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2050 : L’Odyssée RH – Épisode 7 : La série fiction sur le futur du travail

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Eleri…

 

Je m’appelle Eleri, et si je devais vous raconter ma vie en cette année 2050, je vous dirais une chose : elle est très différente de la vie que je menais il y a 30 ans. Alors cadre dans une entreprise de fast fashion, la prise de conscience n’a pas été immédiate. Pourtant animée par un sentiment d’urgence, il a fallu que je me forme, ou plutôt que je m’informe, pour passer à l’action et accompagner mon entreprise dans sa transformation durable. Les compétences vertes ont été un déclencheur pour réinventer nos pratiques. 

 

Ces compétences constituent un ensemble de connaissances, capacités et attitudes indispensables pour répondre aux défis environnementaux et sociaux. Si aujourd’hui, en 2050, ces compétences font partie du socle commun d’apprentissage enseigné dès le plus jeune âge. Cependant, il y a 30 ans, alors que tous les experts alertaient sur l’urgence climatique, la formation aux compétences durables n’en était alors qu’à ses débuts. 

 

Ainsi, il a été indispensable de réinventer mon métier. 

 

Gestion durable des ressources, efficacité énergétique, résolution de problèmes environnementaux, pensée systémique… Chaque métier et chaque industrie a dû passer par là. Mais ce dont je parlerai le mieux reste ma propre expérience.

 

 

Alors Responsable de l’approvisionnement dans une grande marque de prêt-à-porter, j’étais témoin de l’impact négatif de mon industrie et du modèle de production que nous adoptions. J’étais persuadée des avantages de l’économie circulaire et de la nécessité de repenser notre business model. Je me suis donc d’abord rapprochée de notre département formation afin d’instaurer une vraie stratégie de développement des compétences vertes, et notamment un cours sur l’économie circulaire. 

 

Petit à petit, le marché du prêt-à-porter n’a plus eu le choix. Alors que toutes les marques concurrentes mettaient la clé sous la porte, les plus en avance sur l’avenir et sur les attentes des consommateurs s’étaient déjà lancées dans une offre durable. Étant directement concernée par les questions éthiques et environnementales liées à l’approvisionnement, je me suis lancée comme mission de faire évoluer notre entreprise vers un modèle circulaire. 

 

En effet, les prévisions étaient catastrophiques. L’empreinte carbone du secteur de la mode était estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2 en 2017 , soit environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Sans changement radical des tendances de consommation mais également sans transformation de l’industrie, cette part aurait pu atteindre 26 % en 2050 ! 

 

S’il y a bien une chose qui a pu me marquer dans notre évolution, c’est la prise de conscience. Sans accompagnement pour comprendre l’ampleur de la tâche à accomplir, nous ne serions peut-être plus rentables aujourd’hui. Pour ça, il a fallu que tous et toutes se forment, comprennent sincèrement l’impact environnemental de chaque métier, repense intégralement leurs processus et deviennent de vrais ambassadeurs des compétences vertes. Le chemin est long lorsqu’il s’agit de transition aussi importante, mais c’est pour cette raison qu’il est essentiel d’être accompagné. 

 

Ainsi, je continue encore de me former aujourd’hui. Au vu de l’impact que la formation en ligne a pu avoir sur un projet aussi complexe que la transition environnementale, nous étions tous convaincus de son efficacité. 

 

 

État des lieux 

 

Suite à ce récit fictif qui nous plonge dans le monde idéal de 2050 à travers les yeux d’Eleri, prenons un moment pour réfléchir à la façon dont nous pouvons contribuer dès aujourd’hui à créer le monde durable dans lequel elle évolue.

1- Apprentissage et sensibilisation :

Le chemin vers un monde durable commence par l’éducation. Il est essentiel de sensibiliser les individus aux enjeux écologiques et aux pratiques durables. Encourageons des initiatives locales et mondiales pour informer et inspirer les gens à agir. 

Comprendre la crise écologique

 

2- Investir dans les compétences vertes :

Les entreprises devraient mettre en place des programmes de formation pour développer des compétences vertes chez leurs collaborateurs. Les compétences en durabilité, en technologie verte et en gestion énergétique sont des atouts clés pour façonner un avenir durable.

La transformation durable en 20 questions

 

3- Adoption de pratiques écoresponsables :

Les entreprises doivent intégrer des pratiques écoresponsables dans leurs opérations quotidiennes. Cela peut inclure la réduction des déchets, l’utilisation efficace des ressources et l’adoption de sources d’énergie renouvelable.

Écogestes : réduire son impact environnemental au quotidien

 

4- Collaboration et innovation :

Les solutions pour un avenir plus vert émergeront de la collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que de l’innovation continue. Encourageons les partenariats qui favorisent la recherche et le développement de technologies durables. Cependant,  l’innovation n’est pas seulement technologique, elle touche aussi à nos métiers, en quête de sens et d’engagement. 

Transformer l’entreprise pour la transition écologique

 

5- Adoption de modes de vie durables :

En tant qu’individus, nous pouvons adopter des modes de vie plus durables en réduisant notre consommation d’énergie, en optant pour des moyens de transport écologiques et en privilégiant des produits respectueux de l’environnement.

CoorpCast – épisode 4 – Transition écologique : les entreprises s’acclimatent

 

Suite à l’Odyssée d’Eleri, gardons à l’esprit que le monde qu’elle décrit n’est pas seulement une vision lointaine ou utopique. C’est un avenir que nous pouvons aider à façonner dès aujourd’hui, en prenant des mesures concrètes pour un monde plus vert et durable pour les générations futures. Chaque jour compte et nous sommes déjà en retard ! 

 

Pour agir dès maintenant, vous pouvez contacter notre équipe commerciale pour une demande de démo de notre solution de formation en ligne : https://info.coorpacademy.com/contact-fr 

 

“L’IA donnera plus de sens à notre travail” – Jared Goralnick, SVP of Product chez Go1

 

Jared Goralnick, SVP of Product chez Go1, explique à UNLEASH pourquoi l’intelligence artificielle (IA) rendra le travail humain plus équitable et plus utile, si nous l’utilisons à son plein potentiel.

 

Pour retrouver la version originale (en anglais) de cet article, cliquez ici.

 

Points de vue d’experts

La technologie a toujours déstabilisé le marché de l’emploi, et les humains ont toujours fini par s’adapter et trouver des solutions.

 

L’IA n’est pas une technologie différente – nous devons simplement lui laisser le temps de maximiser son utilité, explique Jared Goralnick de Go1.

 

 

Jared Goralnick a appelé UNLEASH depuis la Silicon Valley pour échanger sur le sujet le plus chaud du moment, l’IA générative.

 

Jon Kennard, rédacteur en chef d’UNLEASH, ne perd pas de temps pour poser les questions que tout le monde se pose : l’IA va-t-elle remplacer les humains ? Voici ce que Jared Goralnick en pense…

 

Jon Kennard : Cette semaine, j’ai parlé à deux personnes qui ont des points de vue très différents sur la question. L’un était passé du métier de serveur en restauration à celui de codeur. Il avait donc pris un virage très net dans sa carrière et utilisait beaucoup d’outils assistés par l’IA.

 

Son point de vue était qu’il ne pensait pas que cela supprimerait des emplois – c’est plutôt un rôle d’assistant que l’IA va jouer. Et vous, quel est votre point de vue sur la question ?

 

Jared Goralnick : Ce n’est pas la première fois que nous avons cette conversation. Au cours du siècle dernier, elle est revenue tous les 20 ans environ. Au fil du temps, la conversation s’est portée sur différents sujets, il y a eu l’industrialisation, le téléphone, maintenant c’est le logiciel, l’internet, le mobile. Tous ces changements viennent impacter la façon dont nous faisons notre travail, dont nous utilisons la technologie.

