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« Sans les Battles, je n’aurais pas eu la chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports » – Interview de Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

 

La remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports, organisée par Tourism Academy, s’est déroulée à la Maison de l’Environnement et du Développement Durable, à Athis-Mons, le 4 juillet 2019.

Cette plateforme de formation développée par Coorpacademy permettra à cette nouvelle promotion d’apprenants de se spécialiser dans les métiers du secteur aéroportuaire, de l’accueil des touristes à la sécurité en zones aéroportuaires en passant par l’assistance aux personnes à mobilité réduite dans les aéroports.

Nous sommes fiers de mettre notre expertise pédagogique au service de la création d’emplois dans ces secteurs qui représentent la première vitrine de la France dans le monde.

Remise de Prix Tourism Academy MOOC Paris Aéroports

Nous avons profité de la remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports organisée par Tourism Academy pour interviewer Sory Fofana, 4ème du MOOC et qui a joué la millionième « Battle » de Coorpacademy ! 

Ravi de son expérience de formation sur le MOOC Paris Aéroports, il souhaite continuer à se former en tant qu’adjoint de direction et commence lundi la mise en pratique de ses connaissances nouvellement acquises dans un hôtel 3 étoiles.

« Le MOOC nous donne les clés pour un accueil toujours plus performant. Je n’ai jamais vu une plateforme de formation aussi complète, avec autant de modules et de contenu. C’est génial et inédit. »

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

« Qu’est-ce que tu faisais avant de suivre la formation du MOOC Paris Aéroports ? 

Avant de suivre cette formation, je faisais un stage pour le métier d’Agent de Direction Hôtelière, dont j’ai terminé la partie théorique. Là, je vais entamer la partie de mise en pratique lundi (07/07/2019, NDLR) pour les 4 mois à suivre, de tout de ce que j’ai appris pour le métier d’Agent de Direction.

Tu as fini 4ème du MOOC Paris Aéroports, comment tu as fait ?  

C’était un long combat, c’était un grand défi, cela n’a pas été facile du tout pour moi. Comment j’ai fait ? Je me suis positionné dès le départ sur le fait qu’il fallait prendre des points, notamment avec les Battles. Sans les Battles, je n’aurais eu aucune chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports.

Qu’est-ce que tu as pensé de la plateforme de formation ?

La plateforme de formation, je l’ai trouvée géniale. C’est quelque chose d’inédit, je n’ai trouvé cela nulle part ailleurs. Le site était vraiment bien fait, le contenu de la formation était vraiment pédagogique et plus on finissait les modules, de Base, Intermédiaire, jusqu’à Coach, plus on avait envie de connaître le reste. C’était vraiment pédagogique et en même temps ludique pour moi.

Qu’est-ce que tu as pensé du mode Battle ?

Le mode Battle… Après la fin de la formation, après avoir récupéré les certificats, j’ai eu une proposition de Battle. Et là je regarde le petit rond avec du jaune à l’intérieur (le bouton “Lancer une Battle”, NDLR), et il y avait des personnes qui m’envoyaient des Demandes de Battles. Je me suis dit, on va essayer ! Au fur et à mesure que je répondais aux Demandes de Battles, je me suis dit : « si je veux être parmi les premiers, il est temps de poursuivre les Battles. » 

Quel était ton cours préféré ?

C’est le module “Les Indiens” que j’ai aimé. J’ai travaillé longtemps dans l’hôtellerie, plus de 10 ans chez AccorHôtels, et je recevais une clientèle indienne. Cette clientèle était plutôt complexe, ils avaient une certaine façon de demander les choses, et il fallait s’adapter à chaque fois, à leur culture, à leur manière de voir les choses, en France avec « l’esprit indien ». Et du coup je me suis tout de suite intéressé à ce module pour pouvoir faire face à n’importe quelle situation avec eux. Ils ont une culture de nature très curieuse, et plus ils posent de questions, plus ils montrent qu’ils s’intéressent à notre culture, à notre manière de faire. Au travers de ce module et des Battles, j’ai compris comment accueillir une clientèle indienne qui vient visiter la France.

Qu’as-tu envie de faire après ? 

Des Battles !

Félicitations pour la millionième Battle !

Merci beaucoup, et merci à vous. C’était génial, c’était une belle expérience, très enrichissante. Merci à vous pour l’effort que vous avez fourni pour que tout se passe bien sur la plateforme, sur le site, je n’ai pas vu beaucoup de bugs, et c’était génial !

Bravo !

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle de l'ensemble des plateformes Coorpacademy

 Retrouvez son interview en vidéo !

Coorpacademy a été sélectionnée dans le Top 20 des finalistes des EdTechXGlobal Awards 2019, dans la catégorie Scale-Up !

Coorpacademy a été sélectionnée dans le Top 20 des finalistes des EdTechXGlobal Awards 2019, dans la catégorie Scale-Up !

Ces 20 finalistes sont les entreprises spécialisées dans l’éducation et la formation qui ont connu les plus fortes croissances du secteur sur les trois dernières années.

Avec Coorpacademy (Suisse), les autres finalistes sontLearning Technologies Group (GB), Toppr (Inde), Busuu (GB), ApplyBoard (Canada), Amity University Online (Inde), Le Wagon (France), Openclassrooms (France), Twinkl (GB), Unicaf (Chypre), Virtual College (GB), Touch Surgery (GB), FutureLearn (GB), Learnship (Allemagne), Ducere (Australie), Upgrad (Inde), Circus Street (GB), Mindtools (GB), Seagull (Norvège), Clio Online (Danemark).

Nous sommes fiers chez Coorpacademy d’avoir été reconnus par EdTechXGlobal comme une entreprise innovante à la croissance rapide et ayant un impact positif dans la transformation du futur de l’apprentissage et du monde du travail.

Qu’est-ce qu’EdTechXGlobal ?

