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La vision des experts – Rencontre avec Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, pour DLM News en partenariat avec BFM Business

 

Le 30 et 31 janvier s’est déroulé le Salon Learning Technologies 2019. DLM News en partenariat avec BFM Business recevait sur leur plateau Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy. Découvrez la rencontre avec Frédérick Bénichou pour l’émission « La vision des experts ».

 

Luc : Bonjour à tous et bienvenue sur le plateau de DLM News, nous sommes au Learning Technologies France en 2019 et nous accueillons un nouvel invité.

Alexia : Oui, un nouvel invité qui a été identifié comme étant la nouvelle génération d’acteurs par Gartner, il s’agit de Coorpacademy qui va nous parler de la Learning Experience Platform. Nous accueillons donc Frédérick Bénichou.

Frédérick : Bonjour, merci de nous accueillir. Est-ce que vous savez ce que c’est qu’une Learning Experience Platform ?

Alexia : Non, justement !

Luc : Cela faisait justement partie des questions que l’on avait vraiment envie de vous poser. Comment cette histoire a commencé ?

Frédérick : La Learning Experience Platform… Déjà, il y a deux acronymes pour l’instant, car dans le Digital Learning on adore les acronymes (LMS, etc.). Il y en a deux, LEP ou LXP. Le marché n’a pas encore décidé lequel il allait choisir.

En 2014, quand nous avons commencé à présenter et à concevoir notre plateforme, nous l’avons présentée quelques mois après avoir gagné notre premier client à Gartner, et Gartner identifie les meilleurs logiciels du marché, les meilleures solutions professionnelles… Nous nous sommes rendus compte que Gartner ne savait pas où nous placer.

Luc : Vous ne rentriez pas dans les cases ?

Frédérick : Nous ne rentrions dans aucun quadrant, dans aucune case, car nous avions apporté et conçu une plateforme qui était différente des LMS, qui n’était pas un serious game, qui n’était pas un jeu, qui était une nouvelle forme d’apprentissage.

 Luc : Une sorte d’OVNI qui arrivait à ce moment-là ?

Frédérick : Exactement. Donc nous avons travaillé avec eux, nous les avons évangélisés sur ce qu’on avait essayé de faire, jusqu’au moment où nous avons eu la chance et le bonheur de voir qu’ils avaient créé une nouvelle catégorie, pas pour nous mais peut-être un peu grâce à nous, dans laquelle ils ont classé quelques acteurs très rares. Cette catégorie, ce sont les Learning Experience Platforms. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Luc : Donc vous faites partie des rares acteurs qui ont permis la création de cette catégorie ? Maintenant nous allons savoir ce que c’est.

Frédérick : Exactement. La Learning Experience Platform, c’est une approche du marché qui est learner-centric, qui ne s’oriente pas et qui ne conçoit pas son produit par rapport aux besoins académiques des professeurs ou des auteurs, mais qui part de l’utilisateur, de vous, de moi, de tous les gens qui sont dans la salle ou à ce salon. Nous sommes tous des utilisateurs quotidiens de nos PC, mais surtout maintenant de nos téléphones, nous avons tous nos habitudes d’utilisation, tous nos comportements ont changé. Nous avons une approche du digital qui est de plus en plus positive, qui est de plus en plus facile, habituelle, et qui du coup a modifié nos comportements. J’ai coutume de dire que nous n’avons plus besoin d’apprendre par cœur, nous avons besoin de savoir chercher. Combien de fois lors d’un dîner, l’un d’entre vous a dit : « je ne me rappelle pas comment il ou elle s’appelle, le film d’untel… » et on va chercher sur Google. C’est une illustration de nos modifications de comportements, où la mémoire a moins d’enjeu que…

Luc : …le fait d’être curieux et de savoir chercher.

Frédérick : Exactement. Du coup nous avons pris en compte ces comportements ; ces comportements du grand public, de vous, de moi, mais aussi ces comportements dans le monde professionnel. Aujourd’hui, un professionnel, il n’a pas le temps de passer 3 mois à faire un cours, il n’a pas le temps d’y passer même deux heures. Il peut avoir le temps s’il y voit un intérêt et certains d’entre nous le font, mais la plupart d’entre nous ont des vies très chahutées, nous sommes interrompus par des réunions, par des vacances, par des urgences professionnelles. Nous nous sommes alors dit que la plateforme et le contenu devaient s’adapter à ces modes de fonctionnement.

Luc : Si je comprends bien, la plateforme va analyser et comprendre les comportements de chaque apprenant ?

Frédérick : Alors, je vais y venir. Mais avant cela, la plateforme est conçue pour plaire à ses utilisateurs. Pour plaire aux utilisateurs d’aujourd’hui, qui utilisent leurs mobiles tous les jours, qui cherchent plutôt que d’apprendre, qui jouent, qui parlent à leurs amis, qui essayent quelque chose, puis s’arrêtent pour le reprendre plus tard. La plateforme est conçue pour répondre à ça. Et la deuxième chose qui est conçue autour de cela, c’est le contenu. C’est-à-dire que nos modules de contenu (plus de 1 000) sont créés pour être en adéquation avec cette plateforme. Ce ne sont pas des cours existants que nous avons plaqué, ce sont des cours que nous avons écrit.

