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« Il n’est jamais trop tard pour commencer une carrière, changer de voie ou retrouver le chemin de l’emploi » : le programme SkillsBuild expliqué par Lisa Neddam, Education Offering Manager chez IBM

 

C’est parti pour le programme SkillsBuild, lancé officiellement le 17 juin à Paris !

L’initiative SkillsBuild est un programme mondial mené par IBM et qui a comme objectif d’accompagner des populations éloignées du monde professionnel, de les aider à se former, à changer de voie et donc à retrouver le chemin de l’emploi. Le programme rassemble des ONG (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil et l’Institut de l’Engagement) et des partenaires de contenu, dont Coorpacademy, spécialiste du Digital Learning.

À l’occasion de la soirée de lancement, nous avons pu discuter avec Lisa Neddam, Digital Skills Platform Leader, qui a la mission de mener à bien ce projet chez IBM et dont le credo est d’utiliser la technologie dans une démarche de bien commun, for Good.

Lisa Neddam présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancementLisa Neddam, présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juin.

Quel est l’objectif du programme SkillsBuild lancé par IBM ?

Le programme SkillsBuild est destiné aux populations de demandeurs d’emploi, en réinsertion ou en insertion professionnelle. Cela peut concerner des personnes en échec scolaire, au chômage, des migrants, des réfugiés, des femmes qui retournent dans le milieu du travail après une maternité, par exemple : SkillsBuild est à destination de toutes les personnes qui ont besoin d’un coup de main pour trouver ou retrouver du travail après s’être éloignées du monde professionnel.

L’idée derrière SkillsBuild est que chacun au moment où il en a le plus besoin puisse acquérir ou renforcer ses compétences. Des compétences numériques, mais pas que ; nous souhaitons aussi favoriser les compétences nécessaires pour évoluer dans le monde digital actuel, les compétences professionnelles, comportementales, appelées en anglais soft skills, nécessaires aujourd’hui pour se préparer aux incertitudes de demain. Avec par exemple la capacité à travailler en équipe, la pensée critique, l’agilité dans l’entreprise… Les métiers se transforment grâce au digital, les compétences nécessaires aussi !

Quels sont les piliers sur lesquels s’appuie le programme SkillsBuild ?

D’abord, il y a celui du développement de compétences théoriques sur la plateforme de formation en ligne, avec parcours d’apprentissage et badges numériques. Mais, nous pensons que pour ces populations, il ne suffit pas de mettre une plateforme de formation à disposition, il faut l’intégrer à des programmes de formation plus complets. Le déploiement du projet se fait donc au travers de cinq associations partenaires : la plateforme sera mise à leur disposition pour qu’elles puissent la proposer à leurs bénéficiaires, ainsi qu’à leurs salariés et à leurs bénévoles. L’idée était de soutenir le travail déjà fait par les acteurs de terrain et de l’intégrer aux dispositifs existants. En effet, lorsqu’il y a décrochage de la vie professionnelle, ces personnes ont besoin d’un accompagnement beaucoup plus riche qu’une simple plateforme de formation.

IBM propose en parallèle des projets de mise en pratique des compétences acquises qui permettront aux apprenants de la plateforme d’acquérir une première expérience dans le monde du numérique.

Enfin, le programme offre également un accompagnement pour avoir accès à l’emploi. Il y aura dans la plateforme un outil de job-matching qui va permettre aux participants de chercher des opportunités professionnelles par compétences numériques. De l’autre côté, il y aura un écosystème d’employeurs ouverts à recruter sur la base des compétences, pour construire un écosystème de talents qui auraient été formés différemment. L’idée sera de tester les compétences de manière différente, avoir un mode de recrutement différent, sur les compétences et non sur les parcours ou grandes écoles.

La formation se fera par une plateforme digitale de formation. Comment pensez-vous contrer les freins parfois inhérents à l’adoption de nouveaux outils digitaux ?

Bien souvent, c’est aussi un certain manque de maturité sur les sujets numériques qui représente un frein à l’adoption de nouveaux outils et à proposer de nouveaux outils numériques : ce programme SkillsBuild représente aussi une opportunité pour ces associations grâce à la mise à disposition de la plateforme pour leurs salariés et bénévoles.