EdTechXGlobal rassemble la communauté des acteurs du Learning avec des événements de Thought Leadership, permettant la rencontre entre pairs et l’échange de bonnes pratiques. Parmi ces événements, le sommet phare EdTechXEurope à Londres et des événements locaux en Afrique, en Asie et en Europe. Ces événements EdTechXGlobal rassemblent des investisseurs, des innovateurs, des leaders et des influenceurs du secteur des technologies au service de l’éducation, provenant de plus de 60 pays. EdTechX a aussi fondé la London EdTech Week, où plus de 40 hôtes et entreprises organisent plusieurs événements à Londres pendant une semaine en juin.

Pour en savoir plus, découvrez le communiqué de presse !

Coorpacademy in the top 20 Finalists of EdTech Scale-ups

« Il n’est jamais trop tard pour commencer une carrière, changer de voie ou retrouver le chemin de l’emploi » : le programme SkillsBuild expliqué par Lisa Neddam, Education Offering Manager chez IBM

 

C’est parti pour le programme SkillsBuild, lancé officiellement le 17 juin à Paris !

L’initiative SkillsBuild est un programme mondial mené par IBM et qui a comme objectif d’accompagner des populations éloignées du monde professionnel, de les aider à se former, à changer de voie et donc à retrouver le chemin de l’emploi. Le programme rassemble des ONG (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil et l’Institut de l’Engagement) et des partenaires de contenu, dont Coorpacademy, spécialiste du Digital Learning.

À l’occasion de la soirée de lancement, nous avons pu discuter avec Lisa Neddam, Digital Skills Platform Leader, qui a la mission de mener à bien ce projet chez IBM et dont le credo est d’utiliser la technologie dans une démarche de bien commun, for Good.

Lisa Neddam présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancementLisa Neddam, présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juin.

Quel est l’objectif du programme SkillsBuild lancé par IBM ?

Le programme SkillsBuild est destiné aux populations de demandeurs d’emploi, en réinsertion ou en insertion professionnelle. Cela peut concerner des personnes en échec scolaire, au chômage, des migrants, des réfugiés, des femmes qui retournent dans le milieu du travail après une maternité, par exemple : SkillsBuild est à destination de toutes les personnes qui ont besoin d’un coup de main pour trouver ou retrouver du travail après s’être éloignées du monde professionnel.

L’idée derrière SkillsBuild est que chacun au moment où il en a le plus besoin puisse acquérir ou renforcer ses compétences. Des compétences numériques, mais pas que ; nous souhaitons aussi favoriser les compétences nécessaires pour évoluer dans le monde digital actuel, les compétences professionnelles, comportementales, appelées en anglais soft skills, nécessaires aujourd’hui pour se préparer aux incertitudes de demain. Avec par exemple la capacité à travailler en équipe, la pensée critique, l’agilité dans l’entreprise… Les métiers se transforment grâce au digital, les compétences nécessaires aussi !

Quels sont les piliers sur lesquels s’appuie le programme SkillsBuild ?

D’abord, il y a celui du développement de compétences théoriques sur la plateforme de formation en ligne, avec parcours d’apprentissage et badges numériques. Mais, nous pensons que pour ces populations, il ne suffit pas de mettre une plateforme de formation à disposition, il faut l’intégrer à des programmes de formation plus complets. Le déploiement du projet se fait donc au travers de cinq associations partenaires : la plateforme sera mise à leur disposition pour qu’elles puissent la proposer à leurs bénéficiaires, ainsi qu’à leurs salariés et à leurs bénévoles. L’idée était de soutenir le travail déjà fait par les acteurs de terrain et de l’intégrer aux dispositifs existants. En effet, lorsqu’il y a décrochage de la vie professionnelle, ces personnes ont besoin d’un accompagnement beaucoup plus riche qu’une simple plateforme de formation.

IBM propose en parallèle des projets de mise en pratique des compétences acquises qui permettront aux apprenants de la plateforme d’acquérir une première expérience dans le monde du numérique.

Enfin, le programme offre également un accompagnement pour avoir accès à l’emploi. Il y aura dans la plateforme un outil de job-matching qui va permettre aux participants de chercher des opportunités professionnelles par compétences numériques. De l’autre côté, il y aura un écosystème d’employeurs ouverts à recruter sur la base des compétences, pour construire un écosystème de talents qui auraient été formés différemment. L’idée sera de tester les compétences de manière différente, avoir un mode de recrutement différent, sur les compétences et non sur les parcours ou grandes écoles.

La formation se fera par une plateforme digitale de formation. Comment pensez-vous contrer les freins parfois inhérents à l’adoption de nouveaux outils digitaux ?

Bien souvent, c’est aussi un certain manque de maturité sur les sujets numériques qui représente un frein à l’adoption de nouveaux outils et à proposer de nouveaux outils numériques : ce programme SkillsBuild représente aussi une opportunité pour ces associations grâce à la mise à disposition de la plateforme pour leurs salariés et bénévoles.

Dans cette vision d’upskilling, de montée en compétences, ces associations vont pouvoir proposer des projets de transformation numériques qui leur sont propres, des projets qui vont être délivrés par les experts d’IBM dans une logique de mécénat de compétences. Ces projets, qu’IBM faisait auparavant en « cercle fermé » avec les associations, nous allons nous en servir pour créer des opportunités de mise en pratique des compétences, en les ouvrant aux apprenants de la plateforme qui pourront y participer, soit en shadowing (observation) soit en participation active. Nous cherchons à créer un écosystème gagnant-gagnant, dans lequel les associations peuvent aider leurs bénéficiaires à développer de nouvelles compétences favorisant l’accès à l’emploi, tout en travaillant sur leur propre transformation numérique.