Alexia : C’est vous qui écrivez et faites les cours et le contenu que vous mettez dans la plateforme ?

Frédérick : Nous avons plus de 40 partenaires très prestigieux. Nous proposons un catalogue de plus de 1 000 contenus qui sont conçus, adaptés et écrits pour ce mode de consommation. Cela va être du microlearning, des cours de 5 minutes, des vidéos très courtes, des questions très rapides, très ludiques, adaptées à nos modes de fonctionnement. Nous avons donc une adéquation très forte entre le contenu et le contenant qui nous permet d’avoir des taux d’usage très importants, et c’est là où je reviens à ta question Luc, nous mesurons de manière très précise le comportement des utilisateurs sur la plateforme. Jusqu’à présent, dans les LMS, dans les solutions habituelles, nous avions l’information très simple : « Luc a fait, a réussi ou n’a pas réussi ce module. »

Luc : Je l’ai réussi ou je ne l’ai pas réussi ?

Frédérick : Je sortirai les statistiques de Luc plus tard. Nos sommes allés beaucoup plus loin, et comme la plateforme a été conçue récemment, elle a été conçue autour du Big Data. On a conçu et mesuré toutes les interactions qui se font et se faisaient sur la plateforme. Nous savons exactement ce que fait Alexia, quand elle le fait, combien de fois elle essaye un module, combien de fois elle le réussit, les questions auxquelles elle « fail », les questions qu’elle réussit, les vidéos qu’elle regarde, qu’elle ne regarde pas… On le sait pour Alexia, pour Luc, pour Matthieu, pas nominativement, toutes les données sont anonymisées au départ…

Alexia : Mais cela crée des profils ?

Frédérick : Cela crée une base de données très importante, des profils d’utilisation. On peut mesurer en analysant vos profils respectifs, Luc a dans la plateforme un profil de curieux, d’explorateur, alors qu’Alexia a un profil persévérant et régulier. Ces profils-là, nous en avons 27, nous avons 27 clusters différents qui catégorisent automatiquement et anonymement tous les utilisateurs. Profils qui sont ensuite recalculés tous les mois et qui permettent à la plateforme, non seulement de proposer le module suivant – mais ça je dirais que c’est un must-have aujourd’hui, Amazon fait ça depuis 1999, nous faisons ça depuis notre ouverture, et c’est normal de l’avoir – mais la plateforme identifie aussi la façon dont vous apprenez. Elle vous propose non seulement des contenus mais aussi des profils différents, donne aux RH ou aux entreprises des informations sur les profils de leurs populations.

Luc : Oui, c’est la question que je voulais poser. La ou le RH de l’entreprise, quel va être l’intérêt pour elle ou lui d’utiliser ce type d’outil ?

Frédérick : Cela va bien au-delà du RH, cela va même au niveau de l’entreprise en elle-même, qui sait que sa population est plus curieuse, est plus ouverte. Nous comparons les entreprises les unes par rapport aux autres.

Alexia : Vous arrivez à faire cela aussi ?

Frédérick : Nous savons par exemple que pour les entreprises dans le monde industriel, les populations sont plus curieuses mais moins régulières que dans d’autres secteurs.

Luc : D’une entreprise à l’autre vous pouvez donc voir les différences ?

Frédérick : Exactement. Donc c’est au niveau du management, des C-levels, également au niveau du RH qui peut faire de la détection de talents. Comment cela se fait que le jeune Luc a été voir des cours sur la gestion de projet ? Est-ce qu’il est en train de chercher à se reconvertir ou est-ce qu’il juste envie de bouger au sein de l’entreprise ? Est-ce que nous ne pouvons pas lui proposer un poste qui correspond mieux à ses attentes ?

Luc : Donc cela peut aussi donner des alertes aux RH de type : « tiens, il faut peut-être les manager différemment » ?

Frédérick : Exactement.  

Alexia : Et qu’une plateforme d’apprentissage permette d’avoir ce type de données, pour le RH c’est quand même quelque chose de formidable.

Frédérick : Et pourquoi nous arrivons à avoir ce type de données ? Parce qu’on est learner-centric, qu’on raisonne par et pour l’utilisateur – et je reviens au début de la présentation. Aujourd’hui, qu’est-ce que tout le monde utilise dans ce salon, il y a plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde ? C’est Netflix. Sur Netflix, vous avez la possibilité d’aller voir le film que vous voulez, vous y allez quand vous voulez, vous essayez des séries, vous les arrêtez, vous les recommencez, vous en essayez plusieurs en même temps… Ce qui fait que Netflix vous en propose d’autres et connaît votre profil.

Luc : Ils vous les recommandent à 97%, à 33% etc.