Dans cette vision d’upskilling, de montée en compétences, ces associations vont pouvoir proposer des projets de transformation numériques qui leur sont propres, des projets qui vont être délivrés par les experts d’IBM dans une logique de mécénat de compétences. Ces projets, qu’IBM faisait auparavant en « cercle fermé » avec les associations, nous allons nous en servir pour créer des opportunités de mise en pratique des compétences, en les ouvrant aux apprenants de la plateforme qui pourront y participer, soit en shadowing (observation) soit en participation active. Nous cherchons à créer un écosystème gagnant-gagnant, dans lequel les associations peuvent aider leurs bénéficiaires à développer de nouvelles compétences favorisant l’accès à l’emploi, tout en travaillant sur leur propre transformation numérique.

Chez IBM, nous allons mettre en place une équipe dédiée de Digital Success Managers, à temps plein à partir du 1er juillet, pour accompagner à l’adoption de la plateforme, accompagner à la fois les associations et les apprenants. Il y aura donc à la disposition de la communauté d’apprenants une équipe de 5 personnes spécialisées en mécénat de compétences, pour que la plateforme soit utilisée au mieux.

L'équipe de Digital Success Managers d'iBM pour le projet SkillsBuildLes Digital Success Managers d’IBM, qui seront à temps plein dès le 31 juillet pour accompagner les populations visées par le programme.

Pour résumer l’ensemble du projet, c’est un mix que nous pensons judicieux entre projets, ressources en ligne, mécénat de compétences, mentoring et coaching. En plus de l’outil digital, nous pensons que l’accompagnement doit être extrêmement présent. Le but final étant de maximiser l’adoption de notre plateforme digitale auprès des bénéficiaires, et de les faire retrouver le chemin de l’emploi et de l’épanouissement professionnel.

Pouvez-nous nous parler un peu des associations partenaires sur SkillsBuild (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil and l’Institut de l’Engagement) ? Comment se sont-elles manifestées, quelles sont les populations visées ?

Ces associations accompagnent des populations diverses, mais qui ont toutes en commun de nécessiter un accompagnement pour accéder à l’emploi. Certaines se concentrent plutôt sur les jeunes adultes, d’autres sur les migrants, les chômeurs de longue durée ou les entrepreneurs en devenir.

Elles sont toutes de grands noms du milieu associatif en France, et ont les infrastructures humaines nécessaires pour accueillir un programme de ce type et de cette envergure.

Elles se sont manifestées au travers du réseau d’IBM, et la sélection s’est faite naturellement.

Pourquoi avoir choisi Coorpacademy comme fournisseur de contenu pour vous accompagner dans ce projet ?

Tout d’abord, nous ne voulions pas faire une plateforme IBM pour ce projet, nous souhaitions avoir une plateforme ouverte. Ce qui manque, ce n’est pas le contenu, IBM dispose de beaucoup de plateformes de formation en ligne, mais nous souhaitions les bonnes méthodes pédagogiques, une consolidation des meilleurs contenus du marché, nous voulions nous associer avec les meilleurs partenaires sur le sujet.

Ce qu’on aime chez Coorpacademy, c’est la pédagogie, très différente de celle d’IBM, l’esprit de gamification, ludique, le microlearning, et l’accessibilité générale de la plateforme.

Nous voulions un équilibre entre les contenus d’entreprise, corporate d’IBM, et des contenus à la pédagogie très différente, avec une approche différente.

Nous allons proposer 3 parcours de formation, sur les fondamentaux du numérique tout d’abord, avec Coorpacademy, et deux parcours plus professionnalisants, l’un sur le support et l’accompagnement client, l’autre sur le développement web, en partenariat avec CodeDoor.

Armelle Lavergne présentant le projet SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juinArmelle Lavergne, Directrice du Contenu et des Partenariats, présentait Coorpacademy à la soirée de lancement.

