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5 façons dont ChatGPT et l’IA peuvent booster votre stratégie de formation

 

Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et d’outils tels que ChatGPT offre un énorme potentiel pour transformer l’expérience d’apprentissage, et avec elle la valeur ajoutée que les employeurs tirent de telles initiatives. 

 

Dans notre dernier ebook, nous examinons cinq façons dont l’IA pourrait transformer la formation professionnelle.  Pour le télécharger, cliquez ici. 

 

Pas encore convaincu ? Voici 3 points clés à retenir de cet ebook : 

 

Hyper-personnalisation

La possibilité pour l’IA de créer et d’adapter instantanément du matériel à n’importe quel sujet créera un apprentissage intensément personnalisé, estime Jared Goralnick, senior vice president, product, chez Go1. 

 

Un point positif, lorsque l’on sait que la personnalisation de l’apprentissage permet d’engager efficacement les apprenants dans la formation.  Ainsi, des outils IA pourront nous permettre d’améliorer le ciblage des sujets, l’identification des besoins de formation de votre entreprise afin de proposer des formations pertinentes qui répondent aux besoins spécifiques et aux appétences des collaborateurs. L’analyse des données et le machine learning pourront affiner les formations proposées, en prenant non seulement en compte les besoins en compétences mais également l’appétence pour certains types de contenus. Par exemple, proposer des formats plus courts ou des formats innovants comme les podcasts ou escape game.

 

 

Hyperaccessibilité 

L’IA contribue à supprimer les obstacles traditionnels liés au coût, à la localisation et à la capacité d’apprendre de manière traditionnelle, ce qui signifie qu’un plus grand nombre de personnes peuvent avoir accès à la formation. 

 

Il est également possible de supprimer les barrières linguistiques, ce qui pourrait également aider les employeurs à remédier aux pénuries de compétences ou aux déficits de talents. Ainsi, 173 millions de personnes utiliseraient déjà ChatGPT. Il permet de traduire le contenu de la plupart des langues et offre la possibilité de convertir les articles contenant un langage technique complexe en points résumés. La formation peut devenir accessible à tous en un temps record. 

 

Anticiper

Dans l’ensemble, l’utilisation de l’IA dans le domaine de la formation offre aux employeurs l’opportunité de constituer une main-d’œuvre plus agile et plus adaptable, qui peut bénéficier d’un apprentissage plus qualitatif et plus rentable pour créer des équipes plus performantes.

 

Ainsi, l’avènement de l’IA va bouleverser au-delà du domaine de la formation. Cela va également impacter nos modes d’organisation et de travail. Il est donc essentiel d’anticiper ces transformations à venir. Pour cela, il est crucial de s’informer et comprendre cet outil ainsi que les opportunités ou les enjeux qu’il génère. 

 

Envie de tirer pleinement parti du potentiel de l’IA pour votre stratégie de formation ?  Téléchargez notre ebook “5 façons dont ChatGPT et l’IA peuvent booster votre stratégie de formation”

 

IA Générative et Art du Prompt : découvrez notre nouveau cours co-édité avec Fabernovel !

 

Depuis le début de l’année 2023, les actualités ne parlent que de ChatGPT, Midjourney et des diverses intelligences artificielles génératives qui voient le jour. Les cas d’usage se multiplient, allant de cet avocat américain qui a utilisé ChatGPT pour constituer sa plaidoirie, en passant par la start-up Playform AI, qui a fait apprendre à une machine toute l’œuvre de Beethoven et son processus créatif pour terminer la symphonie inachevée de Beethoven ou encore la chaîne DefendIntelligence sur Twitch, qui diffuse un live dans lequel une version IA d’Emmanuel Macron répond aux questions des internautes. 

 

Bien que le développement de cet outil soit le sujet chaud de l’année, connaissez-vous vraiment son fonctionnement ? Afin d’exploiter pleinement le potentiel de l’IA, il faut avant tout apprendre à perfectionner vos prompts et vous familiariser aux outils de génération de texte (tels que ChatGPT et Bing Chat) et d’images (comme Midjourney ou DALL-E). 

C’est pourquoi nous sommes fiers de vous présenter notre nouveau cours “IA générative et art du prompt” co-édité avec EY Fabernovel ! Ce cours, publié dès le 31 août au soir sur nos plateformes, vous apportera des exemples d’applications de l’IA en entreprise, sans omettre les enjeux éthiques et sécuritaires que cette technologie soulève. 

 

 

Un outil en constante évolution

L’IA générative est un outil en constante évolution, qui n’a pas fini de faire parler de lui. Le cours « IA Générative et Art du Prompt » offre une opportunité unique de mieux appréhender les transformations qui en découlent et d’améliorer votre propre utilisation de l’outil. Vous apprendrez à perfectionner vos prompts, ces instructions essentielles qui guident les systèmes d’IA dans la création de contenu. De la simple génération de texte aux images complexes, vous découvrirez les outils phares tels que ChatGPT, Bing Chat, Midjourney et DALL-E, qui alimentent cette révolution créative. Vous serez étonné de constater comment ces technologies repoussent les limites de la créativité humaine et ouvrent de nouvelles perspectives et opportunités pour les artistes, les écrivains et les innovateurs. 

 

Quelles applications pour l’entreprise ?

Ce cours va au-delà de la simple manipulation de l’outil ; il explore également les applications pratiques de l’IA générative en entreprise. Vous découvrirez comment les entreprises peuvent utiliser ces technologies pour automatiser des tâches, générer du contenu marketing et même stimuler l’innovation dans la conception de produits. Cependant, il est essentiel de prendre en compte les enjeux éthiques et sécuritaires que ces avancées technologiques soulèvent. Ce cours permet également de réfléchir sur les implications de l’utilisation de l’IA générative et à considérer les meilleures pratiques pour une intégration responsable et réfléchie de cette technologie. 

