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« Il n’est jamais trop tard pour commencer une carrière, changer de voie ou retrouver le chemin de l’emploi » : le programme SkillsBuild expliqué par Lisa Neddam, Education Offering Manager chez IBM

 

C’est parti pour le programme SkillsBuild, lancé officiellement le 17 juin à Paris !

L’initiative SkillsBuild est un programme mondial mené par IBM et qui a comme objectif d’accompagner des populations éloignées du monde professionnel, de les aider à se former, à changer de voie et donc à retrouver le chemin de l’emploi. Le programme rassemble des ONG (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil et l’Institut de l’Engagement) et des partenaires de contenu, dont Coorpacademy, spécialiste du Digital Learning.

À l’occasion de la soirée de lancement, nous avons pu discuter avec Lisa Neddam, Digital Skills Platform Leader, qui a la mission de mener à bien ce projet chez IBM et dont le credo est d’utiliser la technologie dans une démarche de bien commun, for Good.

Lisa Neddam présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancementLisa Neddam, présentant le programme SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juin.

Quel est l’objectif du programme SkillsBuild lancé par IBM ?

Le programme SkillsBuild est destiné aux populations de demandeurs d’emploi, en réinsertion ou en insertion professionnelle. Cela peut concerner des personnes en échec scolaire, au chômage, des migrants, des réfugiés, des femmes qui retournent dans le milieu du travail après une maternité, par exemple : SkillsBuild est à destination de toutes les personnes qui ont besoin d’un coup de main pour trouver ou retrouver du travail après s’être éloignées du monde professionnel.

L’idée derrière SkillsBuild est que chacun au moment où il en a le plus besoin puisse acquérir ou renforcer ses compétences. Des compétences numériques, mais pas que ; nous souhaitons aussi favoriser les compétences nécessaires pour évoluer dans le monde digital actuel, les compétences professionnelles, comportementales, appelées en anglais soft skills, nécessaires aujourd’hui pour se préparer aux incertitudes de demain. Avec par exemple la capacité à travailler en équipe, la pensée critique, l’agilité dans l’entreprise… Les métiers se transforment grâce au digital, les compétences nécessaires aussi !

Quels sont les piliers sur lesquels s’appuie le programme SkillsBuild ?

D’abord, il y a celui du développement de compétences théoriques sur la plateforme de formation en ligne, avec parcours d’apprentissage et badges numériques. Mais, nous pensons que pour ces populations, il ne suffit pas de mettre une plateforme de formation à disposition, il faut l’intégrer à des programmes de formation plus complets. Le déploiement du projet se fait donc au travers de cinq associations partenaires : la plateforme sera mise à leur disposition pour qu’elles puissent la proposer à leurs bénéficiaires, ainsi qu’à leurs salariés et à leurs bénévoles. L’idée était de soutenir le travail déjà fait par les acteurs de terrain et de l’intégrer aux dispositifs existants. En effet, lorsqu’il y a décrochage de la vie professionnelle, ces personnes ont besoin d’un accompagnement beaucoup plus riche qu’une simple plateforme de formation.

IBM propose en parallèle des projets de mise en pratique des compétences acquises qui permettront aux apprenants de la plateforme d’acquérir une première expérience dans le monde du numérique.

Enfin, le programme offre également un accompagnement pour avoir accès à l’emploi. Il y aura dans la plateforme un outil de job-matching qui va permettre aux participants de chercher des opportunités professionnelles par compétences numériques. De l’autre côté, il y aura un écosystème d’employeurs ouverts à recruter sur la base des compétences, pour construire un écosystème de talents qui auraient été formés différemment. L’idée sera de tester les compétences de manière différente, avoir un mode de recrutement différent, sur les compétences et non sur les parcours ou grandes écoles.

La formation se fera par une plateforme digitale de formation. Comment pensez-vous contrer les freins parfois inhérents à l’adoption de nouveaux outils digitaux ?

Bien souvent, c’est aussi un certain manque de maturité sur les sujets numériques qui représente un frein à l’adoption de nouveaux outils et à proposer de nouveaux outils numériques : ce programme SkillsBuild représente aussi une opportunité pour ces associations grâce à la mise à disposition de la plateforme pour leurs salariés et bénévoles.

Dans cette vision d’upskilling, de montée en compétences, ces associations vont pouvoir proposer des projets de transformation numériques qui leur sont propres, des projets qui vont être délivrés par les experts d’IBM dans une logique de mécénat de compétences. Ces projets, qu’IBM faisait auparavant en « cercle fermé » avec les associations, nous allons nous en servir pour créer des opportunités de mise en pratique des compétences, en les ouvrant aux apprenants de la plateforme qui pourront y participer, soit en shadowing (observation) soit en participation active. Nous cherchons à créer un écosystème gagnant-gagnant, dans lequel les associations peuvent aider leurs bénéficiaires à développer de nouvelles compétences favorisant l’accès à l’emploi, tout en travaillant sur leur propre transformation numérique.