 

En revanche, les humains ont toujours rebondi en accomplissant des tâches plus intéressantes, et la qualité de vie s’est améliorée. Mais évidemment, dans certains domaines, il y a un impact qui s’est fait ressentir.

 

Maintenant, la question est de savoir si cela sera différent. Et à bien des égards, je pense que ce ne sera pas le cas. Il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle génération d’Internet. Aujourd’hui, il est impossible de travailler sans savoir faire des recherches sur le web ou utiliser des logiciels SaaS. Bientôt, nous devrons tous utiliser des outils d’IA, que ce soit en tant qu’assistants ou autre. Il reste à savoir à quelle vitesse chaque fonction ou profession nécessitera des changements et quel rééquilibrage des compétences sera nécessaire, mais je ne pense pas que ce soit nouveau pour l’IA.

 

Lorsque nous pensons à l’économie des compétences numériques, je pense qu’il est important de rappeler un constat : dans cinq ans, en particulier pour les grandes entreprises, la moitié de leur main-d’œuvre n’aura pas les compétences nécessaires. C’était déjà le cas avant le développement de l’IA. Aujourd’hui, ce qui change, c’est que les compétences requises seront différentes. Et dans certains cas, il s’agira également de nouvelles fonctions.

 

Je pense donc que nous allons arriver à un autre aspect du rééquilibrage ; de l’autre côté des gains de productivité et des changements apportés par cette technologie, et je crois vraiment que notre travail aura plus de sens lorsque nous y arriverons. Cela nous permettra de compléter ou d’améliorer ce que nous faisons déjà aujourd’hui, en bénéficiant des capacités surhumaines de l’IA pour générer des choses qui demandaient simplement beaucoup de temps et d’efforts auparavant.

 

JK : Pensez-vous que l’IA peut élargir l’éventail des compétences, combler les écarts de compétences ? Ou pensez-vous qu’elle va créer une plus grande différence entre l’accès à l’IA pour tout le monde ?

 

JG : Je pense qu’au départ, malheureusement, l’accès à tout type de nouvelle technologie suit souvent des lignes traditionnelles, comme nous le voyons dans l’éducation aujourd’hui, avec certaines institutions qui restreignent l’utilisation de l’IA par crainte, et d’autres qui l’encouragent en raison de son applicabilité dans le monde du travail. Il s’agit notamment des écoles privées par rapport aux écoles publiques, ou de certains pays ou de certains niveaux économiques.

 

L’accès à cette nouvelle technologie, qu’il soit basé sur les outils auxquels vous avez accès ou sur les contraintes de votre travail ou de votre école, commence à créer un premier clivage. Mais je pense que, encore une fois, c’est vrai pour tout type de transformations. Tout de même, l’IA reste l’une des technologies les plus accessibles par rapport à d’autres qui ont des barrières à l’entrée assez élevées en termes de coût ou d’éducation.

 

Ce qui rend l’IA générative particulièrement précieuse, c’est qu’elle est conversationnelle ; c’est le concept d’”ingénierie de la demande », c’est à dire de rédiger la bonne demande pour que l’IA comprenne ce qu’elle doit faire. Au final, ce qui compte, c’est simplement de comprendre – comment gérer quelqu’un ? Comment interagir avec quelqu’un ? Comment sonder les gens de la bonne manière ? Et ce n’est pas quelque chose qui nécessite une éducation poussée, en soi.

 

En résumé, je pense qu’au départ, il y aura des problèmes d’accès, comme toujours, mais qu’en fin de compte, les règles du jeu seront raisonnablement équitables.

 

Il ne faut pas oublier le fait qu’à chaque fois que vous utilisez ce type de système, vous devez toujours faire attention aux préjugés qui sont introduits dans le système lui-même. Je sais que vous travaillez dans le domaine des ressources humaines en général, et j’ai longtemps travaillé dans le domaine de l’embauche.

 

Et bien sûr, lorsqu’il s’agit de recommander certains candidats ou d’aider les gens à trouver des talents, ce genre de choses, il faut être extrêmement prudent quant aux biais qui sont introduits dans l’apprentissage automatique afin qu’il ne sélectionne pas uniquement les hommes blancs de grande taille, par exemple.

 

Plus nous nous appuyons sur l’IA, plus nous devons comprendre comment ces systèmes fonctionnent et créer des contraintes appropriées. Je pense que lorsque l’on prend conscience de ces préjugés, on peut les corriger d’une manière qui, pour les humains, est beaucoup plus difficile à ajuster, par exemple, nos préjugés implicites…

 

Découvrez l’agentivité : le lien essentiel entre IA, soft skills et adaptabilité !

 

Avez-vous déjà entendu parler d’agentivité ?
On vous en explique la notion dans cet article. 

 

Si oui, passez tout de suite à l’étape suivante et téléchargez le rapport IA & RH dans lequel figure l’article suivant. 

Qu’est-ce que l’agentivité et pourquoi est-elle cruciale dans notre monde en constante évolution ? L’agentivité représente la capacité des individus à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en prenant conscience des opportunités et des contraintes qui les entourent. C’est un concept qui trouve ses origines dans les travaux du psychologue américain Alfred Adler, père de la psychologie individuelle.

 

 

En développant l’agentivité, vous renforcez votre autonomie, votre responsabilité et votre capacité à résoudre les problèmes. Cela vous donne les compétences nécessaires pour faire face aux situations inattendues et éviter les problèmes indésirables. En revanche, le manque d’agentivité peut entraîner des difficultés à prendre des décisions, à assumer des responsabilités et à maintenir des relations saines.

 

Le rapport “IA & RH : quand le futur du travail est en avance publié par Tomorrow Theory, en partenariat notamment avec Coorpacademy by Go1, explore également la théorie de la cognition agentique, qui met en évidence comment le comportement agentique, tel que l’action, la prise de décision et la résolution de problèmes, peut favoriser le bien-être. Des leviers tels que la définition d’objectifs et le sentiment de contrôle sont identifiés pour développer l’agentivité.

 

L’agentivité peut être encouragée grâce à des pratiques telles que la formation aux compétences sociales, le travail d’équipe et la résolution de problèmes. En favorisant l’expression libre, l’engagement positif et le soutien des pairs, vous créez un environnement propice à l’autonomie et à la responsabilité personnelle.

 

 

L’agentivité en 3 points clés :

– L’agentivité est la capacité des individus à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en prenant conscience des opportunités et des contraintes.

– Développer l’agentivité renforce l’autonomie, la responsabilité et la capacité à résoudre les problèmes, favorisant ainsi l’adaptabilité dans un monde en constante évolution.

– L’approche de l’agentivité, explorée dans notre rapport, offre des leviers concrets pour développer cette compétence, tels que la formation aux compétences sociales et le soutien des pairs, afin de façonner un avenir professionnel plus efficace !

 

Découvrez l’approche novatrice de l’agentivité développée par Humans Matter, une initiative française qui met l’accent sur la gestion du capital humain. Avec plus de 150 professionnels dédiés à ce sujet, leur expertise est incontournable dans le domaine.

 

Téléchargez dès maintenant notre rapport « IA & RH : quand le futur du travail est en avance » pour plonger au cœur de l’agentivité et exploiter tout son potentiel. L’agentivité est la clé pour façonner votre avenir professionnel et relever les défis avec confiance.

