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Les 10 questions à se poser pour construire son appel d’offre en digital learning

Vous recherchez un modèle d’appel d’offre de formation en ligne ?

Rédiger un appel d’offre n’est pas un exercice qui s’improvise ! Si vous êtes actuellement en train de lire cette introduction, c’est que vous êtes à la recherche d’une solution de digital learning pour répondre à des besoins précis. La rédaction de votre appel d’offre est cruciale, plus votre demande sera concise et claire et plus les propositions seront adaptées à vos besoins, cependant, attention à ne pas être trop précis pour laisser la place à la créativité !

Alors chez Coorpacademy, nous nous sommes concertés avec nos équipes pour vous fournir les meilleurs conseils afin de construire votre appel d’offre en digital learning ! Prêts à prendre des notes ?

 

  1. Qui suis-je ?

    Pour commencer la rédaction de votre appel d’offre, n’hésitez pas à donner du contexte ! La description de votre entreprise, et de l’environnement dans lequel vous opérez, est une bonne introduction pour mieux comprendre vos enjeux. Cette première partie permet alors de rentrer dans le vif du sujet : les objectifs clés du projet que vous souhaitez mettre en place.

  2. Pourquoi ai-je besoin d’une solution de digital learning ?

    Si vous rédigez un appel d’offre, c’est que vous avez des objectifs clés concernant la formation de vos collaborateurs, et plus largement, des objectifs de transformation de votre entreprise. Définissez-les clairement, afin que les propositions qui vous seront faites répondent de manière précise à vos objectifs. N’hésitez pas à définir un objectif prioritaire, si c’est le cas, et d’en détailler les différents points clés.

  3. A qui cette solution est-elle destinée ?

    Former ses collaborateurs est essentiel. Mais tous les collaborateurs n’apprennent pas de la même manière, ne disposent pas du même temps de formation ou ne sont tout simplement pas concernés par les mêmes thématiques d’apprentissage. Ainsi, n’hésitez pas à détailler le profil de votre population cible : de quelles fonctions est-elle composée ? Quels sont les différents niveaux de séniorité ? Etc. Une fois que vous aurez défini la population cible, n’oubliez pas d’en préciser le nombre. Cela est déterminant pour que les solutions qui vous seront proposées soient adaptées à vos attentes en termes de contenu mais aussi en termes de prix !

  4. Quelles sont les thématiques clés que je souhaite aborder au sein de mon programme de formation ?

    Afin de répondre à vos objectifs stratégiques, vous devez identifier les thématiques clés que vous souhaitez mettre à disposition de vos collaborateurs. Si votre population est divisée en plusieurs typologies de métiers et que les compétences et thématiques sont variées, il est utile de préciser les thématiques par population cible ! Cherchez-vous à développer les soft skills de vos employés et de les faire gagner en agilité, créativité ou encore en capacité d’adaptation ? Ou vos besoins sont-ils davantage centrés sur le développement des hardskills, les compétences dites dures, comme la maîtrise d’un nouveau langage informatique ou l’apprentissage d’une nouvelle langue étrangère ? En précisant vos besoins, les propositions qui vous seront faites pourront concrètement vous proposer du contenu percutant et individualisé. Idéal pour engager vos apprenants sur votre (prochaine) solution de formation en ligne !

  5. En combien de temps est-ce que je souhaite rendre la solution accessible à mes collaborateurs ?

    A partir du moment où vous émettez votre appel d’offre, vous émettez un besoin. Pour préciser votre demande, il est essentiel de définir un calendrier de déploiement, ainsi que ses modalités. A quelle date souhaitez-vous rendre accessible votre solution de digital learning à l’ensemble de votre population cible ? Cette information permet aux prestataires de vous proposer un calendrier de déploiement adapté à vos attentes, en fonction des ressources disponibles.

  6. Comment est actuellement constitué mon écosystème de formation ?

    Pour optimiser l’utilité de votre prochaine solution de digital learning, il est important de bien choisir la manière dont vous souhaitez la déployer. N’hésitez pas à préciser dans votre appel d’offre comment s’organise votre écosystème de formation et comment cette nouvelle solution va s’intégrer à cet écosystème afin de faciliter la mise en application de la solution choisie. Souhaitez-vous créer une nouvelle plateforme accessible sur tous les supports ou intégrer cette solution à votre système de gestion de l’apprentissage ? Ces éléments permettront aux prestataires de vous fournir une réponse complète et précise sur les possibilités de déploiement et sur la durée nécessaire pour rendre la solution accessible au plus grand nombre.

