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Les entreprises sont-elles prêtes pour faire face aux catastrophes écologiques à court terme ?

Lundi 9 août, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté le premier des trois rapports attendus d’ici 2022 dans le cadre de son sixième cycle d’évaluation du climat. Ce nouveau rapport expose l’état actuel des connaissances sur la crise climatique, ses origines, ses causes, ses impacts, et sur les moyens d’actions possibles pour répondre à l’urgence environnementale. Les conclusions de ce rapport représentent un ultime avertissement pour les individus, mais surtout pour les gouvernements et les entreprises à travers le monde.

 

« La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas. » – Rapport du GIEC

L’urgence ne date pas d’hier, mais elle n’a jamais été aussi actuelle.

Mis en place en 1988 à la demande du G7, les 7 pays les plus riches, par l’organisation météorologique mondiale et le programme des Nations Unies pour l’environnement, le GIEC effectue la synthèse et l’évaluation des travaux de recherches menés dans les laboratoires du monde entier. Son cinquième rapport, paru en 2014, avait déjà conclu que l’influence exercée par l’Homme sur les systèmes climatiques était claire. Mais le nouveau rapport, le sixième depuis 1990, permet à l’organisme d’être encore plus incisif sur le lien direct entre l’activité humaine et le réchauffement climatique actuel.

Si ces rapports apportent des éléments essentiels pour limiter l’ampleur du réchauffement climatique et la gravité de ses impacts, c’est aux gouvernements, aux entreprises et aux individus, de s’organiser collectivement et d’agir concrètement face aux faits mis en lumière.

Ce qu’il se passe actuellement dans le monde, comme les mégafeux partout sur la planète de la Californie, au bassin méditerranéen ou encore en Australiesont les conséquences directes du dérèglement climatique. Et comme le conclut le rapport du GIEC, directement liés à l’activité humaine. Les conséquences exposées par les scientifiques depuis plusieurs années sont un argument de taille pour mener à l’action, pourtant, ce sixième rapport fait encore l’effet d’une bombe. Aujourd’hui, l’humanité n’a plus le temps pour un septième rapport, nous en connaissons déjà les conclusions, mais nous pouvons contribuer à en écrire quelques lignes, si nous agissons dès maintenant.

La crise écologique : un risque pour les entreprises

Dans notre modèle de croissance infinie et d’exploitation des ressources naturelles (limitées), seule une transformation radicale de nos modes de production, de consommation et de nos habitudes de vie peut limiter les conséquences catastrophiques dont nous sommes responsables.

“Notre mode de développement actuel, basé sur une économie linéaire, n’est pas pérenne.” – Célestine Julien, Responsable Parcours Inter-Entreprise (GR20²°) chez MySezame – Dans quel monde souhaitons-nous vivre dans 30 ans ?

En entreprise, on parle de risque environnemental pour désigner la possibilité qu’un accident survienne dans une entreprise, ce qui aurait des répercussions nuisibles – directes ou indirectes – sur l’environnement, les personnes, les salariés de l’entreprise et les objectifs ainsi que la réputation de la société. Aujourd’hui, non seulement ce risque environnemental est inévitable, mais il impacte également l’environnement dans lequel l’entreprise évolue, c’est-à-dire les facteurs externes qui influencent le bon fonctionnement d’une entreprise, tels que les aspects politiques, environnementaux, sociétaux et économiques. La stratégie d’entreprise doit alors identifier l’urgence climatique et évaluer en quoi elle impacte et menace son activité. Si la transition écologique est si nécessaire, c’est parce que les entreprises ne pourront exister dans un monde qui disparaît, ou tout du moins ne pourront pas survivre si elles n’accélèrent pas leur adaptation aux changements climatiques, dont on voit déjà les conséquences. 

Le rapport du GIEC est clair. Si le réchauffement climatique est limité à +2.0°C au lieu de +1.5°C, le niveau des mers augmentera de +30cm à +93cm, impactant ainsi plus de 10 millions de personnes et le nombre de personnes touchées par la sécheresse augmentera de +410 millions. Par ces répercussions, le changement climatique influe déjà sur la migration dans le monde entier, et les Nations Unies prévoient 200 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050. Les conséquences de la crise migratoire sur l’environnement politique et économique des entreprises est évident.

 

Et des conséquences en interne

Nos modes de production ne sont pas viables. Si les ressources sur lesquelles nous dépendons sont finies, ce n’est pas une pénurie à laquelle nous ferons face, mais bien à une impossibilité de produire tout court. Déjà suite à la pandémie, les commerçants et entreprises ont fait face à une pénurie de matières premières importante, comme au Canada où les sécheresses accumulées et les pluies abondantes ont provoqué une chute de la production et une hausse des prix du blé. Mais dans quelques années, les pénuries pourraient s’avérer bien plus difficiles à surmonter. Baisse de production, hausse des prix des matières premières, perte de personnel, les conséquences de la crise écologique sur le cycle de production est un risque que les entreprises ne peuvent ignorer. 

Au-delà des aspects politiques, économiques et logistiques, la crise écologique impacte également une ressource essentielle à l’entreprise : l’humain. Au niveau personnel, nous sommes toutes et tous témoins de cette catastrophe, et nous pouvons parfois nous sentir encore plus démunis face à l’urgence. Certes, nous pouvons chacun participer à l’effort collectif, mais nous sommes aussi conscients que l’urgence demande un changement radical et global de l’ensemble de notre société. Ainsi, l’environnement anxiogène et cataclysmique dans lequel nous évoluons tous les jours avec un sentiment d’impuissance, à un impact sur notre bien-être personnel – pour ne pas dire notre santé mentale. De plus, les attentes des salariés – et notamment des nouvelles générations – ont changé. Pour s’épanouir, leur travail doit avoir un sens et leurs valeurs communes à celles de l’entreprise.

 

Le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existera plus d’ici quelques années. Pour exister, les entreprises vont devoir se réinventer, s’adapter et se former afin d’éviter les risques auxquels elles font face. Si la crise écologique a des impacts bien directs sur l’environnement de l’entreprise, elle a également des conséquences indirectes sur son bon fonctionnement en interne. La stratégie doit alors s’aligner avec cette nouvelle réalité, et l’ensemble de l’organisation doit s’adapter pour anticiper certaines répercussions désormais inévitables sur leurs activités et leurs métiers.

 

Parce que le problème est complexe, les solutions seront par essence innovantes. Pour agir dès maintenant, découvrez Coorpecology, la première plateforme de formation dédiée à la transition écologique. Pour former rapidement tous les collaborateurs et leur donner les clés pour construire un futur viable. La transformation durable n’attend plus, cliquez ici pour en savoir plus.

Le changement organisationnel : une démarche collaborative

 

Nous en avons été témoins pendant la pandémie, développer la capacité d’adaptation des individus et des organisations est crucial pour garantir leur bon fonctionnement. Parce que l’avenir est imprévu et que le monde évolue aussi rapidement que les attentes clients se renforcent, l’adaptation est une disposition indispensable pour relever les défis actuels et à venir. Néanmoins, lorsqu’une entreprise doit s’adapter, c’est toute sa structure organisationnelle qui demande à être repensée, à se transformer. Dès lors, quelles compétences sont essentielles pour initier ce changement et le pérenniser ?

 

Les piliers du changement

Une organisation est avant tout une aventure humaine, et pour progresser, l’humain fait un travail d’introspection. Pour rester compétitives, améliorer leur productivité ou attirer de nouveaux clients, les entreprises doivent également se remettre en question, évoluer, pour s’adapter. Les grands processus de transformations permettent de faire émerger des cultures d’entreprises plus responsables, digitales et agiles, pour s’adapter aux objectifs et aux contraintes qu’une entreprise rencontre au sein de son propre écosystème. 

