des idées complexes sur le comportement humain en un court laps de temps. Et Video Arts fait passer le message d’une manière que vos apprenants n’oublieront pas. Depuis que l’entreprise a été fondée en 1972 par John Cleese, notre contenu d’apprentissage est devenu célèbre pour stimuler, engager et divertir les gens, les incitant à penser, ressentir et faire les choses différemment.

 

Personnalités

 

Olivier Sibony est professeur affilié de stratégie à HEC Paris. Auparavant, il était associé principal de McKinsey & Company, où il a passé 25 ans à conseiller les dirigeants de sociétés mondiales. Il est l’auteur d’articles dans diverses publications, notamment Harvard Business Review, McKinsey Quarterly et California Management Review.

 

 

François Fourcade a travaillé près de 15 années au sein d’un grand équipementier automobile international. Après une thèse de doctorat en stratégie et management de l’innovation réalisée au Centre de Recherche en Gestion de l’école polytechnique à Paris, il quitte l’industrie pour revenir à l’une de ses passions : l’enseignement et la pédagogie. Il occupe depuis le poste de professeur associé au sein du département Contrôle et Pilotage des Organisations du Campus Paris d’ESCP Europe. Il expérimente nombre d’innovations pédagogiques, entre autre sur la plateforme de formation continue de HEC Executive Education. François Fourcade a également participé à l’écriture d’un ouvrage collectif intitulé « Pour en finir avec le management efficace » (Pearson, 2015).

 

André Tordjman est le président fondateur des magasins Little Extra depuis 2005. Little Extra est une enseigne art de vivre à petits prix. Dans un cadre de style loft, les magasins sont dédiés aux objets de tous les jours pour la cuisine, la salle de bain et les enfants. Little Extra compte aujourd’hui 18 magasins en France et un site internet marchand. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, André Tordjman a été professeur de marketing à HEC pendant plus de 15 ans et directeur marketing du groupe Auchan pendant 7 ans. André Tordjman a écrit plusieurs livres et a eu plusieurs articles publiés dans des magazines internationaux. Il a reçu le prix Paul Nicolas de l’Académie des Sciences Commerciales pour son livre Stratégies de concurrence dans le commerce, ainsi que la « Thèse d’Or » pour ses recherches en distribution.

 

Serial entrepreneur en Europe, en Chine et aux États-Unis, Grégoire Sentilhes apporte une vision innovante et globale sur le rôle transformateur de l’entrepreneur dans cette 3e révolution industrielle qui redessine le monde. Depuis 2002, basé à Paris, il est le président et le cofondateur de NextStage AM, l’un des plus grands acteurs du capital-développement, qui s’est vu décerner en 2015 le Gold Award du meilleur Growth Equity Fund en Europe.

 

Divertissement

 

A-t-on encore besoin de présenter le très emblématique et quarantenaire Trivial Pursuit ? Inventé en 1979 et sorti en 1982, le jeu Trivial Pursuit a traversé des générations compétiteurs et a été vendu à plus de 100 millions d’exemplaire à travers le monde (dans plus de 30 pays). A travers une série de cours abordants les 6 thématique emblématiques du jeu, Hasbro, Trivial Pursuit et Coorpacademy proposent une vision partagée de l’apprentissage : donner accès à la culture générale – une soft-skill, précieuse lors d’une réunion ou d’un déjeuner de travail – de manière amusante, engageante et divertissante.

TRIVIAL PURSUIT, the associated logo, the distinctive design of the game board, trivia cards, game tokens, and scoring wedges are trademarks of Hasbro and are used with permission. © 1981, 2020 Hasbro. All Rights Reserved. Licensed by Hasbro.

 

Un manoir, six personnages… un meurtre ! Cluedo, le plus célèbre des jeux de déduction, imaginé par Anthony Pratt et sa femme Elva, est mis en vente pour la première fois en 1949. Des décennies – et de multiples versions et déclinaisons (cinéma, série, jeux vidéo, bande dessinée…) – plus tard, son succès ne se dément pas. À travers l’enquête pédagogique Cluedo : Meurtre sur Skill Island, Cluedo, Hasbro et Coorpacademy s’associent afin de proposer un format d’apprentissage divertissant où votre esprit critique sera mis à l’épreuve.
Cluedo and related characters are trademarks of Hasbro and are used with permission. © 2021 Hasbro. All Rights Reserved. Licensed by Hasbro.

Un nouveau partenaire pour la formation aux outils bureautiques : découvrez Mandarine Academy !

 

Dans le cadre du lancement de l’offre Team – la plateforme de formation conçue pour assurer la croissance des startups et PME – nous sommes ravis d’enrichir notre catalogue de formation en proposant des contenus de Mandarine Academy. Pour découvrir ces nouveaux modules de cours, nous avons posé quelques questions à ce nouveau partenaire d’édition qui met les outils digitaux à la portée de tous !

Pourquoi est né Mandarine Academy ?

Mandarine Academy accompagne la transformation digitale des entreprises depuis plus de 13 ans maintenant. Nous avons créé Mandarine en 2008 car nous nous sommes rendu compte de la complexité d’accompagner les utilisateurs sur les solutions de téléphonie et sur les logiciels. Les seuls acteurs dans ce domaine proposaient du contenu uniquement e-learning. Nous savons que sans accompagnement, les contenus e-learning sont très peu consultés. Nous avons donc créé notre propre modèle de formation humain et industrialisé.

Nous comptons aujourd’hui plus d’1 000 000 utilisateurs, plus de 5 000 contenus de formation et plus de 3 000 clients que nous avons accompagnés vers les nouvelles technologies. Nous avons mis en place un ensemble de solutions de formation pour répondre à tous les besoins. De l’indépendant à la recherche d’une formation au responsable RH en charge de centaines voire de milliers de collaborateurs, chacun peut trouver la solution qui lui convient.

 

Quels sont les points forts des formations Mandarine Academy ?

Depuis la création de Mandarine, nous avons toujours mis un point d’honneur à rendre la formation participative et engageante. Comme je le disais juste avant, mettre du e-learning à disposition des utilisateurs n’a pas d’intérêt si il n’y a pas d’accompagnement humain. C’est pourquoi aujourd’hui grâce à une approche exclusive qui associe une plateforme de formation digitale à un accompagnement personnalisé et rythmé par des rendez-vous de formation individuels, nous proposons une nouvelle façon de former plus efficacement en termes d’acquis, de capacité, de temps et de budget.

 

Nous avons également la chance d’être partenaire de Microsoft et d’être expert sur les outils collaboratifs Microsoft 365 depuis plus de 10 maintenant.

 

Depuis combien de temps êtes-vous en partenariat avec Microsoft ?

Nous sommes partenaires de Microsoft depuis avril 2010. Partenaire Gold, nous avons une relation forte avec les équipes marketing de Microsoft pour pouvoir anticiper les évolutions des outils Microsoft 365 et les nouveaux besoins des utilisateurs à venir afin de créer les contenus de formation les plus pertinents et à jour. 

 

Sur quelle méthodologie repose les formations Mandarine Academy ?

Pour nous, il n’y a pas de formation réussie sans un accompagnement humain. C’est pourquoi, nous avons une équipe de CSM (Customer Success Manager) qui apportent chaque jour un accompagnement sur-mesure à nos clients selon leurs besoins. Ils les aident à définir quelles sont les ressources de formation les plus pertinentes à visionner et dans quel ordre, en fonction des besoins de chaque utilisateur et de chaque métier. 

Côté formats, chaque utilisateur est différent, nous proposons donc différents formats de formation dont notamment la vidéo (tutoriels, cas d’usage,…). La vidéo, c’est le format pilier de la formation, nous avons une équipe interne dédiée à la réalisation. Nous réalisons des vidéos pour notre propre catalogue mais également des vidéos sur-mesure pour nos clients en France et à l’international.

Un autre format phare de Mandarine, c’est la visioconférence. C’est même l’ADN de Mandarine. Depuis plus de 13 ans, nous délivrons des formations à distance de 45min à 1h30, facilement déployables en 48h grâce à notre propre outil de logistique de formation. Les avantages de ce format sont nombreux : côté utilisateurs, ils échangent en live avec un formateur, posent leurs questions et sont impliqués dans la formation grâce à nos méthodes de pédagogie participatives, ce qui facilite l’engagement des apprenants. Pour l’entreprise, elle se débarrasse des coûts logistiques liés aux déplacements des utilisateurs, la location de salles, etc. Un ordinateur connecté à internet suffit pour se former !

Nous faisons régulièrement évoluer nos méthodes pédagogiques pour s’adapter aux utilisateurs. Nous avons par exemple un partenariat avec Klaxoon. Nous intégrons leur outil collaboratif pour faire participer et impliquer les apprenants tout au long des sessions de formations.