Chez IBM, nous allons mettre en place une équipe dédiée de Digital Success Managers, à temps plein à partir du 1er juillet, pour accompagner à l’adoption de la plateforme, accompagner à la fois les associations et les apprenants. Il y aura donc à la disposition de la communauté d’apprenants une équipe de 5 personnes spécialisées en mécénat de compétences, pour que la plateforme soit utilisée au mieux.

L'équipe de Digital Success Managers d'iBM pour le projet SkillsBuildLes Digital Success Managers d’IBM, qui seront à temps plein dès le 31 juillet pour accompagner les populations visées par le programme.

Pour résumer l’ensemble du projet, c’est un mix que nous pensons judicieux entre projets, ressources en ligne, mécénat de compétences, mentoring et coaching. En plus de l’outil digital, nous pensons que l’accompagnement doit être extrêmement présent. Le but final étant de maximiser l’adoption de notre plateforme digitale auprès des bénéficiaires, et de les faire retrouver le chemin de l’emploi et de l’épanouissement professionnel.

Pouvez-nous nous parler un peu des associations partenaires sur SkillsBuild (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil and l’Institut de l’Engagement) ? Comment se sont-elles manifestées, quelles sont les populations visées ?

Ces associations accompagnent des populations diverses, mais qui ont toutes en commun de nécessiter un accompagnement pour accéder à l’emploi. Certaines se concentrent plutôt sur les jeunes adultes, d’autres sur les migrants, les chômeurs de longue durée ou les entrepreneurs en devenir.

Elles sont toutes de grands noms du milieu associatif en France, et ont les infrastructures humaines nécessaires pour accueillir un programme de ce type et de cette envergure.

Elles se sont manifestées au travers du réseau d’IBM, et la sélection s’est faite naturellement.

Pourquoi avoir choisi Coorpacademy comme fournisseur de contenu pour vous accompagner dans ce projet ?

Tout d’abord, nous ne voulions pas faire une plateforme IBM pour ce projet, nous souhaitions avoir une plateforme ouverte. Ce qui manque, ce n’est pas le contenu, IBM dispose de beaucoup de plateformes de formation en ligne, mais nous souhaitions les bonnes méthodes pédagogiques, une consolidation des meilleurs contenus du marché, nous voulions nous associer avec les meilleurs partenaires sur le sujet.

Ce qu’on aime chez Coorpacademy, c’est la pédagogie, très différente de celle d’IBM, l’esprit de gamification, ludique, le microlearning, et l’accessibilité générale de la plateforme.

Nous voulions un équilibre entre les contenus d’entreprise, corporate d’IBM, et des contenus à la pédagogie très différente, avec une approche différente.

Nous allons proposer 3 parcours de formation, sur les fondamentaux du numérique tout d’abord, avec Coorpacademy, et deux parcours plus professionnalisants, l’un sur le support et l’accompagnement client, l’autre sur le développement web, en partenariat avec CodeDoor.

Armelle Lavergne présentant le projet SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juinArmelle Lavergne, Directrice du Contenu et des Partenariats, présentait Coorpacademy à la soirée de lancement.

1 000 000 de Battles ont été jouées sur l’ensemble des plateformes Coorpacademy !

 

Apprendre est difficile.

À l’école ou dans le monde de l’entreprise, il y a toujours eu des freins à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour y remédier, nous offrons sur les plateformes Coorpacademy des fonctionnalités issues du monde du « gaming » pour susciter l’engagement et rendre la formation fun et attractive.

Les éléments de Gamification sur la plateforme Coorpacademy

Le mode « Battle », l’une des principales fonctionnalités ludiques proposées sur nos plateformes, a un impact significatif sur l’apprentissage, à court terme et sur le long terme. Le principe d’une Battle est qu’un apprenant en défie un autre dans le cadre d’un duel sous la forme d’un quiz rapide.

Vous pensez être incollable sur les biais cognitifs, ces pièges de la pensée et connaissez parfaitement la différence entre les biais de disponibilité et de représentativité ? Vous souhaitez défier votre collègue Anne sur le sujet. C’est facile : lancez le mode Battle, cliquez sur « Créer une Battle », choisissez votre Playlist, le cours et le niveau sur lequel vous souhaitez défier votre collègue (par exemple la Playlist « Brillez en société » et le cours sur les Biais Cognitifs, niveau Coach) et répondez aux questions posées.

Une fois le quiz terminé, Anne recevra de son côté une invitation, qui l’invitera à se mesurer à vous sur les mêmes questions. La personne qui a le plus de bonnes réponses gagne la Battle, et donc des étoiles qui la feront grimper au classement. En cas d’égalité de bonnes réponses, c’est la personne qui a répondu le plus rapidement qui remporte le défi.

Vous avez gagné ? Anne ne veut pas en rester là et vous défie à nouveau sur son cours préféré, l’Inbound Marketing et le Growth Hacking !

Exemple de lancement d'une battle sur la plateforme Coorpacademy

Parce que vous faites des Battles, Anne et vous êtes plus engagés dans vos parcours de formation : il a été prouvé  que les Battles amélioraient l’engagement des collaborateurs sur leurs parcours de formation en ligne.

Dans notre Learning Report 2018, nous avions identifié qu’un type d’apprenant, les « Players » (ceux qui ont joué au moins une Battle), étaient plus engagés et plus efficaces dans l’apprentissage. En analysant les chiffres de nos plateformes, nous avions pu constater que les Players étaient 2 fois plus présents : le nombre de mois depuis lequel un apprenant est actif sur la plateforme depuis le début de son parcours est deux fois plus élevé chez les participants à des Battles que chez les autres. Les Players sont aussi 3 fois plus actifs, avec plus du triple de cours visionnés. Les Players vont aussi plus en profondeur dans les contenus, et ont entamé et achevé 7 chapitres de plus que les autres en moyenne. Leur taux de réussite est même de 13% plus haut que celui des non-Players (taux d’achèvement des cours entamés).