  7. Quelles sont les fonctionnalités clés que je souhaite retrouver dans ma solution de digital learning ?

    Trouver la solution de formation en ligne qui conviendra le mieux à vos attentes est une première étape, mais il faut également qu’elle réponde aux besoins de vos collaborateurs ! Engager les apprenants dans la formation est crucial pour une montée en compétences efficace et qui dure. Pour vous assurer que la solution que vous allez mettre en place soit la plus adaptée, il est utile de préciser quelles sont vos attentes en termes de fonctionnalités. Quels sont les éléments différenciants attendus ? Parmi la multitude de choix que vous avez sur le marché du digital learning, pensez-vous être plutôt à la recherche d’une plateforme gamifiée, qui reprend les codes des jeux vidéos pour engager les apprenants, ou encore préférez-vous choisir une plateforme qui repose sur un catalogue de contenu conçu à travers une pédagogie spécifique et centrée sur l’apprenant ? Ces questions sont essentielles pour choisir la plateforme qui vous convient !

  8. Sous quel format est-ce que je souhaite recevoir les réponses à mon appel d’offre ?

    Après avoir bien défini vos attentes concernant la solution proposée, définissez les modalités de réponse attendues à votre appel d’offres. Par souci de conformité et de gain de temps lors de l’évaluation des différentes propositions, vous pouvez préciser sous quel format vous souhaitez recevoir les réponses des prestataires et sous quelle structure.

  9. Comment se déroule mon processus de décision ?

    Enfin, n’hésitez pas à détailler votre processus de décision, c’est à dire à communiquer aux prestataires la date de réponse souhaitée ainsi que les prochaines étapes du processus, afin que le projet se déroule dans les meilleures conditions possibles.

  10. Comment les potentiels prestataires peuvent-ils me joindre ?

    Vous pouvez clore votre appel d’offre en laissant aux prestataires la possibilité de vous joindre via une rubrique contact, afin qu’ils puissent vous poser des questions si nécessaire ou vous faire parvenir tous éléments susceptibles de vous être utiles lors de votre processus de décision.

Il vaut mieux 1 cours engageant plutôt que 1000 cours fastidieux

Plus de 15 000 cours disponibles, des milliers d’heures de formation disponibles, des centaines de cours créés par des experts du monde entier…Vous avez sûrement déjà vu ces chiffres déroulés comme autant d’arguments chocs. Mais s’ils peuvent s’avérer utile pour convaincre les décideurs RH qui cherchent à mettre à disposition des collaborateurs le plus de contenu de formation possible, est-ce réellement la meilleure approche pour un apprentissage efficace ?

 

Avoir envie d’apprendre

Vous souvenez-vous, en classe de lycée, quand regarder l’heure ralentissait davantage le temps ? Bizarrement, dès que vous participiez, le temps reprenait son cours normal… Aujourd’hui, grâce aux sciences cognitives, nous pouvons expliquer ce phénomène de manière rationnelle. Pendant notre cursus scolaire, nous nous habituons à apprendre de manière passive, assis sur notre chaise, levant la main en attendant qu’on nous cède la parole pour donner la bonne – ou mauvaise – réponse. Cette approche pédagogique repose sur la transmission du savoir, et est centrée sur l’enseignant, qui vient délivrer sa connaissance de manière unilatérale. L’échange est restreint, participer est un privilège. Au-delà des inégalités que l’apprentissage passif créé – et renforce – au sein d’une classe, nous voulons surtout traiter des raisons pour lesquelles cette méthode d’apprentissage est inefficace sur l’apprentissage en profondeur et sur la rétention d’information.