 

5 bonnes raisons de suivre ce cours : 

– Comprendre l’intelligence artificielle : son fonctionnement, ses origines et l’engouement qu’elle suscite

– Exploiter l’IA générative à sa juste valeur, en tenant compte de ses limites

– Expérimenter avec l’IA pour générer des images adaptées à vos besoins

– Mieux appréhender les enjeux RH, business et de cybersécurité liés à l’IA

– Débattre sur les implications sociétales de l’usage de l’IA (apprentissage, environnement, véracité de l’information)

 

Et pour finir, commencez déjà à tester vos connaissances à travers 3 questions directement issues du cours : 

 

Question 1

Point-clé

Avec l’IA générative, l’échange homme-machine devient naturel, car la génération de contenu se fait en conversant. Auparavant, il était nécessaire d’avoir des compétences en codage pour interagir avec les systèmes informatiques. Mais avec l’IA générative, cette barrière technique a été largement éliminée. Il suffit maintenant de formuler une requête de manière conversationnelle pour obtenir une réponse.

 

Le saviez-vous ?

Le langage naturel des IA génératives peut parfois créer des textes surprenants, voire humoristiques. Les IA génératives sont capables de comprendre et de reproduire des nuances de langage, ce qui leur permet de générer des réponses drôles ou inattendues. Il suffit qu’un prompt leur explique comment faire.

 

Question 2

 

Point-clé

Les GAN (réseaux antagonistes génératifs) sont un modèle d’apprentissage pour l’IA générative qui se compose de deux parties distinctes : le générateur et le discriminateur.

 

Le saviez-vous ?

Les GAN sont davantage utilisés pour la génération de contenus visuels. Par exemple, pour créer des œuvres d’art originales en générant des peintures ou des sculptures.

 

Question 3


Point-clé

L’IA générative produit du contenu basé sur un ensemble de données collectées. Elle assemble ensuite les mots les uns après les autres selon un ordre logique. Mais il est possible qu’une information apparemment logique soit fausse ! Pour le repérer, l’utilisateur doit être en capacité de vérifier les informations générées.

 

Le saviez-vous ?

Dans le contexte de l’apprentissage automatique et de l’IA, le terme « hallucination » est employé pour décrire une situation où l’outil génère une réponse manifestement fausse, tout en le présentant comme un fait certain.

 

“L’IA donnera plus de sens à notre travail” – Jared Goralnick, SVP of Product chez Go1

 

Jared Goralnick, SVP of Product chez Go1, explique à UNLEASH pourquoi l’intelligence artificielle (IA) rendra le travail humain plus équitable et plus utile, si nous l’utilisons à son plein potentiel.

 

Pour retrouver la version originale (en anglais) de cet article, cliquez ici.

 

Points de vue d’experts

La technologie a toujours déstabilisé le marché de l’emploi, et les humains ont toujours fini par s’adapter et trouver des solutions.

 

L’IA n’est pas une technologie différente – nous devons simplement lui laisser le temps de maximiser son utilité, explique Jared Goralnick de Go1.

 

 

Jared Goralnick a appelé UNLEASH depuis la Silicon Valley pour échanger sur le sujet le plus chaud du moment, l’IA générative.

 

Jon Kennard, rédacteur en chef d’UNLEASH, ne perd pas de temps pour poser les questions que tout le monde se pose : l’IA va-t-elle remplacer les humains ? Voici ce que Jared Goralnick en pense…

 

Jon Kennard : Cette semaine, j’ai parlé à deux personnes qui ont des points de vue très différents sur la question. L’un était passé du métier de serveur en restauration à celui de codeur. Il avait donc pris un virage très net dans sa carrière et utilisait beaucoup d’outils assistés par l’IA.

 

Son point de vue était qu’il ne pensait pas que cela supprimerait des emplois – c’est plutôt un rôle d’assistant que l’IA va jouer. Et vous, quel est votre point de vue sur la question ?

 

Jared Goralnick : Ce n’est pas la première fois que nous avons cette conversation. Au cours du siècle dernier, elle est revenue tous les 20 ans environ. Au fil du temps, la conversation s’est portée sur différents sujets, il y a eu l’industrialisation, le téléphone, maintenant c’est le logiciel, l’internet, le mobile. Tous ces changements viennent impacter la façon dont nous faisons notre travail, dont nous utilisons la technologie.

 

En revanche, les humains ont toujours rebondi en accomplissant des tâches plus intéressantes, et la qualité de vie s’est améliorée. Mais évidemment, dans certains domaines, il y a un impact qui s’est fait ressentir.

 

Maintenant, la question est de savoir si cela sera différent. Et à bien des égards, je pense que ce ne sera pas le cas. Il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle génération d’Internet. Aujourd’hui, il est impossible de travailler sans savoir faire des recherches sur le web ou utiliser des logiciels SaaS. Bientôt, nous devrons tous utiliser des outils d’IA, que ce soit en tant qu’assistants ou autre. Il reste à savoir à quelle vitesse chaque fonction ou profession nécessitera des changements et quel rééquilibrage des compétences sera nécessaire, mais je ne pense pas que ce soit nouveau pour l’IA.

 

Lorsque nous pensons à l’économie des compétences numériques, je pense qu’il est important de rappeler un constat : dans cinq ans, en particulier pour les grandes entreprises, la moitié de leur main-d’œuvre n’aura pas les compétences nécessaires. C’était déjà le cas avant le développement de l’IA. Aujourd’hui, ce qui change, c’est que les compétences requises seront différentes. Et dans certains cas, il s’agira également de nouvelles fonctions.

 

Je pense donc que nous allons arriver à un autre aspect du rééquilibrage ; de l’autre côté des gains de productivité et des changements apportés par cette technologie, et je crois vraiment que notre travail aura plus de sens lorsque nous y arriverons. Cela nous permettra de compléter ou d’améliorer ce que nous faisons déjà aujourd’hui, en bénéficiant des capacités surhumaines de l’IA pour générer des choses qui demandaient simplement beaucoup de temps et d’efforts auparavant.

 

JK : Pensez-vous que l’IA peut élargir l’éventail des compétences, combler les écarts de compétences ? Ou pensez-vous qu’elle va créer une plus grande différence entre l’accès à l’IA pour tout le monde ?