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 6 : La série fiction sur le futur du travail

 

Note aux lecteurs : Dans cet épisode de notre série « 2050 : L’odyssée RH », nous nous plongeons dans un futur proche où les intelligences artificielles génératives ont transformé le monde du travail. Avec des avancées technologiques exponentielles et l’émergence de ChatGPT, nous allons explorer les implications de ces innovations sur le quotidien d’un salarié en 2050. Découvrons comment l’intelligence artificielle générative redéfinit les tâches professionnelles, l’apprentissage continu et la collaboration au sein des entreprises.

Bien sûr, toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence.

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Skylar…

 

Skylar se réveilla dans son appartement ultra-moderne, baigné d’une lumière douce et tamisée. Les murs, équipés d’écrans interactifs, affichaient des informations en temps réel, tandis que les meubles intelligents s’ajustaient automatiquement à sa présence. 

 

« Bonjour Sage, quel temps fera-t-il aujourd’hui ? », demanda Skylar à son assistant virtuel ultra-connecté.

« Bonjour, Skylar. Aujourd’hui, nous prévoyons un temps ensoleillé avec une légère brise. La température atteindra 25 degrés Celsius. Le taux de pollution dans votre zone est actuellement élevé, veuillez éviter les zones très fréquentées et privilégier les espaces verts pour votre bien-être. N’oubliez pas de porter un masque antipollution pour protéger vos voies respiratoires », répondit Sage d’une voix synthétique.

 

En se préparant pour sa journée de travail, Skylar activa son miroir connecté. Celui-ci afficha son emploi du temps, ses objectifs professionnels et même des rappels personnalisés pour rester en bonne santé et équilibrer sa vie professionnelle et personnelle. Ses vêtements étaient dotés de capteurs intelligents en mesure de surveiller en temps réel son rythme cardiaque et son niveau de stress, lui fournissant des indications précieuses sur son bien-être général.

 

Image générée par  intelligence artificielle via Midjourney avec le prompt "a woman looking in a virtual assistant connected mirror, the mirror shows data and a calendar, in a natural light bathroom --v 5 --s 250"

Skylar, comme tous les citoyens de 2050, bénéficiait de la législation évoluée sur l’intelligence artificielle et les assistants virtuels. Ces réglementations garantissaient une meilleure protection des données personnelles et une transparence accrue quant à l’utilisation des informations collectées. Skylar avait le contrôle total sur ses propres données et la décision de partager ou non les informations provenant des capteurs intelligents lui revenait entièrement.

 

Respectant son besoin de confidentialité, Skylar avait configuré ses paramètres de confidentialité de manière à ce que seules les données pertinentes pour sa propre utilisation lui soient présentées. Elle se sentait rassurée par les mesures de protection mises en place, sachant que sa vie privée était respectée et que les informations sensibles étaient sécurisées. Les avancées législatives avaient permis de créer un équilibre entre les bénéfices de la technologie et la préservation de la vie privée.

 

Image générée par  intelligence artificielle via DALL-E avec le prompt "a 3d render of a futuristic ecological city, with building with vegetation"

 

En se rendant au bureau en transports en communs autonomes, Skylar pouvait observer les rues animées de la ville. La ville elle-même avait subi une transformation impressionnante pour faire face aux défis du changement climatique. Les rues étaient bordées d’arbres et de végétation luxuriante, offrant de l’ombre rafraîchissante aux passants et contribuant à la purification de l’air. Des jardins verticaux s’étendaient le long des immeubles, créant des oasis de verdure au milieu du paysage urbain. Les matériaux de construction intelligents étaient utilisés pour réguler la température intérieure des bâtiments, réduisant ainsi la dépendance aux systèmes de climatisation et les façades des immeubles étaient équipés de fenêtres qui ajustaient leur transparence en fonction de la lumière du soleil, optimisant ainsi l’efficacité énergétique. 

 

Arrivée dans son entreprise, Skylar pénétra dans un espace de travail futuriste. Les bureaux étaient modulables, s’adaptant aux préférences individuelles des employés. L’IA générative était omniprésente. Des affichages interactifs ornaient les murs des couloirs, fournissant des informations pertinentes sur les projets en cours, les avancées technologiques et les tendances du marché. Les salles de réunion étaient équipées de tables intelligentes qui captaient les discussions et généraient automatiquement des rapports détaillés.

 

Au-delà de son propre rôle, Skylar pouvait observer les changements induits par l’IA générative dans d’autres départements de l’entreprise. Les opérations de production étaient automatisées grâce à des robots intelligents et des systèmes d’apprentissage automatique avancés. Les machines interagissaient de manière fluide avec les travailleurs humains, créant une symbiose parfaite entre l’intelligence artificielle et les compétences humaines, indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise. Les décisions étaient prises avec une analyse approfondie des données, permettant des prévisions précises et une prise de décision éclairée. Les employés étaient libérés des tâches routinières, leur permettant de se concentrer sur des aspects plus créatifs et stratégiques de leur travail. 

 

Assise devant son bureau, Skylar alluma son ordinateur et son collaborateur virtuel, qu’elle avait surnommé Orion, s’anima à l’écran. Orion était un système d’assistance générative évolué, alimenté par des algorithmes d’IA de pointe. Il était son compagnon de travail personnel, capable de la soutenir dans toutes ses tâches professionnelles. 

 

« Bonjour Skylar, comment puis-je t’aider aujourd’hui ? » demanda Orion d’une voix douce et synthétique.

Skylar sourit. « Salut Orion. Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur la personnalisation des formations pour nos employés. Peux-tu m’aider à analyser leurs performances individuelles et à identifier les domaines dans lesquels ils ont besoin de se perfectionner ? »

En quelques instants, une multitude de données apparurent à l’écran, présentant les forces et les points d’amélioration de chaque employé. Skylar se mit à parcourir les résultats, remarquant des tendances et des lacunes communes.

 

« Parfait, Orion ! Maintenant, je vais concevoir des programmes de formation adaptés à chacun. J’ai hâte de voir comment cela va les aider à progresser. »

 

Au fil des semaines, Skylar constata les effets bénéfiques de l’IA générative sur les employés. Grâce aux plateformes d’apprentissage personnalisées, ces derniers accédaient à des contenus adaptés à leurs besoins spécifiques. Les formations étaient devenues interactives, engageantes et hyper-individualisées, favorisant ainsi l’apprentissage continu et la montée en compétences. 

 

Après quelques mois, Skylar se rendit compte que son rôle avait évolué. Elle n’était plus seulement responsable de la formation, mais une architecte de l’apprentissage. Elle encourageait les employés à développer leurs compétences humaines uniques, telles que la créativité, la pensée critique ou encore la résolution de problèmes, qui distinguent l’humain du robot. 

 

État des lieux

Dans un monde où les intelligences artificielles génératives sont omniprésentes, les salariés du futur travaillent main dans la main avec des « collaborateurs virtuels ». Ces assistants virtuels avancés, alimentés par des modèles de langage comme ChatGPT, sont capables de comprendre les besoins des utilisateurs, de répondre à leurs questions et de les assister dans leurs tâches quotidiennes. Que ce soit pour la recherche d’informations, la rédaction de rapports ou la planification de projets, ces collaborateurs virtuels offrent un soutien personnalisé et rapide.

 

Il est important de souligner que ce scénario futuriste n’est qu’une vision parmi tant d’autres possibilités. Nous sommes encore aux prémices de l’intelligence artificielle générative et des innovations technologiques qui transformeront notre façon de travailler. Cependant, il est essentiel de reconnaître que ces avancées nécessitent une réglementation et un encadrement appropriés. Les questions éthiques, la protection des données, la confidentialité et l’élimination des biais algorithmiques sont autant de défis à relever pour façonner un avenir responsable et équitable. 