 

 

Pourquoi est-il crucial de former aux outils de bureautique ? 

Depuis plus d’une quinzaine d’années maintenant, nous faisons face à une augmentation de la présence du numérique dans notre quotidien. Il est devenu courant d’utiliser Internet pour prendre ses rendez-vous médicaux ou réaliser des démarches administratives. Cette digitalisation a entraîné une fracture au sein de la population car beaucoup rencontrent des difficultés avec le numérique. On parle d’illectronisme, cela touche 13 millions de personnes en France.

Ce phénomène est donc également présent dans les entreprises : comment je partage mon document, comment je peux facilement contacter mon collègue avec les outils qui sont à ma disposition. Il est donc nécessaire de sensibiliser et former sur les outils. D’autant plus que les outils se multiplient, il est primordial de comprendre quel outil correspond à quel usage dans mon travail au quotidien pour être productif sans perdre de temps à trouver l’outil à utiliser ou chercher comment il fonctionne.

 

Quelles sont vos formations les plus consultées ? Et par où commencer ?

Sur le MOOC Office 365, ce sont les contenus de formation sur les outils Microsoft Teams, OneDrive/SharePoint et Power BI qui sont toujours les plus consultés.

Voici quelques cours les plus vus par exemple : 

    1. Power BI – Initiation aux outils d’aide à la décision
    2. Teams – Gérer les réunions dans Teams
    3. Les outils collaboratifs et de stockage OneDrive et SharePoint

Je recommanderai donc de commencer par deux de ces contenus les plus vus pour commencer à comprendre les possibilités offertes par Microsoft Teams pour communiquer et par OneDrive et SharePoint pour comprendre la différence entre les deux, comment stocker des documents et comment les partager.

    1. Qu’est-ce que One Drive ?
    2. One Drive, sharepoint ou teams pour votre partage ? 
    3. Introduction à Teams

 

A quelle fréquence publiez-vous de nouveaux contenus de formation ? 

Chaque mois, nous sortons de nouveaux contenus sur la plateforme MOOC Office 365 (cours, parcours, tutoriels, cas d’usage). Au total, ce sont plus de 600 contenus par an qui sortent par an (création et mise à jour). Nous suivons les évolutions des fonctionnalités des outils composant la suite Microsoft 365, nous mettons ainsi à jour nos contenus suivant ces évolutions. 

Notre proximité avec nos clients nous permet également d’échanger sur leurs futurs besoins pour construire des contenus sur-mesure. Par exemple, en janvier 2020, lors d’un workshop avec un client, il nous avait partagé leur objectif de fin d’année qui était la mise en place du télétravail. Nous avions donc commencé à travailler sur des contenus dédiés. En mars 2020, tout s’est accéléré avec le confinement, ces contenus sont devenus indispensables pour ce client et pour beaucoup d’autres. Sans cette proximité avec nos clients, nous n’aurions pas été aussi prêt pour faire face à cette situation. 

 

Pour découvrir les nouveaux modules de cours Mandarine Academy, et renforcer vos connaissances des outils bureautiques, découvrez l’offre Team ! En quelques minutes, créez votre plateforme de formation massive et profitez de 15 jours d’essai gratuits en cliquant ici.

« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse », disait Albert Einstein : un webinar Learn Everywhere, avec Luc de Brabandere

 

« La meilleure manière d’avoir de bonnes idées, c’est d’en avoir beaucoup. »

Walt Disney l’avait bien compris. Il envoyait un dollar à quiconque lui envoyait une idée, quelle qu’elle soit !

Mais alors comment être créatif, sans débourser un dollar (ou presque), et favoriser l’innovation ? Luc de Brabandère, professeur à Centrale Paris et Fellow du BCG, spécialiste de la créativité vous dit, dans ce webinar, (presque) tout sur :

  • Ce qu’est réellement la créativité,
  • Comment rester créatif sous contrainte,
  • Et les méthodes pour être créatif !

 

Luc de Brabandere

Luc de Brabandere, Senior Advisor et Fellow du Boston Consulting Group, pratique la philosophie en entreprise. Il enseigne à l’école Centrale Paris et à la Louvain School of Management. Spécialiste de la créativité, il est l’auteur, d’une douzaine de livres qui sont devenus une référence en la matière. Il a également co-fondé CartoonBase pour promouvoir l’utilisation du dessin humoristique et encourager la créativité dans le graphisme et les illustrations en tout genre.

Luc de Brabandere, associé à Anne Mikolajczak, ont publié deux cours sur toutes les plateformes Coorpacademy : Organiser des sessions de créativité et Les biais Cognitifs : les pièges de la pensée.

Découvrez le replay du webinar !

Armelle Lavergne : Bonjour à tous, et bienvenue dans cette 8ème édition de Learn Everywhere ! Une huitième session sous le signe de la créativité ! Je me présente rapidement, je m’appelle Armelle Lavergne, je gère les partenariats et l’équipe pédagogique de Coorpacademy, et je suis co-présentatrice de ce webinar car nous allons avoir une discussion avec un de nos partenaires phares et assez ancien, puisqu’il nous a fait confiance depuis quelques années : Luc de Brabandere. Luc, je te laisse te présenter.

Luc de Brabandere : Bonjour, je suis donc partenaire de co-édition de contenu de Coorpacademy. Par ailleurs, je suis aussi fondateur de Cartoonbase et effectivement Fellow au Boston Consulting Group. Cartoonbase, c’est une agence où les consultants et les artistes travaillent ensemble. J’ai toujours été convaincu que les artistes pouvaient apporter beaucoup aux entreprises, mais qu’ils avaient un peu de mal à parler. J’ai donc voulu construire le module manquant, et Cartoonbase fonctionne très bien.

Armelle Lavergne : Merci pour cette introduction, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet. Aujourd’hui, nous allons parler de créativité. Nous diviserons cet exposé en trois parties distinctes. Tout simplement, nous allons commencer par la base, qu’est-ce que la créativité ? Ce sera important pour définir le sujet. Ensuite, dans un deuxième temps, nous allons voir comment la contrainte est une alliée de la créativité, notamment en temps de crise : aujourd’hui, nous manquons de budget, la période est incertaine, et nous allons voir comment cette contrainte est un véritable levier pour la créativité. Enfin, nous essaierons de vous donner des conseils pour pouvoir organiser une session de créativité, ce qui permettra aussi de rebondir sur le cours que nous avons sorti dernièrement avec Luc. Nous répondrons ensuite aux questions posées durant ce webinar.

Pour que ce soit interactif dès le début, voici une première question.

La pensée créative repose avant tout sur notre capacité à :

  1. Être inventif ?
  2. Changer de regard ?
  3. Suivre son intuition ?

Une majorité de gens nous dit « Changer de regard ». Luc, 74 % des répondants disent qu’il faut changer de regard pour faire preuve de pensée créative et pour commencer à être créatif. Qu’en penses-tu ?

Luc de Brabandere : Que nous pouvons en rester là, car c’est une très bonne réponse ! Pour moi, c’est la meilleure réponse. Je ne dirais pas la « bonne » car rien n’est ni tout blanc ni tout noir, pour moi c’est effectivement la meilleure réponse. D’ailleurs je vais illustrer immédiatement. Je crois qu’il y a une connexion entre l’imagination et les images ; ce n’est pas un hasard si le mot « image » se trouve dans le mot « imagination ». Alors , pour préciser ce dont on parle, la définition de la créativité, nous allons regarder, ensemble, quelques images. J’ai préparé 5 images, 3 petites histoires, que je vais commenter, et qui sont issues de l’histoire des moyens de transport à travers les âges.

La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse, image et imagination

Vous avez devant vous un bateau, qui a vraiment existé il y a environ 200 ans et qui appartenait à la marine française, qui s’appelait le Sphinx. Ce bateau a quelque chose de très particulier : il est hybride. On voit bien qu’il y a à la fois des voiles et un semblant de machine à vapeur. C’est intéressant de se poser la question du regard que les gens ont et posent sur ce bateau. Imaginez, sur la plage, deux personnes différentes qui regardent le même bateau. Imaginez quelqu’un d’assez conservateur, qui n’aime pas trop le changement, pas trop la nouveauté. Comment va-t-il décrire ce qu’il a vu ? Il va dire : « J’ai vu un bateau à voile sur lequel on a rajouté une machine à vapeur ; finalement, c’est peut-être bien quand il n’y a pas de vent. »

Par contre, quelqu’un qui change de regard, lui, c’est le créatif. Il va dire : « J’ai vu un bateau à vapeur. Bon, on a gardé les voiles, on ne sait jamais si la machine est cassée, il vaut peut-être mieux les garder. » Néanmoins, on voit bien la grande différence ! Celui qui ne change pas son regard voit la vapeur comme un supplément à quelque chose d’existant, celui qui change son regard voit un autre monde, le monde de la marine à vapeur. 