Chez Coorpacademy, notre équipe pédagogique, à l’origine de la création et co-édition de tous les cours de notre catalogue de contenu premium, mise sur l’apprentissage actif. Vous l’aurez compris, cette approche pédagogique est centrée sur l’apprenant, et non sur l’enseignant. Nos cours sous forme de quiz reposent sur la méthode de pédagogie inversée : c’est nous qui posons les questions, et c’est à l’apprenant de puiser dans ses acquis pour tester ses connaissances ! Parce que l’apprenant est aussi impliqué dans son apprentissage, ses biais cognitifs sont plus stimulés, ce qui va favoriser son attention et ainsi, la rétention d’informations. Dès lors, l’apprenant s’engage dans sa formation, qu’il conçoit comme une vraie opportunité de progresser, pour son propre bénéfice.

 

Un contenu engageant oui, et de qualité

Ce qui différencie les cours Coorpacademy de tous les cours que vous pourrez jouer dans votre vie, c’est un contenu de qualité et pertinent face à vos besoins en formation. En effet, si notre pédagogie unique et nos fonctionnalités empruntées au gaming sont des atouts clés pour engager les apprenants, la qualité et la pertinence du contenu de nos cours sont les indispensables pour une vraie montée en compétence.

Pour s’assurer que nos cours délivrent un contenu vraiment efficace, notre équipe pédagogique est encore sur le coup. Ainsi, l’ensemble des cours de notre catalogue sont créés par notre équipe pédagogique ou co-créés avec des éditeurs partenaires, experts sur certains sujets. D’ailleurs, si vous souhaitez connaître plus en détail la recette des cours Coorpacademy, nous vous conseillons l’interview de Solène Rascle, ingénieure pédagogique. Tout ce qui est donné à apprendre : la lecture de documents, le visionnage de nos courtes vidéos de cours, et les questions de cours sont lus et relus par nos ingénieurs pédagogiques, qui réalisent un important travail de vérification de sources, pour s’assurer de la pertinence des informations contenues dans le cours.

 

Stimuler la curiosité

Apprendre en continu, c’est rester curieux tout au long de sa vie. La curiosité est une qualité indispensable pour progresser, car si on se concentre sur ce que l’on connaît déjà, nous n’avons pas l’occasion d’évoluer. Alors, nos cours sont aussi conçus afin de stimuler la curiosité des apprenants. Dès qu’ils répondent à une question, un écran pour expliquer la réponse apparaît. Que la réponse soit bonne ou mauvaise, un élément apparaît toujours : un encart “Le saviez-vous ?”. Cet encart est l’occasion de compléter la réponse tout en amusant l’apprenant, à l’aide d’une information de culture générale ou insolite.

Ce petit encart, c’est aussi une manière de dire à nos apprenants : continuez d’apprendre ! Certes, vous avez eu la bonne réponse mais l’apprentissage ne s’arrête jamais, il y a toujours des informations qui peuvent compléter votre savoir, et c’est pour cette raison que la formation en continue est essentielle pour progresser.

 

 

En conclusion, pour un apprentissage efficace, l’interaction avec les contenus de cours est bien plus impactant que l’interaction avec un grand nombre de cours. Plus les apprenants sont stimulés dans leur apprentissage, plus les cours seront efficaces. Avec le mode d’apprentissage actif, l’engagement cognitif des apprenants est renforcé par la manipulation d’informations, ou par une action de leur part. Ainsi, leur attention est nécessaire, pour ne pas dire sollicitée. En bref, il vaut mieux 1 cours très engageant, qui fait interagir l’apprenant avec le matériel d’apprentissage, plutôt que de suivre 1000 cours où la seule interaction est celle de votre souris cliquant sur pause, car vous avez arrêté de suivre ce qu’il s’est dit depuis 10 minutes.

Coorpacademy s’intègre dans Teams : quand travailler, collaborer, et se former se fait au même endroit

 

Nous assistons à l’émergence de nouveaux outils collaboratifs plus ergonomiques, pensés pour communiquer de manière plus rapide et mieux organisée. Les e-mails sont de moins en moins courant et l’expression “Tu me slack”, faisant référence à la plateforme de communication collaborative Slack, commence à se démocratiser, tandis qu’en septembre 2019, la plateforme dépassait 12 millions d’utilisateurs actifs chaque jour. Ces outils qui fluidifient la communication entre les équipes et qui améliorent la productivité globale remplacent peu à peu les anciens outils de travail plus segmentés. C’est à la fois une transformation digitale, qui favorise l’adoption de ces outils numériques, mais c’est aussi une transformation générationnelle des méthodes de collaboration au travail. Les collaborateurs vont privilégier des canaux de communication complets et interconnectés, ou des écosystèmes tels que Microsoft Teams, qui facilite le travail en équipe et le télétravail en regroupant messagerie instantanée, visioconférence et partage de fichiers sur sa plateforme collaborative éponyme. En 2020, la plateforme Teams dépassait plus de 115 millions d’utilisateurs actifs par jour. 