Alexia : Oui, parce qu’on a vu une certaine série, il nous en propose d’autres similaires.

Frédérick : Exactement. C’est le même principe, sauf que, sur Coorpacademy, contrairement à certains LMS, vous avez une approche « Netflix » du contenu, notre millier de contenus est en accès libre. Il y a bien sûr des parcours et des certificats, mais n’importe qui, même s’il a des parcours à faire, peut aller explorer la plateforme sur des sujets qui n’ont rien à voir avec ce qu’on lui a demandé. Ce qui fait que nous avons cette granularité et ce nuage de population, ce Big Data, sur des choses qui n’ont rien à voir avec le profil professionnel mais qui l’enrichissent de manière exceptionnelle.

Luc : C’est passionnant, et vous êtes passionné. Une autre question peut-être pour Frédérick ?

Alexia : Oui, par rapport à la technique parce que c’est important, en combien de temps nous pouvons avoir votre plateforme et votre système ?

Frédérick : Je comprends que je vous ai séduit et vous voulez déjà l’acheter, c’est ça ? (rires)

Luc : Je sens votre passion, cela me donne envie, vraiment.

Frédérick : On pourrait faire la plateforme pendant le rendez-vous.

Alexia : C’est aussi rapide que ça ?

Frédérick : Nous avons tous les outils pour créer – c’est une plateforme SaaS, il n’y a rien à installer. Il y a si besoin une connexion à effectuer avec les systèmes de l’entreprise, mais on peut ouvrir sans et se connecter un peu plus tard. En réalité, la plateforme peut être prête ce soir et connectée à vos systèmes d’entreprises, avec vos utilisateurs qui y ont accès directement.

Alexia : D’accord. Indépendamment du LMS ou des normes qui sont déjà en place ?

Frédérick : Nous sommes connectés à tous les LMS du marché, nous sommes installés dans une grande partie du CAC 40 et tout le monde a des LMS, tout le monde a des solutions legacy, et nous sommes connectés à toutes ces solutions. Mais nous pouvons aussi ouvrir la plateforme sans attendre d’être connectés et reconnecter par la suite les data.

Alexia & Luc : Merci beaucoup Frédérick Bénichou !

Frédérick : Merci beaucoup !

 

 

Maintenant vous savez : la prise de parole sur Coorpacademy

 

Vous avez la gorge sèche ? Le coeur qui s’emballe ? Une sensation de nausées ? Des sueurs froides ? Vous n’êtes pas malade !

Comme 61% des Français, vous avez peur de prendre la parole en public, que ce soit en réunion, en entretien ou lors d’une négociation.

Heureusement, il existe des solutions. Ce n’est pas de devenir ventriloque, et sûrement pas d’imaginer votre audience nue… Ils font pareil avec à vous !

Alors comment faire ? Il y a plus de 25 cours de prise de parole disponibles sur Coorpacademy !

 

Maintenant vous savez : le Big Data sur Coorpacademy

 

Vous pensez que le Big Data est un sandwich ? Ou un nouveau monospace japonais ? Votre fils de 12 ans en sait plus que vous et vous avez honte de lui demander conseil ? Les réunions sont devenues un calvaire ?

Votre prochain point est jeudi et vous vous dîtes que c’est la Big Cata !

Il y a des solutions : il y a plus de 70 cours sur le Big Data disponibles sur Coorpacademy.

Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous savez.

L’entreprise apprenante dans le secteur de la vente et du retail

 

Le mardi 17 septembre 2019, nous recevions dans nos locaux parisiens notre partenaire L’Opcommerce, opérateur de compétences du commerce, et les entreprises adhérentes pour un atelier autour de l’entreprise apprenante et de la révolution des compétences dans le secteur du retail. 

Arnauld Mitre, Co-fondateur de Coorpacademy, Armelle Lavergne, Directrice du Contenu et Melchior Merlin, Directeur du Produit chez Coorpacademy, y intervenaient pour nous parler de l’individualisation des parcours d’apprentissage.

Arnauld, Armelle et Melchior au Workshop sur l'Entreprise Apprenante

L’Opcommerce, l’Opérateur de Compétences (OPCO) de la branche Commerce, accompagne la performance des entreprises et contribue à l’évolution professionnelle des salariés, en facilitant l’accès à la formation et le développement des compétences. Plus de 90 000 entreprises appartenant à 19 branches du Commerce et qui emploient 1,7 millions de salariés adhèrent à l’Opcommerce.

Depuis la réforme de la Formation Professionnelle de 2019, l’Opcommerce (anciennement Forco) a comme nouvelles missions d’accompagner les TPE-PME dans la définition de leurs besoins en matière de formation et les aider à développer leurs compétences, mais aussi d’établir la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC). Le catalogue et le dispositif de formations en ligne proposé par Coorpacademy ont été retenus, puisque se prêtant particulièrement à ces nouvelles responsabilités autour de l’employabilité.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le partenariat entre l’Opcommerce et Coorpacademy, c’est ici !