 

JG : Je pense qu’au départ, malheureusement, l’accès à tout type de nouvelle technologie suit souvent des lignes traditionnelles, comme nous le voyons dans l’éducation aujourd’hui, avec certaines institutions qui restreignent l’utilisation de l’IA par crainte, et d’autres qui l’encouragent en raison de son applicabilité dans le monde du travail. Il s’agit notamment des écoles privées par rapport aux écoles publiques, ou de certains pays ou de certains niveaux économiques.

 

L’accès à cette nouvelle technologie, qu’il soit basé sur les outils auxquels vous avez accès ou sur les contraintes de votre travail ou de votre école, commence à créer un premier clivage. Mais je pense que, encore une fois, c’est vrai pour tout type de transformations. Tout de même, l’IA reste l’une des technologies les plus accessibles par rapport à d’autres qui ont des barrières à l’entrée assez élevées en termes de coût ou d’éducation.

 

Ce qui rend l’IA générative particulièrement précieuse, c’est qu’elle est conversationnelle ; c’est le concept d’”ingénierie de la demande », c’est à dire de rédiger la bonne demande pour que l’IA comprenne ce qu’elle doit faire. Au final, ce qui compte, c’est simplement de comprendre – comment gérer quelqu’un ? Comment interagir avec quelqu’un ? Comment sonder les gens de la bonne manière ? Et ce n’est pas quelque chose qui nécessite une éducation poussée, en soi.

 

En résumé, je pense qu’au départ, il y aura des problèmes d’accès, comme toujours, mais qu’en fin de compte, les règles du jeu seront raisonnablement équitables.

 

Il ne faut pas oublier le fait qu’à chaque fois que vous utilisez ce type de système, vous devez toujours faire attention aux préjugés qui sont introduits dans le système lui-même. Je sais que vous travaillez dans le domaine des ressources humaines en général, et j’ai longtemps travaillé dans le domaine de l’embauche.

 

Et bien sûr, lorsqu’il s’agit de recommander certains candidats ou d’aider les gens à trouver des talents, ce genre de choses, il faut être extrêmement prudent quant aux biais qui sont introduits dans l’apprentissage automatique afin qu’il ne sélectionne pas uniquement les hommes blancs de grande taille, par exemple.

 

Plus nous nous appuyons sur l’IA, plus nous devons comprendre comment ces systèmes fonctionnent et créer des contraintes appropriées. Je pense que lorsque l’on prend conscience de ces préjugés, on peut les corriger d’une manière qui, pour les humains, est beaucoup plus difficile à ajuster, par exemple, nos préjugés implicites…

 

Bac ou pas bac ? Ce que les résultats du bac 2023 nous ont appris

 

Alors que les résultats du bac 2023 viennent d’être annoncés, nous ne résistons pas à vous poser une petite question nostalgique : et vous, quel type de bachelier étiez-vous ? 

 

Au fond, il y avait au moins deux types de bacheliers : 

– ceux qui ont révisé assidûment tout au long de l’année afin d’ancrer leurs connaissances ;

– ceux qui au contraire s’y sont mis 2 semaines avant (voire la veille… ou plus tard encore, on ne citera personne). 

 

 

Et aujourd’hui ?

Les résultats du baccalauréat suscitent toujours une grande attention, tant chez les candidats que chez les personnes qui les accompagnent. Alors que dans certains établissements, la tricherie à l’aide de ChatGPT est déjà sanctionnée, les copies de cette année font d’autant plus parler d’elles dû aux dérives de l’utilisation de l’intelligence artificielle. 

 

Ainsi, un événement surprenant a marqué les esprits : lors de l’épreuve de philosophie, l’essayiste Raphaël Enthoven a relevé le défi de se mesurer au logiciel d’intelligence artificielle ChatGPT. Il a choisi l’un des sujets proposés aux candidats de la filière générale : « Le bonheur est-il affaire de raison ? ». Résultat, en seulement une minute trente, la machine a rendu sa copie. De son côté, Raphaël Enthoven a pris son temps, réfléchissant pendant 1 h 15 avant de remettre sa propre copie. Qui des deux en est ressorti vainqueur ? L’humain a obtenu la note parfaite de… 20/20 ! La machine, quant à elle, a obtenu un honnête 11/20. Comme quoi, l’IA a encore du mal à faire marcher son cerveau à la perfection !

 

 

 

 

 

 

 

On se pose tout de même la question, qu’aurait donné la même expérience sur l’épreuve de mathématiques. Ici, on nous démontre un point essentiel : il manque encore une donnée essentielle à l’intelligence artificielle, les soft skills. Bien qu’on salue la performance de l’intelligence artificielle face à l’une des épreuves les plus redoutées du baccalauréat, il est indéniable que les méthodes d’apprentissage et de révision doivent évoluer pour répondre à ces nouveaux défis.

Le digital learning et les formats d’apprentissage innovants sont essentiels. C’est pourquoi nous avons récemment lancé une fonctionnalité inédite : le mode révision. Un mode pour revoir les connaissances acquises et ainsi mieux les ancrer. Autant vous dire qu’on aurait aimé l’avoir à l’époque, à quelques jours de nos propres épreuves du bac… 

 

L’objectif du mode révision est de proposer une solution à nos apprenants pour que les savoirs dispensés sur notre plateforme soient durablement acquis. La règle est simple : les questions de cours auxquelles l’apprenant a répondu sont stockées, ainsi que le statut de chaque question : validée ou non. Lorsque l’apprenant souhaite réviser, il lance le mode révision et sélectionne la compétence qu’il veut améliorer : 5 questions associées à cette compétence lui sont ainsi proposées de manière aléatoire, et en version épurée, à la manière des flashcards (pas d’indice, pas de « le saviez-vous », uniquement la question, les propositions de réponse et le point-clé). Synthétique et rapide : le but est d’aller à l’essentiel ! Bien sûr, l’apprenant peut enchaîner autant de lots de 5 questions qu’il le souhaite, tant qu’il y en a encore en stock. 