La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse : l'image des sept mâts

Cette image, c’est véritablement la conséquence du non-changement de regard. Ce bateau est le plus grand voilier jamais construit, le bateau a été construit 50 ou 60 ans après, et nous voyons bien que quand nous ne changeons pas de regard, nous sommes dans le « plus la même chose », c’est plus grand, c’est plus fort, c’est plus beau, mais c’est plus de la même chose. Le véritable message de la créativité c’est autre chose. Nous allons prendre un deuxième exemple.

La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse - image et imagination avec le vélocipède

L’exemple du vélocipède donc. C’est extraordinaire. Je suis un passionné de vélo, et il faut bien comprendre que personne n’a jamais inventé le vélo. Personne ne s’est dit un jour : « Tiens, j’ai une idée, je vais faire un vélo. » Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Le premier moment, c’est celui du vélocipède. Le mot le dit bien, velos, rapide, pède, pieds. Le premier engin imaginé, bien avant le vélo tel que nous le connaissons, c’est un engin qui permet aux pieds d’aller plus vite. La suite ? Dans une descente, un vélocipédiste s’est rendu compte qu’il n’avait plus besoin de ses pieds, que l’engin avançait tout seul. Il s’est alors dit : « Tant qu’à faire, j’aimerais bien remonter en face, après la descente ; donc je vais mettre des pédales, etc. » On voit bien que les idées, l’innovation, n’est jamais que la moitié du sujet. La créativité, c’est la capacité à remettre en question au moins une des hypothèses qui sous-tendent notre manière de voir le monde et de passer à l’acte. Prenons un troisième exemple.

La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse - l'exemple du wagon, image et imagination

Toujours dans les transports donc, regardez bien le wagon, pas la locomotive mais bien le wagon. Regardez comment le wagon est construit. Il est construit comme une somme de trois diligences. La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse - l'exemple de la diligence

Regardez bien le module central, le U avec le deux portes. On voit très bien que le wagon est construit comme une somme de diligences. On voit bien toute la différence entre les deux manières de faire. Ou bien on est dans le plus de la même chose, et le wagon effectivement c’est beaucoup mieux que la diligence, ou bien on est dans autre chose, et cela me permet maintenant de définir – le philosophe aime définir – que l’innovation c’est la capacité d’une entreprise à faire changer les choses, la créativité c’est la capacité d’un individu à changer sa manière de voir, de regarder les choses. Ce n’est pas du tout la même chose !

Un des grands créatifs de l’Histoire, Copernic, il ne faut pas l’oublier, c’était un Big Bang à la Renaissance (l’héliocentrisme), mais un Big Bang extraordinaire qui n’a eu aucun impact sur le système solaire. Le système solaire est aujourd’hui exactement comme avant Copernic. Copernic représente la créativité pure. Pour les entreprises, le problème, c’est qu’il faut être plus fort que Copernic, il faut non seulement changer de regard, mais il faut aussi passer à l’action et à l’innovation.

Armelle Lavergne : Changer de regard, et aussi penser dans un autre cadre, nous l’aborderons à la fin de cet exposé. Nous passons maintenant à la deuxième partie, qui commence, comme chaque fois, par une nouvelle question.

Quel est le dénominateur commun de ces créations artistiques ? 

  1. La disparition de Georges Perec
  2. Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet
  3. Le boléro de Ravel

Une question ouverte donc. Ces trois oeuvres artistiques ont un point en commun.

Luc de Brabandere : J’aime beaucoup la réponse « Se priver d’un élément ». Effectivement, ces trois créations sont nées dans la contrainte. Une contrainte énorme. Le roman de Perec est écrit sans la lettre « e », l’oeuvre de Jean-Pierre Jeunet a été réalisée avec un budget minuscule, et Le boléro de Ravel est pratiquement complètement en Do majeur. Il a écrit quasiment toute la partition en Do majeur, sauf la fin qui est en Mi. Ces trois oeuvres sont trois enfants de la contrainte. L’idée à faire passer maintenant, c’est justement cette amitié, cette complicité, cette alliance entre la contrainte et la créativité. Ces trois exemples viennent certes de l’art, mais vous avez la même chose dans la science. Je m’intéresse beaucoup à l’histoire de la science, et l’histoire de la science, c’est la créativité à cause de la contrainte. Je vais illustrer cela avec une histoire extraordinaire.

La contrainte alliée de l'imagination - Aristote

L’histoire, c’est celle de Galilée. Mais on va d’abord rester une seconde sur cette première image. À l’époque de Galilée, il n’y avait ni chronomètre, ni vidéo, ni laser, rien du tout. Et Galilée était convaincu qu’Aristote se trompait. Aristote disait qu’un corps, en chutant, avait une vitesse constante. Effectivement, cela va tellement vite qu’on ne se rend pas compte d’un quelconque changement de vitesse. Galilée est convaincu qu’un corps ne chute pas à vitesse constante. Et il a une idée extraordinaire de créativité. Il admet qu’il n’est pas capable de résoudre le problème avec ses yeux, parce que le corps chute trop vite. Donc il se dit alors : « Je vais le résoudre avec mes oreilles. » Il va donc construire un plan incliné que nous allons voir dans l’image ci-dessous.

La contrainte alliée de l'imagination, l'histoire de Galilée

Un plan incliné que nous pouvons d’ailleurs toujours voir à Florence, au Musée Galilée au bord de l’Arno. Il a commencé à jouer avec des cloches. Il les a positionnées le long du plan incliné et il a laissé tomber une boule, similaire à une boule de pétanque. Il s’est alors rendu compte qu’en mettant les cloches, comme sur le dessin, à distance 1 – 2 – 4 – 8, donc en progression géométrique, que la boule, en chutant, avait un rythme constant. Il a donc compris que l’accélération était bel et bien présente, et il a aussi pu la calculer, à une époque où il n’y avait pas de montres. Une idée comme celle-ci naît dans la contrainte.

Dans les entreprises, c’est la même chose. Ce qu’on vient de vivre avec le confinement a été une énorme source de créativité. On a tous été obligés d’inventer des choses, justement à cause de la contrainte. Pour ma part, j’enseigne, et donc j’interroge des étudiants en philosophie, et chaque année j’avais des questions assez originales. Un livre ouvert mais écrans Internet fermés. Cette année, ce n’était pas possible ! Mais mes étudiants auront Internet. Comment, alors, interroge-t-on des étudiants qui ont Internet, en philosophie ? J’ai été obligé d’inventer des questions tout à fait nouvelles. Je leur ai demandé, par exemple : « Imaginez que vous êtes un grand patron et que vous devez engager dans votre entreprise Aristote, Platon, Kant et Descartes. Où les placez-vous ?  » Ce genre de questions a extrêmement bien marché ! Ils ont directement dit : « Aristote à la R&D, Descartes au contrôle de gestion, Kant sans doute aux Ressources Humaines… »

La contrainte est bien une amie de la créativité. 

Armelle Lavergne : Est-ce que tu aurais des conseils à donner si on veut stimuler, par exemple, cette créativité en entreprise. Je sais que tu as animé de nombreux séminaires et aidé dans les entreprises à faire en sorte qu’il y ait de la créativité cadrée, aurais-tu des conseils ?

Luc de Brabandere : Justement, on peut se baser sur cette complicité entre la contrainte et la créativité, si on peut l’organiser. Une chose que je recommande à tout le monde, c’est d’attaquer par les mots. Si par exemple, vous acceptez de parler de votre métier sans utiliser les cinq mots que vous utilisez d’habitude pour décrire votre métier, vous allez nécessairement voir d’autres regards apparaître. Si on demande à la SNCF de décrire son métier sans utiliser le mot « train » et le mot « gare », ils seront obligés de parler autrement de leur métier. C’est un conseil parmi d’autres, mais il y a beaucoup de manières de stimuler la créativité en entreprise.

La contrainte nous pousse plus loin, c’est certain. L’alexandrin, par exemple, est une contrainte terrible, et a poussé les grands auteurs au-delà de leurs limites. D’ailleurs, Victor Hugo dit dans l’un de ses textes, Les Contemplations : « Et je n’ignorais pas que la main courroucée. Qui délivre le mot, délivre la pensée. » Il exprimait, par un alexandrin, la puissance de l’alexandrin. Bon, quand on lit cela, on dépose son stylo et on fait autre chose qu’écrire !

Armelle Lavergne : Parfaite citation pour passer à la troisième partie, sur l’organisation d’une session de créativité. Qui commence, encore une fois, par une question.