Ce mardi 17 septembre, 20 top managers de grands comptes du retail (Louis Vuitton, Lancel, Primark, Biocoop, La Halle, Système U, Printemps, H&M, Krys, Sport 2000, Bio c’ Bon…), invités par leur opérateur de compétences, se sont donc rendus chez Coorpacademy pour échanger sur l’entreprise apprenante dans le retail, ce nouveau paradigme, difficile à appréhender mais qui doit permettre à chaque individu de prendre en main sa formation pour maintenir son employabilité.

Tout d’abord, quelques constats : il n’y a pas si longtemps, l’idée était de faire carrière dans la même entreprise, en gravissant les échelons. Nous pensions aussi que les métiers de la vente étaient des métiers faciles, qui ne nécessitaient pas de formation et qui s’apprenaient directement sur le terrain. Enfin, nous comptions principalement sur les institutions (écoles) et gouvernements pour nous fournir l’éducation nécessaire pour nos carrières.

Mais les choses ont changé. Nous allons avoir plusieurs carrières, voire plusieurs vies. Les métiers de la vente dans le retail évoluent. Devant ces évolutions rapides, parfois brutales, inopinées, un individu devient responsable de sa propre formation, à son rythme, à son niveau, en fonction de ses besoins, et prends en charge son apprentissage pour protéger son employabilité.

Quels sont les outils de formation dont une entreprise peut disposer pour créer une structure apprenante, c’est-à-dire une structure permettant à chacun de prendre en charge sa formation et son apprentissage. 

Un Learning Management System (LMS) se concentre sur le côté administratif du parcours de formation. Prenons l’exemple d’un Product Manager ou d’un Business Developer dans une grande entreprise. Ils vont avoir des parcours de formation personnalisés différents. Mais cela reste le rôle du formateur, du RH ou du manager de décider des parcours de formation personnalisés. Le niveau de personnalisation s’arrête à l’intitulé du poste. 

Dans une Learning Experience Platform (LEP/LXP), le parcours de formation est individualisé et se concentre sur l’expérience d’apprentissage. C’est au niveau de l’apprenant. Le niveau de personnalisation est individualisé. Un manager peut bien sûr proposer voire imposer des parcours, mais l’apprenant, qui jouit d’une certaine liberté, pourra se former sur les sujets qui lui plaisent, dont il a besoin, quand il veut et où il veut. 

Et créer une structure apprenante passe par des parcours d’apprentissage individualisés, un contenu de formation adapté et engageant et la création de moments d’apprentissage, grâce notamment à des recommandations appropriées, au bon moment.

Les Learning Experience Platforms sont un moyen de délivrer l’individualisation de l’apprentissage.

Avec son catalogue de cours couvrant 90 % des compétences douces, soft skills, et disponible en quelques clics, Coorpacademy permet dès le premier jour d’accéder à un large panel de compétences clés pour le retail, du management et leadership au relationnel en passant par l’écoute active, l’accueil d’un client en magasin ou les grandes tendances du digital.

Avant même la création de cours spécifiques aux produits, à la marque ou à l’histoire de la marque, les apprenants ont à disposition un catalogue de plus de 1 300 cours dédiés à des compétences essentielles dans le monde de l’entreprise et en particulier du retail.

Sur des problématiques plus précises, il y a aussi cette possibilités de créer des cours propres à l’entreprise, spécifiques, engageants, en quelques clics.

Les problématiques propres au retail sur lesquelles une Learning Experience Platform a un impact.

La maîtrise des gammes de produit dès leur commercialisation. 

C’est le cas chez notre client Zénith, horloger suisse fondé en 1865. Avec des gammes de cours sur l’histoire et les valeurs de la marque, sur les nouveaux produits de 2019 ou encore sur les gammes de produits Chronomaster, Defy, Pilot ou Elit, elles permettent à leurs commerciaux, sur le terrain, de maîtriser les différentes gammes de produit dès leur commercialisation. Depuis, ce sont 3 000 vendeurs qui ont été formés dans le monde, avec 8 langues disponibles. Preuve de l’engouement autour de la plateforme de digital learning de Zénith, plus de 80 000 Battles ont été jouées entre apprenants. 

L’onboarding instantané des commerciaux et des vendeurs. 

Comprendre l’univers de la marque, des boutiques, des différentes gammes de produit d’une grande maison de luxe française centenaire rapidement et manière engageante pour permettre aux commerciaux et aux vendeurs d’être embarqués dès leur arrivée. Aujourd’hui, sur cette plateforme, plus de 1 500 conseillers de vente ont été formés, soit un taux de 90 % de la cible initialement prévue connectée, et 89 % des cours dédiés commencés ont été réussis avec succès. 

Améliorer le taux de rétention des talents. 