Découvrez une nouvelle façon de réviser, qui vous donnera les clés de votre montée en compétences, tout en vous divertissant ! Demandez un démo : https://info.coorpacademy.com/contact-fr

Découvrez l’agentivité : le lien essentiel entre IA, soft skills et adaptabilité !

 

Avez-vous déjà entendu parler d’agentivité ?
On vous en explique la notion dans cet article. 

 

Si oui, passez tout de suite à l’étape suivante et téléchargez le rapport IA & RH dans lequel figure l’article suivant. 

Qu’est-ce que l’agentivité et pourquoi est-elle cruciale dans notre monde en constante évolution ? L’agentivité représente la capacité des individus à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en prenant conscience des opportunités et des contraintes qui les entourent. C’est un concept qui trouve ses origines dans les travaux du psychologue américain Alfred Adler, père de la psychologie individuelle.

 

 

En développant l’agentivité, vous renforcez votre autonomie, votre responsabilité et votre capacité à résoudre les problèmes. Cela vous donne les compétences nécessaires pour faire face aux situations inattendues et éviter les problèmes indésirables. En revanche, le manque d’agentivité peut entraîner des difficultés à prendre des décisions, à assumer des responsabilités et à maintenir des relations saines.

 

Le rapport “IA & RH : quand le futur du travail est en avance publié par Tomorrow Theory, en partenariat notamment avec Coorpacademy by Go1, explore également la théorie de la cognition agentique, qui met en évidence comment le comportement agentique, tel que l’action, la prise de décision et la résolution de problèmes, peut favoriser le bien-être. Des leviers tels que la définition d’objectifs et le sentiment de contrôle sont identifiés pour développer l’agentivité.

 

L’agentivité peut être encouragée grâce à des pratiques telles que la formation aux compétences sociales, le travail d’équipe et la résolution de problèmes. En favorisant l’expression libre, l’engagement positif et le soutien des pairs, vous créez un environnement propice à l’autonomie et à la responsabilité personnelle.

 

 

L’agentivité en 3 points clés :

– L’agentivité est la capacité des individus à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en prenant conscience des opportunités et des contraintes.

– Développer l’agentivité renforce l’autonomie, la responsabilité et la capacité à résoudre les problèmes, favorisant ainsi l’adaptabilité dans un monde en constante évolution.

– L’approche de l’agentivité, explorée dans notre rapport, offre des leviers concrets pour développer cette compétence, tels que la formation aux compétences sociales et le soutien des pairs, afin de façonner un avenir professionnel plus efficace !

 

Découvrez l’approche novatrice de l’agentivité développée par Humans Matter, une initiative française qui met l’accent sur la gestion du capital humain. Avec plus de 150 professionnels dédiés à ce sujet, leur expertise est incontournable dans le domaine.

 

Téléchargez dès maintenant notre rapport « IA & RH : quand le futur du travail est en avance » pour plonger au cœur de l’agentivité et exploiter tout son potentiel. L’agentivité est la clé pour façonner votre avenir professionnel et relever les défis avec confiance.

 

IA & RH : une révolution pour la formation et le développement des compétences

 

Avant toute chose, veuillez répondre à une question : 

 

Vous avez choisi votre réponse ? Bien, cela veut dire que ce qui va suivre vous intéresse (et que vous avez un film à regarder ce soir). 

 

L’intelligence artificielle (IA) générative et les ressources humaines (RH) sont au cœur d’une révolution qui façonne le futur du travail. Bouleversement de nos façons de travailler et de nos modes de communication, adoption de nouveaux outils et émergence de nouveaux défis : il est crucial pour les professionnels des RH de comprendre et d’anticiper ces changements afin de rester compétitifs et de créer un environnement de travail où l’humain et l’IA peuvent coexister et s’épanouir. 

Dans ce contexte, le rapport « IA & RH : Quand le futur du travail est en avance« , conçu en partenariat avec Tomorrow Theory, décrypte le futur du travail à travers le prisme des IA génératives, de leur impact sur les ressources humaines (RH) et plus largement sur le travail.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’impact de l’IA sur la formation à travers 3 applications concrètes de l’intelligence artificielle en faveur du développement des compétences des collaborateurs ! 

 

– Recommandations contextuelles de formation

L’une des applications possibles de l’IA dans la formation professionnelle repose évidemment sur l’une des caractéristiques les plus importantes de cet outil : sa capacité à récolter des données. 

 

Dans un contexte préparé, les IA génératives sont en mesure d’analyser les compétences, les intérêts et les besoins en matière de développement professionnel des collaborateurs pour créer des parcours de formation sur mesure. La data récoltée par l’IA sur la plateforme de formation permet à cette dernière d’identifier quand pousser un cours, au bon apprenant, au bon moment. Ainsi, un collaborateur peut-il recevoir des recommandations de formation spécifiques en fonction de ses compétences actuelles, de ses objectifs de carrière et de ses lacunes éventuelles. Par exemple, un employé travaillant dans le domaine de la conception graphique pourrait recevoir des suggestions pour améliorer ses compétences en illustration numérique, en typographie ou en conception d’interface utilisateur.

 

– Apprentissage personnalisé

La data est au cœur de l’expérience apprenante. Si la data nous permet d’identifier les compétences à développer pour chacun, elle nous permet également de proposer le bon format d’apprentissage à chaque apprenant. 

 

Le cas d’usage est encore précoce, et nécessiterait beaucoup d’interconnexions avec les systèmes existants de l’organisation, mais les IA génératives peuvent prendre en compte les préférences d’apprentissage individuelles des collaborateurs, en recommandant des ressources et des méthodes d’apprentissage adaptées à leur style. Un collaborateur qui apprend mieux en écoutant des conférences pourra se voir recommander des podcasts ou des webinaires, tandis qu’un employé qui préfère l’apprentissage interactif pourra se voir suggérer des ateliers ou des simulations.