 

Sous la pression du confinement et de la généralisation du télétravail, les entreprises s’adaptent et adoptent ces nouveaux outils qui permettent de travailler ensemble sur des fichiers en simultané, d’organiser des réunions, des conversations et des appels, bref, collaborer – même à distance – depuis un seul endroit, commun à chacun. Autant vous dire qu’à côté de ce que permettent ces nouveaux outils, les services de messagerie type Outlook, ressemblent presque à des fossiles de la communication professionnelle. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de tout avoir à portée de main sur la même interface, pensée pour faciliter et fluidifier la communication. C’est une avancée naturelle, à mesure que l’expérience utilisateur sur les plateformes s’améliore, les outils de travail deviennent aussi plus faciles à prendre en main, et répondent encore plus aux besoins d’une entreprise.

 

Mais alors, pour vraiment répondre à tous les besoins de vos collaborateurs et leur fournir tous les outils pour améliorer leur productivité, la formation doit elle aussi faire partie de cet écosystème pour s’intégrer naturellement dans le flux de travail des salariés. Parce qu’un outil ne sert à rien si personne ne l’utilise, les solutions digitales de formation doivent être accessibles directement sur ces nouveaux outils collaboratifs, car c’est à cet endroit que les employés sont actifs, mais c’est aussi là qu’ils rencontrent le besoin de se former. Il existe même un parallèle entre l’évolution dont nous sommes témoins concernant nos modes de travail, qui deviennent plus ergonomiques, digitaux, et qui répondent à un ensemble de besoin grâce à une même solution globale ; et la formation, qui se digitalise, innove pour créer des formats adaptés aux besoins des apprenants et propose des contenus à forte valeur ajoutée à un seul et même endroit. Notre ambition chez Coorpacademy est de rendre accessible la formation à tous vos collaborateurs et d’être là où ils travaillent. Ainsi, pour que la formation soit à la portée de tous, la plateforme Coorpacademy s’intègre à Teams ! En effet, sur la plateforme Microsoft Teams, vous pouvez vous former en 1 clic en intégrant l’application Coorpacademy, qui sera accessible directement sur votre environnement de travail une fois téléchargée.

 

 

Les outils de travail se transforment en écosystèmes et sont de plus en plus intégrés, pour garantir un partage sécurisé de l’information au sein de l’ensemble de l’organisation et favoriser la collaboration. Nous le mentionnons dans notre article Apprendre et travailler en même temps ou quand la formation se joue à un clic”, la formation doit s’intégrer aux espaces de productivité de votre organisation, pour permettre à vos collaborateurs d’avoir accès en un temps record à un catalogue de contenus premium de cours et ainsi, mettre en pratique immédiatement les connaissances acquises et optimiser la rétention d’informations. 

 

Apprendre et travailler en même temps ou quand la formation se joue à un clic

 

Si comme 91% des DRH français et européens, vous considérez le développement des compétences comme un levier stratégique pour l’entreprise, alors cet article devrait vous intéresser. Ce chiffre, c’est l’une des quatres tendances de fond identifiées dans le baromètre européen CEGOS 2020 “Transformation, compétences et learning”, qui interroge 1783 salariés et 254 Directeurs ou Responsables des Ressources Humaines / Directeurs ou Responsables de la formation (DRH/RRH/RF) travaillant tous dans des entreprises du secteur privé de 50 collaborateurs ou plus. 

Les entreprises font face à de nouveaux enjeux, des transformations de tous types, à des tensions, des futurs incertains et afin de faire face à ce contexte évolutif, le développement des compétences est un sujet clé qui permet de développer la résilience organisationnelle et individuelle dans l’entreprise. Au sein de la même étude, c’est 88% des entreprises interrogées qui ont adapté leur offre de formation durant la crise sanitaire, et 75% des leviers activés par les DRH pour faire face à l’impact des transformations digitales reposaient sur la montée en compétences.