 

Une entreprise est aussi fortement influencée par sa culture, et la culture n’est que le fruit de ce que nous sommes. Constituant le cœur de l’entreprise, l’implication des collaborateurs est clé dans la transformation organisationnelle. C’est autour des collaborateurs que s’organisent la structure et les modes de fonctionnement de l’entreprise. Le facteur humain est essentiel pour initier les changements organisationnels et la révision de la structure de l’entreprise, car il est au centre de l’organisation. 

 

Pour engager les collaborateurs dans la transformation, il faut tout mettre en œuvre pour les accompagner à travers les étapes du changement. C’est à ce moment que le rôle du manager est aussi important que celui de la fonction RH, les deux ayant la responsabilité de mettre en place les actions nécessaires pour que la transition soit fluide.

 

La fonction RH au cœur de la transformation

Si les collaborateurs sont les piliers de la transformation, la fonction RH en constitue les fondations. Tout d’abord, la fonction RH, comme son nom l’indique, permet à l’entreprise de disposer des capacités organisationnelles et humaines nécessaires afin d’atteindre ses objectifs stratégiques. Elle dispose d’une vue d’ensemble, lui permettant de comprendre l’ensemble des enjeux organisationnels, et des changements nécessaires pour atteindre les objectifs. La fonction RH a pour mission de créer les conditions pour que la stratégie de l’entreprise puisse se réaliser, et cela comprend bien sûr le champ de la culture de l’entreprise.

 

Non seulement parce qu’elle contribue à la définition de la stratégie et impulse le changement mais aussi car elle identifie les compétences clés à développer pour transformer l’organisation, à travers sa stratégie de formation et de recrutement. En organisant les expertises de chacun, mais aussi en attirant de nouveaux talents, la fonction RH est indispensable pour réussir sa transformation organisationnelle. 

 

Un management qui guide la transition

Évoluant dans un contexte incertain, les entreprises doivent s’adapter de plus en plus rapidement. La stratégie d’entreprise doit changer en réponse à son environnement qui fluctue et avec, doivent évoluer les capacités organisationnelles et humaines. Les entreprises les plus agiles – qui identifient des stratégies rapidement et s’adaptent – disposent d’un atout majeur de différenciation concurrentielle permettant d’assurer leur pérennité. Lorsqu’il s’agit de s’aligner à la nouvelle stratégie de l’entreprise, les capacités organisationnelles et humaines doivent évoluer, se transformer. Et c’est en grande partie au management que revient la responsabilité d’impliquer et d’engager les collaborateurs dans la transformation. Pour mieux aider les collaborateurs à surmonter les défis et changements qu’ils rencontrent, les managers doivent être des leaders qui inspirent et guident les équipes. Néanmoins, toute grande transformation ne peut se faire sans identifier les compétences essentielles qui permettront de porter le changement. 

 

3 compétences essentielles pour transformer son organisation

 

Manager son équipe et favoriser la collaboration

Le facteur humain étant le moteur de la transformation, il est essentiel de favoriser l’épanouissement au sein de ses équipes.  Les nouvelles technologies, les géants du numérique, et les start-up révolutionnent les pratiques managériales, pour s’adapter aux nouvelles attentes des collaborateurs. Pour initier le changement et favoriser la transformation organisationnelle, adopter un modèle managérial réinventé, collaboratif et innovant est l’une des clés de la réussite. 

Les clés du management émancipant

 

La capacité d’adaptation

Les stratégies évoluent, et l’organisation doit s’adapter au type de stratégie choisie. Comme la structure organisationnelle dépend de la stratégie de l’entreprise, il est aussi important pour les collaborateurs de développer leur capacité d’adaptation, pour évoluer avec la stratégie. Aujourd’hui, les environnements dans lesquels les entreprises évoluent sont si changeants et imprévisibles qu’on parle d’environnement “VUCA” : Volatility, uncertainty, complexity and ambiguity (Warren Bennis et Burt Nanus). Ces contextes demandent alors aux organisations de miser sur l’agilité de leurs capacités organisationnelles et de développer leur capacité à adopter le changement.

Évoluer dans un environnement VUCA

 

Passer en mode leader pour engager les équipes

Pour une transformation réussie, un leadership cohésif est indispensable. Agir en leader, c’est être capable d’incarner le changement auprès des collaborateurs et de les engager à leur tour. Les leaders sont les maîtres d’œuvre de la transformation organisationnelle, car ils influencent leurs équipes pour les engager dans le changement.

Les fondamentaux du leadership

 

En conclusion, la transformation organisationnelle est intrinsèquement liée à la stratégie de l’entreprise. Lorsque cette dernière évolue, l’autre suit et c’est toute l’organisation qui doit s’adapter, afin de se donner les moyens de la réussite. 

 

Apprendre en voyageant (Jeu Concours #ShowUsWhereYouLearn)

 

Trouvant ses origines du latin classique commeatus, et en particulier de commeo qui désigne l’action de circuler, le mot “congé” est dérivé de l’infinitif commeare qui s’apparente aux verbes «voyager, partir». Mais globalement, les vacances sont aussi l’occasion de prendre du temps. 

 

D’appuyer sur pause ⏸

 

*inspirez*

*expirez*

 

On reprend ? ▶️

 

Les départs en vacances sont souvent propices à l’attente : on prend le train, on fait des longs trajets en voiture ou on patiente dans un hall d’aéroport et on répond à l’incontournable « Quand est-ce qu’on arrive ? ».  Or, les situations où nous patientons sont l’occasion idéale pour apprendre – surtout en s’amusant – tout comme le voyage est propice à la découverte et à l’apprentissage. D’ailleurs, le meilleur exemple pour illustrer cette similitude, c’est le cahier de vacances, souvenir qui ne nous rend pas si nostalgique que ça.

 

Apprendre, découvrir de nouveaux concepts, s’imprégner de nouveaux sujets, s’adapter à un mode d’apprentissage, retenir les informations essentielles. Voyager, découvrir de nouvelles cultures, s’imprégner de nouvelles coutumes, s’adapter à un autre rythme de vie, retenir les informations essentielles. 

 

Finalement, apprendre, c’est voyager. 

On vous l’accorde, ce rapprochement est plutôt facile et optimiste. Mais quand on y réfléchit, ces deux notions ne sont pas si éloignées. Être en mouvement favorise la rétention d’information, car cela permet de stimuler la plupart de nos sens et différentes régions de notre cerveau. De plus, le voyage, c’est se confronter à l’inconnu, sortir de sa zone de confort. D’après les réflexions du philosophe Montaigne concernant le rapport aux voyages, relaté par Thibaut de Saint-Meurice sur France inter le 24 mai 2021, “la beauté du voyage, c’est de partir à la découverte de ce que l’on ne connaît pas encore. Le voyage est formateur, car il dépayse au sens strict, parce qu’il décale, parce qu’il bouscule, parce qu’il renverse l’ordre habituel de notre perception des autres, de nous-mêmes et des paysages que l’on connaît”. 

 

Plus on apprend, plus on se confronte à ce qu’on ne connaît pas, et plus on progresse. 

 

Dans l’épisode “L’éducation au voyage” diffusé en juin 2019 dans “Être et savoir”, émission produite par Louise Tourret et disponible sur France Culture, le docteur en sciences de l’éducation et professeur de philosophie Thibault Vian relève la “dimension inhérente à l’éducation qui relève du voyage”. Selon le voyageur en grande itinérance, le voyage et l’éducation sont “comme frère et soeur”.