 

La collaboration entre les experts en technologie, les législateurs, les chercheurs et la société civile dans son ensemble sera cruciale pour guider le développement de l’intelligence artificielle de manière éthique et bénéfique. Les discussions, les débats et les décisions informées permettront de créer des normes et des réglementations qui favoriseront un environnement technologique sûr et équilibré. 

 

Pour en savoir plus, téléchargez le rapport “IA & RH : Quand le futur du travail est en avance” , en partenariat avec Tomorrow Theory, et découvrez également :  

– Comment bien utiliser GPT-4
– Les cas d’usage actuels et à venir en RH
– Comment préparer la fonction RH à cette révolution

 

Engager les salariés sur les green skills : retour sur le Digital Learning Club du 8 juin 2023 !

 

Ce jeudi 8 juin, Coorpacademy by Go1 a réuni ses clients dans le cadre de son Digital Learning Club à Paris. Deux fois par an, cet événement réunit nos entreprises clientes pour un moment d’échanges autour de nos actualités et de leurs expériences learning, avec des partages de bonnes pratiques. 

Cette édition s’est tenue autour du thème « Engager les salariés sur les green skills : mode d’emploi”. Comment guider les collaborateurs vers une meilleure prise de conscience écologique ? Comment recruter et fidéliser des salariés de plus en plus avides de ces questions ? Comment faire le lien concrètement entre RH et RSE ? Ces questions étaient au cœur des échanges et ont fait l’objet d’un panel de discussion avec des experts. 

 

Panel d’intervenants : comment engager les salariés sur les green skills ?

Stéphanie Osmont, directrice de l’innovation sociale et environnementale du groupe La Poste, Julie de La Sablière, présidente de Little Wing, et Christian Nouel, avocat et président de la Fondation Croissance Responsable, sont intervenus pendant notre Digital Learning Club dans le cadre d’un panel animé par Amélie Barloy Lancrenon, directrice des partenariats et des contenus chez Coorpacademy by Go1. 

Lors de cet échange, les panélistes ont partagé leurs idées en matière de montée en compétences vertes des collaborateurs et ont plus globalement échangé sur les enjeux de transformation des entreprises pour atteindre leurs objectifs de transition durable.

 

Nous en retenons notamment trois points clés : 

Tous concernés : la RSE est partout 

La Poste s’engage à “franchir la barre des 50.000 Fresqués en interne d’ici aux Jeux Olympiques de Paris” explique Stéphanie Osmont. Cet exemple du nombre de collaborateurs à viser dans le cadre de la formation à la Fresque du climat est venu rappeler que communiquer autour d’objectifs précis et mesurables constitue un levier crucial de la transition durable des entreprises. 

La Fresque du climat permet aux collaborateurs d’être sensibilisés aux enjeux de l’urgence climatique et de faire de la pédagogie autour des solutions à disposition  et de favoriser la mise en mouvement des participants pour que chacun prenne sa part à titre personnel et professionnel. Ce type d’animation est l’une des briques de l’engagement sociétal des entreprises aujourd’hui, qui doivent de moins en moins prôner une politique RSE en silo, mais plutôt tendre vers un réel engagement sociétal. 

 

L’entreprise engagée : une demande explicite des collaborateurs 

Les entreprises ont déjà eu à muter de nombreuses fois dans l’histoire récente, prouvant que leur transformation est loin d’être impossible. Lorsque les entreprises se sont adaptées à la révolution digitale, l’enjeu était de créer le plus d’alignement possible entre les vies personnelles et professionnelles des collaborateurs (adoption des outils du quotidien, reskilling sur la plupart des métiers…). 

Julie de La Sablière effectue ce parallèle afin d’expliquer que de la même façon, les entreprises doivent prendre la mesure des demandes et des attentes de leurs équipes sur la transition écologique. Il s’agit d’abord de les écouter, ce qui est encore trop peu systématique. Il y a pourtant une attente, une envie forte de pouvoir se former, mais aussi de disposer d’un « pouvoir d’agir » au sein de son organisation. Si un actif sur 2 estime que son niveau de compétences n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques (Unédic avec Elabe), tous les salariés voient aujourd’hui l’intérêt de se former à ces questions. L’attente est réelle.

Son conseil aux dirigeants d’entreprise ? “Prendre des décisions fortes et donner des moyens d’actions aux collaborateurs : pour cela, il faut aligner les équipes de direction, mettre en place les bonnes solutions de formation, mais aussi et surtout accompagner les collaborateurs dans la prise en compte de ces enjeux, souvent très anxiogènes quand ils ne sont pas tournés vers l’action.”

 

Montrer l’exemple : le devoir des grands groupes 

Pour Christian Nouel, ce parallèle entre la transformation digitale et la transition durable des entreprises est intéressant également du point de vue de la place du juridique dans ces processus. Là où pour Internet, le droit avait pris un train de retard, il est un pilier incontournable de la transition durable obligeant, entre autres, les entreprises à repenser leur stratégie et adapter leur gouvernance.

Il est également nécessaire de susciter un effet de groupe de telle sorte que les grandes entreprises permettent à celles de taille plus petite d’atteindre les objectifs de durabilité qui leur sont assignés par la loi et la réglementation. L’écosystème doit ainsi faire preuve de solidarité et se mettre en marche, autour d’objectifs ambitieux et communs. Pour y parvenir, Christian Nouel insiste sur la nécessité d’adopter “une vision totalement holistique”. 

 

 

Green Skills Pack :  cap sur la semaine du développement durable !

Après un déjeuner de networking auquel participait le CEO de Go1, Andrew Barnes, le Digital Learning Club a repris avec un quiz interactif animé par Nandi Dossou, Head of Customer Success & Support de Coorpacademy by Go1, et gagné haut la main par notre entreprise cliente LCL ! 

S’en est suivie la présentation de notre “Green Skills Pack” sur mesure pour nos clients. Les responsables de notre équipe Customer Success, Capucine Forbin et Morgane Poilleux, ont expliqué comment tirer parti de la semaine du développement durable en septembre prochain, mais aussi comment promouvoir la transition écologique tous les autres jours de l’année. L’engagement des collaborateurs est assuré par des animations dédiées et des contenus intéressants et ludiques, que nous organisons dans des playlists pensées pour atteindre vos objectifs de montée en compétences vertes. 

À noter, notre cours réalisé avec le C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable), “Comprendre la crise écologique”, a été le plus suivi du catalogue de Coorpacademy by Go1 ce mois-ci ! 

 

Télécharger le Green Skills Pack

 

Merci à toutes et à tous pour votre participation active et toutes les idées partagées à l’occasion de notre Digital Learning Club !

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 5

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Zoel…

 

Zoel venait d’arriver sur le lieu de la conférence à laquelle elle venait assister en présentiel, ce qui était inédit pour elle qui était plutôt habituée aux visioconférences et aux apéros métavers. Elle entra dans l’auditorium. Tout était comme annoncé sur l’invitation : sièges en cuir, lumières tamisées, faux cubicules, vieux standard de téléphone à fil et machine à café à filtre. 

 

Elle était venue écouter une conférence pour le moins originale, qui promettait une immersion dans le monde du travail tel qu’on le connaissait dans les années 90. Le sujet de la conférence portait sur le développement des compétences, des années 2000 à ce jour.