1 000 000 de Battles ont été jouées sur l’ensemble des plateformes Coorpacademy !

 

Apprendre est difficile.

À l’école ou dans le monde de l’entreprise, il y a toujours eu des freins à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour y remédier, nous offrons sur les plateformes Coorpacademy des fonctionnalités issues du monde du « gaming » pour susciter l’engagement et rendre la formation fun et attractive.

Les éléments de Gamification sur la plateforme Coorpacademy

Le mode « Battle », l’une des principales fonctionnalités ludiques proposées sur nos plateformes, a un impact significatif sur l’apprentissage, à court terme et sur le long terme. Le principe d’une Battle est qu’un apprenant en défie un autre dans le cadre d’un duel sous la forme d’un quiz rapide.

Vous pensez être incollable sur les biais cognitifs, ces pièges de la pensée et connaissez parfaitement la différence entre les biais de disponibilité et de représentativité ? Vous souhaitez défier votre collègue Anne sur le sujet. C’est facile : lancez le mode Battle, cliquez sur « Créer une Battle », choisissez votre Playlist, le cours et le niveau sur lequel vous souhaitez défier votre collègue (par exemple la Playlist « Brillez en société » et le cours sur les Biais Cognitifs, niveau Coach) et répondez aux questions posées.

Une fois le quiz terminé, Anne recevra de son côté une invitation, qui l’invitera à se mesurer à vous sur les mêmes questions. La personne qui a le plus de bonnes réponses gagne la Battle, et donc des étoiles qui la feront grimper au classement. En cas d’égalité de bonnes réponses, c’est la personne qui a répondu le plus rapidement qui remporte le défi.

Vous avez gagné ? Anne ne veut pas en rester là et vous défie à nouveau sur son cours préféré, l’Inbound Marketing et le Growth Hacking !

Exemple de lancement d'une battle sur la plateforme Coorpacademy

Parce que vous faites des Battles, Anne et vous êtes plus engagés dans vos parcours de formation : il a été prouvé  que les Battles amélioraient l’engagement des collaborateurs sur leurs parcours de formation en ligne.

Dans notre Learning Report 2018, nous avions identifié qu’un type d’apprenant, les « Players » (ceux qui ont joué au moins une Battle), étaient plus engagés et plus efficaces dans l’apprentissage. En analysant les chiffres de nos plateformes, nous avions pu constater que les Players étaient 2 fois plus présents : le nombre de mois depuis lequel un apprenant est actif sur la plateforme depuis le début de son parcours est deux fois plus élevé chez les participants à des Battles que chez les autres. Les Players sont aussi 3 fois plus actifs, avec plus du triple de cours visionnés. Les Players vont aussi plus en profondeur dans les contenus, et ont entamé et achevé 7 chapitres de plus que les autres en moyenne. Leur taux de réussite est même de 13% plus haut que celui des non-Players (taux d’achèvement des cours entamés).

Et nos clients en sont agréablement surpris. Dans notre dernière interview avec BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion des actifs de la BNP Paribas qui a ouvert la plateforme Digit’learning avec Coorpacademy en mai 2018, Sylvie Vazelle-Tenaud, Head of Marketing Europe for Individuals, Advisors and Online Banks, nous dit :

“Nous présentons la plateforme comme un outil d’expertise avec du gaming. Dans notre communication nous mettons principalement en avant la fonctionnalité des « vies ». Nous valorisons également les gains d’étoiles, cette fonctionnalité nous permet ainsi de créer de l’émulation entre collaborateurs et leur donner envie de refaire les cours. En revanche, nous n’avions pas énormément communiqué sur les Battles mais les collaborateurs ont découvert cette fonctionnalité par eux-mêmes et ont adoré ! La plateforme Coorpacademy propose aussi une flexibilité d’apprentissage non consommatrice de temps, un parcours complet dure en moyenne 20 minutes. Les collaborateurs améliorent leur expertise en un temps record et en s’amusant !”

En effet, plus de 70 000 défis ont déjà été lancés sur la plateforme BNP Paribas Asset Management, en un an ! Le jeu est naturel, semble demander moins d’effort et pourtant favorise la formation.