 

– Identification des compétences émergentes

Le World Economic Forum publiait récemment son top 10 des soft skills à développer pour 2027. Vous ne souhaitez pas lire les dizaines et dizaines de page en détail ? Une idée : et si vous pouviez faire ce travail de prospective par vous-même ?

 

Même si GPT-4 ne se connecte pas encore à Internet en temps réel, l’IA Bard de Google peut le faire, profitant de Google Trends au passage. Ainsi, les IA génératives peuvent déjà analyser les tendances du marché du travail et les besoins en compétences pour identifier les compétences émergentes et les intégrer aux programmes de formation. Cela permettra aux collaborateurs de rester à jour et de se préparer aux changements futurs dans leur domaine. Si la première partie est prête, ce n’est pas le cas de l’intégration, qui sera encore une fois l’écueil majeur, comme pour la plupart des cas d’usage.

 

Ces applications potentielles sont plus ou moins matures. Vous pourrez découvrir dans le rapport quel est le niveau de maturité de chacune de ces applications, ainsi qu’une note de maturité éthique. En effet, cette technologie évolue à grande vitesse, mais les détails techniques et éthiques sont encore à perfectionner.

 

Intégrer l’IA dans la formation est une vraie opportunité pour améliorer l’expérience apprenante et garantir un apprentissage unique à chacun. La création de programmes d’apprentissage personnalisés et l’adaptation des parcours de formation en fonction des besoins individuels doivent être au cœur des préoccupations des professionnels des RH et de la formation. 

 

En effet, il ne suffit pas de se demander comment l’IA générative impactera nos vies professionnelles, il faut aussi se poser la question de savoir comment nous souhaitons que cela se passe. Pour cela, nous ouvrons le débat. Allez-vous y prendre part ?

 

Téléchargez le rapport « IA & RH : Quand le futur du travail est en avance« , en partenariat avec Tomorrow Theory, et découvrez également :  

– Comment bien utiliser GPT-4
– Les cas d’usage actuels et à venir en RH
– Comment préparer la fonction RH à cette révolution

Turbo Learning : Quand l’IA propulse l’apprentissage vers de nouveaux sommets !

 

Les 9 et 10 mai derniers s’organisait le Hackathon Gen AI au sein de Go1.  Des participants volontaires du monde entier se sont retrouvés en équipes pluridisciplinaires pour une véritable session d’innovation sur le thème de l’IA générative. Attachez vos ceintures, voici Turbo Learning !

 

Imaginez un instant pouvoir exploiter la puissance de l’IA et de la transcription vocale pour extraire, déduire et générer une multitude d’informations pertinentes à partir des vidéos de notre catalogue Go1. C’est exactement ce qu’une des équipes candidates a réussi à réaliser en deux jours seulement. Chapeau bas !

 

Leur objectif était simple mais ambitieux : améliorer l’expérience d’apprentissage en optimisant nos vidéos de formation. Comment ? En utilisant l’IA pour extraire des informations clés supplémentaires à partir du contenu vidéo. Imaginez la richesse de connaissances et d’informations supplémentaires que vous pourriez obtenir grâce à cette technologie de pointe, tout en optimisant votre temps ! 

Notre équipe a réussi à concrétiser cette idée novatrice et à proposer une version POC (Proof of Concept, un prototype). Ils ont exploité l’IA et la technologie de transcription vocale pour permettre d’analyser le contenu de la vidéo de votre choix, pour en extraire les informations clés nécessaires à votre apprentissage. 

Alors, comment cela fonctionne-t-il ? L’IA analyse la vidéo, identifie les concepts clés, les dates importantes, les exemples pratiques et bien plus encore. Elle crée ensuite des résumés concis, des fiches d’informations et des questions pertinentes pour vous aider à approfondir votre compréhension. Elle peut même générer du contenu complémentaire, comme des quiz interactifs ou des exercices pratiques, pour que vous puissiez mettre en pratique vos nouvelles connaissances. Un peu comme un super assistant de formation à vos côtés ! Cela n’est qu’un prototype, mais pourrait devenir à terme un outil à forte valeur ajoutée pour notre équipe d’ingénieurs pédagogiques.

 

 

 

Nous sommes convaincus que l’IA générative a un potentiel immense dans le domaine de l’apprentissage. Cette technologie, que ça nous plaise ou non, est en pleine évolution. Elle ouvre de nouvelles perspectives pour notre entreprise et pour le secteur du digital learning dans son ensemble. En explorant les applications potentielles de cette technologie révolutionnaire, nous nous positionnons stratégiquement à la pointe de l’innovation. L’IA générative est un catalyseur qui nourrit notre réflexion et nous pousse à repenser nos approches traditionnelles de l’apprentissage.

 

Chez Go1, nous sommes fiers de soutenir nos équipes pluridisciplinaires et de leur offrir un espace dédié à l’innovation, à la créativité et à l’expérimentation. Les Hackathons Go1 sont une occasion unique de sortir des sentiers battus et de collaborer avec des équipes brillantes venant de différents horizons. Ils nous permettent de repousser les frontières de ce qui est possible et de créer des solutions audacieuses qui répondent aux besoins de nos apprenants.

 

Préparez-vous, car l’avenir de l’apprentissage est déjà là, et il est plus excitant que jamais !

 

Le top des soft skills à développer en complémentarité avec l’IA

Arrivée de nouvelles IA, digitalisation et nouvelles formes de travail hybride… Comment les métiers sont-ils impactés face à ces évolutions ? Notre dernière enquête auprès de plus de 200 directions et responsables formation-RH en partenariat avec Féfaur (avril 2023) vient nous rassurer sur le fait que les humains ne sont pas devenus obsolètes en entreprise, bien au contraire. 

 

Les soft skills, propres à l’humain, sont devenues plus importantes que jamais pour se différencier des robots ! Mais par où commencer ?

 

-Je ne suis pas un robot 

Les soft skills, ou compétences comportementales, font référence aux qualités personnelles qui permettent aux individus de travailler efficacement avec les autres. Ces compétences sont liées aux qualités telles que la communication, la créativité, la résolution de problèmes, l’empathie, l’adaptabilité, la pensée critique, la collaboration ou le leadership.