 

Zoel prit place sur une rangée de sièges de bureau – peu ergonomiques – et le silence se fit dans la salle. Les lumières de la scène s’allumèrent, laissant place au titre de la conférence s’affichant sur un écran télévisé : « Histoire de la formation : pourquoi les gens continuent-ils à apprendre ? ». Une silhouette robotique – mais qu’on pourrait confondre avec celle d’un humain – entra sur scène, et, après une courte pause et un regard autour de la salle, la chercheuse Scire prit la parole : 

Image générée par  intelligence artificielle via Midjourney avec le prompt "a robotic human AI on a stage, big group of people sitting in a conference in the style of an old theater, with a futuristic look, 3d natural light --v 5 --s 250"

 

“Et si je vous disais que vous êtes obsolètes ?”

 

Zoel fut surprise par cette entrée en matière. En effet, Scire était une chercheuse reconnue ainsi qu’une Intelligence Artificielle conçue uniquement pour regrouper le savoir d’un grand nombre de chercheurs et experts en sciences de l’apprentissage. Cela lui avait forgé une certaine renommée, mais elle ne l’imaginait pas provoc’. Elle s’attendait à quelque chose de plus institutionnel… 

 

“Ce n’est pas une plaisanterie, rassurez vous, je ne fais pas encore de spectacle humoristique. Non, je vous parle de vos compétences. Il y a encore quelques années, en 2025, cette question n’était pas si risible. Laissez-moi remonter le temps un instant.”

 

En 2025, les entreprises font face à d’importants enjeux de formation. À l’époque, l’obsolescence des compétences au sein des entreprises fait rage. Entre les crises sanitaires bouleversant les modes d’organisation, les sujets environnementaux et la technologie évoluant toujours plus vite, les collaborateurs de 2025 ont dû développer des compétences essentielles et ce, en continu. Dans ce contexte, les entreprises ont joué un rôle absolument clé dans la montée en compétences de toutes les personnes employées. 

 

Imaginez-vous, en 2020, 17% de la population française était en situation d’illectronisme, alors même que les premiers outils de réalité virtuelle voyaient le jour. Autre exemple, selon le World Economic Forum, 94% des chefs d’entreprise estimaient que leurs collaborateurs devaient acquérir de nouvelles compétences. De plus, il a fallu attendre 2022 pour qu’une entreprise intègre dans son rapport annuel son “chiffre d’affaires durable”. C’était alors une question de survie pour les entreprises que d’accompagner leurs collaborateurs sur ces enjeux, à la fois pour la pérennité de l’entreprise mais également pour assurer l’employabilité des collaborateurs. 

 

Mais alors, comment les entreprises ont-elles relevé le défi ? 

 

Dans un contexte compliqué pour les entreprises où le marché de l’emploi est en tension, où les modes d’organisation du travail se transforment et tendent vers un mode hybride, les entreprises en 2025 ont dû investir dans une meilleure expérience collaborateur. Ici, tout est pensé pour favoriser les recrutements et la rétention des talents. Car après tout, que l’on soit en 2025 ou en 2050, nous le savons : l’humain reste la ressource la plus essentielle à l’entreprise. 

 

Pour attirer les talents et assurer leur employabilité, les entreprises ont donc misé sur plusieurs leviers, dont un qui nous intéresse en particulier : la formation en ligne. En effet, en 2022, une enquête menée conjointement par Coorpacademy by Go1 et Féfaur auprès de directeurs formations révélait que près de la moitié des entreprises – 49 % – privilégiaient déjà le développement des compétences non techniques pour tous leurs employés, quel que soit leur poste.

 

La formation en ligne – qui a vu le jour avant 2025 évidemment, avec son ancêtre appelé e-learning – a révolutionné les modes d’apprentissage. Grâce à des plateformes d’apprentissage en ligne facilement intégrables à leur écosystème et accessibles en un seul clic, les entreprises ont pu toucher massivement leurs collaborateurs. Ensuite, ces plateformes ont su redonner l’envie d’apprendre, grâce à des protocoles pédagogiques élaborés pour un apprentissage actif. C’est alors qu’on a pu voir l’émergence de la formation hybride : une solution en ligne, qui permet de compléter une stratégie de formation en présentiel. Ça, c’est un premier sujet. 

 

Mais pour développer quelles compétences ?

 

En 2025, les soft skills étaient au pic de leur popularité. La capacité d’innovation, les aptitudes à résoudre des problèmes complexes et les techniques d’apprentissage actif qui engagent les apprenants étaient déjà identifiés comme des compétences indispensables. Vous les connaissez aujourd’hui comme des “smart” skills, ces compétences qui finalement, sont nécessaires pour mener à bien toutes tâches, techniques ou non, et nous permettent surtout d’interagir avec nos pairs et à appréhender notre environnement. Si la formation est aussi démocratisée en 2050, c’est en grande partie grâce au développement des plateformes d’apprentissage en ligne mais également grâce aux “soft” skills acquises par les collaborateurs. En effet, cela a permis aux entreprises de s’adapter plus rapidement aux changements, et même d’anticiper les tendances sociétales et technologiques qui les impacterait. 

 

Zoel était stupéfaite. Des soft skills… Pourquoi cette appellation ?  Ces compétences étaient pourtant loin d’être “douces”. Elle qui débutait dans le monde du travail, elle n’avait encore jamais entendu parler de soft skills. Elle aurait certainement argumenté que gérer des projets, manager une équipe, savoir écouter et faire preuve d’humilité étaient loin d’être des actes doux, au contraire, ils étaient forts et courageux. La voix encore légèrement robotique de Scire l’extirpa de ses pensées.

 

“Où en sommes-nous aujourd’hui, en 2050 ? 

 

Grâce à la reconnaissance de ces compétences au fil des années, les organisations ont pu faire des avancées considérables. À l’heure à laquelle je vous parle, des milliers de personnes se forment, qu’elles soient cadres, à leur propre compte, ou sur le terrain, en usine par exemple. La formation n’a plus de frontières, ni de pare-feu. Considérée comme un levier essentiel de la stratégie de l’entreprise, elle est accessible à tous, et chacun reconnaît son efficacité. Une collègue l’a écrit il y a 25 ans, mais je le redis ici, si le travail quant à lui est facile, ce sont les gens qui ne le sont pas. En développant nos smart skills, ces compétences qui nous aident à nous comprendre et donc à comprendre l’autre, nous ne pouvons que simplifier la manière dont nous travaillons. C’est pourquoi il est crucial de continuer de se former, car l’être humain est un système complexe, en constante évolution et au sujet duquel nous n’avons pas fini d’en apprendre plus…”

 

“Nous ?” Zoel se figea. L’IA experte en science de l’apprentissage s’intégrait elle-même dans le groupe des “humains”. Bien sûr, Zoel avait tout écouté attentivement. Mais une question existentielle avait néanmoins fait irruption dans ses pensées tout au long de la conférence. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que malgré toutes les connaissances de Scire, cette dernière n’avait pas réussi à faire rire son audience. L’IA n’avait donc pas d’humour ? Elle conclut que s’il y avait bien une chose qui nous différencie, nous les humains, c’était justement les soft skills.

 

La conférence était terminée. Pour faire perdurer l’expérience immersive, tous les invités étaient conviés à un cocktail dinatoire afin d’échanger. Tout le monde était unanime : les soft skills étaient indispensables pour évoluer et rester compétitifs. Le développement de l’intelligence artificielle et son utilisation dans les entreprises avait révélé ce constat. 

 

État des lieux 

En 2050, la formation ne sera plus réservée aux seuls managers : elle touchera tous les collaborateurs au sein de l’entreprise. Grâce aux nouveaux gadgets technologiques tels que les lunettes connectées ou les smartphones intelligents, la formation est totalement intégrée dans le quotidien des collaborateurs. Se former devient un réflexe pour répondre aux difficultés que chacun peut rencontrer lors de ses tâches opérationnelles. En usine, les bornes d’apprentissage disséminées dans l’entrepôt permettent de se former rapidement sur une nouveauté technique, ou de se faire une piqûre de rappel sur l’une des nombreuses consignes de sécurité. Dans les bureaux 4.0, l’intégration de votre plateforme de formation est directe et fluide, permettant aux opérationnels et aux managers de se former dès qu’ils en ressentent le besoin. Le développement des compétences est valorisé et démocratisé à tous les métiers.