Réussir une session de créativité, c’est comme…

  1. Faire monter une mayonnaise : il faut les bons ingrédients, une bonne recette, une méthode claire et un bon coup de main.
  2. Finaliser un puzzle : il faut connaître ou imaginer en avance le résultat, avoir une vision d’ensemble et un peu de feeling et de chance.
  3. Mettre un satellite en orbite : il faut que l’idée retenue poursuive son parcours quand la session est terminée.

Luc de Brabandere : Il y a une meilleure réponse, qui est la mienne, mais il n’y a pas de science de la créativité. Pour moi, c’est la métaphore du satellite en orbite. Pourquoi ? Pour beaucoup de raisons. Pour moi, une idée nouvelle, produite par une session de créativité, c’est le petit bijou qui est mis sur orbite par une fusée qui s’appelle « méthode de créativité », « session de créativité », « brainstorming ». La méthode en elle-même consomme beaucoup de temps, d’énergie, mais ce qui est important, c’est ce petit bijou qui va être mis en orbite, qui va continuer à vivre alors que la session s’arrête.

Imaginez quelqu’un, devant un piano, avec ses mains attachées. Vous vous dites : « Il ne sait pas jouer au piano, celui-là, ce n’est pas possible. » Alors, on va défaire ses liens. Et vous êtes déçus parce qu’il ne sait toujours pas jouer au piano. En fait, il n’a jamais appris. On voit bien qu’il y a deux éléments à la créativité. Le premier, c’est d’enlever les liens. C’est ce qu’on a fait dans les deux premières parties. Libérer, avoir de l’air. Mais quand on est libre, c’est à ce moment-là que l’on applique les méthodes. En l’occurence, dans l’exemple du piano, le solfège. Les méthodes de créativité existent, et elles sont extrêmement utiles. D’une certaine manière, jouer avec les mots comme je le disais, c’est une méthode de créativité.

Je crois que la créativité a ses règles, que l’on peut jouer mieux que d’autres si on comprend bien les règles. Prenons un nouvel exemple.

Organiser une session de créativité - le premier ordinateur, Apple 1

Ceci est assez extraordinaire. Ceci est l’Apple 1. Pour ma génération, on dit tous que le premier ordinateur individuel, ou personnel, c’est l’Apple 2. Pas du tout ! Le premier, c’est l’Apple 1. Celui-là, je l’ai vu au Musée Apple à Prague. Vous y voyez même le mode d’emploi signé à la main par Steve Wozniak ! Regardez ce que vous avez devant vous. Imaginez que c’est avec cela qu’ils ont fait une entreprise qui vaut aujourd’hui plus que tout le CAC 40 ! Maintenant mettez-vous à la place de quelqu’un, à l’époque, à qui on demanderait : « Est-ce que c’est une bonne idée ? » Il y avait 1 000 raisons de dire non ! Cette chose va se défaire, c’est encombrant, on va se brûler, on va recevoir du courant dans les doigts, etc.

Pourquoi je montre cela ? Pour faire passer un message extrêmement important.

Organiser une session de créativité, le labyrintheC’est un petit cartoon, car j’ai aussi ma passion pour les bandes dessinées. Je suis Belge, du pays du dessin, le dessinateur des Schtroumpfs habitait en bas de ma rue, c’est un monde que je connais plutôt bien. Ce dessin, pour moi, est très important. Il rappelle quelque chose d’essentiel. C’est que le cerveau est un moteur à deux temps, deux temps qui ont des fonctions totalement différentes.

Le premier temps, c’est l’imagination, c’est l’ouverture, c’est la divergence. Le deuxième temps, c’est la convergence, c’est le choix, c’est la décision. Nous sommes tous équipés de deux cerveaux, ce qui est une très bonne nouvelle, mais la mauvaise nouvelle, c’est qu’ils ne s’aiment pas ! Ils passent leur temps à se battre. La règle consiste à respecter les deux temps de la pensée. J’en déduis immédiatement qu’une idée nouvelle n’est jamais bonne. Et elle n’est jamais mauvaise. 

Dans une session de créativité, quand quelqu’un arrive avec quelque chose, une idée, surtout ne pas juger, surtout ne pas dire « oui, mais…« . Parce qu’évidemment que ce n’est pas bon ; une idée dans un premier temps n’est jamais que nouvelle. Et c’est à ce moment-là que tout se joue ! Ou bien nous disons « oui, mais… » et nous tuons l’idée, nous oublions, nous passons à autre chose… Ou bien nous disons « oui, et…« , et parfois, nous gagnons le gros lot.

Armelle Lavergne : Nous avons des questions de participants. Quelles sont les règles et les bonnes pratiques pour animer un atelier de créativité ? Évidemment, il y en a plein dans le cours que nous avons co-édité ensemble, mais Luc, est-ce que tu aurais, aujourd’hui, quelques conseils à nous fournir pour préparer cette session de créativité au mieux ?

Luc de Brabandere : Il y a tellement d’idées que je vais avoir du mal à choisir. Je vais vous en donner une qui me tient particulièrement à coeur. Au BCG, j’avais comme mission de former des formateurs. Un jour, une femme particulièrement douée m’a dit : « Je veux faire ça. » Et je me suis dit que c’était formidable, c’était ce qu’elle voulait. Je me suis mis dans le fond de la salle pour sa première animation. Ce n’était pas bon du tout ! Je me suis demandé ce qu’il se passait, j’étais motivé, elle était très douée, où était donc le problème ? En fait, elle essayait de m’imiter. Et cela ne marche pas. Si on veut être un bon comptable, il faut imiter un bon comptable. Si on veut être un bon maçon, il faut imiter un bon maçon. Si on veut être un bon animateur, il ne faut surtout pas essayer d’imiter un bon animateur : il faut construire sur ses propres passions.

Je l’ai appelée, je lui dis : « Dis-moi quelle est ta passion en dehors du business ? » Elle m’a répondu : « L’architecture. » Je lui ai alors dit : « Écoute, on va faire un deuxième essai, mais je veux seulement voir au tableau des images de bâtiments. » Et là, elle a été brillante, car elle a construit le message sur sa passion. C’est la réponse que je donnerais.

Armelle Lavergne : Comment fait-on pour libérer la créativité en respectant le ou les processus ? Si on doit résumer, la créativité, c’est changer de regard, changer de cadre, donc cela sous-entend qu’il y a tout de même des méthodes et un processus qu’il faut potentiellement suivre. Dans le cours, par exemple, on commence par dire de réunir une équipe très diverse. Peut-être que la diversité est un point important pour libérer la créativité, c’est quelque chose que tu nous a beaucoup répété lorsque nous avons construit le cours ?

Luc de Brabandere : Il est clair, je le crois en tout cas, que nous sommes tous créatifs. Nous le sommes tous, à des degrés divers, et surtout de diverses manières. Il y a des gens qui se promènent dans la forêt et qui ont plein d’idées, il y a des gens qui bricolent dans leurs garages toute la journée et qui ont plein d’idées… Il y a toute une série de profils de créativité. Je crois qu’une bonne session de créativité peut venir de la diversité des profils engagés. Si vous ne mettez que des bricoleurs autour de la table, je ne crois pas que de grandes choses sortiront de cette session. Si vous ne mettez que des visionnaires, vous n’aurez peut-être jamais rien de concret. Comme pour un entraîneur de football, il y a un art de créer une équipe lorsqu’on organise une session de créativité.

Je voudrais aussi revenir sur le mot « cadre », car c’est un mot extrêmement important. Sortir du cadre, out of the box, ce n’est pas la bonne expression. Qu’est-ce que le cadre ? Le cadre, dont il faut sortir, c’est un ensemble d’hypothèses que l’on fait à propos d’un sujet. Si vous êtes dans une banque, et qu’on vous demande de sortir du cadre, on ne vous demande pas de sortir de la banque, on vous demande de sortir de la manière dont vous simplifiez le métier de banquier depuis de nombreuses années. Et c’est tout à fait différent !

Le cadre, ce sont des jumelles. Toute idée sort d’un cadre ! Simplement, quand le cadre est vieux, l’idée est un peu décevante. Et la créativité, ce n’est pas tant sortir du cadre, c’est construire de nouveaux cadres, de nouveaux regards. C’est là que nous revenons à notre introduction.

Armelle Lavergne : Nouvelle question. Les entreprises qui ont peu de contraintes, c’est-à-dire parce qu’elles sont en monopole, ou qu’elles sont extrêmement riches, est-ce qu’elles sont moins innovantes ?