 

L’IA est extrêmement utile pour effectuer des tâches répétitives et analyser des données en un temps record. Cependant, elle n’est pas capable d’égaler les compétences humaines qui sont nécessaires pour être performant et capable de travailler en équipe.

 

Les compétences comportementales sont bel et bien ce qui nous permet de faire preuve d’une chose que l’IA ne peut apprendre : le bon sens. Le cerveau humain a des subtilités que même la plus parfaite des IA ne pourrait égaler, comme par exemple : savoir communiquer efficacement, comprendre les émotions et être créatif.

 

-Les soft skills comme un outil pour utiliser l’IA 

Près de 45% des responsables formation-RH interrogés dans notre enquête identifient la transformation digitale comme leur principale préoccupation. Les collaborateurs doivent acquérir de nouvelles compétences et s’adapter rapidement aux outils technologiques. La capacité d’apprentissage rapide, la créativité, la gestion du temps et l’adaptabilité sont des compétences essentielles pour relever les défis de cette transition.

 

Avec l’accélération de la digitalisation et les nouvelles innovations en matière d’intelligence artificielle (GPT4, Midjourney, DALL-E), les entreprises doivent accompagner leurs collaborateurs dans la prise en main de ces outils. Pour le faire, les soft skills sont primordiales. Les compétences comme l’esprit critique permettront aux collaborateurs d’utiliser ces nouveaux outils avec parcimonie, vigilance et intelligence. 

 

S’adapter avec vigilance : c’est la recommandation de la majorité des experts en application des IA ces temps-ci, comme en témoignent les nombreuses retombées médiatiques à ce sujet. The Economist y a d’ailleurs consacré sa couverture européenne et un dossier décliné en plusieurs focus le 21 avril dernier.

 

– On met la main à la pâte ? 3 soft skills que l’IA nous envie

 

Les répondants à notre enquête ont énuméré plusieurs soft skills qu’ils considèrent comme prioritaires. Nous avons donc constaté que les responsables formation-RH voient se dessiner trois soft skills principales

 

-La capacité à travailler en équipe arrive en première place, avec pas moins de 82% des réponses. En effet, face aux nouvelles organisations hybrides, les besoins en matière de collaboration s’intensifient. 

-En deuxième position arrivent les compétences de communication (69%). En effet, pour travailler à distance notamment, savoir communiquer est un atout absolument majeur. 

-Enfin, l’intelligence émotionnelle ou l’empathie (64% des réponses). Elles sont des compétences de plus en plus identifiées comme cruciales dans la création et le maintien d’un environnement de travail sain et productif.

En conclusion, les entreprises doivent investir dans le développement de ces compétences chez leurs employés afin d’apprendre à utiliser et à tirer le meilleur parti de l’IA, ainsi que pour favoriser sa compétitivité et sa performance ! Les soft skills sont aussi un vrai levier d’attractivité. En effet, pour les jeunes actifs, la place que l’entreprise accorde à l’humain, aux valeurs, à la raison d’être, et par conséquent au développement des soft skills est crucial. La majorité des entreprises l’ont compris : accompagner leurs collaborateurs dans leur montée en compétences “douces” est un facteur différenciant ! Et même… incontournable. 

 

Pour aller plus loin, découvrez l’intégralité de notre enquête dans notre ebook “Soft skills : question de survie pour l’entreprise ?” : c’est par ici !

 

Interview exclusive de Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice et présidente de Clustree

 

Avec l’arrivée dans les entreprises d’une génération hyperconnectée, en quête d’équilibre et de sens, les entreprises commencent à comprendre que l’expérience « employé » (EX) – c’est-à-dire l’ensemble des interactions qu’un collaborateur a avec une entreprise au cours de son parcours – était primordiale si elles voulaient retenir leurs talents et en attirer de nouveaux. Avec seulement 13% de salariés engagés (étude Gallup 2016), il y a encore du chemin et beaucoup à apprendre !

Cela tombe bien, Coorpacademy vient de sortir un cours sur l’expérience employé avec Clustree, une jeune et talentueuse entreprise qui a créé un career coach basé sur l’intelligence artificielle capable d’accompagner et aider les salariés à explorer de nouvelles voies professionnelles dans l’entreprise et soutenir l’expérience employé.

Rencontre avec Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice et présidente de Clustree.

Tout d’abord pourquoi avoir créé Clustree ?

Mon parcours est plutôt atypique, après avoir étudié les mathématiques appliquées, j’ai travaillé pour une ONG avant de passer dans le conseil. Au moment où j’ai voulu arrêter le conseil, je me suis retrouvée un peu enfermée dans le stéréotype du : “je n’ai pas de gros logos, de grandes entreprises sur mon CV, il ne sera jamais reçu dans un grand groupe”, et je ne savais pas véritablement à l’époque ce que je savais faire.

Alors j’ai commencé à analyser des données, en particulier beaucoup de CVs de personnes avec des parcours atypiques. Et je me suis rendue compte que ces stéréotypes étaient encore bien présents en France : la gestion des ressources humaines est basée sur une approche par métiers, et non par compétences, et les personnes accompagnées dans leurs choix de carrière, dans la mise en valeur de leurs compétences étaient souvent des cadres dirigeants, de grands groupes.

Pour des profils plus atypiques, c’était plus difficile. Peu de visibilité, et peu d’accompagnement. C’est alors que m’est venue l’idée de Clustree, une technologie permettant un accompagnement personnalisé se focalisant d’abord sur les compétences.

Qu’est-ce qu’une expérience employé réussie ?

Au-delà du bien-être au travail, des missions et de la polyvalence des tâches proposées, la clé d’une expérience employé réussie réside dans un accompagnement global, quand l’entreprise permet au collaborateur de véritablement développer sa carrière et ses compétences, et non uniquement son métier actuel.

Via de la formation, la mise en relation avec des mentors experts en interne ou encore avec de la mobilité transversale, par exemple. Et cela à tous les stades de son parcours dans l’entreprise, quel que soit son statut, et c’est encore plus vrai à l’heure du freelancing, des entreprises étendues.