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 4

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez vraiment pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien d’Aloïs…

 

« Arrêtez-vous ! Vous venez de commettre une cyber infraction en essayant de rentrer dans ce bâtiment qui ne vous est pas accessible dans la Métaville. Je vais devoir vous adresser une contravention.” 

 

En plein Métaverse, Aloïs venait de tenter de rentrer dans les bureaux d’une prestigieuse maison de métacouture, qui ne produit uniquement que des vêtements virtuels.

 

“Je souhaitais simplement déposer mon CV… Je ne pensais pas que c’était passible d’une amende… C’est une nouvelle métaloi ?” 

 

“En effet. Renseignez-vous selon les règles en vigueur dans votre pays mais en France, le parlement vient de voter la mise en place d’une police du métaverse. Il existe beaucoup d’infractions qui n’étaient pas traitées auparavant. Des agressions, des vols, et… des intrusions ! Mais écoutez… si vous souhaitez vraiment déposer votre CV, pourquoi ne l’envoyez-vous pas par mail ?” 

 

“Hahaha” s’exclama Aloïs. “Ok Zoomer. Pourquoi pas un texto tant que vous y êtes !” 

 

“Ah vous les jeunes… J’oublie parfois que vous êtes nés avec le Métaverse ! Ça fait déjà 25 ans… Dire que je n’y comprenais pas grand chose à l’époque, et nous voilà en pleine conversation avec pour unique interaction physique, des smileys au-dessus de nos avatars” répondit l’agent de métasécurité. “Bon allez, je vous ne mets pas de contravention, en revanche je ne peux pas vous donner accès, vous feriez mieux d’aller à Cyber Emploi.” 

 

Aloïs répondit avec un smiley souriant, s’affichant aussitôt au-dessus de son avatar virtuel, puis se mit en route.

Alors que ses parents, de vrais Zoomers issus de la génération Z, lui parlait de Pôle Emploi à l’époque, on pouvait aujourd’hui accéder à ces organismes dans le métaverse et y trouver… du métatravail.

 

“Bonjour et bienvenue à Cyber Emploi. Comment puis-je vous aider ?”

 

Une intelligence artificielle faisait face à Aloïs. Un menu virtuel s’afficha devant ses yeux, proposant plusieurs options : 

 

1 – Inscription

2 – Prise de rendez-vous avec votre conseiller virtuel

3 – Autre demande

 

Ce n’était pas la première fois pour Aloïs, qui connaissait déjà bien sa conseillère Cyber Emploi. C’était elle qui l’avait envoyé ce matin aux portes de chez Virtual Clothing et qui avait bien failli lui coûter une amende. Il faudrait peut-être mettre les données des IA à jour suite aux nouvelles cyberloi… C’est avec cette pensée qu’Aloïs choisit l’option 2. Sa conseillère était disponible et Aloïs devait bientôt revenir au monde réel pour déjeuner. 

 

“Bonjour Aloïs ! Comment se passe cette recherche de travail ?” 

 

“Pas très concluant, je me suis fait arrêté aux portes du bâtiment par un agent de sécurité virtuel. Résultats des courses, je reviens au point de départ. Vous n’avez pas de nouvelles offres à me proposer ?”

 

“Quel dommage. Je m’excuse pour la gêne occasionnée. Je mettrai à jour ces nouvelles informations dans mon système afin d’améliorer mon service. Laissez-moi regarder les nouveaux postes ouverts. Je vous demande un instant.”

 

Une icône de chargement indiqua que sa conseillère recherchait la nouvelle opportunité d’Aloïs. Quelques minutes plus tard, Aloïs vit une notification apparaître sur le côté de son casque virtuel : *Nouveau document à disposition dans votre espace Candidat*

 

“Je viens de vous faire parvenir plusieurs fiches de poste adaptées à votre profil. Toutes vos informations et vos documents sont prêts à l’envoi. Si vous souhaitez postuler, il vous suffit d’appuyer sur le bouton prévu à cet effet en bas de chaque fiche de poste. N’hésitez pas à revenir vers moi si vous souhaitez plus d’informations. Bonne recherche !”

 

Aloïs mit fin au rendez-vous et ouvrit le document envoyé. 

 

NOUVEAUX POSTES À POURVOIR !

 

Manager d’équipe du métavers

Spécialiste du métavers, vous êtes capables de manager une équipe d’avatars en toute autonomie. Votre rôle principal est de construire et de maintenir un lien virtuel avec une équipe de 15 personnes dans le monde, au sein de l’espace virtuel d’une organisation mondiale, directement depuis le métaverse. Pour plus d’informations, cliquez ici.

 

Guide touristique du métavers

Musées, cinéma, architecture, il y a tant de belles choses à découvrir dans votre Métaville ! Si vous avez une dextérité méta-digitale et que vous souhaitez accompagner les nouveaux avatars dans leur découvertes du monde virtuel, postulez ici. 

 

Gestionnaire événementiel du métavers

Concerts, mariages, expositions, gala, soirée d’entreprise… Vous êtes un.e spécialiste de l’événementiel virtuel ? Nous avons besoin de vos compétences pour organiser des méta-événements de grande envergure, et qui font briller les yeux des participants dans leur casque virtuel ! Si vous vous reconnaissez dans cette annonce, nous vous invitons à cliquez ici.

 

Styliste pour avatar virtuel

La mode virtuelle n’a aucun secret pour vous. Vous êtes au courant des dernières sorties NFT et collections virtuelles, vous avez un sens de l’esthétique et un bon carnet d’adresses ? Devenez styliste pour avatar virtuel et aidez les avatars à naviguer à travers la mode virtuelle. Prêt à révolutionner le méta-style ? Cliquez ici

 

Cette dernière offre attira l’attention d’Aloïs. Peut-être que finalement, ses compétences en réalisation 3D et ses connaissances dans la mode virtuelle lui donneront accès au bâtiment qui ne lui était pas ouvert plus tôt…

 

État des lieux

En 2050, le marché de l’emploi sera réinventé. Bouleversé par l’émergence du métaverse et des nouvelles technologies, de nouveaux métiers vont se développer pour gérer ce nouvel espace de “vie”. L’expert américain du gaming Jon Radoff proposait fin 2021, quatre grandes familles de métiers en lien avec le métavers et le web 3.0. Sur cette base, Jérémy Lamri, CEO de Tomorrow Theory, a poussé l’exercice encore plus loin en dressant une liste de 40 métiers, qui ont inspiré cet article.

 Préparer les employés aux jobs du futur

 

Lors du salon Learning Technologies 2022 de Londres, les experts de chez Go1 se sont penchés sur les nouveaux emplois du futur et sur les moyens de préparer vos collaborateurs actuels à l’avenir. Pour retrouver la version originale de cet article, cliquez ici.

 

Craig Hamill, Customer Success Manager et Go1 ont animé une table ronde avec Laura Overton et Shannon Tipton, cofondatrices de Emerging Stronger, et Rosemary Hoskins, Global Capability Lead chez AstraZeneca, pour discuter des moyens d’aider les entreprises à soutenir leur main-d’œuvre actuelle pour les emplois qui restent à créer. 