Et nos clients en sont agréablement surpris. Dans notre dernière interview avec BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion des actifs de la BNP Paribas qui a ouvert la plateforme Digit’learning avec Coorpacademy en mai 2018, Sylvie Vazelle-Tenaud, Head of Marketing Europe for Individuals, Advisors and Online Banks, nous dit :

“Nous présentons la plateforme comme un outil d’expertise avec du gaming. Dans notre communication nous mettons principalement en avant la fonctionnalité des « vies ». Nous valorisons également les gains d’étoiles, cette fonctionnalité nous permet ainsi de créer de l’émulation entre collaborateurs et leur donner envie de refaire les cours. En revanche, nous n’avions pas énormément communiqué sur les Battles mais les collaborateurs ont découvert cette fonctionnalité par eux-mêmes et ont adoré ! La plateforme Coorpacademy propose aussi une flexibilité d’apprentissage non consommatrice de temps, un parcours complet dure en moyenne 20 minutes. Les collaborateurs améliorent leur expertise en un temps record et en s’amusant !”

En effet, plus de 70 000 défis ont déjà été lancés sur la plateforme BNP Paribas Asset Management, en un an ! Le jeu est naturel, semble demander moins d’effort et pourtant favorise la formation.

Apprendre devient moins difficile.

Sur toutes nos plateformes, nous venons d’atteindre les 1 000 000 de Battles jouées !

Lancerez-vous la 1 000 001ème ?

À vos marques, prêts, défiez !

 

Avez-vous déjà entendu parler du « Machine Teaching » ?

 

Cet article fait partie de notre série consacrée à la recherche et à l’innovation liées à l’apprentissage, proposée par Coorpacademy en association avec le Centre LEARN de l’EPFL (l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse). Son auteur, Pierre Dillenbourg, est Professeur à l’EPFL, Responsable du CHILI Lab (laboratoire spécialisé dans les interactions homme-machine) et Directeur du Swiss EdTech Collider (incubateur spécialisé dans les technologies éducatives).

Des concepts tels que le Machine Learning, le Deep Learning et l’intelligence artificielle sont désormais connus de tous. Il faut désormais ajouter à cette liste un nouveau concept, le « Machine Teaching », que nous allons vous présenter en explorant ses implications possibles dans le domaine de l’éducation.

Un nouveau paradigme, le Machine Teaching

Imaginons un algorithme qui doit apprendre à identifier des éléphants sur des images. Dans le cadre d’un processus supervisé de Machine Learning, on lui fournit un exemple – par exemple, la photo 3465 – et un attribut tel que « éléphant » ou « non-éléphant ». Il se peut que la photo 3465 lui soit présentée après quelques milliers d’autres photos ayant le même attribut. Mais si les 3464 photos précédentes montraient toutes des éléphants d’Afrique, une énième photo de cette même espèce serait moins utile au système que l’introduction inédite d’une photo d’éléphant d’Asie.

De même, si toutes les photos précédentes montraient principalement des éléphants adultes, il serait plus utile pour l’apprentissage de l’algorithme de lui présenter un éléphant jeune. Et si la plupart des éléphants étaient représentés de côté, une vue de face améliorerait les connaissances acquises par l’algorithme.

En d’autres termes, si les exemples n’étaient pas présentés de façon aléatoire à l’algorithme « en apprentissage », mais sélectionnés de façon stratégique, les performances d’apprentissage de la machine pourraient être globalement optimisées. Dans le contexte d’une salle de classe, choisir des exemples est le rôle de l’enseignant : il ou elle sait que si tous les exemples de carrés montrés aux apprenants sont en position horizontale, ils inféreront qu’un carré présentant une rotation de 45 degrés n’est pas un carré.

Un algorithme qui parvient à déterminer la séquence d’exemples optimale à proposer à un système d’apprentissage automatique, en veillant à ce que ces exemples soient suffisamment variés et différents des précédents, peut être qualifié d’algorithme de Machine Teaching.

Quel potentiel pour le Machine Teaching ?

Si un algorithme reçoit des exemples aléatoires, sans considération stratégique sur le type d’exemples et ce que l’algorithme pourra en extraire pour son apprentissage, des problèmes surgiront inévitablement. Tout d’abord, il ne faut pas confondre la taille de l’échantillon de données et son utilité intrinsèque : la simple présentation d’une grosse masse de données à un algorithme de Machine Learning ne suffit pas à garantir l’acquisition des connaissances voulues, ni les performances futures de l’IA. Par ailleurs, l’algorithme pourrait tendre vers une prise de décision erronée ou biaisée. Revenons sur notre exemple d’identification d’éléphants à partir de photos : si les seules photos avec l’attribut « non-éléphant » représentent des animaux blancs, l’algorithme peut inférer que seuls les animaux blancs doivent être catégorisés comme non-éléphants. Cela peut sembler stupide, mais ce type de biais s’introduit fréquemment et s’accompagne de certaines conséquences. Des algorithmes biaisés peuvent renforcer les stéréotypes liés au genre (comme ce fut le cas du service de traduction de Google) ou peuvent induire de mauvaises prises de décisions (comme les systèmes d’aide à la décision utilisés par des juges aux États-Unis, qui surestiment la probabilité de récidive des populations afro-américaines).

Quelles sont les applications possibles dans le domaine de l’éducation ?

L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation s’étend sur trois niveaux : (1) Méthode : l’IA peut renforcer l’efficacité des technologies éducatives utilisées et permettre une meilleure adaptation de l’enseignement aux besoins spécifiques de l’apprenant. Au fil du temps, un système peut apprendre à détecter les activités pédagogiques optimales selon le profil d’un apprenant donné. (2) Contenu : l’IA fait évoluer ce que les apprenants devraient ou ne devraient pas apprendre, et accélère également la production des supports pédagogiques, par exemple en générant des questions à partir de Wikipédia. (3) Gestion : l’IA, et notamment les sciences des données, offrent de nouveaux moyens de gestion des systèmes éducatifs (par exemple en prévoyant l’échec probable des apprenants).