Chez IBM, nous allons mettre en place une équipe dédiée de Digital Success Managers, à temps plein à partir du 1er juillet, pour accompagner à l’adoption de la plateforme, accompagner à la fois les associations et les apprenants. Il y aura donc à la disposition de la communauté d’apprenants une équipe de 5 personnes spécialisées en mécénat de compétences, pour que la plateforme soit utilisée au mieux.

L'équipe de Digital Success Managers d'iBM pour le projet SkillsBuildLes Digital Success Managers d’IBM, qui seront à temps plein dès le 31 juillet pour accompagner les populations visées par le programme.

Pour résumer l’ensemble du projet, c’est un mix que nous pensons judicieux entre projets, ressources en ligne, mécénat de compétences, mentoring et coaching. En plus de l’outil digital, nous pensons que l’accompagnement doit être extrêmement présent. Le but final étant de maximiser l’adoption de notre plateforme digitale auprès des bénéficiaires, et de les faire retrouver le chemin de l’emploi et de l’épanouissement professionnel.

Pouvez-nous nous parler un peu des associations partenaires sur SkillsBuild (Aurore, Emmaüs France, Fondation Agir Contre l’Exclusion, Fondation des Apprentis d’Auteuil and l’Institut de l’Engagement) ? Comment se sont-elles manifestées, quelles sont les populations visées ?

Ces associations accompagnent des populations diverses, mais qui ont toutes en commun de nécessiter un accompagnement pour accéder à l’emploi. Certaines se concentrent plutôt sur les jeunes adultes, d’autres sur les migrants, les chômeurs de longue durée ou les entrepreneurs en devenir.

Elles sont toutes de grands noms du milieu associatif en France, et ont les infrastructures humaines nécessaires pour accueillir un programme de ce type et de cette envergure.

Elles se sont manifestées au travers du réseau d’IBM, et la sélection s’est faite naturellement.

Pourquoi avoir choisi Coorpacademy comme fournisseur de contenu pour vous accompagner dans ce projet ?

Tout d’abord, nous ne voulions pas faire une plateforme IBM pour ce projet, nous souhaitions avoir une plateforme ouverte. Ce qui manque, ce n’est pas le contenu, IBM dispose de beaucoup de plateformes de formation en ligne, mais nous souhaitions les bonnes méthodes pédagogiques, une consolidation des meilleurs contenus du marché, nous voulions nous associer avec les meilleurs partenaires sur le sujet.

Ce qu’on aime chez Coorpacademy, c’est la pédagogie, très différente de celle d’IBM, l’esprit de gamification, ludique, le microlearning, et l’accessibilité générale de la plateforme.

Nous voulions un équilibre entre les contenus d’entreprise, corporate d’IBM, et des contenus à la pédagogie très différente, avec une approche différente.

Nous allons proposer 3 parcours de formation, sur les fondamentaux du numérique tout d’abord, avec Coorpacademy, et deux parcours plus professionnalisants, l’un sur le support et l’accompagnement client, l’autre sur le développement web, en partenariat avec CodeDoor.

Armelle Lavergne présentant le projet SkillsBuild lors de la soirée de lancement du 17 juinArmelle Lavergne, Directrice du Contenu et des Partenariats, présentait Coorpacademy à la soirée de lancement.

Mobilisation de la French EdTech !

Article publié dans le Journal du Net, le Vendredi 27 avril 2018. 

« À l’agenda […] d’un Conseil des ministres exceptionnel, pour cause de tournée présidentielle outre-Atlantique : le projet de loi qui devrait accélérer la modernisation du secteur de la formation ! Ce texte est une avancée qui va dans le bon sens mais il ne faudrait pas oublier d’y associer les forces innovantes du pays, les acteurs issus du numérique appliqué à l’éducation et la formation (la fameuse EdTech) notamment, qui intègrent dans leur modèle les nouveaux comportements du web. »

Extraits choisis. 