Apprendre devient moins difficile.

Sur toutes nos plateformes, nous venons d’atteindre les 1 000 000 de Battles jouées !

Lancerez-vous la 1 000 001ème ?

À vos marques, prêts, défiez !

 

Coorpacademy dans le Global EdTech Landscape 3.0 de Navitas Ventures !

 

Coorpacademy est fière d’avoir été reconnue dans le Global EdTech Landscape 3.0 de Navitas Ventures, une branche de Navitas, un des acteurs majeurs de l’éducation dans le monde qui a aidé des millions d’apprenants à transformer leurs vies grâce à l’éducation.

Cette cartographie définit 8 étapes dans le cycle d’apprentissage « nouvelle génération » : créer, gérer, découvrir, connecter, expérimenter, apprendre, certifier, avancer. Ces 8 étapes sont elles-mêmes divisées en 26 groupes qui bâtissent le futur de l’éducation.

Coorpacademy est référencée dans le groupe « Open Online » à l’étape « Apprendre » du cycle d’apprentissage. Une étape où « les anciennes et les nouvelles méthodes d’apprentissages se rejoignent pour répondre aux besoins toujours plus pointus des apprenants tout en changeant les priorités sur le lieu de travail. »

 

Mapping Coorpacademy Navitas Ventures

Nous sommes fiers de cette nouvelle reconnaissance !

Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

Si vous souhaitez découvrir d’autres reconnaissances pour Coorpacademy, c’est ici : Learning Experience de Coorpacademy : ils en récemment parlé… 6 faits marquants à la loupe !

La FIEV, sous l’égide de la Plateforme Automobile, développe une plateforme innovante de formation digitale pour les entreprises et les salariés de la filière automobile

i2f, l’Institut de formation de la Fédération des Industries et des Équipements pour Véhicules (FIEV), lance une université digitale pour aider en priorité les PME-ETI de la filière automobile à se transformer et se doter de nouvelles compétences pour relever les défis de transformation technologique, digitale et écologique du secteur.

La création de cette plateforme innovante de formation digitale s’inscrit dans le cadre du Contrat Stratégique de la Filière Automobile, signé entre la Plateforme Automobile (PFA) et l’Etat, le 22 mai 2018, et qui pose les orientations de la filière pour les cinq années à venir. Intégrée dans le projet « Attractivité, Compétences, Emplois » porté par la PFA, cette solution pédagogique innovante bénéficie, dans ce cadre, d’un cofinancement du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) de l’action « Partenariats pour la formation professionnelle et l’emploi », gérée par la Banque des Territoires pour le compte de l’État.

Pour la mise en œuvre de cette université digitale, i2f s’est associé avec Coorpacademy, acteur EdTech spécialiste du corporate digital learning en Europe, qui développe des plateformes digitales de formation innovantes pour les entreprises et leurs salariés.

L’université digitale est en mesure de proposer aux 4 000 entreprises de la filière et à ses 400 000 salariés, une offre de formation flexible et évolutive, permettant à chacun de se former sur les sujets de son choix, à son rythme, depuis les bureaux ou les ateliers, via un ordinateur, un smartphone ou une tablette. 

Les cours disponibles en ligne permettent aussi bien de renforcer et d’acquérir de nouvelles compétences transversales et comportementales (appelées aussi « soft skills») que des compétences métiers. L’académie numérique donne accès à un catalogue de près de 1 000 cours produits par Coorpacademy en collaboration avec des partenaires experts que l’institut i2f viendra enrichir avec des contenus spécifiques à l’industrie automobile. Des acteurs majeurs du secteur tels que Renault et Faurecia ainsi que plusieurs autres adhérents de la FIEV sont d’ores et-déjà parties prenantes dans ce projet (Méthodes Agiles, Outils Qualité,…).

Pour Jacques Mauge, président de la FIEV : « Nous voulons donner à l’ensemble des acteurs de la filière automobile les moyens de se préparer aux défis technologiques, transformationnels et écologiques du secteur. Notre université digitale se veut ludique, interactive et engageante, pour permettre aux membres de la FIEV et aux 4 000 entreprises de la PFA de se transformer en organisations apprenantes et digitales ».