Luc de Brabandere : Je dirais qu’il n’y a pas de règles, pas de séances. Disons que toute tentative de trouver les règles de la créativité est vouée à l’échec, puisque par définition, elles n’existent pas. Faut-il, par exemple, pour avoir des idées, être seul ou en groupe ? Parfois l’un, parfois l’autre. Faut-il avoir beaucoup de moyens ? Parfois oui, parfois non. Pendant la guerre, on a inventé des tas de trucs à cause de la contrainte, mais effectivement des entreprises qui ont des budgets énormes de recherche et qui sortent de la contrainte ont également parfois beaucoup d’idées, notamment en recherche fondamentale. Ne cherchons pas les règles de la créativité, elles n’existent pas ! Nous devons engager, avant tout, je dirais un acte de foi. Croire que c’est possible, que c’est important et, finalement, peu importe d’où elles viennent, ces idées. Je suis frappé de voir à quel point les clients ont des idées, écoutez vos clients !

Prenons l’exemple de General Motors. Il y a 100-110 ans, ils ont lancé leur première voiture. C’était surtout dans la région de Chicago, Cleveland, des Grands Lacs. Les clients étaient à l’époque majoritairement des agriculteurs. Que faisaient-ils ? Dès qu’ils recevaient leurs voitures, ils enlevaient la banquette arrière. Pourquoi ? Car ils avaient besoin de place pour transporter de la paille ou autre. Il a fallu 4 à 5 ans à General Motors pour « inventer le pick-up ». Mais ils n’ont rien inventé du tout, ils ont écouté les clients qui ont dit, dès le premier jour, qu’ils n’avaient pas besoin de la banquette arrière parce qu’ils avaient besoin de plus de place.

Armelle Lavergne : Merci pour cette réponse, Luc. Une autre question, comment peut-on parler de créativité en se dissociant de « l’artiste artistique » ?

Luc de Brabandere : C’est extrêmement important ! Cela fait partie des stéréotypes, que la créativité est égale à art, publicité, musique… Pas du tout ! Créativité = comptabilité, informatique, médecine, philosophie… On a tous un regard. L’avocat voit la justice, le médecin la médecine, le dentiste la médecine dentaire… Il n’y a absolument pas de liens entre la créativité et l’art ! L’art est un sous-ensemble. Quand j’ai du temps, je développe la découverte, l’invention et la création en disant : « Effectivement, la création est indispensable dans le monde de l’art, l’invention dans le monde des affaires et la découverte plutôt dans la recherche fondamentale. » Mais cela n’est pas important, nous sommes tous concernés par ce problème de changer de regard, de regarder autrement.

Armelle Lavergne : Merci pour ce retour. Une autre question : est-ce qu’il ne faudrait pas être plus frugal, contraint, plutôt que de tout miser sur des Innovation Labs, très bien équipés et finalement peut-être très peu innovants ?

Luc de Brabandere : Je ne répondrai jamais à une question visant à faire un choix comme celui-ci, visant à définir si quelque chose vaut mieux qu’autre chose. Il faut sortir de la logique du « ou » qui nous vient d’Aristote, la logique du tiers exclu. Il faut utiliser « et » ! La frugalité ET l’abondance. Il faut le matin ET le soir. La solitude ET le groupe. Il faut tout prendre !

Armelle Lavergne : Il y a aussi une question sur le lien entre créativité et innovation. Quel est le lien ou quelle est la différence entre créativité et innovation ?

Luc de Brabandere : Je vais donner l’exemple de Copernic. Copernic, c’est la créativité pure. Créativité extraordinaire, zéro innovation. Car on ne peut pas commencer à bouger les planètes. Zéro innovation donc ! La créativité existe sans innovations, et Copernic en est un très bon exemple. L’innovation existe aussi sans créativité. C’est la capacité de faire plus, mieux, moins cher, etc. Je lisais un article sur la grande bataille des capsules de café entre les différents acteurs du marché : on voit bien que nous sommes dans le monde de la compétition, de l’innovation. Petite capsule, grande, en plastique, en aluminium, je suis à ce moment dans l’innovation. C’est très bien l’innovation ! Mais à un moment donné, il faut autre chose. Quand les ventes chutaient un peu chez Gillette, ils rajoutaient une lame au rasoir. Un moment, cela suffit, il faut changer de regard.

La créativité existe sans innovation, et réciproquement. Kodak en est un exemple tragique. Quand j’avais 20 ans, Kodak, c’était Apple. Ils avaient plus de la moitié des parts de marché. Aujourd’hui, ils sont en faillite. Ils ont tout inventé : la photocopieuse, la photographie instantanée, ils étaient les premiers sur le CD-Rom. Mais ils ont vu le CD comme un bel instrument pour mettre des photos. Ils n’ont pas changé de regard. Qu’est-ce qu’il s’est passé chez Kodak ? Beaucoup de créativité, pas d’innovation.

Un autre exemple, c’est l’informatique européenne. Philips, Bull, Siemens, Logabax, tout est parti ! Pourquoi ? De l’innovation, mais jamais de créativité. Quand on regarde Apple et comment ils ont inventé l’iPod / iTunes, qui ont été des révolutions dans la musique. La véritable question, c’est comment se fait-il que ce ne soit pas Sony qui l’ait inventé ? Sony l’avait avec le Walkman. Un outil que l’on mettait à sa ceinture avec des écouteurs dans les oreilles. Sony avait l’outil. Comment est-ce possible, quand on l’a, de le perdre ? Car on a pas changé de regard, en l’occurence, sur le monde de la musique. Le Walkman, c’est encore cette idée de l’album avec 12 chansons à la fois, sans téléchargement. N’importe qui, LVMH aurait pu inventer l’iPod !

Armelle Lavergne : Si l’on résume, et que l’on reprend la métaphore du satellite en orbite, la créativité, c’est avoir des idées, l’innovation, c’est réussir à les faire vivre.

Luc de Brabandere : Voilà. La créativité est l’aptitude de l’individu à changer son regard. L’innovation, c’est l’aptitude d’une entreprise, d’un groupe, d’une organisation, à changer la réalité des choses. Forcément, les entreprises doivent être plus fortes que Copernic, c’est pour cela que c’est si difficile.

Armelle Lavergne : Merci Luc. Comment aider un créatif à converger, à l’aider à se canaliser, à se cadrer ? C’est le problème de certaines sessions de créativité ?

Luc de Brabandere : Absolument. Je recommande beaucoup les binômes. Je crois qu’il y a des gens qui sont plutôt divergents, d’autres plutôt convergents : l’équipe gagnante, c’est quand il y a les deux. Yves Saint-Laurent, sans Pierre Bergé il ne serait jamais arrivé là où il est arrivé. Même Jules Verne, qui est l’un des plus grands créatifs de l’histoire de la littérature, quand on lit sa biographie, il doit énormément à son éditeur, Hetzel, qui était très contraignant. Il disait : « Jules, c’est trop long, je ne comprends pas, cela ressemble trop à l’autre, raccourcis… » Mais ils étaient d’accord. Je crois beaucoup aux binômes.

Armelle Lavergne : Est-ce que les contextes de crise sont plus favorables au développement de la créativité ?

Luc de Brabandere : Il y a des idées extraordinaires, dans l’Histoire, qui sont nées en temps de crise, il y en a qui sont nées dans des périodes de paix absolues. Il n’y a pas de règles. Par contre, on peut aussi simuler la crise. Il est vrai que si nous regardons la Seconde Guerre Mondiale, on y a inventé des tas de choses, et c’est un peu tragique. Mais ne cherchons pas les lois, c’est un acte de foi.

Armelle Lavergne : Ne cherchons pas les lois mais si nous souhaitons aider nos participants qui vont se dire : « OK, demain, je vais essayer de changer de regard, essayer de faire ce binôme« ,  est-ce que tu as des techniques, simples, pour être plus créatif au jour le jour ? Des réflexes, des remises en question ?

Luc de Brabandere : Changer ses habitudes. Ne pas aller dans le même restaurant, ne pas prendre le même moyen de transport, par exemple acheter un journal qui ne nous intéresse pas. Je ne suis pas un chasseur, j’achète le journal des chasseurs. Il y a toujours un moyen de se perturber. Il y a un certain nombre de règles qui ne sont pas difficiles à mettre en place. Par exemple, dans une session de créativité, une règle qui est très importante, c’est le point de départ. Une bonne session commence par une bonne question. Et une bonne question n’est pas évidente. Si quelqu’un demande : « Comment faire pour que ça aille mieux dans l’entreprise ?« , ce n’est pas une bonne question, il y a toute une série de critères. Je crois vraiment qu’il existe des règles, mais ce n’est pas la vraie difficulté. La véritable difficulté, c’est de croire que c’est possible et que c’est amusant. Il y a un vrai plaisir. Mon premier livre avec Anne Mikolajczak s’appelle Le Plaisir des Idées. Ce n’est pas forcément le meilleur livre, mais c’est très certainement le meilleur titre !`

Armelle Lavergne : Merci beaucoup, Luc. On vous propose aussi des liens, pour aller plus loin.