 

Emmanuelle Peyvel, maître de conférences en géographie à l’université de Brest (UBO), qui a dirigé l’ouvrage collectif L’éducation au voyage – Pratiques touristiques et circulations des savoirs (PUR / Presses universitaires de Rennes, 2019) explique le parallèle qui lie ces deux notions : “Le tourisme est éducation de multiples manières : il apprend à gérer une foule de situations, à régler des problèmes, à négocier, à se repérer, à faire équipe etc.

 

Ces situations, nous les rencontrons tant dans notre vie personnelle que professionnelle. En développant des compétences dites douces – soft skills – les apprenants acquièrent des clés essentielles pour progresser dans leur emploi, mais aussi en tant qu’humain. La particularité du voyage, c’est aussi ça : revenir grandi. 

 

Alors, si le voyage est formateur, la formation part en voyage avec vous, partout où vous en rencontrez le besoin, grâce à l’application mobile Coorpacademy.

 

Apprendre à portée de main

L’édition 2021 du Baromètre du numérique parue en juillet indique que le smartphone est devenu indispensable dans le quotidien des Français (84% des personnes âgées de douze ans et plus en utilisent un, +7 points en un an). L’utilisation accrue des téléphones portables et/ou de la tablette mobile témoigne d’une vraie évolution dans les usages, qui a favorisé une réflexion sur les nouveaux supports éducatifs. Aujourd’hui, alors que les modes de travail ont évolué, l’innovation technologique dans le milieu de la formation professionnelle permet de répondre aux nouvelles attentes des apprenants. Apprendre quand on en rencontre le besoin, au travail ou en déplacement

 

Dans sa réflexion sur la mobilité dans l’apprentissage, Chantal Charnet, Professeure à l’Université Paul Valéry et Directrice de l’ITIC (Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication), explique : “l’usage du numérique a engendré une plus grande mobilité : on peut bouger et continuer à faire des choses” et c’est le même principe pour les sciences éducatives. 

 

Aujourd’hui, il est possible de se former de partout dans le monde et à n’importe quel moment grâce à l’usage du numérique, mais également grâce au développement de solutions de digital learning qui fournissent des contenus de cours premium, en accès direct sur n’importe quel support. Ainsi se former, apprendre, progresser devient une habitude quotidienne, et la formation un outil pour monter en compétence en continu. 

 

Show us where you learn

Parce qu’apprendre se fait aussi en voyageant, nous organisons le jeu concours “Show us where you learn!”. Le principe est simple : du 1er août au 15 septembre 2021, partagez-nous une photo de l’endroit où vous apprenez sur Instagram et faites nous voyager à travers votre apprentissage ! 

 

Pour participer et tenter de gagner un week-end pour deux personnes, il faudra suivre les étapes suivantes :

1 – Suivre @coorpacademy sur Instagram.

 

2 – Nous envoyer en message privé sur Instagram, une photo de la plateforme Coorpacademy, utilisée sur mobile ou tout autre support, de l’endroit où vous l’utilisez (la plateforme est accessible sur coorpacademy.com – le lien est dans la bio). Nous la relayerons sur le compte officiel Coorpacademy si elle respecte ces deux critères (plateforme et lieu) ; l’esthétique et l’originalité seront également prises en compte !

 

3 – Commenter la publication de l’annonce du concours, en utilisant la mention #mylearningspot et en taggant la personne avec qui vous aimeriez partir pour un super week-end à deux ! 

À la fin du concours, le 15 septembre, les photos gagnantes seront choisies par un jury et les gagnants avertis par messages privés. 

Retrouvez le règlement du concours en cliquant ici.

 

À l’issue du concours “Show us where you learn!”, 3 récompenses sont à gagner : 

🥇 Le premier prix est un week-end surprise pour deux d’une valeur de 230€, pour continuer à apprendre de partout !

 

🥈 Le deuxième prix est un Escape Game pour deux personnes, afin de diversifier les façons d’apprendre et de s’amuser !

 

🥉 Enfin, le troisième gagnant pourra faire comme Yann et Lya de la série de podcast Cybercafé et se former à l’histoire du Web grâce à une Google Home mini

 

Nous avons hâte de découvrir vos meilleurs spots pour apprendre, et de voyager à travers vos photos. En attendant, nous vous souhaitons bon voyage sur les plateformes Coorpacademy !

 

La recette des cours Coorpacademy : interview avec Solène Rascle, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy

 

Engager les apprenants dans leur apprentissage, c’est l’une des missions principales de Coorpacademy. Dans l’objectif de permettre aux collaborateurs de se former en continu, afin de garantir leur employabilité dans un monde incertain et un marché du travail qui évolue. Mais comment créer du contenu innovant, qualitatif et engageant ? Quelle méthodologie appliquer ? Autant de questions que l’on a voulu poser à Solène Rascle, qui est ingénieure pédagogique au sein de notre équipe contenu – qui recrute d’ailleurs un(e) Chef.fe de projet Digital Learning juste ici ; et qui co-construit avec des éditeurs partenaires les cours du catalogue de contenus premium.

 

Le métier d’ingénieur(e) pédagogique n’est pas tout à fait connu de tous. À cheval entre l’ingénierie et l’enseignement, l’intitulé de ce poste peut parfois amener à quelques confusions. Néanmoins,  l’ingénierie de la formation évolue de manière fulgurante à mesure qu’elle se digitalise et que les apprenants montrent un intérêt pour des formats divers et innovants. 

 

Dans cette interview, découvrez le métier d’ingénieur pédagogique et rentrez dans les coulisses de Coorpacademy !

 

Pour commencer cette interview, présente-toi en quelques phrases…

Je suis Solène, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy ! Pour te donner un petit aperçu de mon parcours, j’ai toujours été assez informée sur les sujets de l’éducation et de la formation. J’ai commencé dans l’enseignement, j’ai notamment enseigné le français à Londres ou encore organisé des programmes culturels et universitaires pour des étudiants internationaux et américains en France / à Paris. J’ai donc toujours aimé apprendre, découvrir, partager, et comme j’aime m’investir dans des activités variées, je pensais que je pourrais tout à fait m’épanouir dans le domaine du e-learning notamment.

 

Le métier d’ingénieur pédagogique n’est pas encore très connu, c’est un terme que j’ai moi même découvert avec Coorpacademy. Pourrais-tu nous décrire les principales missions de ce poste ?

Alors pour commencer, figure toi que j’ai moi aussi découvert ce métier en postulant chez Coorpacademy ! En fait, un ingénieur pédagogique est chargé de concevoir un parcours d’apprentissage, de concevoir des cours, des expériences apprenants, le tout pour former un public donné à des sujets variés.  D’où l’appellation d’ingénieur, qui concerne la partie conception, création et mise en place de dispositifs de formation adaptés à un public d’apprenants, et à laquelle s’ajoute toute la partie pédagogique, pour que les dispositifs de formation répondent aux objectifs pédagogiques fixés.

 

Comment l’ingénieur pédagogique crée-t-il un cours ? Y-a-t-il une méthodologie propre à Coorpacademy ?