« D’ici cinq années, seules 35% des compétences actuelles seront toujours d’actualité et les postes où les “soft skills” jouent un rôle important représenteront les deux tiers des emplois d’ici 2030 », indique Arnauld Mitre, co-fondateur de Coorpacademy.

À propos

Le Grand Plan d’Investissement – Programme d’Investissements d’Avenir

Le gouvernement s’est engagé dans un Grand plan d’investissement de 57 milliards d’euros, mené tout au long du quinquennat, afin d’accompagner les réformes structurelles et répondre à quatre défis majeurs de la France : la neutralité carbone, l’accès à l’emploi, la compétitivité par l’innovation et l’État numérique. D’autre part, le Programme d’investissements d’avenir (PIA) se poursuit au service de la compétitivité, de la croissance et de l’emploi en France. Une partie de ce programme s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par le Premier ministre le 25 septembre 2017. La Banque des Territoires gère l’action « Partenariats pour la Formation professionnelle et l’emploi » dans le cadre du PIA.

www.gouvernement.fr/secretariat-general-pour-l-investissement-sgpi www.banquedesterritoires.fr 

i2f : L’Institut de Formation de la FIEV (i2f) est un organisme de formation agréé spécialisé dans l’industrie automobile. i2f propose des formations interentreprises ou intra-entreprises, sur mesure ou en partenariat avec des partenaires experts, adaptées aux besoins de ses adhérents de la FIEV ainsi qu’aux entreprises de la filière.

www.fiev.fr

FIEV : La Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules (FIEV) rassemble plus de 120 groupes d’entreprises qui conçoivent, fabriquent et commercialisent les composants, systèmes et modules destinés aux véhicules produits sur les marchés mondiaux. En 2017, les ventes des usines françaises d’équipement automobile ont atteint 18,6 milliards d’euros, dont54% réalisés à l’exportation. www.fiev.fr

PFA : La Plateforme automobile (PFA) rassemble la filière automobile en France. Elle définit et met en œuvre, au nom del’ensemble des partenaires (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et acteurs de la mobilité), la stratégie de la filière en matière d’innovation, de compétitivité, d’emploi et compétences. Elle porte la voix et l’expression des positions communes de lafilière. Elle est, par ailleurs, le maître d’ouvrage du Mondial de l’Auto. Sa gouvernance s’appuie sur un Conseil des présidents constitué d’un collège des constructeurs français (PSA, RENAULT, CCFA), et d’un collège équipementiers et sous-traitants (FAURECIA, MICHELIN, PLASTIC OMNIUM, VALEO, FIEV, Fédérations métiers : FFC, FIM, GPA, SNCP). La PFA représente les 4000 entreprises du secteur automobile qui maillent l’ensemble du territoire et s’appuie notamment sur le réseau des associations régionales de l’industrie automobile (ARIA) et des pôles de compétitivité.

http://pfa-auto.fr

Les grandes tendances 2019 du Corporate Digital Learning

 

Qu’est-ce qu’une Program Delivery Platform ?

Josh Bersin a récemment édité son rapport « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead », dans lequel il analyse les dernières tendances du marché des technologies dans les ressources humaines.

Qui est Josh Bersin ? 

Josh Bersin est un analyste, auteur, enseignant et leader d’opinion dont les recherches se spécialisent sur le marché mondial des talents. Il analyse les grandes tendances des ressources humaines et les défis à relever du marché du travail de demain. Il est souvent considéré comme l’un des analystes les plus influents du monde des ressources humaines. Il a fondé Bersin™ by Deloitte et est régulièrement cité dans des publications telles que Forbes, Harvard Business Review, HR Executive, FastCompany, The Wall Street Journal, et CLO Magazine. Il intervient régulièrement lors de keynotes à des événements prestigieux d’entreprise, c’est aussi un blogueur populaire avec plus de 700 000 abonnés sur LinkedIn.