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Retrouvez les cours de Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak dans notre offre catalogue. Et bientôt, un troisième cours sur l’art d’argumenter !

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Les webinars Learn @ Home sont devenus Learn Everywhere : retour sur les épisodes précédents !

 

Pendant le confinement de 2020, nous avons voulu continuer à donner la parole à nos partenaires et à nos clients. Nous souhaitions continuer à mettre en valeur notre écosystème de partenaires, grâce à qui nous pouvons proposer à nos apprenants une offre de contenus de formation en ligne toujours plus innovants, variés et divertissants. C’est ainsi que Learn @ Home est né. Des webinars pour réfléchir et aller plus loin, sur le télétravail, les biais cognitifs, les prospectives, le « monde d’après »… Mais aussi sur le futur des compétences, sur des thématiques qui nous sont chères, qui sont chères à nos partenaires, et qui sont traitées dans notre catalogue de cours.

À l’heure du déconfinement, Learn @ Home est devenu Learn Everywhere. Retour sur les épisodes précédents !

Learn @ Home Épisode 1 : Comment perpétuer les rituels de l’agilité à distance ? L’exemple du feedback

Webinar Learn at Home épisode 1

Avec Claudio Vandi, Directeur Pédagogique de Numa.

Numa est un des auteurs partenaires de Coorpacademy avec lequel nous avons co-édité les cours L’agilité en action et L’organisation apprenante. 

Dans nos environnements en pleine accélération et digitalisation, l’amélioration continue de nos pratiques de travail individuelles et collectives est clé. Et ce, d’autant plus que télétravail et management à distance se généralisent – à marche forcée avec les mesures de confinement liées au Covid-19. Comment dès lors réussir à perpétuer les bons rituels de management agile dans un contexte de travail à distance ?

Faites du feedback à distance un des piliers de l’agilité de votre entreprise !

Vous souhaitez en savoir plus sur la pratique du feedback à distance, avec Claudio Vandi, Directeur Pédagogique de Numa ? C’est par ici !

Learn @ Home Épisode 2 : Comment rester sain de corps et d’esprit en télétravail ? Techniques pour tous

Learn at home épisode 2 Yogist

Avec Anne-Charlotte Vuccino, Fondatrice de Yogist – Well at Work.

Plus digitalisés et sédentaires que jamais, traversant une période inédite, comment se préserver, rester sain de corps et d’esprit et garder son efficacité au travail ?

Anne-Charlotte Vuccino, fondatrice de Yogist et spécialiste de la prévention santé au travail, vous propose son expertise et ses conseils très concrets pour lutter contre la fatigue du télétravail. Elle est une des auteurs partenaires de Coorpacademy avec laquelle nous avons co-édité le cours Les 5 minutes Yogist® pour être Bien au Bureau.

Au programme de ce webinar :

  1. État des lieux sur le bien-être et la santé au travail, les missions de Yogist et Coorpacademy
  2. Démo live et exercices menés par Anne-Charlotte, fondatrice de Yogist
  3. Échanges conviviaux et questions en direct pour tous !

Douleurs de dos ? Yeux fatigués ? Suivez ce lien pour découvrir trois exercices pratiques pour rester sain de corps et d’esprit en télétravail, avec Anne-Charlotte Vuccino, Fondatrice de Yogist – Bien au bureau.

Learn @ Home Épisode 3 : Comment éviter les pièges du télétravail et en tirer le meilleur parti pour l’avenir ?

Learn at Home épisode 3 management

Avec Lomig Guillo, Rédacteur en chef de Management Magazine.

Pour le 3ème épisode de la série Learn At Home de Coorpacademy, Management Magazine vous propose un webinar sur les pièges du télétravail et son impact futur.

Télétravail ne veut pas dire travail solitaire, ou travail continu. Si les frontières se floutent entre vie pro et vie perso, si la distance physique est bien là, de nouveaux réflexes, de nouveaux équilibres personnels et collectifs sont à installer. Comment alors échapper aux pièges du télétravail et en tirer le meilleur parti pour l’avenir ?

Lomig Guillo, rédacteur en chef de Management fait le point sur les pratiques concrètes et les outils à mettre en place en termes d’organisation et de management (bienveillant !). Il détaille comment la culture d’entreprise et ses valeurs pourront être transformées de l’intérieur.

Oui, le télétravail amène son lot de pièges… Découvrez comment les éviter avec Lomig Guillo, Rédacteur en chef de Management Magazine, en cliquant ici !

Learn @ Home Épisode 4 : Maîtriser les biais cognitifs à l’heure du déconfinement

Learn Everywhere 4 Maîtriser les biais cognitifs à l'heure du déconfinement

Avec Olivier Sibony, auteur, professeur de stratégie affilié HEC Paris.

Les biais cognitifs sont partout, reconnus mais encore méconnus. Ce sont des réflexes inconscients de raisonnement, des filtres qui s’appliquent aux informations que nous traitons et qui impactent nos décisions, même les plus importantes, au risque de nous éloigner de la réalité et de commettre des erreurs.

Or, à lheure du déconfinement, où l‘incertitude est forte, mais où grand nombre de décisions parfois stratégiques doivent être prises, nous aurions envie et besoin de maîtriser la qualité de nos raisonnements.

Nous sommes d’ailleurs plus exposés à certains biais durant cette période. Quels sont-ils et comment adopter les bonnes postures de réflexion et de prise de décision ? Augmentez vos chances de prendre les bonnes décisions grâce à ce webinar.

Olivier Sibony, professeur affilié HEC Paris et spécialiste de stratégie, a déjà co-édité deux cours avec Coorpacademy : Maîtriser ses biais cognitifs pour mieux déciderRésoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S.

Découvrez certains biais cognitifs qui ont marqué la crise du Covid-19 en suivant ce lien !

Learn Everywhere Épisode 5 : La possibilité d’une nouvelle entreprise. Les nouvelles organisations, collaborations et valeurs de l’entreprise de demain

La possibilité d'une nouvelle entreprise Learn Everywhere 5

Avec Thierry Keller, Directeur des Rédactions chez Usbek & Rica.

La période du confinement a mis en lumière des capacités parfois insoupçonnées au sein des entreprises. C’est le moment de faire le point sur ce que l’entreprise a réussi à faire et sur ce qui pourrait être pérennisé et développé.

Se dessine ici la possibilité d’une nouvelle entreprise qui s’appuierait sur de nouvelles :

  1. Organisations (les temps et lieu de travail, le travail en équipe, le rapport au travail)
  2. Collaborations (l’open innovation, les « makers », la créativité)
  3. Valeurs (le sens du travail, les valeurs de l’entreprise, les nouveaux indicateurs de performance)

Pourquoi ne pas prendre 30 minutes maintenant pour penser demain ?

Thierry Keller, directeur des rédactions d’Usbek & Rica, le magazine qui explore le futur, mène cette réflexion sur l’entreprise de demain, ses enjeux et possibilités dans ce monde bouleversé !

Usbek & Rica est un partenaire de contenu de Coorpacademy spécialisé en prospective, notamment pour les entreprises, avec lequel nous avons co-édité deux cours : Des robots et des hommes, Les promesses des bio-technologies.

Learn Everywhere Épisode 6 : La nécessité de la formation en temps de crise avec PwC France

Learn Everywhere 6 La nécessité de la formation en temps de crise

Avec Murielle Navarre, Head of Talent & Development chez PwC France.  

Murielle NavarreHead of Talent & Development chez PwC France et Jean-Marc Tassetto, co-founder et CEO de Coorpacademy, partageront leurs points de vue et leurs expériences concrètes sur la nécessité de la formation en temps de crise :

  1. Quels sont les retours d’expérience de la période de confinement chez PwC ?
  2. Comment cette période de crise accélère la transformation des entreprises et du travail ?
  3. Comment la formation est un vecteur de cette transformation ?

Découvrez le replay en suivant ce lien !

Learn Everywhere Épisode 7 : Tous les contenus ne se valent pas

Avec Medhi Tounsi, Senior Regional Director Europe chez OpenSesame

Arnauld Mitre, co-fondateur et CEO de Coorpacademy, et Medhi Tounsi, Senior Regional Director Europe chez OpenSesame, explique en 30 minutes comment le contenu premium va améliorer le taux d’engagement de vos formations en ligne.

Retrouver le replay ici.

Learn Everywhere Épisode 8 : La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse avec Luc de Brabandere

Avec Luc de Bradanbere, Fellow du BCG et fondateur de Cartoonbase.