La plateforme lancée pour Capgemini fait état de 8 000 certificats digitaux obtenus, avec plus de 27 000 médias vus par mois et des sessions d’apprentissage de 31 minutes en moyenne. Ce sentiment d’appartenance à l’entreprise par l’apprentissage, dans le cadre d’un plan plus global de rétention des consultants, a permis à Capgemini d’améliorer le taux de rétention des talents de 40 %.

Amélioration du service client. 

Chez L’Oréal, la Learning Experience Platform a déjà formé plus de 5 300 conseillers de vente. Avec ⅔ des apprentissages sur mobile et des sessions de 18 minutes en moyenne, la formation digitale sur les nouveaux produits est parfaitement adaptée aux contraintes des commerciaux, en boutique ou sur le terrain. Et, preuve de la nécessité de développer les soft skills et les compétences plus douces, moins orientées sur les gammes de produits mais faisant la part belle au relationnel et à l’intelligence émotionnelle, même chez les employés de terrain, L’Oréal va déployer l’ensemble des formations Coorpacademy sur sa plateforme. 

Devant ces changements de paradigme évoqués plus haut, nous avons vu que les Learning Experience Platforms peuvent permettre aux apprenants de prendre en charge leur formation et leur employabilité, et devenir maître de leurs parcours d’apprentissage. En témoigne l’exemple de Sory Fofana, apprenant du MOOC Paris Aéroports qui a fini 4ème de sa promotion et qui a joué les millionième Battle de l’histoire de Coorpacademy, dont vous pouvez retrouver l’interview ici. Ou encore Yannick J., à la SNCF, qui a terminé l’ensemble des formations du catalogue de Coorpacademy (plus de 1 300 cours !), que nous allons interviewer d’ici peu. 

Si la Learning Experience Platform permet à l’apprenant de prendre en charge son parcours de formation, elle permet aussi au CFO de suivre l’impact financier de la formation et de son retour sur investissement, au DRH de suivre l’évolution des profils pour mieux gérer ou détecter de nouveaux talents, et donc, finalement, de participer à la création d’une organisation intelligente, et apprenante.

 

Comprendre les cryptomonnaies avec Challenges et Coorpacademy !

 

À découvrir du 5 au 11 septembre 2019, le dossier spécial de Challenges sur les nouvelles monnaies et le pari de Facebook avec libra.

Ces informations ne sont pas passées inaperçues : Facebook a lancé sa propre cryptomonnaie, libra. La Chine s’apprête à lancer une cryptomonnaie nationale souveraine. Même le champion de boxe et sénateur philippin Manny Pacquaio s’y intéresse et va lancer la sienne.

Qu’est-ce que cela va changer ? Comment ces nouvelles cryptomonnaies se différencient-t-elles du bitcoin qui est sur toutes les lèvres du fait d’un cours affolant, à la hausse comme à la baisse ? Comment ces cryptomonnaies, qui prolifèrent (bitcoin, ripple, ethereum, monero, maintenant libra…), fonctionnent-elles ? Quel cadre légal pour les cryptomonnaies ? Comment s’en procurer ? Comment les utiliser ?

Tant de questions auxquelles les experts de Challenges ont répondu dans ce cours co-édité avec Coorpacademy !

Comprendre les cryptomonnaies, Challenges et Coorpacademy

Découvrez aussi une page dans le numéro spécial de Challenges sur le cours que nous avons co-édité ensemble, « Comprendre les cryptomonnaies » : bitcoin, ripple, ethereum ou monero n’auront bientôt plus de secrets pour vous !

Un coeur de plus, une infinité de vies et un plaisir d’apprendre décuplé !

 

Cet été, notre équipe produit a œuvré pour vous offrir, à la rentrée, deux nouvelles fonctionnalités sur la plateforme Coorpacademy. Et non des moindres… Petit article pour vous les présenter.

Un nouveau cœur pour aimer apprendre.

Le chat en a 7 (ou 9), vous en aviez 3 pour terminer un chapitre de cours sur la plateforme Coorpacademy. Vous avez deviné ? Nous parlons bien entendu des vies.

Pour rappel, une mauvaise réponse et vous perdez une vie. Une fois les 3 vies perdues, deux choix s’offrent à vous : regardez la vidéo de cours et regagnez-en une, ou recommencez le chapitre. Mais ça, c’était avant !

Vous disposez maintenant de 4 vies, tout le temps, pour chaque niveau, sur Coorpacademy.

Pourquoi ce choix ?

Car nous avons observé que le taux de succès pouvait augmenter de 50% sur un cours avec une vie en plus ! Moins de stress, plus de temps pour se concentrer sur les réponses, sur les « Points Clés » ou sur « Le saviez-vous ? », de plus grandes chances de réussir un cours et, en fin de compte, de plus grandes chances d’aimer apprendre.

4 vies au lieu de 3 pour progresser, une chance de plus pour mieux répondre

Maintenant que vous aimez (encore plus) apprendre, vous auriez bien 5 minutes ? 