Josh Bersin est intervenu au HRD Summit à Birmingham les 5 et 6 février 2019, tout comme la Team Coorpacademy.

Parmi les analyses du « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead. », nous voulions nous attarder sur les disruptions à venir dans le marché des technologies de l’apprentissage et de la formation.

Quelques éléments de contexte : d’après le rapport « Future of Jobs » du Forum Économique Mondial, et pour pouvoir s’adapter à la révolution du travail qui est en cours du fait de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, chaque employé doit passer 101 jours à se former avant 2022 pour rester compétitif sur le marché du travail. Ce n’est tout simplement pas possible avec les systèmes de formation et les outils du passé.

Josh Bersin identifie 8 catégories d’acteurs qui fournissent aux entreprises la possibilité de programmes de formation globaux, proposant une approche à 360° de la formation en entreprise. Les possibilités pour les entreprises de se doter d’une suite complète de Corporate Digital Learning n’ont jamais été aussi nombreuses.

Les Learning Management Systems (LMS) sont à la base, dans le « basement », de cette vision globale de la formation en entreprise. Josh Bersin analyse la situation : « Alors que les entreprises ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des technologies LMS au cours de la dernière décennie, les LMS ne sont plus au centre de la formation en entreprise. Comme j’aime l’expliquer, les LMS sont devenues des unités centrales. Ils n’ont pas disparu, mais ils sont maintenant cantonnés à faire ce qu’ils savent faire le mieux : l’administration de la formation en entreprise. »

Alors que les technologies LMS se focalisent sur le pilotage de la formation en entreprise, Josh Bersin identifie 3 catégories d’acteurs centrés sur l’utilisateur et proposant une véritable expérience d’apprentissage. Les Learning Experience Platforms (LEP/LXP), les Program Delivery Platforms et les Micro-Learning Platforms. Il est intéressant de constater que, dans les années à venir, proposer une expérience d’apprentissage ne va plus suffire. Le modèle du « YouTube of Learning » atteint ses limites, dans la mesure où « les entreprises ne veulent plus seulement trouver du contenu, elles ont maintenant besoin de proposer une expérience d’apprentissage complète à leurs employés. » Une expérience cohérente, personnalisée pour chaque apprenant en fonction de ses méthodes d’apprentissage, du temps dont il dispose et de ses capacités d’apprentissage, avec du contenu agrégé et véritablement pensé pour l’apprenant et la plateforme.

C’est ce que proposent les Program Delivery Platforms. « Alors que nous aimerions tous avoir des plateformes d’apprentissage à la YouTube au travail, il y a des moments où une plateforme de type MOOC est nécessaire. J’entends par MOOC, au contraire d’un cours avec une seule vidéo, des cursus entiers qui permettent d’acquérir des connaissances complètes et pointues sur un sujet. Les ventes, le développement du leadership, l’onboarding, l’ingénierie sont des exemples de domaines d’expertise. »

Coorpacademy est citée comme un « Hot Vendor » de la catégorie des Program Delivery Platforms, proposant une expérience d’apprentissage avec du contenu différenciant traitant de domaines d’expertise complets et permettant d’acquérir des compétences variées, le tout de manière personnalisée. Incluant de la création de contenu, de la curation dans une plateforme intégrée, supportée par la data pour fournir l’expérience d’apprentissage la plus personnalisée possible. Josh Bersin est convaincu que les entreprises vont chercher de plus en plus à se doter de plateformes similaires pour leurs salariés.

Dans la courte vie du Corporate Digital Learning, qui a véritablement commencé au début des années 1990, Josh Bersin estime que nous entrons dans une nouvelle phase, celle du « Learning in the Flow of Work », où l’apprentissage et la formation doivent être accessibles à tout moment dans une journée de travail. Finies les longues sessions de formation qui nécessitent de s’absenter pendant de longues journées, voire semaines. Et pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir proposer à leurs collaborateurs des plateformes de formation pensées pour eux, capables de répondre au plus grand nombre et à des besoins individuels. Les Program Delivery Platform.

Coorpacademy n°2 du top des Learning Experience Platforms à suivre en 2019 !