Pour favoriser le développement des compétences, il faut miser sur l’apprentissage, qui lui-même repose sur la formation, qui doit être continue, accessible et surtout, intégrée aux applications et outils déjà existants dans l’organisation. C’est le nouveau paradigme qui bouleverse le monde du travail et de la fonction RH : Learning in the flow of work. 

La formation qui s’intègre au quotidien des collaborateurs

C’est dans son article “A New Paradigm For Corporate Training: Learning In The Flow of Work” que Josh Bersin décrit pour Deloitte, ce modèle qu’il aborde sous l’expression : « apprendre dans le flux du travail ». Les entreprises mettent en place des solutions pour favoriser l’apprentissage en continu, mais le point d’entrée à la formation est d’abord l’accès rapide et facile à l’outil d’apprentissage en question. J. Bersin le souligne dans son rapport pour Deloitte, un collaborateur va consacrer seulement 1% d’une journée de travail à sa montée en compétence. En intégrant une solution de formation directement accessible dans les outils de travail, les collaborateurs pourront consacrer plus de temps à leur apprentissage et ainsi, développer leurs compétences beaucoup plus efficacement. 

Avec un format court, des contenus personnalisés et une expérience d’apprentissage centrée sur l’apprenant : la formation se métamorphose. Learning in the flow of work permet de se former dès qu’on en rencontre le besoin, à n’importe quel moment de la journée. C’est, lorsque l’on fait face à une difficulté, pouvoir se former en quelques minutes pour surmonter cet obstacle. Il vous est sûrement déjà arrivé de ne pas savoir quelque chose, de chercher la réponse à une question que vous vous posez, pas vrai ? Votre premier réflexe est de “Googliser” votre interrogation ? C’est déjà un premier pas vers le Learning in the flow of work, car vous apprenez au moment même où vous en avez besoin. 

Avec l’apprentissage dans le flux du travail, vous n’avez qu’un clic à faire pour accéder à du contenu de formation, le plus souvent sous la forme de microlearning (des formats de cours réduits à quelques minutes). Par exemple, sur la plateforme Coorpacademy, nos 5 minutes learning vous permettent de comprendre un sujet très rapidement et sans interrompre votre travail. Si vous devez comprendre les enjeux de la 5G, ce qu’est le SCRUM ou encore développer votre agilité en quelques minutes, pour répondre à un besoin immédiat, le learning in the flow of work est une réponse adéquate. Directement intégré aux espaces de productivité de votre organisation, vous pouvez en un temps record, vous imprégner d’un sujet qui pouvait pourtant paraître complexe en premier lieu. Apprendre en travaillant, c’est aussi mieux retenir l’information, car non seulement nous en avons réellement besoin au moment où nous l’apprenons, mais nous mettons également en action ce que nous avons appris dans un court délai. Ainsi, en mettant à disposition ces outils aux collaborateurs, l’entreprise instaure une culture agile et développe des réflexes chez les salariés, pour que la formation soit un vrai outil du changement. 

Ce que révolutionne l’apprentissage in the flow of work, c’est la temporalité. Alors que la formation traditionnelle demande la mobilisation d’un temps spécifique, même quand elle se réalise en distanciel, ce nouveau paradigme révolutionne nos temps d’apprentissage en les intégrant à notre vie professionnelle. Tout réside dans son appellation : elle s’intègre à notre flux de travail et devient partie intégrante du quotidien du salarié, de l’apprenant, de l’individu en général, au fur et à mesure qu’il avance dans ses tâches journalières. Ainsi, le temps de formation s’adapte à l’apprenant et non l’inverse, tandis que les contenus viennent à lui là où il se trouve, c’est-à-dire, au travail.

Learning in the flow of work, c’est aussi promouvoir l’agilité, cette compétence essentielle à développer dans un monde qui change en permanence. Plus adapté aux enjeux de demain, mais aussi aux besoins des collaborateurs, ce modèle améliore l’expérience du salarié, qui ne perçoit plus la formation comme un temps imposé, mais plutôt comme sa propre initiative à nourrir sa curiosité et à favoriser sa montée en compétences. En intégrant la formation aux flux de travail des salariés, nous rendons également l’apprenant acteur de son apprentissage. Avec des apprenants plus impliqués, engagés et intéressés, l’impact de la formation augmente et influence la satisfaction des collaborateurs, et finalement la productivité globale de l’organisation. 