Le Machine Teaching s’avère pertinent dans toutes ces applications. Un apprentissage personnalisé, fondé sur les systèmes recommandés, ne peut être bien adapté aux besoins particuliers d’un apprenant que si l’ensemble de données sur lequel se fonde la recommandation est assez vaste et équilibré. Il nous faut donc utiliser une sélection non aléatoire des données pour tout apprentissage automatique, en alimentant l’algorithme avec des données indiquant les méthodes les plus efficaces pour tous les types d’apprenants.

S’agissant du contenu, l’enseignement en sciences des données et en Machine Learning doit apprendre à concevoir des bases de données optimales pour l’apprentissage des algorithmes. Les ingénieurs deviennent des enseignants auprès des algorithmes d’apprentissage automatique, car une simple programmation ne suffit pas. Nous devons faciliter la prise de décisions judicieuses par l’algorithme, à l’instar d’un bon enseignant qui apprend à ses élèves à développer des compétences de résolution de problèmes et de réflexion critique.

L’innovation en matière de sciences de l’apprentissage et de technologies éducatives fait partie des priorités de Coorpacademy. Elle est essentielle à notre mission qui consiste à améliorer constamment l’expérience d’apprentissage sur notre plateforme, en la rendant toujours plus personnalisée, flexible et agréable pour les apprenants.

Pierre Dillenbourg, auteur de l'article

Comment le top management de Manor SA se forme aux soft skills et à la culture digitale – Interview de Graziella Ribic

 

Manor est la plus grande chaîne de grands magasins de Suisse. Elle possède son propre site d’e-commerce et est leader du secteur avec 60 % de parts de marché. L’entreprise emploie environ 9 750 personnes au sein de ses 60 grands magasins, 28 restaurants Manora, 31 supermarchés Manor Food, 4 centrales de distribution et de son siège social à Bâle. Créée en 1902, l’entreprise est le fruit d’une rencontre entre tradition et innovation, qui a toujours su se réinventer, car le changement est et restera une constante immuable. C’est dans cet esprit de dynamisme et d’innovation que Manor a annoncé en octobre 2018 la signature d’un partenariat avec Coorpacademy, principalement dans le but de faciliter le processus d’acculturation digitale pour ses collaborateurs.

Le partenariat avec Coorpacademy s’articule autour du principe suivant : pas de création de contenu, mais une volonté de former les collaborateurs de Manor à différentes thématiques, comme la culture digitale, l’avenir du retail, le management et le leadership. À l’occasion du lancement de ce partenariat, nous avons rencontré Graziella Ribic, directrice du programme Leadership et responsable de ce projet.

Comment l’entreprise Manor met-elle en œuvre sa stratégie d’innovation au quotidien, en particulier dans le domaine des ressources humaines et du développement personnel des collaborateurs ? Quelles sont les initiatives concrètes mises en place par l’entreprise à cet effet ?

Nous proposons dans quatre domaines (les fondamentaux, les ventes, le leadership et les achats) l’accès à des formations qui répondent à l’évolution des besoins de l’entreprise et du marché ; ces formations sont régulièrement mises à jour pour refléter tous les changements éventuels constatés dans chaque domaine concerné. Nous proposons par exemple à nos cadres une formation « Leading Change », qui se compose d’une formation en ligne donnée par Coorpacademy suivie de cours donnés en ateliers présentiels. Au-delà, les cadres peuvent, s’ils souhaitent poursuivre leur démarche de développement personnel, accéder directement et de façon indépendante à toutes les formations proposées par Coorpacademy.

Vous disposez déjà d’un processus de création de contenu de formation. Quel était le besoin initial et qu’est-ce qui a retenu votre attention dans la proposition de Coorpacademy au point d’ajouter son catalogue à votre propre corpus de formations ?

Nous étions principalement à la recherche de contenus et de méthodes susceptibles de nous aider à avancer sur les sujets de la transformation numérique et du leadership et l’offre de Coorpacademy correspondait à nos critères. Nous avons également apprécié son approche ludique : dans nos propres formations en ligne, nous veillons toujours à ce que les contenus soient transmis de la façon la plus agréable possible, en vérifiant la bonne acquisition des connaissances au moyen de petits quizzes. Par ailleurs, la possibilité de profiter d’une pause ou d’un trajet de cinq minutes pour poursuivre la formation est très pratique. Dans un contexte où il est souvent difficile de libérer ne serait-ce qu’une heure dans la journée, la proposition de modules de formation de courte durée est forcément un plus.

Pourquoi, selon vous, l’acculturation digitale et les compétences comportementales (soft skills) sont-elles un enjeu majeur du XXIe siècle ?

Les nombreuses innovations apportées chaque jour par le digital influent directement ou indirectement sur notre quotidien. Peut-on désormais s’imaginer vivre sans un smartphone ? Toutes ces nouveautés, il faut apprendre à les connaître et à les maîtriser. Si l’on est incapable de suivre le rythme, on risque de se retrouver tôt ou tard complètement démuni devant une machine inconnue, cherchant désespérément du regard les équipes d’assistance technique qui auront disparu du paysage. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse de faire un choix exclusif entre l’homme ou la machine, mais plutôt de la coexistence des deux. Dans certains domaines, les machines seront prédominantes, tandis que dans d’autres secteurs, l’humain restera aux commandes. Pour pouvoir continuer à avancer dans notre quotidien, il faut nous engager pleinement dans la réalité du monde numérique, car elle est là pour durer.

Merci beaucoup !

Merci !

Découvrez l’interview vidéo de Graziella Ribic (en allemand) !