 

L’expert américain de la formation digitale Craig Weiss identifie Coorpacademy comme la deuxième meilleure Learning Experience Platform du monde à suivre en 2019 !

Qui est Craig Weiss ?

Craig Weiss est le CEO de The Craig Weiss Group, un cabinet de recherche et de consulting américain expert dans le monde de la formation en ligne, et est l’une des personnes les plus influentes du monde de la formation digitale.

En juin dernier, il disait déjà de Coorpacademy : « This LXP (Coorpacademy) is definitely a fast riser. UI/UX is excellent. Analytical data is quite good. Gamification battles – are very cool. Admin is good and learning environment is strong. Mobile plays well. Video management is superb. » 

Quel est le classement complet ?

  1. Learn Amp (GB)
  2. Coorpacademy (CH-FR)
  3. Degreed (US)
  4. EdCast LXP (US)
  5. Percipio by Skillsoft (US)
  6. 360Learning (FR)
  7. Looop (GB)
  8. TILE by Toolwire (US)
  9. magpipe by Filtered (GB)
  10. me:time by Lumesse (racheté par Saba) (GB)

Découvrez ici la newsletter de Craig Weiss (en anglais) qui annonce le classement.

Une bien belle façon de rentrer dans 2019 qui sera assurément l’année de la formation digitale !

 

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre

À quoi ressemblera le métier d’enseignant demain ? Pour répondre à cette question, LinkedIn vous invite à participer à la série #ProfDuFutur. Pour cela, il suffit de réagir en commentaire ou de publier un post, un article ou une vidéo avec les hashtags #ProfDuFutur #MétierDuFutur. Cet article a été publié en premier lieu par Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, sur LinkedIn pour la série #ProfDuFutur. Pour le lire dans sa forme originale, c’est ici.

L’impact évident de l’Intelligence Artificielle sur l’éducation est perçu avec enthousiasme par les uns et avec attentisme et parfois même résistance par les autres. Cet impact se structure en trois niveaux comme le dit Pierre Dillenbourg, professeur à l’EPFL (Dillenbourg et al., Machine Teaching, in: Get ready for the skills economy: Learn, Act, Share; G20 Young Entrepreneurs’ Alliance Summit 2018) :

1- Impact sur les méthodes d’apprentissage : L’IA permet de plus en plus facilement d’adapter les parcours pour correspondre au mieux aux besoins d’un apprenant individuel.

2- Impact sur les contenus : Les produits générés par l’IA sont partout autour de nous ; la pensée computationnelle devient compétence clé pour tous : les élèves mais aussi le corps enseignant.

3- Impact sur la gestion des élèves : Analyse et prise de décision d’une précision inconnue jusqu’alors, basées sur le big data et le comportemental.

1. Expérience d’apprentissage : aujourd’hui et demain

La transformation des méthodes pédagogiques est déjà bien entamée. Cependant « instruire n’est pas synonyme d’apprendre » : ce qui est en jeu est ici moins la méthode d’instruction que les processus d’apprentissage.

Pour s’approprier des sujets, les élèves doivent être engagés, impliqués, moteurs. Pour créer cet engagement, les modalités de la formation ont déjà bien changé…

Bye bye à l’approche « one size fits all », au contrôle complet de l’enseignant(e), et aux séquences d’apprentissage longues, linéaires et au timing fixe. Bonjour à l’apprentissage flexible, (semi-)autonome, décomposé en épisodes de micro-learning. Ce nouveau mode d’apprentissage, représenté dans le monde digital par la dénomination définie par Gartner comme “Learning Experience Platforms”, fonctionne parce qu’il correspond au rythme de vie de ceux qui apprennent : fragmentation de la capacité de concentration, lecture sur écran, temps masqué en mobilité…

Dans le futur proche, l’évolution des modes d’apprentissage devra pousser l’éducation scolaire à préparer les enfants à développer leur autonomie et les compétences méta-cognitives nécessaires pour devenir des « lifelong learners » actifs. Préparer les élèves d’aujourd’hui à la formation continue est sans aucun doute l’enjeu majeur des prochaines années.