« Les principales mesures de la réforme sont déjà connues : alimentation en euros et non plus en heures du compte personnel de formation (CPF), mise en place du CPF de transition professionnelle (remplaçant le Cif), renforcement du conseil en évolution professionnelle, remplacement des Opca par des opérateurs de compétences, création d’une contribution unique pour la formation professionnelle et l’apprentissage recouvrée par les Urssaf… »

« Cette réforme doit prendre en compte les enjeux de la transformation numérique, intégrer notamment le fait que nous vivons dans un “monde de données”, comme le souligne le rapport Villani. Le secteur de la formation possède un gisement de données qu’il faudrait mieux organiser, mieux collecter, mieux structurer pour créer une formation plus diversifiée et réactive, adaptée aux usages des citoyens. »

« Ce n’est pas pour autant que cette réforme doit exclure la formation en présentiel, au contraire elle doit lui donner un nouvel élan, lui permettre de se réinventer. Ce projet de loi modifie également les missions des acteurs de la formation qu’ils soient DRH, responsable de formation, concepteur de formation qui doivent intégrer encore plus dans leurs réflexions, la puissance et l’accessibilité des plateformes numérique de formation. »

« Les acteurs de la EdTech française ont un rôle clé à jouer dans la transformation globale de l’accès à une formation qualifiante et individualisée, tout au long de la vie. Ils devraient être pleinement associés à la conception et la mise en œuvre des mesures décidées par les pouvoirs publics. »

Retrouvez la tribune complète de Jean-Marc Tassetto sur le Journal du Net.

Learning Breakfast “Future of Learning” : un événement inédit en partenariat avec SAP SuccessFactors et la participation de speachme

Le 12 avril dernier, Coorpacademy accueillait à son siège parisien, 4 Boulevard Poissonnière, une quarantaine de Digital Learning Managers pour un petit-déjeuner inédit autour du futur de la formation en entreprise.

L’événement, organisé en partenariat avec SAP SuccessFactors et avec la participation d’une autre start-up du secteur EdTech (speachme), a permis d’explorer en 1 heure chrono quelques-unes des dernières tendances du Digital Learning et du futur de la formation professionnelle.

Les trois intervenants (Tolo Vinent, SAP SuccessFactors, Thibaut Chambon, speachme et Frédérick Bénichou, Coorpacademy) ont partagé leur vision du Futur du Learning : grands enjeux du Learning dans un monde qui va de plus en plus en vite, puissance du Peer Learning, pouvoir de la Data au service de l’expérience de l’apprenant.

Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, a ainsi présenté notre nouveau Dashboard Analytics qui intègre une dizaine d’indicateurs comportementaux en lien avec l’expérience d’apprentissage, directement transposables en actions concrètes permettant aux Digital Learning Managers de mieux piloter leur formation en ligne.

L’engagement, par exemple, même s’il est bien sûr lié à la performance, n’est pas un indicateur traduisible en mesures concrètes. Nous vous présenterons dans un futur billet quelques-uns de ces (nouveaux) indicateurs !

Retrouvez quelques photos de l’événement :

Photos de l'événement

La formation professionnelle est morte ! Vive la formation professionnelle !

3Article publié dans Les Echos.fr, le Vendredi 23 Février 2018.

Comme toutes les industries de contenu depuis l’avènement du web, la formation professionnelle est en train de faire sa mue. 

Arnauld Mitre, cofondateur de Coorpacademy, signe une tribune pour Les Echos (Extraits choisis).

Remontons dans le temps pour nous rappeler ce qu’il s’est passé pour les films et les séries.

Continuer la lecture de « La formation professionnelle est morte ! Vive la formation professionnelle ! »

Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins !

Interview-formation-engie

Delphine Martin-Maroux, Responsable Conduite du Changement et Correspondante de Communication Interne chez Engie Entreprises et Collectivités, a répondu à trois questions sur le projet de digital learning actuellement déployé. Une mise en place menée tambour battant dans un contexte de réorganisation du travail et des missions ! Continuer la lecture de « Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins ! »

Interview : Christophe Duhamel

Marmiton-CDuhamel-moocÀ l’occasion de la sortie de notre nouveau cours « Mieux connaître les aliments » en partenariat avec Marmiton, nous avons posé quelques questions à Christophe Duhamel, co-fondateur et directeur du site Marmiton.org. Continuer la lecture de « Interview : Christophe Duhamel »

Le temps du séminaire de formation loin de l’entreprise est révolu !

Jessica-Dehler-Formation

Si le e-learning n’est plus une donnée nouvelle dans le monde de la formation, il reste pourtant en constant renouvellement, comme nous l’explique Jessica Dehler, en charge de l’innovation chez Coorpacademy.

Lire l’article d’Antoine Teillet sur FocusRH

Emploi et éducation : 4 entreprises qui oeuvrent pour l’intérêt général

Emploi et éducation : 4 entreprises qui oeuvrent pour l’intérêt général« On subissait des outils qui n’étaient plus adaptés, il fallait réécrire une pédagogie engageante pour les entreprises à l’heure de la révolution digitale », souligne Jean-Marc Tassetto, ex-DG de Google France et de SFR

Lire l’article sur lejdd.fr

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