La meilleure manière d’avoir de bonnes idées, c’est d’en avoir beaucoup. Walt Disney l’avait bien compris. Il envoyait un dollar à quiconque lui envoyait une idée, quelle qu’elle soit !

Luc de Brabandere, Fellow du BCG et fondateur de Cartoonbase, et Armelle Lavergne, Directrice du Contenu chez Coorpacademy, échangent sur la créativité :

  1. Qu’est-ce que (réellement) la créativité ?
  2.  Comment rester créatif sous contrainte ?
  3. Quelles méthodes pour être créatif ?

30 minutes pour s’amuser intelligemment

Learn Everywhere Épisode 9 : L’Agilité à l’échelle : déployer l’agilité à toute l’organisation

 

Avec Anselme Jalon, Managing Director et Partner chez FABERNOVEL

La crise que nous avons traversé en 2020 a mis à l’épreuve l’agilité des organisations et des salariés, et accéléré les transformations. Dans ce contexte, comment permettre le déploiement de l’agilité à l’échelle de l’organisation toute entière ?

C’est le sujet abordé dans le webinar Learn Everywhere – Épisode 8, avec Armelle Lavergne, Directrice de Contenu Chez Coorpacademy et Anselme Jalon, Managing Director et Partner chez FABERNOVEL :

  1. Qu’est-ce que l’agilité à l’échelle ?
  2. Comment la mettre en place ?
  3. À quoi ça ressemble ? (exemples concrets d’entreprises)

Regarder le replay du webinar 

Learn Everywhere Épisode 10 : Savoir utiliser la data pour mieux décider et manager au quotidien

 

Avec David Jestaz, vice-président de l’Université Faurecia et de la transformation RH groupe

David Jestaz, Vice-président de l’Université Faurecia et de la transformation RH du groupe, partage son point de vue et explique en quoi inclusion et diversité sont devenus un enjeu majeur de la transformation culturelle des Entreprises. Interviewé par Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, il reviendra sur les actions engagées pour construire une culture inclusive et faire de toutes les formes de diversité autant d’opportunités au sein de Faurecia en particulier.

Replay disponible sur votre plateforme Coorpacademy dans la playlist « Webinar Learn Everywhere »

Learn Everywhere Épisode 11 : Savoir utiliser la data pour mieux décider et manager au quotidien

 

Avec Penelope Bellegarde, fondatrice de The Data Touch et intervenante à HEC Paris

La data est partout, en quantité quasi illimitée ! Toutes ces données sont potentiellement riches d’enseignements, et susceptibles d’impacter beaucoup de nos décisions, dont les plus stratégiques.

Dans ce webinar, Penelope Bellegarde, fondatrice de The Data Touch et intervenante à HEC Paris, nous donnera les bases pour savoir utiliser la data au quotidien :

  1. Comment faire parler la data ?
  2. Comment la rendre actionnable pour ses missions, pour son équipe et pour son entreprise ?

La Data en pratique et pour tous !

Learn Everywhere Épisode 12 : L’essor de l’audiolearning

Avec Ichraq Rachdaoui, Business Development Manager chez notre partenaire Bookboon

Le format audio et les podcasts connaissent une croissance exponentielle depuis une décennie, et leur consommation a bondi lors des confinements. Côté production, c’est l’effervescence : plus de 135 000 podcasts éducatifs ont été produits en 2020 !

Dans ce webinar, Armelle Lavergne, Directrice de Contenu Chez Coorpacademy présente avec Ichraq Rachdaoui, Business Development Manager chez notre partenaire Bookboon, premier éditeur européen de contenus audio pour les pros, toutes les tendances et bénéfices de ce nouveau format qui fait tant de bruit :

  1. Pourquoi l’audio est un format qui plaît tant
  2. Les bénéfices du format audio dans l’apprentissage
  3. Les exemples d’audiolearning déjà lancés avec succès en entreprise.

Découvrir le replay du webinar

Learn Everywhere Épisode 13 : Restez à l’écoute !

Ces webinars sont aussi disponibles sur les plateformes de formation Coorpacademy, dans une playlist dédiée. Nous vous tiendrons au courant de la date et des intervenants pour les prochains webinars Learn Everywhere.

2019 avec les Éditions DUNOD – Interview d’Éric Pommat, Directeur Digital et Business Development

Début 2018, au début de notre collaboration avec les Éditions DUNOD, nous avions eu l’occasion de rencontrer Eric Pommat, Directeur Digital et Business Development de la célèbre maison d’éditions française à l’occasion du démarrage de notre partenariat de contenu (pour lire cette interview, c’est ici).

Après la sortie de déjà 4 cours conjoints, c’est l’occasion de refaire le point avec lui. Sur ce qui est sorti, mais aussi sur ce qui va sortir. En 2018, nous avions eu l’occasion de découvrir la technique de la pleine conscience au travail, une pratique de méditation qui trouve parfaitement sa place dans le cadre professionnel pour retrouver son énergie et éviter les « voleurs d’attention », sources de stress. Nous avions pu développer notre créativité avec le mind mapping, une technique de cartographie mentale pour faire foisonner nos idées au service de l’innovation et de la performance en entreprise. Vous vous sentiez parfois peu productifs ou même peu efficaces au travail ? Vous avez pu découvrir les 9 outils et méthodes à connaître pour être efficace dans votre job, dont la matrice Eisenhower et la méthode GTD, « Getting Things Done ». Enfin, vous avez (re)découvert l’inbound marketing et et le growth hacking, ces techniques de marketing efficaces, rapides et à faible coût. 4 nouvelles compétences, entre compétences comportementales et boîtes à outils pour se sentir mieux au travail, qui ont ravi les apprenants de Coorpacademy en 2018 (les chiffres le prouvent !)

Retour donc avec Eric Pommat sur les 4 sujets abordés, la consultation des cours des Editions Dunod et les perspectives en 2019.

Bonjour Eric, merci de nous recevoir.

Tout d’abord, qu’avez-vous pensé de la co-édition de cours avec Coorpacademy ? Comment la maison d’éditions Dunod assure les communications entre les créateurs de contenu et les ingénieurs pédagogiques de Coorpacademy dans la conception de ces cours ?

La co-édition des 4 premiers cours Dunod by Coorpacademy fut fluide et efficace !

Il faut noter que Dunod est un partenaire de contenu relativement atypique pour Coorpacademy. Fin 2017, notre maison d’édition, et c’est assez original pour le souligner, a recruté sa propre équipe d’ingénieurs pédagogiques. Le développement d’une nouvelle activité de Digital Learning, constituait en effet l’une des étapes de notre transformation digitale.

Aujourd’hui, Dunod, au-delà de son activité historique d’éditeurs de livres, met son  savoir-faire éditorial, son expertise pédagogique et digitale ainsi que la profondeur de son catalogue de contenus au service des entreprises et organisations pour les conseiller et les accompagner dans leurs projets de communication, d’édition sur mesure et de digital learning. Nous sommes naturellement datadockés.

Ces 4 premiers cours ont ainsi été créés par nos ingénieurs pédagogiques maison, avec la contribution d’experts métier, et en lien avec les équipes Coorpacademy : en somme, tout était réuni pour concevoir des contenus engageants et pédagogiques au service des apprenants !

Et quelques mois après, les statistiques de consultations parlent d’elles-mêmes : les cours Dunod by Coorpacademy comptent parmi les plus consultés et les plus appréciés de la plateforme !

Comment les sujets à aborder dans le cadre de formations digitales sont-ils définis ?

Nous procédons de façon « collégiale » en croisant les propositions faites par les équipes Dunod et Coorpacademy.

L’équipe Coorpacademy nous soumet des thématiques qui font l’objet de demandes clients ou repère dans le catalogue Dunod les titres inspirants.

Dunod, de son côté, s’appuie sur son savoir-faire éditorial, son réseau d’experts, ses chiffres de vente pour proposer les sujets les plus porteurs et Coorpacademy-friendly !

A partir de ces différents inputs, l’intelligence collective des équipes fait ensuite son œuvre pour définir les sujets qui seront lancés !

Quels sont, pour vous, les sujets à aborder en 2019 dans le cadre de nouveaux cours en ligne sur la plateforme Coorpacademy ? En 2019 Dunod proposera 4 nouveaux cours.

En 2019, nous poursuivrons notre développement sur les soft skills avec 4 nouveaux thèmes essentiels :

  • 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen.
  • Lean management.
  • Intraprenariat et change makers
  • Apprendre à apprendre

Ressentez-vous, dans votre métier de tous les jours, l’importance que prennent les compétences comportementales, douces, plus communément les soft skills, par rapport aux compétences dures, hard skills.