L’employabilité ne s’arrête pas lorsque l’on est recruté dans une entreprise : c’est un sujet de tous les jours. Un collaborateur n’est pas forcément un expert des ressources humaines, en plus d’être accompagné, il a besoin qu’on lui donne le clés pour s’auto-accompagner et valoriser ses compétences.

Est-ce qu’il existe une recette commune à toutes les entreprises ?

Nous avons mené une enquête il y a peu avec HEC et nous avons réalisé que quelle que soit la taille de l’entreprise, ou son secteur d’activité, l’enjeu numéro 1 est de développer l’employabilité des collaborateurs. Que ce soit une entreprise de moins de 1000 collaborateurs ou un grand groupe de plus de 10 000 personnes. Selon cette même étude, le parcours de carrière et la mise en valeur des compétences dans l’entreprise représentent une priorité pour 42% des répondants, et ⅔ des employés interrogés recherchent plus de mobilité dans l’entreprise.

Pour ce qui est d’une recette commune pour une expérience employé réussie par contre, cela dépend des entreprises. Cela dépend du degré d’autonomie laissé au collaborateur, qui varie. Chaque cas est à prendre en considération. Mais le besoin de toutes les entreprises est le même : développer l’employabilité de chacun au travers d’une expérience employé de qualité.

Comment les entreprises accueillent-elles votre solution ?

Les cadres dirigeants ne connaissent que 5% de leurs collaborateurs. D’après nos observations, nous sommes plus au niveau des COMEX sur des ratios de 1 sur 500 voire 1 sur 1000. Et donc des compétences qui ne sont pas découvertes et des employés qui ne sont pas encouragés à développer leur employabilité, à apprendre continuellement ou à développer des compétences transverses. Du fait du manque de connaissances des collaborateurs au niveau du COMEX, la solution Clustree est bien reçue. Qui dois-je faire monter en compétences ? Qui dois-je promouvoir en interne ? La solution permet une analyse plus fine pour répondre à ces questions, et dénicher les compétences adéquates en interne.

Elle est aussi bien reçue par les responsables RH qui cherchent des solutions pour mieux accompagner leurs collaborateurs, surtout avec un niveau plus fin de personnalisation, faisant la part belle aux compétences, et surtout adressant 100% de la population en entreprise. La solution touche tout le monde.

Cependant, ce n’est pas seulement une implémentation de solution. L’implémentation de Clustree est aussi un projet de change management, qui demande de changer les processus RH et managériaux, et qui fait bouger les lignes d’influences et de pouvoir. Les rôles des managers changent, le collaborateur prend la main sur son propre parcours, l’entreprise devient un marché ouvert. Ce n’est pas un projet de “nouvel outil / nouvelle solution dans l’entreprise” mais un changement de paradigme en son sein.

Est-ce aux RH ou aux managers d’initier un sujet de mobilité interne ou est-ce au collaborateur de prendre l’initiative d’en parler en premier ?

La mobilité interne vient des RH et des managers qui se posent la question : “est-ce que je recrute en interne ? en externe ?” Cependant, la mobilité interne, si elle ne repose que sur l’attente des candidatures, ne progressera que par la biais de collaborateurs qui ont envie de bouger en interne. Cette prise d’initiative est donc clé mais elle restreint le champ de possibilités.

Pour relever complètement ce défi de la mobilité interne, il faut qu’il soit impulsé par les RH et managers mais pris en main par les collaborateurs. Il faut les valoriser, les placer au centre du processus de décision. Il faut que l’entreprise devienne un marché du travail ouvert, où tout le monde puisse constamment partager et déclarer ses compétences.

Les entreprises ont-elles vraiment compris l’intérêt d’encourager la mobilité interne ?

Oui, elles ont à mon sens compris la gestion de carrière au sens large. C’est le premier sujet à être abordé chez Clustree. La mobilité interne est l’un des rouages de la gestion des carrières : elle permet de répondre aux pénuries de compétences sur des postes où les recrutements sont difficiles, permet souvent de “staffer” plus facilement et de pourvoir des postes.

Mais ce n’est qu’un moyen de travailler sur la gestion des carrières. Le staffing, le mentoring, la formation en sont d’autres. Si des possibilités de mobilité interne peuvent survenir en général au bout de 2 à 3 ans d’ancienneté, la gestion de carrière, elle, démarre dès l’entrée dans l’entreprise, et se développe grâce à d’autres méthodes comme la formation continue, par exemple.

Le sujet de la mobilité interne s’est considérablement étendu et les entreprises y voient maintenant une dimension beaucoup plus globale, une dimension de carrière.

Comment la technologie permet d’aider les RH à déployer une expérience employé de qualité ?

La technologie s’adapte à la façon dont les collaborateurs interagissent dans leur vie quotidienne. Au niveau de l’accompagnement humain, une personne des ressources humaines va pouvoir accompagner une cinquantaine de personnes de manière personnalisée. Il est difficile d’accompagner plus de personnes en gardant un niveau de personnalisation élevé. La technologie va permettre aux ressources humaines de démocratiser l’accompagnement personnalisé et la gestion des carrières au sein de toute l’entreprise, quand elles étaient avant réservées à des élites.

Merci Bénédicte !

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre

À quoi ressemblera le métier d’enseignant demain ? Pour répondre à cette question, LinkedIn vous invite à participer à la série #ProfDuFutur. Pour cela, il suffit de réagir en commentaire ou de publier un post, un article ou une vidéo avec les hashtags #ProfDuFutur #MétierDuFutur. Cet article a été publié en premier lieu par Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, sur LinkedIn pour la série #ProfDuFutur. Pour le lire dans sa forme originale, c’est ici.