En résumé, learning in the flow of work, c’est intégrer des contenus de digital learning et une expérience d’apprentissage engageante, directement au sein de l’environnement de travail du salarié. C’est, en d‘autres termes, intégrer les fonctionnalités d’une plateforme de formation dans un logiciel professionnel, accessible aux collaborateurs à n’importe quel moment. Pour que se former devienne naturel, il faut simplifier l’accès à la formation en ligne, permettant aussi l’augmentation des usages. Sans interrompre le travail en cours, l’apprentissage dans le flux du travail est une révolution qui permet non seulement de former les collaborateurs aux compétences essentielles du monde de demain, mais aussi de leur fournir les compétences nécessaires pour être productifs et efficaces dès aujourd’hui. 

Mais alors, comment intégrer l’apprentissage dans l’environnement de travail des collaborateurs ? Le learning in the flow of work nécessite d’intégrer des outils au sein des systèmes d’informations de gestion des ressources humaines (SIRH) et des logiciels qui accompagnent et gèrent les parcours pédagogiques des collaborateurs, les LMS (Learning Management System). Pour en savoir plus, ne ratez pas nos prochains articles sur comment faire en sorte que la formation ne soit vraiment plus qu’à un clic.

De nouvelles compétences intègrent le catalogue de Coorpacademy !

 

Le catalogue Coorpacademy se renouvelle pour mieux répondre aux attentes de la formation de demain. Dans un monde qui évolue en permanence, il faut savoir se former en continu, et pour cela, identifier les compétences essentielles à acquérir. Comme mentionné dans notre article sur les 10 compétences clés à développer d’ici à 2025 identifiées par le Forum Économique Mondial dans son rapport Future of Jobs 2020, la formation est cruciale pour préparer les entreprises et les collaborateurs aux enjeux qui les bouleversent, et anticiper les grandes transformations à venir. Alors que nous couvrons déjà 100% des compétences identifiées par le Forum Économique Mondial, nous investissons de nouvelles compétences, telle que la pensée durable !

Nous sommes donc très heureux d’enrichir notre catalogue de formation avec de nouvelles compétences. Celles qui, selon nous et le Forum Économique Mondial, façonneront le futur du marché de l’emploi dans les années à venir. Pour toujours mieux vous accompagner dans la formation de vos collaborateurs, dans votre montée en compétences ou tout simplement pour nourrir votre curiosité, découvrez les nouvelles compétences à développer sur Coorpacademy :

Adaptabilité et Résilience

Faire preuve d’adaptation et de résilience est crucial en toute circonstance. Nous ne le répéterons jamais assez, se préparer à l’imprévu est essentiel pour rester efficace et ne pas se laisser déstabiliser par les obstacles que nous rencontrons. Pour les entreprises, développer une culture de l’adaptabilité et de la résilience permet de se préparer à l’imprévisible, paradoxalement. L’année 2020 a démontré que l’imprévu est souvent déroutant, et c’est pour cette raison qu’il est primordial d’apprendre à réagir face à de telles situations, et de le faire avant l’épreuve suivante.

Pensée durable 

La prochaine (r)évolution sera écologique et pour la préparer, nous ajoutons la compétence intitulée “pensée durable” au catalogue Coorpacademy. Les enjeux de la transformation écologique des entreprises sont nombreux et les changements qu’elle implique doivent être pensés durablement, de façon à imaginer une organisation qui prendrait en compte l’ensemble de son écosystème (économique, social et environnemental) pour construire un modèle durable. Pour commencer l’acculturation à ces sujets vitaux, nous ajoutons la compétence pensée durable au catalogue Coorpacademy !

Apprendre à apprendre 

Parce qu’apprendre n’est pas toujours évident, entre notification et déconcentration, nous pensons qu’il est important de reprendre les bases : apprendre à apprendre. C’est le thème de la nouvelle compétence ajoutée au catalogue Coorpacademy. Redécouvrez le mécanisme de votre cerveau, pour mieux appréhender sa manière de traiter l’information et ainsi, apprendre plus efficacement. En évoluant dans un monde incertain, apprendre à apprendre est essentiel pour développer son adaptabilité et répondre rapidement aux transformations de son métier. Devenez un as de l’apprentissage avec cette nouvelle compétence  qui vient enrichir le catalogue ! 