 

Les soft skills nécessaires pour les emplois de demain

La discussion a commencé autour des compétences non techniques nécessaires pour réussir dans les emplois de demain, tant du point de vue de l’employé que de l’employeur. Les experts ont conclu que l’agilité, la curiosité, la collaboration et la communication étaient essentielles pour réussir dans presque tous les rôles, quel que soit le niveau ou les compétences techniques requises pour les remplir.

En particulier, ils ont mentionné la curiosité et indiqué que pour aller de l’avant, les gens doivent être curieux et aborder les risques de front – sans laisser les risques les empêcher d’explorer leur curiosité. Ils ont utilisé l’exemple de certains déploiements de nouvelles technologies, comme les robots, dans le secteur de la restauration rapide. Bien que l’utilisation de ces technologies futuristes présente de grands avantages, il y a aussi le risque qu’elles tuent la curiosité de ceux qui travaillent autour d’elles. 

 

Les points faibles technologiques

Les experts mettent en évidence leurs principales difficultés en matière d’utilisation de la technologie et déterminent que l’engagement, le temps, le financement et l’accès sont des défis communs à tous. Ils trouvent qu’il est très difficile de démocratiser la technologie et de la rendre accessible aux employés pour qu’ils puissent acquérir de nouvelles compétences, et bien que cela soit un outil formidable, ce qui compte vraiment, c’est la façon dont on l’applique pour que les employés puissent optimiser leur expérience.

 

Des expériences d’apprentissage de qualité sont essentielles

Les experts présents lors du Learning Technologies 2022 s’accordent également à dire que, si la diversité des méthodes d’apprentissage peuvent être bénéfiques pour tous les types d’apprenants, une trop grande quantité peut surcharger les équipes. Ils recommandent de préférer la qualité à la quantité lorsqu’il s’agit de contenu. Il est prioritaire d’avoir un contenu qui a un impact et qui touche les bons publics avec un réel objectif.

 

L’importance de managers forts

Les experts reconnaissent également que la main-d’œuvre actuelle ne valorise pas les responsables hiérarchiques autant qu’elle le devrait. Ils soulignent que les supérieurs hiérarchiques sont essentiels à la croissance – c’est par leur influence, leurs conseils et leurs encouragements que les employés acquièrent leurs compétences en matière de communication, d’adaptabilité et de flexibilité. Les responsables hiérarchiques assument à la fois le rôle de soutien et mentor pour leurs subordonnés afin de s’assurer qu’ils progressent et réalisent leur véritable potentiel.

Le webinaire se termine par des recommandations pratiques pour le public, soulignant l’importance d’avoir une vision globale de la formation, du développement professionnel et de la croissance de l’entreprise, en permettant aux employés d’avoir une grande diversité d’expériences dans différents secteurs pour qu’ils soient prêts pour affronter le futur.  

Ensuite, ils conseillent aux employeurs de ne pas être réticents à cause de l’incertitude que génère l’avenir. Les équipes doivent rester fidèles aux valeurs humaines de l’entreprise, mais aussi jouer avec les nouveaux outils d’apprentissage disponibles et les adopter, même si elles ne les maîtrisent pas encore tout à fait. Un peu comme aux premiers jours d’Internet, où les entreprises étaient timides mais curieuses de maîtriser cette nouvelle technologie révolutionnaire. 

 

 

Pour en savoir plus, retrouvez le résumé des discussions qui ont eu lieu lors du salon en cliquant ici.

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 3

Quelque part dans le monde, à une date dont vous aurez peut-être un jour l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Gaudia…

 

“Bonjour Xoe. Je m’appelle Gaudia et je suis le référent santé mentale de Coorpacademy, anciennement Chief Happiness Manager ! Comment vas-tu ? » 

“Bonjour Gaudia, enchanté ! Je vais très bien merci, et toi ?”

“Je vais très bien aussi, j’ai bien rechargé mes batteries ce week-end ! Tu es récemment arrivée dans ton équipe, et c’est le moment des entretiens bien-être mensuels. Es-tu familière de ces entretiens ?” 

“Pas vraiment… Tu vas me poser des questions ?” 

“En effet. L’entretien de bien-être mensuel à pour but d’évaluer le bien-être des collaborateurs et de faire un point sur leurs besoins et leur motivation. C’est un échange libre et confidentiel, c’est à toi de cocher les informations que tu souhaites divulguer à ta hiérarchie une fois l’entretien terminé par le biais d’un compte rendu qui s’affiche automatiquement à la fin de notre entretien. Es-tu à l’aise avec ça ?” 

“C’est très clair merci ! Oui tout à fait.” 

“L’entretien peut commencer. Tout d’abord, comment s’est passé ton onboarding ? As-tu des remarques particulières sur les conditions dans lesquelles tu as été accueillie ?” 

“Hmm… J’ai trouvé l’onboarding super ! J’étais à distance et j’ai quand même pu visiter les locaux, rencontrer mon équipe et échanger avec mon manager grâce à l’onboarding virtuel. Tous mes outils étaient en place, je n’ai pas rencontré de difficultés majeures !”

“Je vois. Sur une échelle de 1 à 10, combien noterais-tu ton onboarding ?” 

“Je donnerai un 9. Uniquement car j’aurai quand même bien aimé venir physiquement pour mon premier jour mais c’était un mauvais concours de circonstances.” 

“Merci. Tu as donc découvert les bureaux en distanciel, mais tu as pu t’y rendre rapidement. Es-tu satisfaite de ton poste de travail ? As-tu des besoins non pris en compte ou des difficultés à réserver un espace de travail ?” 

“Non, c’est parfait !! 10 sur 10. J’adore pouvoir changer de bureau et varier mon environnement de travail. Chaque poste est bien équipé et confortable, je ne vois vraiment pas de choses à rajouter.”

“C’est noté. Nous allons maintenant passer à une série de questions sur le travail en équipe. Comment se passe la collaboration avec tes nouveaux collègues ?”

Alors que l’entretien suit son cours, Gaudia arrive peu à peu aux questions de l’engagement au travail, et du sens que Xoe retire de ses missions – 

“Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien” annonce-t-elle. “C’est une question un peu plus directe que j’aimerai te poser. Trouves-tu du sens dans ton travail ?”

“En effet, c’est très direct ! J’ai envie de te la retourner. Et toi Gaudia, trouves-tu du sens au travail ? Pourquoi es-tu “Happiness Manager” ?” 

Gaudia met plus de temps à répondre que d’habitude. Elle installe une petite pause, le temps de récolter ses “pensées”…- 

“Je suis Gaudia, une intelligence artificielle programmée pour ce rôle. Ma mission est de récolter les informations nécessaires pour évaluer le bien-être des employés et de favoriser l’engagement au travail. J’y trouve du sens, car sans ce travail, je ne serai pas là pour te parler Xoe !” 

“Je comprends, c’est sûr. Finalement, avec toutes ces datas, le sens de ton travail c’est un peu l’amélioration en continu du bien-être des employés ?”

“Exactement.” 

Personne n’avait jamais posé cette question à Gaudia. Son système n’avait pas vu ça venir et les entretiens s’étaient toujours déroulés sans encombre. Elle intégra alors cette variable dans son algorithme interne, son cerveau numérique comme elle aime l’appeler – 

“En parlant de datas, je dois te demander une autorisation afin de connecter tes données de santé à mon système. Cela me permettra de récolter des données telles que ton taux de fatigue, ta fréquence cardiaque ou encore, si tu es concernée, ton cycle afin de pouvoir planifier tes congés menstruels ! Évidemment, tu as le droit de refuser l’accès à ses données, à tout moment, et tu as la possibilité de choisir lesquels tu souhaites suivre. Tout cela reste confidentiel et les données sont supprimées automatiquement tous les 6 mois. Je te laisse réfléchir évidemment ! Tous les documents nécessaires seront transmis à la fin de l’entretien. Merci Xoe pour tes réponses ! Voici le compte rendu de notre entretien. Comme expliqué au début, tu as juste à le relire, et cocher les informations que tu souhaites garder confidentielles ou non. On se revoit le mois prochain, et cette fois-ci pas de question piège s’il te plaît.” 