5 minutes, c’est le temps qu’il faut pour arroser ses plantes, cuire des pâtes ou prendre une douche. C’est aussi le temps qu’il faut pour apprendre ou renforcer ses connaissances sur un sujet. Parce que nos agendas sont souvent très chargés, nous avons mis en place le 5’ Learning !

Le principe est simple : se former, mais en très courtes sessions de 5 minutes.

Cela permet d’apprendre toujours au bon moment, avant une réunion, au moment où nous avons réellement besoin d’une information ou si – tout simplement – nous avons un peu de temps devant nous pour satisfaire notre désir d’apprendre.

Important ! Il n’y a pas de décompte de vie dans les cours 5’ Learning. 

Qu’est-ce que cela signifie ?

Vous irez au bout de chaque cours sans jamais être stoppé(e), quelles que soient les réponses que vous donnerez, vraies ou fausses. Vous pourrez ainsi prendre le temps de vous concentrer sur les corrections des questions auxquelles vous avez échoué. Avec pour objectif de réviser et de progresser en toute fluidité.

Un exemple concret d’utilisation du 5’ Learning ?

Franck est un spécialiste du Marketing Digital dans son entreprise, il pense déjà avoir fait le tour du sujet et les campagnes digitales n’ont plus de secrets pour lui. En arrivant au bureau, il reçoit une invitation du spécialiste du SEO qui veut travailler avec lui, dans une demi-heure, sur le « Quality Score » des Google Ads.

Petit coup de panique, car il ne s’en souvient pas et a peur de demander. Il prend son téléphone portable, se connecte sur sa plateforme de Digital Learning Coorpacademy et choisit le chapitre « Quality Score : le nerf de la guerre » du cours « La recherche en ligne ».

4 questions, une vidéo de cours de 2 minutes : en 5 minutes, Franck a révisé les notions clés du cours, sans pression car il n’y avait pas de décompte de vies, et arrive totalement sereinement à sa réunion.

Je révise en 5 minutes
Une infinité de vies dans les 5’Learning, donc 0 interruption pour un maximum de bénéfices !

5 Learning avec une infinité de vies

Acceptez-vous ce défi ? Les demandes de Battles deviennent redoutables !

 

Après avoir remis le prix de la 1 000 000ème Battle à Sory Fofana, nous avons décidé d’opérer un relooking des Battles sur notre plateforme. On commence par les demandes de Battles. C’est parti ! Ou presque, avant toute chose, une petite révision.

1 Battle  = 2 joueurs + 6 questions en moyenne sur 1 niveau de cours

 

Une Battle est lancée par une personne qui en défie une autre, au hasard ou en la sélectionnant stratégiquement…

Le joueur qui répond correctement au plus grand nombre de questions ou le plus rapidement en cas d’égalité, gagne la Battle. Mais pas seulement, un peu de fierté, des étoiles pour grimper au classement et un meilleur ancrage des connaissances.

Le relooking des demandes de Battles

 

L’objectif est de permettre à la personne qui reçoit la demande de Battle :

1. D’être mieux avertie de ses Battles en attente

2. De mieux choisir ses Battles et ses adversaires, visibles sur chaque carte

3. Et… de refaire le cours juste avant d’accepter la Battle et ainsi mettre toutes les chances de son côté 😉

Les nouvelles demandes de Battles

À vous de jouer !

Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® des logiciels de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

 

Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® (chef de file) des suites logicielles de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

FrontRunners est un graphique pilotée à 100% par les données, publié dans Software Advice, qui aide les entreprises à identifier facilement les meilleurs logiciels du marché dans chaque catégories, selon les avis d’utilisateurs finaux sur 3 sites web différents : CapterraSoftware Advice et GetApp.

Coorpacademy has been named as FrontRunner in Learning Management Systems software

Comment FrontRunners fonctionne ?

Le programme de Software Advice FrontRunners examine les avis d’utilisateurs finaux sur des logiciels pour identifier les suites logicielles de Learning les mieux notées.

Pour être éligible au programme FrontRunner, un logiciel doit :

  • Avoir au moins 20 avis d’utilisateurs uniques dans les 24 derniers mois
  • Offrir les fonctionnalités principales de ce type de logiciel : suivi des parcours des apprenants et gestion de contenu de formation en ligne.

Les logiciels qui répondent à ces deux critères et qui obtiennent les meilleurs scores en ergonomie, accessibilité et satisfaction de l’utilisateur deviennent des FrontRunners (chefs de file).

Nous sommes fiers chez Coorpacademy d’avoir été reconnus par nos apprenants comme l’un des meilleurs logiciels en termes de prise en main et de satisfaction de l’utilisateur final.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous sur le site de Software Advice !

 

1 000 000 de Battles ont été jouées sur l’ensemble des plateformes Coorpacademy !

 

Apprendre est difficile.

À l’école ou dans le monde de l’entreprise, il y a toujours eu des freins à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour y remédier, nous offrons sur les plateformes Coorpacademy des fonctionnalités issues du monde du « gaming » pour susciter l’engagement et rendre la formation fun et attractive.