L’impact évident de l’Intelligence Artificielle sur l’éducation est perçu avec enthousiasme par les uns et avec attentisme et parfois même résistance par les autres. Cet impact se structure en trois niveaux comme le dit Pierre Dillenbourg, professeur à l’EPFL (Dillenbourg et al., Machine Teaching, in: Get ready for the skills economy: Learn, Act, Share; G20 Young Entrepreneurs’ Alliance Summit 2018) :

1- Impact sur les méthodes d’apprentissage : L’IA permet de plus en plus facilement d’adapter les parcours pour correspondre au mieux aux besoins d’un apprenant individuel.

2- Impact sur les contenus : Les produits générés par l’IA sont partout autour de nous ; la pensée computationnelle devient compétence clé pour tous : les élèves mais aussi le corps enseignant.

3- Impact sur la gestion des élèves : Analyse et prise de décision d’une précision inconnue jusqu’alors, basées sur le big data et le comportemental.

1. Expérience d’apprentissage : aujourd’hui et demain

La transformation des méthodes pédagogiques est déjà bien entamée. Cependant « instruire n’est pas synonyme d’apprendre » : ce qui est en jeu est ici moins la méthode d’instruction que les processus d’apprentissage.

Pour s’approprier des sujets, les élèves doivent être engagés, impliqués, moteurs. Pour créer cet engagement, les modalités de la formation ont déjà bien changé…

Bye bye à l’approche « one size fits all », au contrôle complet de l’enseignant(e), et aux séquences d’apprentissage longues, linéaires et au timing fixe. Bonjour à l’apprentissage flexible, (semi-)autonome, décomposé en épisodes de micro-learning. Ce nouveau mode d’apprentissage, représenté dans le monde digital par la dénomination définie par Gartner comme “Learning Experience Platforms”, fonctionne parce qu’il correspond au rythme de vie de ceux qui apprennent : fragmentation de la capacité de concentration, lecture sur écran, temps masqué en mobilité…

Dans le futur proche, l’évolution des modes d’apprentissage devra pousser l’éducation scolaire à préparer les enfants à développer leur autonomie et les compétences méta-cognitives nécessaires pour devenir des « lifelong learners » actifs. Préparer les élèves d’aujourd’hui à la formation continue est sans aucun doute l’enjeu majeur des prochaines années.

2. La pensée computationnelle : compétence pour TOUS les métiers du futur

Les enseignant-e-s ressentent chaque jour l’impact du digital sur leur profession. Les nouveaux outils disponibles sont multiples : logiciel de gestion d’école et de coordination entre enseignant-e-s/direction/élèves, plateforme de gestion de classe et d’activité pédagogique en ligne, smartboards, ressources éducatives libres, smartphone-apps/ jeux éducatifs, etc. Mais on ne pourra se satisfaire d’utiliser les nouvelles technologies pour enseigner les mêmes contenus, pour aider les élèves à développer les mêmes compétences !

Plusieurs études ont démontré que l’école doit préparer les enfants à un monde qui sera radicalement différent. Ainsi, le World Economic Forum estime que 65% des enfants entrants à l’école aujourd’hui auront un métier que nous ne connaissons pas encore et qu’ils en changeront près de 9 fois.

Parmi les compétences les plus pertinentes dans une économie et société de plus en plus digitale se trouve la pensée computationnelle. Toute personne active professionnelle ou simplement citoyenne en aura besoin pour pouvoir comprendre, analyser de manière critique et influencer le monde d’aujourd’hui et de demain.

De quoi s’agit-il ? On ne parle pas de la programmation en soi. Ce mode de pensée comprend des facteurs tels que la séparation des problèmes en parties plus petites (modularisation), le développement d’instructions étape par étape pour la résolution d’un problème (algorithme), l’observation de régularités dans les données (identification de patterns), la maîtrise de différents niveaux d’abstraction (encapsulation), la gestion de la complexité et des problèmes ouverts, etc.

La pensée computationnelle commence à entrer dans les programmes scolaires. Après les grandes écoles comme l’École polytechnique de Lausanne ou l’Université Nationale de Singapour qui enseignent la pensée computationnelle à tous les étudiants de toutes les branches, certaines écoles primaires et secondaires s’y mettent.

Pour les professeurs, c’est le challenge. Ce n’est qu’en travaillant leurs célèbres « 21st century skills », dont en premier rang la pensée computationnelle, qu’ils pourront participer pleinement à la transformation digitale de l’éducation, en tant qu’acteurs.

C’est ce que réclame, par exemple, François Taddéi, directeur du Centre de recherches interdisciplinaire de l’université Paris Descartes. C’est également le point de vue de la Commission Européenne qui définit les compétences digitales des enseignants.

3. Ces Learning Analytics qui changent le travail des enseignants

Aujourd’hui les logiciels de gestion de classe permettent d’analyser si et comment un élève a fini un exercice ou examen ; l’indicateur principal reste le taux de réussite ou de complétion.

Dans l’école du futur, les enseignants auront accès à des data plus massives, mais également plus complètes et surtout comportementales.

En extrapolation du mouvement EdTech qui translate les Learning Management Systems vers les Learning Experience Platforms, des véritables learning analytics arrivent aussi dans ces plateformes destinées aux écoles. Ces learning analytics seront basées sur des données plus complètes : elles dessineront le parcours et l’approche d’apprentissage de chaque élève, avec par exemple la curiosité, la régularité ou la capacité collaborative de l’élève. Prenons l’exemple de la persévérance pour illustrer la valeur de ces nouveaux indicateurs. Des chercheurs comme Angela Duckworth (voir son TED talk) ont pu démontrer que la persévérance est fortement corrélée avec la performance académique.

Si tout le monde est persuadé des évolutions en cours et à venir, nous constatons chaque jour des résistances au changement, des appréhensions qui rendent l’appropriation du sujet bien difficile. Il n’y a qu’à voir des initiatives dignes de la science fiction comme Neuralink (Elon Musk). Quoi que l’on en pense, une chose est acquise : nous ne pourrons pas éviter la vague. Mieux vaut apprendre à la surfer. Les années à venir promettent d’être passionnantes.

Un article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié sur LinkedIn dans la collection #ProfDuFutur. L’article est disponible ici.

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