L’entreprise face à la Révolution des Compétences : quelles solutions concrètes ?

 

Le 23 mai 2019, Coorpacademy s’associe à FuturSkill – ManpowerGroup pour vous proposer un Learning Breakfast inédit sur la Révolution des Compétences.

Face à la mutation des métiers et des compétences liée à la 4ème révolution industrielle et la pénurie mondiale de talents qui a atteint son plus haut niveau depuis 12 ans (*), une montée en compétences massive des salariés est pour la première fois envisagée par les entreprises : 84% des entreprises annoncent en effet vouloir renforcer les compétences de leurs effectifs d’ici à 2020 (**).

Réservez votre jeudi 23 mai, de 8h15 à 10h30, pour échanger et identifier des solutions concrètes face aux défis posés par la révolution des compétences !

Programme

8:15 – 9:00 : Accueil, petit-déjeuner et networking

9:00 – 9:20 : Pénurie de talents : mettre en place une stratégie d’acquisition et de développement des compétences innovante
Sébastien Mallet, directeur du développement, FuturSkill – ManpowerGroup

9:20 – 9:40 : Le Smart Content au service de la montée en compétences
Armelle Lavergne, directrice du contenu, Coorpacademy
Frédérick Bénichou, co-fondateur, Coorpacademy

9:40 – 10:00 : Quelles solutions pour positionner les compétences au coeur de vos processus RH ?
François Neveu, account executive, Clustree

10:00 : Q&A et conclusion

10:30 : Fin

Nb : Cet événement est réservé aux décideurs RH / formation ou aux responsables de programmes transverses (talent management, transformation digitale). Le nombre de places étant limité, nous vous invitons à vous inscrire rapidement.

Pour vous inscrire, c’est ici !

Sources : Études réalisées par ManpowerGroup
(*) Enquête mondiale menée auprès de 40 000 entreprises en 2018
(**) Étude Revolution 4.0 – Humans wanted : Robots need you, parue en février 2019.

À très vite,
Les équipes Coorpacademy et FuturSkill !

Coorpacademy dans le Top 5 des startups les plus prometteuses de Suisse !

 

Coorpacademy dans le Top 5 des startups de technologie les plus prometteuses de Suisse selon The Next Web !

TNW sélectionne les 5 startups les plus prometteuses des pays européens et d’Israël en fonction de leur performance, leur croissance et leur potentiel. Ces entreprises seront présentes à la Conférence TNW à Amsterdam le 9 mai 2019.

La Suisse est le « pays le plus innovant du monde » pour la 8ème année consécutive selon le Global Innovation Index et propose le 2ème meilleur écosystème de startups au monde selon le Global Entrepreneurship Index. Coorpacademy est fière de pouvoir se développer et prospérer dans ce cadre privilégié.

Selon The Next Web, Coorpacademy est « une des entreprises EdTech à la plus forte croissance en Europe. La plateforme permet aux entreprises de former leurs collaborateurs par le biais de cours en ligne fun et interactifs et d’un catalogue sur étagère. La startup est au coeur de la recherche dans les nouvelles manières d’apprendre et excelle à adapter les contenus de formation de ses clients aux nouvelles méthodes d’apprentissage. Depuis sa création, Coorpacademy a levé 14 Millions d’euros, propose ses services à plus de 150 entreprises et a signé des partenariats éditoriaux de contenu avec plus de 40 partenaires. Coorpacademy s’étend actuellement à l’international en attaquant le marché britannique et consolide sa présence en France et en Suisse. »

Découvrez l’article complet qui en parle (en anglais) sur le site de The Next Web. 

C’était le G20 YEA à Buenos Aires… Interview exclusive de Jean-Louis Grégoire, DG International de Citizen Entrepreneurs

 

C’était le G20 YEA 2018 à Buenos Aires…

Interview exclusive de Jean-Louis Grégoire, DG International de Citizen Entrepreneurs

De jeunes dirigeants venus du monde entier se sont réunis, fin septembre en Argentine, pour le 10ème sommet annuel du G20 YEA (Young Entrepreneurs’ Alliance), équivalent du G20 politique et de son pendant business, le B20 (les représentants de grandes entreprises et d’organisations patronales des pays du G20).

Venus établir des préconisations à leurs gouvernements en matière d’éducation, thème central de ce G20 YEA, mais également en matière de mobilité et de fiscalité, près de 300 entrepreneurs (40 ans de moyenne d’âge) ont fait le voyage cette année. Les 33 entrepreneurs de la délégation française ont été sélectionnés par un jury et accompagnés par Citizen Entrepreneurs, l’association représentante de l’alliance des entrepreneurs du G20 en France, créée par Grégoire Sentilhes, entrepreneur et président de la société de gestion de fonds indépendante NextStage AM.

Pour ce sommet tourné vers les questions d’éducation, Citizen Entrepreneurs a demandé à Coorpacademy, pour sa R&D en sciences de l’apprentissage et ses connexions avec le monde scientifique, de l’accompagner dans l’élaboration d’un ouvrage de référence permettant de nourrir les débats et préconisations de ce G20.

Intitulé « Get ready for the skills Economy – Learn, Act, Share » ; cet ouvrage se présente sous forme de livre blanc avec une série de contributions issues du monde académique, entrepreneurial et institutionnel. Parmi les contributions : celles par exemple de Jean-Laurent Bonnafé, PDG de BNP Paribas ; Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup France, co-auteur d’un article avec Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy ; Mark Weinberger, CEO du cabinet de conseil EY ; Pierre Dillenbourg, Professeur à l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne) ; Alain Fayolle, Professeur et Directeur du Centre de Recherche de l’emlyon business school ; Lamia Kamal-Chaoui, Directrice du Centre pour Entrepreneurs à l’OCDE ; Chee Kit Looi, Professeur à la Nanyang Technological University de Singapour ; Corey Allen Billington, Professeur à l’University of Wyoming ; Sylvain Bureau, Directeur Scientifique de l’Institut Jean-Baptiste Say à l’ESCP Europe ; des experts de l’entreprise de conseil mondiale Accenture, etc.