Avant toute chose, plusieurs facteurs peuvent venir influencer la manière dont un cours sera créé. Bien sûr, ça dépend d’abord de l’ingénieur pédagogique en question, mais aussi et surtout du public visé, du sujet du cours, des objectifs et de l’entreprise ou de l’éditeur partenaire ! Chez Coorpacademy, nous avons une méthode propre à nous pour construire les cours. Notre pédagogie unique repose sur plusieurs piliers. Nous commençons par poser les questions à l’apprenant, qui peut ensuite jouer quand il veut la courte vidéo de cours. C’est le principe de la pédagogie inversée : l’apprenant est engagé dès le début du cours et chacun peut progresser à son rythme ! Donc chez Coorpacademy, quand on travaille sur un cours, il faut d’abord garder ce format en tête. Ensuite, il faut aussi penser à l’aspect ludique de nos cours, avec les quiz, les battles entre apprenants, et les étoiles et vies à accumuler. La gamification de la formation invite l’ingénieur pédagogique à penser ces cours dans un format divertissant, qui rend le cours et l’expérience d’apprentissage plus amusant et engageant, à l’inverse du format de cours classique, que l’on connaît déjà par cœur. 

 

Pour construire un cours, il faut d’abord en maîtriser le sujet et pour ça, on travaille avec des éditeurs partenaires de cours, ou des experts. Nous détenons l’expertise pédagogique, mais pas l’expertise sur l’ensemble des sujets que nous allons traiter au sein du catalogue de contenus premium, qui comprend déjà plus de 1700 cours ! Alors, quand on doit réfléchir à la création d’un cours, on échange avec celles ou ceux qui détiennent l’expertise sur le sujet en question, notre rôle étant de s’approprier le sujet, d’en comprendre les enjeux, de bien définir les objectifs pédagogiques et les acquis que les apprenants auront développé à la suite du cours.

 

Pourrais tu nous donner la recette d’une création de cours chez Coorpacademy ?

 

Bien sûr ! Tout d’abord, il vous faudra des ingrédients essentiels : curiosité, envie d’apprendre, un zeste d’humour et une bonne dose de rigueur. En ce qui concerne la recette, je vous invite à suivre les étapes suivantes : 

 

Étape 1

Pour un cours Coorpacademy réussi, commencez par vous imprégner du sujet. Une fois que vous aurez bien approprié la thématique sur laquelle portera le cours, vous pourrez définir les objectifs pédagogiques avec le client ou le partenaire. Ces éléments sont cruciaux pour construire une architecture de cours. Avec ce plan détaillé, on va pouvoir réfléchir et définir quelles idées essentielles nous souhaitons faire passer, dans quel ordre souhaitons-nous organiser les idées, en combien de chapitres et surtout, en combien de niveaux. 

 

Étape 2

Une fois que l’architecture du cours est prête, laissez reposer, pour mieux faire monter la pâte ! En termes non culinaires, ça veut dire laissez vous du temps pour analyser la progression du cours : est-t-elle cohérente ? Est-ce que l’on peut remarquer une gradation en termes de difficulté des questions ? Quel format serait le plus approprié pour traiter au mieux le sujet ? Toutes ces questions sont essentielles pour s’assurer que les objectifs pédagogiques sont bien atteints.

 

Chez Coorpacademy, c’est sur cette base qu’on va ensuite produire tout le contenu de cours, en le rendant engageant avec des vidéos courtes et ludiques ! Pour rester dans l’analogie de la recette, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau.

 

Étape 3

Vous y êtes presque, mais il reste encore un bon temps de préparation : c’est la production des vidéos, qui sont nos principaux supports de cours. Pour commencer, rédigez un script. Cette étape de rédaction peut nécessiter de travailler en collaboration avec un rédacteur (externe ou chez le partenaire). Une fois le script finalisé entre vos mains, c’est le moment de goûter le plat : la relecture ! Et si ce n’est pas à votre goût, que les idées ne sont pas clairement énoncées ou que le ton n’est pas approprié, apportez les modifications nécessaires. Enfin, c’est le moment de la cuisson ! Les vidéos sont produites, et naturellement, cette étape vous demandera également d’être attentif à la réalisation finale, quitte à faire cuire un peu plus longtemps. 

 

Étape 4

Le four sonne ! Les supports de cours sont prêts et c’est l’heure de l’assemblage. Sur la base des cours, donc des scripts, vous allez pouvoir rédiger les incontournables quiz, la marque de fabrique Coorpacademy. Pour s’assurer que le plat sera délicieux, il faut se mettre à la place de ceux qui vont le goûter ! Alors, on se met à la place de l’apprenant, on tente de varier les formats de questions (Vrai ou faux, choix multiples, mise en situation, question illustrées, etc.) et de varier les situations. D’ailleurs, le plus dur est souvent de trouver les mauvaises réponses ! Il ne faut pas que celles-ci soient trop évidentes, ni trop compliquées. 

 

Étape 5

C’est l’heure du service et de la dégustation. Tout est prêt. Déposez dans les assiettes, ou plutôt, sur les plateformes clientes Coorpacademy ! Puis après la relecture finale et la mise en ligne, c’est le moment de jouer le cours de nos collègues, et d’en tirer des bonnes pratiques et de faire nos retours. 

 

Et comment ça se passe pour les cours custom, c’est-à-dire les cours sur mesure adaptés aux sujets de nos clients ?

Pour les cours sur mesure, même processus de production et même méthodologie. Les étapes de la recette restent inchangées. La seule différence sera dans les sujets. Souvent, avec les cours custom, on va traiter des sujets plus spécifiques à un secteur, une industrie, un besoin client – et pour une une cible plus précise : des apprenants d’une même équipe, d’un métier spécifique, ou qui ont déjà un certain niveau de connaissance sur le sujet. La première étape, qui consiste à s’approprier le sujet et à définir les objectifs de formation du client, sera également définie par la thématique que le client souhaite traiter. Ensuite, c’est l’équipe CSM qui reprend les fourneaux, d’ailleurs, découvrez le métier de CSM dans cet article

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton job aujourd’hui ?

Au-delà du fait que j’aime beaucoup Coorpacademy et mes collègues avec qui je m’entends très bien, ce que j’aime le plus dans le travail d’ingénieur pédagogique, c’est la multitude de sujets que je suis amenée à traiter. J’apprends quotidiennement et j’échange avec une diversité d’interlocuteurs, donc je ne m’ennuie jamais ! J’aime aussi les challenges que ça peut représenter parfois et la stimulation intellectuelle que ça procure de réfléchir ensemble aux parcours de cours bien pensés pour les apprenants.

 

As-tu des cours sur lesquels tu préfères travailler ?

Globalement, tous les sujets sont intéressants à traiter, mais si je dois en citer un, je choisirai la transformation durable car c’est un sujet actuel et parce qu’il est urgent d’agir ! Mais en soit, tous les sujets m’intéressent. Ce qui va le plus compter pour moi, ce sont les cours qui demandent des formats différents. C’est assez amusant de travailler sur des formats innovants, et puis j’aime la réflexion que ça demande pour construire le cours. Innover, réfléchir, se mettre à la place de l’utilisateur final / de l’apprenant pour rendre l’expérience d’apprentissage la plus agréable possible, avec toujours en tête l’objectif pédagogique. Finalement, je crois que ce qui me stimule, c’est de créer, faire des choses nouvelles et surtout lorsqu’on investit des sujets qui paraissent classiques mais qui sont malgré tout incontournables.

 

Pourrais-tu me décrire une de tes journées type ?