Les éléments de Gamification sur la plateforme Coorpacademy

Le mode « Battle », l’une des principales fonctionnalités ludiques proposées sur nos plateformes, a un impact significatif sur l’apprentissage, à court terme et sur le long terme. Le principe d’une Battle est qu’un apprenant en défie un autre dans le cadre d’un duel sous la forme d’un quiz rapide.

Vous pensez être incollable sur les biais cognitifs, ces pièges de la pensée et connaissez parfaitement la différence entre les biais de disponibilité et de représentativité ? Vous souhaitez défier votre collègue Anne sur le sujet. C’est facile : lancez le mode Battle, cliquez sur « Créer une Battle », choisissez votre Playlist, le cours et le niveau sur lequel vous souhaitez défier votre collègue (par exemple la Playlist « Brillez en société » et le cours sur les Biais Cognitifs, niveau Coach) et répondez aux questions posées.

Une fois le quiz terminé, Anne recevra de son côté une invitation, qui l’invitera à se mesurer à vous sur les mêmes questions. La personne qui a le plus de bonnes réponses gagne la Battle, et donc des étoiles qui la feront grimper au classement. En cas d’égalité de bonnes réponses, c’est la personne qui a répondu le plus rapidement qui remporte le défi.

Vous avez gagné ? Anne ne veut pas en rester là et vous défie à nouveau sur son cours préféré, l’Inbound Marketing et le Growth Hacking !

Exemple de lancement d'une battle sur la plateforme Coorpacademy

Parce que vous faites des Battles, Anne et vous êtes plus engagés dans vos parcours de formation : il a été prouvé  que les Battles amélioraient l’engagement des collaborateurs sur leurs parcours de formation en ligne.

Dans notre Learning Report 2018, nous avions identifié qu’un type d’apprenant, les « Players » (ceux qui ont joué au moins une Battle), étaient plus engagés et plus efficaces dans l’apprentissage. En analysant les chiffres de nos plateformes, nous avions pu constater que les Players étaient 2 fois plus présents : le nombre de mois depuis lequel un apprenant est actif sur la plateforme depuis le début de son parcours est deux fois plus élevé chez les participants à des Battles que chez les autres. Les Players sont aussi 3 fois plus actifs, avec plus du triple de cours visionnés. Les Players vont aussi plus en profondeur dans les contenus, et ont entamé et achevé 7 chapitres de plus que les autres en moyenne. Leur taux de réussite est même de 13% plus haut que celui des non-Players (taux d’achèvement des cours entamés).

Et nos clients en sont agréablement surpris. Dans notre dernière interview avec BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion des actifs de la BNP Paribas qui a ouvert la plateforme Digit’learning avec Coorpacademy en mai 2018, Sylvie Vazelle-Tenaud, Head of Marketing Europe for Individuals, Advisors and Online Banks, nous dit :

“Nous présentons la plateforme comme un outil d’expertise avec du gaming. Dans notre communication nous mettons principalement en avant la fonctionnalité des « vies ». Nous valorisons également les gains d’étoiles, cette fonctionnalité nous permet ainsi de créer de l’émulation entre collaborateurs et leur donner envie de refaire les cours. En revanche, nous n’avions pas énormément communiqué sur les Battles mais les collaborateurs ont découvert cette fonctionnalité par eux-mêmes et ont adoré ! La plateforme Coorpacademy propose aussi une flexibilité d’apprentissage non consommatrice de temps, un parcours complet dure en moyenne 20 minutes. Les collaborateurs améliorent leur expertise en un temps record et en s’amusant !”

En effet, plus de 70 000 défis ont déjà été lancés sur la plateforme BNP Paribas Asset Management, en un an ! Le jeu est naturel, semble demander moins d’effort et pourtant favorise la formation.

Apprendre devient moins difficile.

Sur toutes nos plateformes, nous venons d’atteindre les 1 000 000 de Battles jouées !

Lancerez-vous la 1 000 001ème ?

À vos marques, prêts, défiez !

 

Avez-vous déjà entendu parler du « Machine Teaching » ?

 

Cet article fait partie de notre série consacrée à la recherche et à l’innovation liées à l’apprentissage, proposée par Coorpacademy en association avec le Centre LEARN de l’EPFL (l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse). Son auteur, Pierre Dillenbourg, est Professeur à l’EPFL, Responsable du CHILI Lab (laboratoire spécialisé dans les interactions homme-machine) et Directeur du Swiss EdTech Collider (incubateur spécialisé dans les technologies éducatives).

Des concepts tels que le Machine Learning, le Deep Learning et l’intelligence artificielle sont désormais connus de tous. Il faut désormais ajouter à cette liste un nouveau concept, le « Machine Teaching », que nous allons vous présenter en explorant ses implications possibles dans le domaine de l’éducation.