En plein G20 YEA 2018, nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean-Louis Grégoire, passionné d’entrepreneuriat et Directeur Général International de Citizen Entrepreneurs. Nous avons pu lui poser quelques questions.

Comment Citizen Entrepreneurs accompagne les entrepreneurs en France ?

L’objectif de Citizen Entrepreneurs en France est simple : nous souhaitons accompagner des entrepreneurs à l’international. De façon plus générale, nous entendons être un des porte-voix de la cause entrepreneuriale en France avec Citizen Entrepreneurs et à l’international avec le G20 YEA, et nous cherchons à identifier les futures pépites de demain, celles qui vont devenir des championnes. C’est notre raison d’être, depuis maintenant 10 ans, et ce que nous faisons au quotidien ; contrairement à beaucoup d’autres associations de ce type, nous sommes extrêmement présents à l’international.

Par ailleurs, en plus de promouvoir l’entrepreneuriat, qui est facteur de changement, de prospérité, de création d’emplois, nous souhaitons accompagner et encourager ces entrepreneurs à transformer le monde dans lequel nous vivons. Nous souhaitons les mettre en relation avec les autres entrepreneurs du G20, pour qu’ils puissent travailler ensemble à l’international : c’est là tout l’intérêt d’un G20 des Jeunes Entrepreneurs. Citizen Entrepreneurs assume par la même occasion un rôle de lobbying : l’association joue aussi un rôle d’intermédiaire entre les recommandations de jeunes entrepreneurs et le gouvernement. Nous tâchons de promouvoir l’entreprenariat, cette envie de créer et de transformer, à toutes les strates de la société.

Les entrepreneurs du G20 ont-ils des préoccupations communes ? Peut-on dire qu’il existe un ADN commun à tous ces entrepreneurs ?

Oui, nous pouvons dire qu’il existe un ADN commun entre ces entrepreneurs, et donc des préoccupations communes. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’ils sont autonomes, qu’ils ont un projet et veulent faire de ce projet une réalité. Et ce sont des projets de création, des projets disruptifs, dans le sens innovant du terme. Si le projet n’est pas innovant, s’il n’est pas disruptif, il n’y a aucune chance que cela marche : ces entrepreneurs ont dans leur nature de penser out of the box, de sortir des sentiers battus.

Pour beaucoup d’entre eux, ils veulent donner une dimension sociétale à leurs projets, devenir des entrepreneurs citoyens, en rendant service à la communauté, à la société : cela fait partie de leur ADN.

Cet ADN commun, citoyen, sociétal, autonome et disruptif est moteur de transformation : ces nouveaux projets apportent de la création d’emplois, de la croissance supplémentaire, des changements sociaux, de la prospérité. En fin de compte, une véritable valeur ajoutée.

Quelles sont les préoccupations des jeunes dirigeants en matière d’éducation aujourd’hui ?

Partons d’un constat simple : avant, l’éducation était descendante. C’est le professeur qui parlait aux élèves, et cela s’arrêtait là : il n’y avait pas d’interactivité.

La rapidité du monde actuel et l’arrivée de nouvelles technologies à une vitesse folle amènent ce besoin, pour tout le monde, de remettre constamment ses connaissances à niveau. Et cette remise à niveau prendra plusieurs formes. Par exemple, sur les quatre technologies majeures actuelles que j’ai identifiées, trois sont apparues (ou ont pris énormément d’ampleur) dans les 36 derniers mois. Le Big Data, et ces nouvelles méthodes pour gérer d’immenses flux de données ; l’Intelligence Artificielle, qui mixe les Big Data à des algorithmes pour faciliter les prises de décision ; la technologie Blockchain, déjà extrêmement importante à tous les niveaux, pour tous les secteurs pour la désintermédiation et la transparence des échanges ainsi que la traçabilité qu’elle implique. Avec l’arrivée soudaine de ces trois technologies majeures, l’éducation se retrouve devant un défi de taille : il faut une remise à niveau des compétences très régulière, il faut une éducation transversale.

Interagir entre étudiants, travailler en projet ; il y a en effet plus d’idées dans plusieurs têtes réunies que dans une seule, et cela favorise les nouvelles informations, les nouveaux projets. Promouvoir des approches par projet dans l’enseignement est important : cela regroupe les compétences mais développe aussi la pensée critique, la communication, l’appétence à gérer des problèmes complexes… Et, pour l’instant, ce travail en « mode projet » n’existe que très peu dans l’enseignement.

Nous le voyons tout de même un peu dans les pays anglo-saxons, lorsque des universités, des centres de recherche et des entreprises se regroupent et collaborent sur des sujets communs. Il faudrait aboutir à des clusters d’enseignement, sur des sujets communs. Faire travailler le public, le privé, le monde académique ensemble. Regrouper des chercheurs qui savent faire de la recherche fondamentale, les centres de R&D qui font de la recherche appliquée, les gouvernements qui facilitent la commercialisation au travers de lois et d’une fiscalité favorisant l’innovation.

Si j’ajoute à tous ces changements la nécessité de travailler de manière intersectorielle, cela va amener de profonds bouleversements dans nos habitudes. Les préoccupations en matière d’éducation ? Mettre en place une éducation transversale, intersectorielle, et surtout continue, à tous les niveaux de la société.

Pourquoi, pour vous, l’éducation est-elle l’un des piliers fondamental de l’entrepreneuriat de demain ?