Je n’ai pas de journée type dans le sens ou, comme nous gérons plusieurs projets ou plusieurs partenaires en même temps, je suis constamment en train de développer mon agilité ! Passer d’un sujet à un autre, d’un partenaire X à un partenaire B, gérer les urgences : ma journée type, c’est finalement une mosaïque. En revanche, il y a des tâches qui sont constantes et sur lesquelles on ne peut faire l’impasse : lectures de sources, d’ouvrages, relecture et rédaction de scripts et de quiz, et enfin, beaucoup de travail d’orthographe et de typographie. C’est un poste qui demande à la fois de de travailler et de s’investir en amont de la publication du cours, mais aussi en aval car c’est aussi suivre les retours (des apprenants, des clients, des partenaires) pour nous améliorer, perfectionner notre contenu pour qu’il soit aussi qualitatif dans le fond que dans la forme !

 

Aurais-tu des conseils pour celles et ceux qui seraient intéressés par le métier d’ingénieur pédagogique ?

Parmi les ingrédients de la recette, vous ne pouvez pas vous passer des deux principaux : restez curieux et continuez à apprendre ! La curiosité est l’une des qualités premières de l’ingénieur pédagogique. Il faut avoir envie de traiter tous les sujets, même ceux qui ne nous parlent pas forcément à la base. D’un point de vue plus pragmatique, il existe de plus en plus de formations d’ingénieur pédagogique, je pense que ça peut être une bonne entrée en matière pour découvrir ce métier ! Mais toutes expériences qui touchent à l’éducation, à la formation, à la rédaction, ou à l’édition sont des expériences intéressantes pour occuper ce poste. Enfin, et sans grande surprise, je conseillerai de dormir avec un Bescherelle sur sa table de chevet, car il faut avoir une grammaire impeccable. 

 

Et pour finir, petit quiz : Si tu devais choisir entre ces 3 nouveaux cours du catalogue, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

 

J’aurais tendance à dire Trivial Pursuit car c’est un cours parfait pour l’été et les vacances ! Trivial pursuit, c’est 30 questions pour apprendre en s’amusant, tout en développant sa culture générale et ses connaissances de certains sujets. En plus, chez Coorpacademy, on vous fournit une explication de la bonne réponse et un “Le saviez-vous ?” en bonus, contrairement au jeu de culture générale classique. Franchement, un cours joué sur le téléphone à la plage avec vos amis ou votre famille, c’est tout de même la meilleure façon pour apprendre de manière ludique et à plusieurs ! 

Trivial Pursuit – Planète et Environnement

 

Jeu concours « Show us where you learn » – Pour apprendre en continu pendant l’été, avec Coorpacademy !

Et si l’été était la période la plus propice pour apprendre et se former ? Ralentissement de l’activité, vacances et atmosphère plus détendue, le mois d’août est une occasion d’enrichir ses compétences, en totale mobilité. 

L’apprentissage à distance a toujours profité des technologies pour se développer. Les pratiques éducatives ont évolué en un temps record, s’adaptant aux usages des apprenants. Chez Coorpacademy, notre mission est d’accompagner les collaborateurs dans leur apprentissage en continu, dans l’objectif de favoriser leur employabilité. Ainsi, notre catalogue de contenus premium est disponible partout, tout le temps, notamment grâce à l’application mobile Coorpacademy !

 

Cet été, Coorpacademy organise un jeu concours Instagram pour vous faire découvrir le plaisir et la liberté d’apprendre de partout dans le monde !

 

Montrez-nous où vous apprenez

Engager les apprenants dans la formation, c’est avant tout les rendre actifs dans leur apprentissage. Cette philosophie est un fondement de notre pédagogie. Rendre un catalogue de contenus premium disponible de n’importe où, à n’importe quel moment, sur tous les supports, pour qu’apprendre soit un réflexe au quotidien. 

Cet été, tentez de gagner un weekend pour deux personnes d’une valeur de 230€, ainsi que d’autres gains, en prenant 5 minutes pour vous former sur votre plateforme Coorpacademy !

Mais alors, en quoi consiste ce jeu-concours Instagram et comment y participer ? 

Le jeu concours “Show us where you learn!” se tiendra sur le compte Instagram de Coorpacademy. Dans l’objectif de démocratiser l’usage de l’application mobile et favoriser la continuité de votre apprentissage, nous vous invitons à nous partager une photo de l’endroit où vous apprenez cet été ! 

 

Pour participer et tenter de gagner un week-end pour deux personnes, suivez les étapes suivantes :

1 – Suivre @coorpacademy sur Instagram.

2 – Nous envoyer en message privé sur Instagram, une photo de la plateforme Coorpacademy, utilisée sur mobile ou tout autres supports, de l’endroit où vous l’utilisez (la plateforme est accessible sur coorpacademy.com – le lien est dans la bio). Nous la relayerons sur le compte officiel Coorpacademy si elle respecte ces deux critères (plateforme et lieu) ; l’esthétique et l’originalité seront également prises en compte !

3 – Commenter la publication de l’annonce du concours, en utilisant la mention #mylearningspot et en taggant la personne avec qui vous aimeriez partir pour un super week-end à deux ! 

À la fin du concours, le 15 septembre, les photos gagnantes seront choisies par un jury et les gagnants avertis par messages privés. 

Retrouvez le règlement du concours en cliquant ici.

Et qu’est-ce que je peux gagner en participant ? 

Chez Coorpacademy, on aime la compétition et les récompenses ! Avec les battles entre apprenants et les étoiles à accumuler pour augmenter dans le classement de la plateforme, nous rendons l’apprenant actif et partie intégrante de la formation. Il peut se fixer des objectifs personnels, au-delà des objectifs pédagogiques communiqués par les fonctions RH. 

 

À l’issue du concours “Show us where you learn!”, 3 récompenses sont à gagner : 

🥇 Le premier prix est un week-end surprise pour deux d’une valeur de 230€, pour continuer à apprendre de partout !

🥈 Le deuxième prix est un Escape Game pour deux personnes, afin de diversifier les façons d’apprendre et de s’amuser !

🥉 Enfin, le troisième gagnant pourra faire comme Yann et Lya de la série de podcast Cybercafé et se former à l’histoire du Web grâce à une Google Home mini

 

La date finale du concours : 15 Septembre 2021. Ce concours n’est en aucun cas sponsorisé par Instagram ou par Google. En participant, vous confirmez que vous avez plus de 18 ans.

Besoin d’inspiration ? 

Pour stimuler votre créativité, n’hésitez pas à consulter les participations au concours « Show us where you learn » de l’année 2018 !

 

En a-t-on assez de la résilience ?

 

C’est le timing parfait. Suite à la crise, on ne parle plus que du concept de résilience, et plus particulièrement dans la culture des entreprises. Introduit par Boris Cyrulnik, la résilience est le concept selon lequel il est possible de surmonter un événement traumatique, de tirer une force de ses malheurs, et de “naviguer à travers les torrents” (Boris C). Souffrir et panser ses blessures, pour cicatriser plus rapidement. Voici une analogie adéquate pour qualifier la résilience, qui nous rappelle aussi le contexte actuel de reprise, compromis par une pénurie de main-d’œuvre. 

En effet, dans un précèdent article, nous qualifions la pénurie de main d’œuvre d’opportunité. Une opportunité de miser sur la formation, pour surmonter cette problématique à laquelle les entreprises font face. Tirer une force de ses malheurs, voir le verre à moitié plein, il existe mille et une façons de décrire la résilience. Ce terme, qui au fond concerne l’épanouissement personnel, fait parfois débat. Ne serait-ce pas trop beau pour être vrai ? Peut-on vraiment faire abstraction des difficultés, du traumatisme, pour aller de l’avant ? Serait-ce une disposition innée ou peut-on initier la résilience au sein d’un groupe ? Dans cet article, décryptage sur ce phénomène pour enfin répondre à la question : En a-t-on assez de la résilience ?