En enrichissant le catalogue Coorpacademy de nouvelles compétences, nous permettons aux entreprises de favoriser leur(s) transformation(s).  Pour garantir une transition au digital réussi, découvrez les 3 principales compétences à acquérir :

Transformation digitale : et si ce n’était pas terminé ? Découvrez le top 3 des compétences clés pour une transition réussie

Découvrez en détail les compétences disponibles au catalogue Coorpacademy, en cliquant ici.

La formation en pleine transformation : retour sur l’impact de la pandémie

 

Ce mercredi 16 juin à 18h30, Jean-Marc Tassetto, cofondateur et CEO de Coorpacademy, participera à une table ronde autour de l’impact de la pandémie sur le secteur EdTech en France. Lors de cette table ronde, les cofondateurs et investisseurs des entreprises leader de ce secteur échangeront sur leur vision du futur de l’éducation suite à cette année de pandémie qui a bouleversé les usages. En prévision de ces échanges, découvrez cet article qui revient sur le contexte de l’apprentissage en ligne post-COVID.

Les technologies éducatives, communément appelées EdTech, représentent les solutions numériques qui révolutionnent l’expérience apprenante, à travers des applications mobiles, des plateformes d’apprentissage et autres médiums. L’année 2020 a redessiné les contours de l’apprentissage, en s’adaptant aux mesures exceptionnelles qui nous ont été imposées, et en modelant ainsi de nouveaux usages. Dire que la formation change est un euphémisme. Elle se transforme. 

On nous a répété pendant des mois : restez chez vous ! Et pour la bonne cause. Cependant, cette mesure soulève une question de taille : comment garantir le maintien d’un apprentissage continu, si nous sommes individuellement isolés chez nous ? Pour répondre à cette problématique, il a fallu mettre en place des solutions et prendre pleinement parti des outils mis à notre disposition. C’est ainsi que l’usage de nouvelles technologies, qui était déjà évident pour certains, est devenu indispensable pour tous. À la fois pour les institutions scolaires, qui ont dû s’organiser pour garantir l’accès à l’éducation, mais également pour les entreprises, qui elles, ont dû réorganiser les équipes et instaurer des mesures de télétravail, tout en assurant la formation des équipes à distance. Le recours au digital est donc devenu vital pour répondre aux enjeux engendrés par la pandémie, et pour assurer le bon fonctionnement des organisations malgré les contraintes de ce contexte inédit.

Le premier confinement a permis à la population française d’intégrer de manière plus pérenne et plus intense les nouveaux usages digitaux. Pour les institutions, les cours à distance ont très vite été adoptés et pour les entreprises, entre télétravail et formation en ligne, l’usage du numérique a connu une avancée considérable. Nous évoluons vers une ère de la formation digitalisée, où les outils numériques nourrissent l’expérience de l’apprenant et renforcent la pédagogie. Adieu le traditionnel présentiel et le poussiéreux e-learning : ils sont réinventés pour proposer une expérience d’apprentissage digitale qui s’adapte mieux aux individus, à leurs manières d’apprendre, à leurs habitudes de consommation de contenus pédagogiques, et à leurs rythmes de vie. 

Pour toujours améliorer l’expérience d’apprentissage et s’adapter au monde dans lequel nous évoluons, il est nécessaire de repenser les formats pédagogiques et les façons de délivrer l’information. C’est une certitude, nos capacités d’attention sont impactées par l’usage du numérique, notamment avec les réseaux sociaux et la culture de l’instantanéité. Accéléré par la COVID19, le recours au digital s’est accentué, façonnant ainsi de nouvelles habitudes, qui sont les prémices de l’avenir de l’éducation et de la formation en entreprise.

Pour en savoir plus sur ce futur, ne ratez pas la table ronde du 16 juin à 18h30 organisée par Speedinvest, où seront présents les leaders du secteur EdTech en France : 

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur & CEO de Coorpacademy
Pierre Dubuc co-fondateur & CEO d’OpenClassrooms
Charles Gras co-fondateur de Simbel
Benoit Wirz partenaire chez Brighteye Ventures 

Inscrivez-vous gratuitement à la table ronde en cliquant ici.