2. La pensée computationnelle : compétence pour TOUS les métiers du futur

Les enseignant-e-s ressentent chaque jour l’impact du digital sur leur profession. Les nouveaux outils disponibles sont multiples : logiciel de gestion d’école et de coordination entre enseignant-e-s/direction/élèves, plateforme de gestion de classe et d’activité pédagogique en ligne, smartboards, ressources éducatives libres, smartphone-apps/ jeux éducatifs, etc. Mais on ne pourra se satisfaire d’utiliser les nouvelles technologies pour enseigner les mêmes contenus, pour aider les élèves à développer les mêmes compétences !

Plusieurs études ont démontré que l’école doit préparer les enfants à un monde qui sera radicalement différent. Ainsi, le World Economic Forum estime que 65% des enfants entrants à l’école aujourd’hui auront un métier que nous ne connaissons pas encore et qu’ils en changeront près de 9 fois.

Parmi les compétences les plus pertinentes dans une économie et société de plus en plus digitale se trouve la pensée computationnelle. Toute personne active professionnelle ou simplement citoyenne en aura besoin pour pouvoir comprendre, analyser de manière critique et influencer le monde d’aujourd’hui et de demain.

De quoi s’agit-il ? On ne parle pas de la programmation en soi. Ce mode de pensée comprend des facteurs tels que la séparation des problèmes en parties plus petites (modularisation), le développement d’instructions étape par étape pour la résolution d’un problème (algorithme), l’observation de régularités dans les données (identification de patterns), la maîtrise de différents niveaux d’abstraction (encapsulation), la gestion de la complexité et des problèmes ouverts, etc.

La pensée computationnelle commence à entrer dans les programmes scolaires. Après les grandes écoles comme l’École polytechnique de Lausanne ou l’Université Nationale de Singapour qui enseignent la pensée computationnelle à tous les étudiants de toutes les branches, certaines écoles primaires et secondaires s’y mettent.

Pour les professeurs, c’est le challenge. Ce n’est qu’en travaillant leurs célèbres « 21st century skills », dont en premier rang la pensée computationnelle, qu’ils pourront participer pleinement à la transformation digitale de l’éducation, en tant qu’acteurs.

C’est ce que réclame, par exemple, François Taddéi, directeur du Centre de recherches interdisciplinaire de l’université Paris Descartes. C’est également le point de vue de la Commission Européenne qui définit les compétences digitales des enseignants.

3. Ces Learning Analytics qui changent le travail des enseignants

Aujourd’hui les logiciels de gestion de classe permettent d’analyser si et comment un élève a fini un exercice ou examen ; l’indicateur principal reste le taux de réussite ou de complétion.

Dans l’école du futur, les enseignants auront accès à des data plus massives, mais également plus complètes et surtout comportementales.

En extrapolation du mouvement EdTech qui translate les Learning Management Systems vers les Learning Experience Platforms, des véritables learning analytics arrivent aussi dans ces plateformes destinées aux écoles. Ces learning analytics seront basées sur des données plus complètes : elles dessineront le parcours et l’approche d’apprentissage de chaque élève, avec par exemple la curiosité, la régularité ou la capacité collaborative de l’élève. Prenons l’exemple de la persévérance pour illustrer la valeur de ces nouveaux indicateurs. Des chercheurs comme Angela Duckworth (voir son TED talk) ont pu démontrer que la persévérance est fortement corrélée avec la performance académique.

Si tout le monde est persuadé des évolutions en cours et à venir, nous constatons chaque jour des résistances au changement, des appréhensions qui rendent l’appropriation du sujet bien difficile. Il n’y a qu’à voir des initiatives dignes de la science fiction comme Neuralink (Elon Musk). Quoi que l’on en pense, une chose est acquise : nous ne pourrons pas éviter la vague. Mieux vaut apprendre à la surfer. Les années à venir promettent d’être passionnantes.

Un article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié sur LinkedIn dans la collection #ProfDuFutur. L’article est disponible ici.

Voir l'étude de cas