 

Un terme qui fait débat

Faire des difficultés une force paraît être une notion admirable. C’est vrai que, sur le papier, nous aimerions tous et toutes être capable de résilience, tant au niveau de notre vie personnelle que professionnelle. Réaliste, mais optimiste, la résilience c’est la perspective d’un avenir meilleur, sans pour autant nier la réalité et la dureté des aléas de la vie. Pourtant, certains critiquent cette notion, qu’ils jugent infondée, voire futile. Dans “Carnet de Philo”, Géraldine Mosna-Savoye, productrice de l’émission et conférencière, décrypte le phénomène et affirme “Tout le monde déteste la résilience” (i.e Titre de l’épisode du 25/02/2021). Selon Mosna-Savoye, les critiques se forment sur le postulat suivant : la résilience, c’est un cadeau empoisonné mais bien emballé qui nous dit “débrouillez-vous, faites preuve de résilience, misez sur votre capacité à rebondir tout seul et vous verrez, tout ira bien, vous parviendrez bien à surmonter toutes les épreuves du monde”. Et c’est vrai que dit comme ça, c’est un peu trop facile. La résilience est une notion à la mode, qu’il “suffit de placer pour se donner une contenance morale, empathique et solidaire, et tant pis si les faits, les actes politiques ou éthiques, ne suivent pas” selon Mosna-Savoye. Alors, la conférencière, elle, opte pour l’espoir, qui serait “la joie, même inconstante » opposée à “la certitude niaise et fadasse de toujours s’en sortir” que serait la résilience. Mais le dilemme est-il si manichéen entre ces deux notions ?

 

La joie d’avoir la certitude de toujours s’en sortir

Si espoir et résilience ne vont pas de pair, alors évidemment, la notion de résilience ne peut être concrètement applicable. Opposer ces deux notions revient à nier la finalité du phénomène de résilience : tendre vers une situation meilleure. Certes, quand on parle de résilience, on aura tendance à se focaliser sur la réaction face à la crise, car c’est ici que tout se joue. Mais sur la durée, la résilience nous permet d’œuvrer vers un futur meilleur, un objectif vers lequel se diriger, tout en s’épanouissant. L’espoir lui, repose sur l’attente d’une situation meilleure à celle existante. Attendre, ce n’est pas agir. Et c’est bien là qu’espoir et résilience sont finalement indissociables. La résilience, qui incite à l’action, ne peut être effective que si l’on cultive l’espoir, qui donne aux individus la passion nécessaire pour croire à un avenir meilleur, et tout faire pour y parvenir.

 

Apprendre à vivre avec l’incertitude, ou simplement à anticiper

Être résilient, faire preuve de résistance, de ténacité, être capable d’absorber les chocs, rebondir, etc. Il faut le reconnaître, le champ lexical de la résilience se focalise majoritairement sur l’acceptation du traumatisme et l’endurance, que sur l’épanouissement qui est censé en découler. Ce que nous dit la résilience, c’est que pour conjuguer avec l’adversité et surmonter les crises, accepter la situation est un premier pas vers l’action. C’est “se retrousser les manches” ; “ne jamais baisser les bras” ; “se dépasser”. Dès lors, accepter l’incertitude, vivre avec l’imprévu, permet d’en minimiser les conséquences, pour ne pas finir paralysé, incapable de prendre une décision. 

Pour que la résilience soit constante et pas seulement une réponse à chaque traumatisme rencontré, l’anticipation est clé. Certaines villes, comme Londres, ont ainsi initié des programmes de résilience préventifs. Avec son site London Resilience Partnership, la capitale anglo-saxonne diffuse des conseils pour visiter la ville en toute sécurité. Elle propose par exemple une section qui “identifie les risques potentiels pour la capitale et l’impact que ces urgences peuvent avoir sur les Londoniens”.

 

La positive attitude

Développer sa résilience, c’est peut-être simplement changer d’angle de vue, ouvrir nos interprétations, et modifier notre perspective d’une situation. En tant qu’individu, ou en tant qu’organisation, nous pouvons choisir d’appréhender plus ou moins positivement une situation donnée. Nous avons le choix, face à un événement traumatique, une crise, de l’interpréter comme une catastrophe insurmontable ou comme une opportunité d’amélioration, tel un niveau difficile qu’on répétera en boucle dans un jeu vidéo, jusqu’à passer au niveau supérieur. La pensée positive est un pilier de la résilience, être capable de positiver une crise passée nous aide à affronter une crise actuelle, tout en relativisant son caractère catastrophique. Faire preuve de résilience, c’est saisir l’occasion d’apprendre dans chaque situation, dans les bonnes, mais surtout dans les mauvaises. Cette notion, c’est finalement un état d’esprit qui se cultive, s’apprend et se transmet.  

 

Les pièges de la résilience 

Le risque de la résilience serait de penser que tout échec est synonyme de traumatisme. En France, nous avons souvent tendance à redouter l’échec, l’assimilant à la personne qui échoue. Notre perception de cette notion est particulièrement négative, et nous considérons à tort qu’échouer est synonyme d’incapacité. Dans son article LinkedIn “La culture de l’échec n’est qu’une question de perception”, Clara Kindt décrit l’échec comme “une profonde déception face à des attentes insatisfaites” et propose de changer notre perception de ce phénomène. “Lorsqu’on ne sait pas, on apprend et ensuite seulement on sait. Finalement il n’y a que les gens qui ne tentent pas qui n’échouent pas.” résume-t-elle. En développant sa résilience, on apprend aussi à échouer et à développer une “culture de l’échec”, inspirée des mentalités anglo-saxonne, scandinave ou latino-américaine par exemple, qui prônent le fait d’assumer les erreurs et les imperfections. L’enjeu n’est pas de valoriser l’échec, mais bel et bien de le relativiser, pour en tirer les bonnes conclusions qui guideront nos actions futures. 

Une autre critique souvent formulée autour de la notion de résilience est la suivante : elle valoriserait la souffrance des uns, comme une sorte de compétition à qui rebondira le plus haut, le plus vite ou encore le plus habilement possible. Pourtant, nous traversons toutes et tous des obstacles et sommes, tant au niveau personnel que professionnel, tous confrontés à des difficultés. Le but de la résilience n’est donc pas de déterminer qui souffre le plus, ni qui sera le plus résistant. C’est avant tout une philosophie qui, en entreprise, se traduit par une culture qui prône le droit à l’erreur, la capacité de conjuguer avec l’adversité et qui stimule l’espoir des collaborateurs. 

 

Mais sommes-nous tous capables de rebondir ?

Prenons l’exemple de deux balles : l’une rebondit, l’autre pas. L’une est rebondissante, l’autre est constituée d’un matériau qui ne lui permet pas de rebondir. Finalement, c’est un peu la même chose pour les individus. Inné pour certains, d’autres auront plus de mal à encaisser les chocs. Néanmoins, et c’est ce qui nous différencie des deux balles citées précédemment, il est possible de travailler sa capacité à rebondir, car la résilience s’apprend et s’entretient. De nombreux facteurs peuvent favoriser, ou non, le développement de cette notion. Par exemple, l’environnement qui nous entoure peut renforcer ou diminuer notre force de résilience. Notre entourage joue un rôle crucial dans la perception que nous aurons d’une situation donnée. En entreprise, même constat. L’environnement dans lequel les équipes évoluent ainsi que les interactions entre collaborateurs sont déterminants pour développer la résilience collective des équipes, qui permettra à l’entreprise d’avancer à travers les difficultés. La recette de la résilience en entreprise est donc composée d’un ingrédient principal : les soft skills (compétences douces). Faire preuve d’écoute, laisser de la place aux émotions, se mettre à la place des autres, travailler avec autonomie, etc. Le manager joue un rôle central pour favoriser la résilience de ses équipes. 