Un nouveau paradigme, le Machine Teaching

Imaginons un algorithme qui doit apprendre à identifier des éléphants sur des images. Dans le cadre d’un processus supervisé de Machine Learning, on lui fournit un exemple – par exemple, la photo 3465 – et un attribut tel que « éléphant » ou « non-éléphant ». Il se peut que la photo 3465 lui soit présentée après quelques milliers d’autres photos ayant le même attribut. Mais si les 3464 photos précédentes montraient toutes des éléphants d’Afrique, une énième photo de cette même espèce serait moins utile au système que l’introduction inédite d’une photo d’éléphant d’Asie.

De même, si toutes les photos précédentes montraient principalement des éléphants adultes, il serait plus utile pour l’apprentissage de l’algorithme de lui présenter un éléphant jeune. Et si la plupart des éléphants étaient représentés de côté, une vue de face améliorerait les connaissances acquises par l’algorithme.

En d’autres termes, si les exemples n’étaient pas présentés de façon aléatoire à l’algorithme « en apprentissage », mais sélectionnés de façon stratégique, les performances d’apprentissage de la machine pourraient être globalement optimisées. Dans le contexte d’une salle de classe, choisir des exemples est le rôle de l’enseignant : il ou elle sait que si tous les exemples de carrés montrés aux apprenants sont en position horizontale, ils inféreront qu’un carré présentant une rotation de 45 degrés n’est pas un carré.

Un algorithme qui parvient à déterminer la séquence d’exemples optimale à proposer à un système d’apprentissage automatique, en veillant à ce que ces exemples soient suffisamment variés et différents des précédents, peut être qualifié d’algorithme de Machine Teaching.

Quel potentiel pour le Machine Teaching ?

Si un algorithme reçoit des exemples aléatoires, sans considération stratégique sur le type d’exemples et ce que l’algorithme pourra en extraire pour son apprentissage, des problèmes surgiront inévitablement. Tout d’abord, il ne faut pas confondre la taille de l’échantillon de données et son utilité intrinsèque : la simple présentation d’une grosse masse de données à un algorithme de Machine Learning ne suffit pas à garantir l’acquisition des connaissances voulues, ni les performances futures de l’IA. Par ailleurs, l’algorithme pourrait tendre vers une prise de décision erronée ou biaisée. Revenons sur notre exemple d’identification d’éléphants à partir de photos : si les seules photos avec l’attribut « non-éléphant » représentent des animaux blancs, l’algorithme peut inférer que seuls les animaux blancs doivent être catégorisés comme non-éléphants. Cela peut sembler stupide, mais ce type de biais s’introduit fréquemment et s’accompagne de certaines conséquences. Des algorithmes biaisés peuvent renforcer les stéréotypes liés au genre (comme ce fut le cas du service de traduction de Google) ou peuvent induire de mauvaises prises de décisions (comme les systèmes d’aide à la décision utilisés par des juges aux États-Unis, qui surestiment la probabilité de récidive des populations afro-américaines).

Quelles sont les applications possibles dans le domaine de l’éducation ?

L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation s’étend sur trois niveaux : (1) Méthode : l’IA peut renforcer l’efficacité des technologies éducatives utilisées et permettre une meilleure adaptation de l’enseignement aux besoins spécifiques de l’apprenant. Au fil du temps, un système peut apprendre à détecter les activités pédagogiques optimales selon le profil d’un apprenant donné. (2) Contenu : l’IA fait évoluer ce que les apprenants devraient ou ne devraient pas apprendre, et accélère également la production des supports pédagogiques, par exemple en générant des questions à partir de Wikipédia. (3) Gestion : l’IA, et notamment les sciences des données, offrent de nouveaux moyens de gestion des systèmes éducatifs (par exemple en prévoyant l’échec probable des apprenants).

Le Machine Teaching s’avère pertinent dans toutes ces applications. Un apprentissage personnalisé, fondé sur les systèmes recommandés, ne peut être bien adapté aux besoins particuliers d’un apprenant que si l’ensemble de données sur lequel se fonde la recommandation est assez vaste et équilibré. Il nous faut donc utiliser une sélection non aléatoire des données pour tout apprentissage automatique, en alimentant l’algorithme avec des données indiquant les méthodes les plus efficaces pour tous les types d’apprenants.

S’agissant du contenu, l’enseignement en sciences des données et en Machine Learning doit apprendre à concevoir des bases de données optimales pour l’apprentissage des algorithmes. Les ingénieurs deviennent des enseignants auprès des algorithmes d’apprentissage automatique, car une simple programmation ne suffit pas. Nous devons faciliter la prise de décisions judicieuses par l’algorithme, à l’instar d’un bon enseignant qui apprend à ses élèves à développer des compétences de résolution de problèmes et de réflexion critique.

L’innovation en matière de sciences de l’apprentissage et de technologies éducatives fait partie des priorités de Coorpacademy. Elle est essentielle à notre mission qui consiste à améliorer constamment l’expérience d’apprentissage sur notre plateforme, en la rendant toujours plus personnalisée, flexible et agréable pour les apprenants.

Pierre Dillenbourg, auteur de l'article

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