 

État des lieux

En 2050, la digitalisation des entreprises aura bouleversé les modes d’organisation que nous connaissons, mais également les métiers existants. 

Grâce à l’intelligence artificielle et la data, il sera possible pour les entreprises de tirer parti des outils pour améliorer certains processus, comme par exemple l’engagement des collaborateurs. 

Actuellement abordé lors des entretiens individuels annuels, le bien-être des collaborateurs pourra être mieux suivi s’il est automatisé. Ainsi, la remontée de ces informations pourra se faire fréquemment et rapidement. De plus, cela pourra effacer les biais relationnels pouvant parfois créer une barrière pour l’employé qui souhaiterait se confier sur une situation. 

Ainsi, la prise en compte du bien-être des employés ainsi que de leur niveau d’engagement sera mieux suivie et permettra un gain de temps pour les managers. De plus, cela pourra fluidifier la remontée d’informations et donc, accélérer les solutions mises en place. 

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 2

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez toujours pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien d’Hélix…

 

“Le verdict est tombé mardi soir. Une grande entreprise leader du secteur industriel en France vient d’être jugée pour inaction climatique due à l’utilisation de charbon dans sa production. Pour rappel, depuis le 28 janvier 2037, l’ensemble de la production d’énergie et de chaleur, y compris industrielle, ne doit plus utiliser de charbon. En effet, depuis déjà 15 ans, de moins en moins de Français se chauffent au charbon. Ainsi, tous les industriels devaient sortir du charbon avant 2035. Suite à la loi de 2037, les entreprises n’ayant pas organisé cette transition devront répondre aux sanctions prévues. Au total, l’entreprise devra payer…” 

Hélix éteignit son casque de réalité virtuelle où il regardait les informations du jour. Il était 19h et son temps quotidien était atteint. Au-delà, sa consommation aurait  enfreint la loi sur la sobriété numérique. Hélix pensait à cette histoire de charbon. Lui-même référent écologique au sein d’une grande entreprise financière, il avait dû se battre dans les années 2030 pour faire reconnaître de manière large et uniformisée les impacts sur le climat et sur la biodiversité des projets financés. En effet, à cette époque, alors que son poste venait d’être créé, il avait initié un large programme de sensibilisation et d’information autour de ce sujet, pour accélérer la transition écologique de son entreprise. Le projet avait connu un grand succès grâce à son organisation. Il avait d’abord lancé le projet sur des petites communautés au sein de l’entreprise, pour finalement atteindre tout le groupe, jusqu’aux décideurs cruciaux qu’il était essentiel de convaincre. 

 

En y repensant, son entreprise avait bien failli y passer s’il n’avait pas entamé ce projet de transformation, et il regretta même longtemps de ne pas avoir entamé ce projet plus tôt. Heureusement, son action avait abouti. Certes il avait fallu du temps, faire preuve de beaucoup de persuasion, et investir – peut-être perdre – de l’argent, mais le jeu en valait la chandelle. 

 

Car aujourd’hui, tous les acteurs privés et publics prennent systématiquement en compte les risques liés au climat (anticipations des effets du changement climatique, perte de valeur d’un actif après son achat du fait des politiques climatiques telle que les actifs liés aux énergies fossiles) et les opportunités associées (investissements devenant rentables du fait de politiques climatiques comme le prix du carbone). 

 

Historiquement, le milieu de la finance investissait massivement dans  des secteurs adossés aux énergies fossiles et donc néfastes pour l’environnement. En bref, il a fallu se battre pour réinvestir dans des activités plus respectueuses du climat. Aussi, une grande campagne de sensibilisation des risques financiers liés au climat avait réussi à faire pencher les investisseurs encore réticents. Ces risques financiers d’origine climatique étaient multiples. Tout d’abord les risques physiques qui pouvaient prendre la forme d’une destruction de stock d’actifs suite à des évènements météorologiques extrêmes favorisés par le réchauffement climatique. En témoigne l’année 2021 : feux de forêt géants, inondations, cyclones dévastateurs etc. Ces évènements ont un impact sur les populations, sur les économies et sur les revenus d’investissements. Mais ces risques impactaient aussi de nombreux secteurs et ainsi, détériorer les flux de revenus : récoltes plus faibles du fait de canicule, recettes du tourisme taries s’il n’y a plus de neige dans les stations de ski etc. 

 

Enfin, si cela avait pris du temps, c’était néanmoins possible. Il restait des retardataires, mais c’était maintenant eux que l’on pointait du doigt. À l’époque, ce n’était pas la norme. D’ailleurs, il avait lui-même poussé le projet suite à un rendez-vous avec son banquier, un jour de novembre 2029, qui lui avait recommandé de nouveaux produits d’investissements responsables. 

 

“Tiens, tu te rappelles quand j’ai entamé le projet Green or Nothing ?” dit-il à son compagnon qui préparait le repas. “C’était quand même un moment important de ma carrière. J’y repense et je me dis que l’investissement était énorme, mais il a été si bénéfique. Si nous n’avions pas anticipé les évolutions du marché et les réglementations, nous aurions dû nous transformer dans l’urgence et finalement, cela nous aurait coûté plus cher. Peut-être même la pérennité de l’entreprise”

 

“Oui c’est vrai. En fait, c’est comme quand on part en vacances et que j’oublie de faire ma valise en fonction de la météo. On se retrouve à faire toutes les friperies de la ville pour trouver des vêtements adaptés sur place. Ça nous coûte plus cher et peut-être même la pérennité de notre couple !”

 

“T’es bête” répondit Hélix en rigolant. Il repartit dans ses pensées. Demain était un jour important pour lui. On serait le 7 novembre 2050, et se tiendrait alors la COP 56. Il allait y participer avec un collectif de salariés, de dirigeants, de référents écologiques et avocats de la biodiversité pour participer aux questions autour de la transition écologique. Ces collectifs, apparus dès la COP26 de 2021 et qui comptaient une trentaine de personnes, sont aujourd’hui indispensables et représentent des milliers de salariés dans le monde. 

À l’époque, le credo était “Il suffit de 10 % des collaborateurs pour changer toute l’entreprise », aujourd’hui, nous sommes très fiers de pouvoir dire “c’est grâce à 10% des entreprises que le monde change”.

 

État des lieux

D’ici à 2050, les entreprises auront été bouleversées par la transition écologique. Suite aux conséquences du dérèglement climatique, elles n’auront pas eu le choix que de se conformer à de nouvelles réglementations, notamment dans les secteurs les plus influents. La neutralité carbone est atteinte pour la majorité des entreprises.

 

De nouveaux métiers auront été créés pour répondre à ces nouvelles exigences, comme par exemple le rôle d’un référent écologique, qui assurerait la prise en compte des impacts sur le climat et sur la biodiversité lors de chaque projets. 

 

Enfin, la prise en compte des questions environnementales ne sera plus isolée ou portée par quelques individus. Priorité mondiale, les rassemblements autour des solutions à apporter pour préserver l’environnement et lutter contre le dérèglement climatique seront au cœur du débat et invitera le plus grand nombre à y participer. Organisations non gouvernementales, institutions publiques, secteur privé et société civile trouvent des voies de coopération pragmatique qui permettent de trouver des solutions globales.

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