Bien entendu. La nécessite de développer ses softskills est une réalité palpable au quotidien dans notre métier … Les techniques de vente changent, les usages de nos lecteurs changent, la technologie s’immisce partout dans nos vies.

« …nous sommes entrés dans l’ère de l’obsolescence programmée des compétences (durée de vie entre 6 mois et 5 ans)… », comme l’explique très bien Jérémy Lamri dans son dernier livre Les compétences du 21eme siècle : comment faire la différence ? « …ainsi la capacité à apprendre à apprendre devient la compétence centrale d’un individu pour lui permettre de maintenir la qualité de son portefeuille de compétences, continuer à se perfectionner et ainsi sécuriser son adaptabilité et donc son employabilité ».

C’est une évidence : il y a une incertitude face aux évolutions du marché du travail, aux avancées technologiques toujours plus rapides et à la disparition ou la création d’emplois. Comment les publications Dunod s’adaptent à ce monde changeant très rapidement ?

Nous apprenons et nous nous réinventons chaque jour, en nous appuyant sur notre triple expertise, éditoriale, pédagogique et digitale, et sur notre catalogue de contenus (7 000 titres rédigés par 5 500 auteurs experts, enrichi de 365 nouveautés par an, en version papier et numérique).

Quelques exemples ?

Fin 2016, pour faire face à la décroissance structurelle de nos marchés spécialisés, nous avons amorcé notre transformation en créant un pôle grand public.

En 2017, nous avons commencé à nous développer sur le marché du digital learning. D’abord avec des programmes soft skills (Gestion du stress/Confiance en soiManagementGestion du temps) développés pour un groupe d’écoles privées, puis pour Coorpacademy.

En 2018, nous avons lancé un service innovant de formation en ligne pour les professionnels de la Petite Enfance avec le site Les Pros de la Petite Enfance.

En 2019 : nous venons de lancer l’Atelier Dunod, un nouveau service BtoB d’édition sur mesure !

Quel a été votre cours préféré co-édité avec Coorpacademy ? Et pourquoi ?

 « Pleine Conscience au travail », « Boostez ma créativité avec le Mind-Mapping , «  Efficace dans mon job : les 9 outils à connaître» et « Inbound Marketing et Growthhacking »… et la liste s’allongera bientôt !

Chaque nouveau cours est en fait notre préféré. Nous sommes dans un processus d’amélioration continue, nous apprenons et nous faisons mieux chaque fois. C’est très motivant. Vivement la sortie du prochain cours ! »

Merci Éric !

Merci !

Interview exclusive avec Éric Pommat, Directeur Digital et Business Development chez Dunod

 

Coorpacademy démarre une collaboration avec les Editions DUNOD.

La célèbre maison d’édition du groupe Hachette Livre, est – entre autres – le 1er éditeur business en France.

Avec des signatures fortes comme Mercator, Strategor, Communicator et des collections emblématiques comme La Boîte à outils, les 5 Clés ou 2h chrono, DUNOD n’a jamais cessé d’innover.

Du livre au digital learning, DUNOD accompagne avec succès les collaborateurs de toute entreprise dans leurs besoins de formation, sur des thématiques métiers mais aussi sur des soft skills (créativité, confiance en soi, gestion du stress, gestion du temps…), avec une pédagogie éprouvée.

En coédition avec ce partenaire, nous venons de lancer un premier cours sur le thème de la pleine conscience au travail. Deux autres cours sont d’ores et déjà programmés : Boostez ma créativité avec le Mind-Mapping et Efficace dans mon job à l’ère digitale !

A l’occasion de cette toute nouvelle collaboration, nous avons rencontré Eric Pommat, Directeur du Développement.

Dunod est une maison d’édition créée il y a plus de deux siècles. Comment pensez-vous que les livres et le digital learning peuvent – et doivent – cohabiter dans la formation tout au long de la vie ?

Actuellement, nos livres au format papier coexistent avec le digital learning. Tout comme ils coexistent avec leurs versions e-book ou l’écosystème des produits de la formation professionnelle – dont ils font partie – comme la formation présentielle et les conférences d’actualité, la galaxie du gratuit allant des vidéos YouTube aux blogs en passant par les MOOC ou le social learning  ; ou encore des formats pédagogiques plus innovants tels que le tutorat inversé, le peer-to-peer ou les learning expeditions…

Ces offres coexistent car elles répondent à des besoins et usages différents. C’est une très bonne nouvelle pour les apprenants de pouvoir accéder à cette diversité, et nous nous en réjouissons !

Chez Dunod, au-delà du produit, ce sont les usages qui nous intéressent. Les usages en matière de formation évoluent, portés par les possibilités offertes par le numérique, par les besoins de formation qui ont évolué – aujourd’hui, on doit apprendre tous les jours – et facilités par l’évolution progressive de la réglementation du secteur.

Et aujourd’hui, il y a autant d’usages que d’individus ! Nous ne voyons pas l’émergence du digital learning comme la mise en danger du livre car ils correspondent à des usages différents. Nous y voyons en revanche une belle opportunité de développement, très cohérente et assez évidente pour une maison d’édition comme la nôtre : le digital learning est en effet un métier très proche de l’édition, beaucoup plus que ne l’est la formation présentielle, d’ailleurs ! Nous disposons notamment de contenus, d’un vaste réseau d’experts, etc.

Avec ses livres, Dunod a finalement commencé à être acteur de la formation à distance… il y a 2 siècles !

Pourquoi avoir choisi Coorpacademy pour permettre au savoir issu de vos livres d’être transmis différemment ? Quelle valeur voyez-vous dans cette diffusion digitalisée et gamifiée ?

Ce qui nous séduit chez Coorpacademy, c’est avant tout le concept de la plateforme : un format pédagogique homogène et innovant (s’inspirant de la pédagogie inversée), engageant (format court, granulaire, gamifié), en phase avec les codes actuels.

C’est aussi une promesse utilisateurs claire et une approche éditorialisée rare dans le secteur du digital learning – qui colle bien à notre ADN de maison d’édition – avec des partis pris dans lesquels nous nous retrouvons : qualité portée au contenu et à la pédagogie, vidéos en motion design, par exemple.

Nous voyons dans les cours Dunod by Coopacademy une façon originale de diffuser nos contenus en répondant à de nouveaux usages, de toucher de nouvelles cibles et d’autres marchés : BtoB, monde anglophone par exemple.

Et puis, nous avons envie de croire aux modèles de plateformes de formation « à la Netflix ». Cela va dans le sens de l’histoire et de la réforme annoncée de la formation professionnelle.

Oui, Coorpacademy coche beaucoup de cases !

Notre premier cours sur la Pleine Conscience au travail vient tout juste de paraître. Identifier nos “voleurs d’attention”, revenir à soi à l’instant présent, mettre en pratique des exercices pour renforcer son attention, figurent parmi les notions abordées. Pouvez-vous nous en parler ?

Pour concevoir le cours « Pleine Conscience au travail », nous nous sommes appuyés sur l’expertise de Nathalie Van Laethem, qui a publié chez Dunod la Boîte à outils de la Pleine Conscience.

A l’ère digitale, plus que jamais, nous vivons dans une économie de l’attention. Comme le dit Tristan Harris, l’ex-philosophe produit de Google: « Technology is hijacking our minds ».

« Nous sommes dans une ère où notre attention est convoitée par une horde d’ingénieurs travaillant pour des organisations ayant beaucoup de moyens ». (Cal Newport dans son ouvrage « Deep Work »). En bref, notre attention est aujourd’hui un bien rare et précieux, piratée par les géants de la Silicon Valley…

Dans nos vies professionnelles – dont les frontières sont d’ailleurs de plus en plus floues avec nos vies personnelles – nous interrompons la lecture de nos mails pour passer à un message WhatsApp, avant de consulter un récapitulatif de fil Twitter, et nos notifications Facebook.

Nous sommes comme happés et nous perdons la sensation de nous-mêmes.

La méditation de Pleine conscience (Mindfulness en anglais) est une pratique laïque, de développement personnel, qui permet d’arrêter – un instant – le pilote automatique, de se rappeler à soi et de porter notre attention au moment présent : à nos sensations, émotions, mental, à ce que nous faisons et à la situation telle qu’elle est.

Les études scientifiques prouvent que la Pleine conscience permet de réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress !  

En pleine conscience, nous allégeons nos tensions et gagnons en tranquillité, nous ouvrons notre champ de perception et gagnons en compréhension de nous et des autres.

L’objectif de ce cours est de faire découvrir ces nombreux bienfaits de la Pleine conscience et de pratiquer instantanément les exercices, tels que le rappel à soi.

Merci Éric !

Pour jouer ce cours, rendez-vous sur la plateforme Coorpacademy !

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