 

En conclusion, la résilience individuelle est une force incroyable. Sans pour autant faire de miracle, être résilient permet de tendre vers une situation meilleure, ou en tout cas, elle permet une amélioration suffisante pour avancer sereinement, et pour trouver du plaisir dans son travail. Toutefois, cette compétence douce est avant tout un état d’esprit, à l’inverse d’un outil que l’on peut utiliser ponctuellement, la résilience se nourrit de nos expériences et de la manière dont nous interprétons les situations auxquelles nous faisons face. Dans « Autobiographie d’un épouvantail », Boris Cyrulnik écrit : « ceux qui mettent longtemps à se remettre du trauma ou ne s’en remettent jamais sont ceux qui ont été abandonnés par le groupe ». La résilience est aussi contagieuse. Un groupe résilient n’est pas uniquement composé d’individus parés à toute épreuve et ultra-résistants. En revanche, suite à une crise, la cohésion de groupe renforce la résilience, car aussi banal que cela puisse paraître, l’union fait la force. 

La résilience individuelle est un outil d’épanouissement des collaborateurs, mais la résilience organisationnelle est une des conditions indispensables pour avancer collectivement dans un monde incertain.  

Pour passer de la résilience individuelle à la résilience organisationnelle, découvrez le cours éponyme co-édité avec Management Magazine.

La plateforme Coorpacademy comme un outil de progression pour les collaborateurs : un succès Square Management

 

Depuis 2019, nous accompagnons les collaborateurs de Square Management dans la formation, pour favoriser leur montée en compétences sur des sujets variés et leur progression au sein du groupe.

Square Management a rencontré l’un des 3 cofondateurs de Coorpacademy, Arnauld Mitre, afin d’échanger sur les bienfaits de ce partenariat. Retour sur cette interview qui décrit les projets et les succès de ce partenariat !

Une collaboration qui évolue en continu

Ce partenariat avec Square Management a démarré début 2019. La plateforme a d’abord été mise à disposition au sein de deux cabinets du groupe puis, alors que de plus en plus de collaborateurs montraient leur engagement dans la formation sur Coorpacademy, nous avons élargi le partenariat à l’ensemble du cabinet du groupe début 2020. À ce jour, nous avons formé à peu près 700 collaborateurs de Square Management grâce à la plateforme Coorpacademy.

 

Pourquoi choisir Coorpacademy comme solution de formation en ligne ? 

Le besoin émis par Square Management était clair. La formation était un pilier pour accompagner la progression des collaborateurs au sein du groupe et leur permettre de monter en compétences, d’améliorer leurs performances et de garantir leur employabilité. Ainsi, plusieurs éléments ont orienté le choix du cabinet de conseil : 

 

Un catalogue de contenus premium 

Le catalogue sur étagère que nous proposons, qui contient des contenus premium, avec des cours créés en collaboration avec des partenaires éditeurs et notre équipe d’ingénieurs pédagogiques, et aussi la possibilité d’utiliser un outil auteur afin d’ajouter leur propre contenu au catalogue de formation. Square Management a également choisi Coorpacademy pour accompagner la formation des collaborateurs car le cabinet de conseil avait un réel besoin de former sur des sujets spécifiques, tels que le management, le leadership et autres soft skills, dites compétences douces, que notre catalogue traite en profondeur. 

 

Des parcours certifiants, pour valider l’expertise des consultants

Un autre facteur de réussite de la plateforme Coorpacademy au sein de Square Management est la possibilité de pouvoir valider un parcours correspondant à un domaine d’excellence du cabinet de conseil. Avec cette fonctionnalité, les consultants ont pu concrètement valider leurs connaissances acquises mais aussi se motiver à compléter les parcours grâce à la délivrance d’un certificat une fois le parcours terminé. Un des facteurs de succès de la plateforme aujourd’hui, c’est donc l’adéquation assez forte entre Coorpacademy et les équipes formation de Square, qui donne la possibilité aux collaborateurs d’utiliser la plateforme comme un outil de progression de leur carrière.

 

Des collaborateurs séduits par l’univers gaming de la plateforme

Un des autres aspects qui a suscité autant d’engouement pour Coorpacademy est l’attraction assez importante pour l’univers gaming que propose la plateforme et qui est possible aussi grâce à notre pédagogie. En effet, la population des consultants Square apprécie particulièrement les fonctionnalités inspirées des jeux vidéos : le format quizz, la vie du joueur qui désigne la chance qui lui est attribuée pour avancer dans le cours, les battles entre apprenants, etc. Les consultants ont vraiment joué le jeu. Cette motivation est d’ailleurs récompensée, car nous avons également une  fonctionnalité qui est évidemment plutôt tournée de façon positive, où nous présentons les 20 meilleurs participants de la plateforme. Cela permet de motiver les apprenants à se rendre sur la plateforme et à se challenger entre collègues pour créer de l’engagement envers la formation.

 

Des innovations pédagogiques pour favoriser la collaboration

Chez Coorpacademy, nous avons comme objectif de sortir une innovation pédagogique par trimestre. Le dernier en date : l’Escape Game “Forum de Babel”. Dans ce format innovant, les apprenants sur la plateforme vont unir leurs forces pour gravir les quatre étages de la Tour de Babel numérique. Chaque semaine, des documents et des indices leurs sont fournis pour résoudre une énigme. Un Forum de Babel est aussi à leur disposition pour échanger entre pairs. Dans cet Escape Game, la collaboration est clé pour trouver les réponses aux énigmes. Les collaborateurs n’avaient qu’une semaine pour décrypter chaque énigme et parvenir au sommet de la tour ! Ce format a suscité beaucoup d’engagement chez les consultants de Square Management, qui ont d’ailleurs remporté le prix de la collaboration avec le plus grand nombre d’échanges sur les forums.

Auparavant, nous avions également lancé une série interactive, “Suspects”, où le but était d’aider à mener trois interrogatoires – un par épisode – en mettant en application des compétences comportementales, les fameuses soft skills. Et tout dernièrement, nous avons lancé une série de podcasts appelée “Cybercafé”, pour se former à la grande histoire du Web ! 

 

Le mot de la fin 

Le succès de cette collaboration n’aurait pas été aussi grand sans l’implication des équipes de formation de Square Management, avec qui nous sommes ravis de faire durer ce partenariat. Nous avons hâte de voir les apprenants s’engager dans leur formation et apprendre des choses ! Comme Arnauld Mitre le rappelle, chez Coorpacademy, nous sommes persuadés que tous les moyens sont bons pour apprendre quelque chose, même les plus hors du commun, comme le jeu.

 

Coorpacademy favorise l’innovation et la montée en compétences au sein de Swiss Life France

 

Nos clients ont des besoins en formation et notre mission est d’y répondre. Chez SwissLife, l’enjeu de la formation est de donner aux collaborateurs la possibilité d’être plus que jamais acteur de leur vie professionnelle et de favoriser l’innovation en développant leurs compétences, selon leurs choix, leurs besoins et à leurs rythmes.