Par définition, un entrepreneur est disruptif, il va arriver avec quelque chose de nouveau qui va profondément modifier, bouleverser nos manières de faire. L’arrivée des VTCs a complètement déstabilisé le modèle original des taxis et du transport de personnes ; les entreprises de taxis plus « classiques » ont dû s’adapter pour tenter de revoir leur mode de fonctionnement. Mais c’est là où réside tout le problème d’un entrepreneur : s’il ne continue pas à disrupter, à revoir son mode de fonctionnement, quelqu’un va le faire à sa place et il va se faire disrupter – surtout à la vitesse à laquelle les choses avancent.

C’est ici que l’éducation continue est importante ; pour se maintenir dans ce cercle – certes vertueux, mais un peu contraignant – de la disruption, de l’innovation. L’entrepreneur est en quelques sortes « condamné » à remettre ses connaissances à niveau (donc à innover) constamment grâce à l’éducation continue ; s’il ne le fait pas, d’autres le feront à sa place. Ainsi les entreprises dans le digital (travaillant donc avec Internet) ne disposent pas de barrières à l’entrée, d’où la nécessité pour un entrepreneur d’être leader sur son marché, d’en avoir une vision globale et de croître le plus vite possible sous peine de se faire disrupter par un concurrent.

Qu’avez-vous pensé de ce G20 des Jeunes Entrepreneurs à Buenos Aires ?

Nous étions entourés par deux grandes organisations, complémentaires par leur savoir et leurs domaines d’expertise : d’un côté, Accenture, capable de deviner l’orientation que prendront les nouvelles technologies de manière précise ; d’un autre, EY, qui a un très bon ressenti du monde entrepreneurial, de la perception des entrepreneurs. À ce sommet de Buenos Aires, nous sommes venus chercher des bonnes pratiques, les nouvelles orientations, les nouvelles tendances de marché.

J’ai pu observer qu’il y avait de moins en moins d’entrepreneurs indépendants, mais de plus en plus d’entreprises formées autour de compétences complémentaires : nous observons de plus en plus de structures co-fondées avec des co-fondateurs, aux compétences transversales et complémentaires (type ingénieur/commercial).

J’ai aussi pu observer les bonnes pratiques mises en place dans d’autres pays, notamment en matière de fiscalité. S’inspirer de l’Inde, du Canada, de l’Australie, du Royaume-Uni, voir comment ils font en matière de fiscalité et ensuite « rapporter la bonne parole » en France, dans le cadre de notre rôle de lobbying. Depuis 2012, la France a bien progressé – en témoigne le mot start-up nation un peu sur toutes les lèvres – cependant, il y a encore beaucoup à faire : il faut passer de start-up nation à scale-up nation, le développement de ces jeunes pousses passera par l’international. Mais déjà, au sein de notre délégation française, 60% des entreprises avaient une véritable compréhension des enjeux internationaux et avaient commencé à se développer à l’international.

Ce G20 annuel étant placé sous le signe de rencontres internationales entre entrepreneurs. Nous entendons jouer un triple rôle : être force de proposition auprès des gouvernements du G20 (lobbying), faire du networking (échange de bonnes pratiques) et faire du business pour que les entrepreneurs développent leurs propres activités à l’international.

Merci Jean-Louis !

Télécharger le livre blanc du G20 YEA 2018 : https://info.coorpacademy.com/SkillsEconomyPaper

En savoir plus sur Citizen Entrepreneur : http://www.citizen-entrepreneurs.com/

 

 

Coorpacademy obtient la certification du Learning & Performance Institute

 

Coorpacademy vient juste de célébrer son 5ème anniversaire et nous sommes ravis de vous annoncer notre dernière bonne nouvelle venue tout droit du Royaume-Uni, quelques mois seulement après notre installation à Londres.

Figure d’autorité reconnue dans le secteur de la formation, le Learning & Performance Institute (LPI) a accrédité la Learning Experience Plaftorm de Coorpacademy, centrée sur l’utilisateur et utilisée par 700 000 personnes dans le monde. Les points forts mis en avant par LPI : les apprenants ont accès à un catalogue de plus de 750 cours (+ de 700 vidéos courtes et 6000 questions), co-édités avec une trentaine de partenaires (Brightness, les Éditions Dunod, Euronews, les Éditions Eyrolles, Fabernovel, les Éditions Hachette, IBM, Management, Usbek & Rica, Wolters Kluwer…). Le tout en adéquation avec les nouveaux modes de consommation : les apprenants peuvent accéder à leurs formations sur n’importe quel support, où et quand ils veulent.

Pour le Learning & Performance Institute, la plateforme de Coorpacademy aide ses 100 clients représentatifs de la quasi-totalité des secteurs d’activité (notamment les secteurs du luxe, du retail, de l’automobile, de la grande distribution, des transports, des banques et assurances…) à être plus efficaces en:

– Les aidant à devenir des entreprises apprenantes

– Développant les compétences comportementales et l’acculturation digitale de leurs salariés

– Renforçant l’engagement de leurs salariés et leur employabilité grâce à une meilleure connaissance des outils digitaux

– En intégrant facilement des cours custom et des cours d’onboarding de l’entreprise

3 mois après le référencement par les analystes de chez Gartner comme Learning Experience Platform (LEP) dans son Market Guide for Corporate Learning Suites, cette nouvelle accréditation confirme notre ambition d’être un partenaire stratégique des grandes entreprises et PMEs au Royaume-Uni.

Le marché anglais de la formation est en train de se transformer et tend vers une culture d’apprentissage continu en phase avec le monde du travail d’aujourd’hui. C’est un moment clé, à la fois pour une entreprise de la tech comme la nôtre mais également pour les entreprises qui ont pris conscience de l’urgence de mieux accompagner la montée en compétences de leurs collaborateurs. 

Découvrez-en plus sur le Learning & Performance Institute ici. Notre profil sera bientôt disponible sur leur site web.

Pour plus d’informations sur cette accréditation et les indicateurs clés de performance associés, vous pouvez nous contacter à [email protected].

Voir l'étude de cas