Afin d’atteindre ces objectifs, Swiss Life et le Département Formation et Développement des Compétences de l’entreprise enrichissent régulièrement leur catalogue d’offres d’apprentissage de formations digitales différenciatrices. Aujourd’hui, le Département Formation intègre la plateforme Coorpacademy, afin de stimuler la curiosité des salariés et leur envie d’apprendre ! 

Nous sommes très fiers de pouvoir accompagner les objectifs stratégiques du groupe SwissLife à travers 4 parcours de formation sur l’innovation et la transformation digitale, retenu pour le lancement mi-juin 2021 de la plateforme : « Culture entrepreneuriale », « Culture digitale », « Créativité et agilité », et « Anticiper le changement ».

À travers notre catalogue de contenus premium, les collaborateurs de SwissLife auront l’occasion de développer leurs compétences sur des sujets stratégiques à l’entreprise comme la transformation culturelle, digitale, ou durable et de faire émerger encore plus une culture d’innovation en phase avec la raison d’être de l’entreprise.

« L’enjeu est de permettre à chacun de vivre selon ses propres choix et nos objectifs stratégiques. Pour y parvenir, il nous faut allier créativité, méthode et rigueur. Une combinaison de comportements que nous nous devons d’adopter collectivement  »
Eddie Abecassis directeur Innovation chez Swiss Life France


En savoir plus sur la place de Coorpacademy dans l’innovation chez SwissLife

Pour la deuxième fois consécutive, Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® des logiciels de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

 

Pour la deuxième fois consécutive, Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® (chef de file) des logiciels de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

FrontRunners est un graphique pilotée à 100% par les données, publié dans Software Advice, qui aide les entreprises à identifier facilement les meilleurs logiciels du marché dans chaque catégories, selon les avis d’utilisateurs finaux sur 3 sites web différents : CapterraSoftware Advice et GetApp.

Coorpacademy recognized as a FrontRunner for the second time in a row

Comment FrontRunners fonctionne ?

Le programme de Software Advice FrontRunners examine les avis d’utilisateurs finaux sur des logiciels pour identifier les suites logicielles de Learning les mieux notées.

Pour être éligible au programme FrontRunner, un logiciel doit :

  • Avoir au moins 20 avis d’utilisateurs uniques dans les 24 derniers mois
  • Offrir les fonctionnalités principales de ce type de logiciel : suivi des parcours des apprenants et gestion de contenu de formation en ligne.

Les logiciels qui répondent à ces deux critères et qui obtiennent les meilleurs scores en ergonomie, accessibilité et satisfaction de l’utilisateur deviennent des FrontRunners (chefs de file).

Nous sommes fiers chez Coorpacademy d’avoir été reconnus par nos apprenants comme l’un des meilleurs logiciels en termes de prise en main et de satisfaction de l’utilisateur final pour la deuxième fois consécutive. Cela récompense le travail effectué chez Coorpacademy pour offrir l’expérience utilisateur la plus engageante possible, et montre que les améliorations continues de notre plateforme sont toujours centrées sur l’apprenant.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous sur le site de Software Advice !

 

Coorpacademy à l’honneur dans le dernier hors-série de Capital Magazine sur la formation

 

« Coorpacademy : le Netflix du savoir. Fini les ateliers soporifiques ! Cette start-up franco-suisse révolutionne la formation en entreprise en plaçant l’utilisateur au centre d’une expérience ludique et collaborative. »

C’est ainsi que débute l’article de Benjamin Janssens, journaliste pour Capital, dans le dernier hors-série de la marque économique du groupe Prisma Media sur la formation. Interviewant Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, il y présente les points différenciants de la plateforme, de la « simplexité » au catalogue de soft skills en passant par ses fonctionnalités ludiques et addictives, pour un apprentissage toujours plus engageant.

Découvrez sans plus attendre ces deux pages consacrées à Coorpacademy dans ce Spécial Formation : Changer de métier… ou de vie ! Chez votre marchand de journaux. 

Ou découvrez ici quelques extraits de cet article consacré à Coorpacademy.

« Lorsque La Redoute a définitivement tourné la page du catalogue papier pour se concentrer uniquement sur le digital, il a bien fallu former ses salariés à la culture et aux outils numériques, ainsi qu’aux dernières tendances de l’e-commerce. Et, pour cela, quoi de plus naturel que de proposer des formations… en ligne ! L’entreprise s’est donc tournée vers Coorpacademy pour imaginer une plateforme de digital learning, avec des contenus répondant à ses problématiques. En six mois, 800 salariés ont accédé à la plateforme mais, surtout, 88% des cours commencés ont été terminés. Bien plus rapide et efficace que s’il avait fallu organiser des formations en présentiel pour chacun des salariés.

[…]

Cette start-up franco-suisse, aujourd’hui multi-récompensée, a mis en musique, ou plutôt en images, une méthode pédagogique disruptive, basée sur l’assimilation des soft skills. Le concept ? La « simplexité ». Derrière ce mot-valise, l’idée est de proposer une interface ultra-facile d’utilisation, ludique et attractive, mais donnant accès à des contenus ciblés et pertinents. « Nous avons conçu un outil flexible, qui s’adapte à l’usager : nos contenus se consomment partout et à tout moment, en vingt minutes en moyenne, voire en cinq minutes grâce au microlearning », détaille Frédérick Bénichou, l’un des co-fondateurs.

Concrètement, comment ça marche ? « Notre méthode repose sur la pédagogie inversée », poursuit le dirigeant. L’utilisateur regarde une vidéo de deux minutes, puis doit répondre à des questions. Et c’est seulement après qu’il accède à la ressource pédagogique, qui lui permet soit de se corriger, soit d’aller plus loin. « Cela insuffle une nouvelle dynamique à l’apprentissage. »

Le succès auprès des salariés s’explique aussi par la dimension très ludique de la plateforme : on marque des points à chaque étape de l’apprentissage, on gagne des badges au fur et à mesure que l’on progresse. Les chiffres montrent qu’offrir des fonctionnalités issues du monde du gaming suscite un fort engagement et crée une réelle émulation entre collaborateurs. « Pour une entreprise, c’est aussi un bon moyen de révéler les talents cachés, potentiellement profitables à l’organisation, ajoute Frédérick Bénichou. Chez Pernod Ricard, par exemple, l’employé affichant le meilleur score aux quiz sur la culture digitale était magasinier à Cognac : sa maîtrise du sujet et le fait que cela se sache l’ont amené à coacher le directeur marketing du groupe. » Et, en s’amusant, on développe sa culture digitale ou son intelligence émotionnelle, avec la possibilité de se challenger entre apprenants ou de se faire coacher par un autre participant. Le lien avec Netflix ? Les modules de formation, des vidéos courtes et ludiques assorties de quiz, sont accessibles à tout moment depuis n’importe quel terminal (smartphone, tablette, ordinateur). Et les contenus consommés aident à sélectionner ceux qui sont recommandés par la suite grâce au machine learning – la start-up ayant établi 27 profils distincts d’apprenants.

[…]

Coorpacademy s’appuie sur un réseau de 40 partenaires et d’experts, dont les magazines Capital et Management, mais aussi les Éditions Dunod et la collection Bescherelle. Le site offre plus de 1 000 vidéos et 8 000 questions (culture digitale, management et leadership, future of work…), l’ensemble couvrant déjà 90 % des soft skills identifiées par le Forum Économique Mondial. Une levée de fonds de 10 millions d’euros en 2016 a notamment permis le déploiement de la plateforme à l’international, avec la traduction des formations en anglais. »

Benjamin Janssens

Découvrez ces deux pages consacrées à Coorpacademy dans le Spécial Formation : Changer de métier… ou de vie ! de Capital Magazine.

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