La nécessité de la formation en temps de crise avec PwC France – Le webinar Learn Everywhere épisode 6

 

Murielle Navarre, Head of Talent & Development chez PwC France et Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy et ancien DG de Google France, partageaient leurs points de vue et leurs expériences concrètes sur la nécessité de la formation en temps de crise lors du webinar Coorpacademy Learn Everywhere #6 : La nécessité de la formation en temps de crise.

Découvrez le replay du webinar, ou suivez le récapitulatif de la discussion ci-dessous !

Jean-Marc Tassetto : Bonjour à tous, bonjour à toutes, bonjour à Murielle Navarre qui va m’accompagner durant cette session, je serai l’animateur, je suis Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy. C’est la sixième session de nos webinars Learn Everywhere, vous avez été à peu près un millier à nous suivre et à participer à nos webinars. Nous avons traversé cette période ensemble, la phase de confinement, nous avons eu des webinars dédiés au bien-être en télétravail, dédiés au fait de tirer le meilleur parti du télétravail, par exemple. Heureusement, il y a aussi eu cette phase de déconfinement, avec des sessions sur la maîtrise des biais cognitifs à l’heure du déconfinement avec Olivier Sibony, sur le futur de l’entreprise avec Usbek & Rica…

Ce qui est spécifique à cette sixième session, c’est que nous l’abordons avec un partenaire client, PwC, représenté par sa Head of Talent & Development Murielle Navarre. Nous allons essayer de nous projeter ensemble, de parler des opportunités, des enjeux organisationnels, des enjeux de transformation et évidemment de la formation au service de ces enjeux de transformation.

Murielle Navarre : Bonjour à toutes et à tous. Je suis Murielle Navarre, en charge de la gestion des talents et du développement chez PwC. Mon parcours se résume à un seul employeur, puisque j’ai tout fait chez PwC, mais il a été riche de différentes vies. J’ai commencé à l’audit, en tant qu’auditrice de base, et j’ai mis le pied dans la formation par l’animation de formations. Cela ne m’a plus lâché durant toute ma carrière, avec cet intérêt de faire grandir nos collaborateurs. C’est une mission que je trouve noble et à laquelle j’adhère complètement. J’ai profité de plusieurs opportunités pour évoluer au fur et à mesure de la croissance de PwC et surtout au fur et à mesure de la révolution et de la transformation de la formation professionnelle, et notamment dernièrement tout ce qui a été autour de la révolution digitale, avec tout ce que nous pouvons déployer auprès de nos collaborateurs. Le tout pour structurer un département centralisé pour l’ensemble de nos métiers, automatiser autant que faire se peut, et bien sûr proposer une offre de formation qui sur les dernières années complètement été transformée et qui a énormément évolué. 

Jean-Marc Tassetto : Merci Murielle, cela nous met en appétit. Pour commencer la session, nous allons commencer par une question. Selon vous, quel pourcentage de collaborateurs de votre entreprise ont eu une expérience positive du télétravail, du confinement que nous avons vécu ?

Comme nous l’observons sur les réponses de nos participants, il y a un point de polarisation sur le chiffre 75 % (parmi tous les participants au webinar). Murielle, souhaitez-vous rebondir sur ce premier chiffre ?

Murielle Navarre : Je pense que, déjà, c’est rassurant de se dire que c’est plutôt positif et nettement au-dessus de la moyenne. Cela ne pouvait pas être 100 % car les conditions étaient tout de même extrême. C’est là tout l’enjeu de ce dont on va parler : une formidable opportunité de faire évoluer nos façons de faire pour « surfer » sur cette expérience positive et l’ancrer dans notre quotidien.

Ce que je voulais partager avec vous, c’est le ressenti qu’on a pu avoir chez PwC de cette période incroyable et inédite. J’identifie trois phases principalement. Une première phase assez courte de réaction à chaud de ce qui nous est tombé dessus de façon assez soudaine et pendant laquelle, du côté formation, on a été très concentrés sur une gestion très court-termiste d’annulation massive de nos sessions présentielles, puisque les collaborateurs ne pouvaient plus venir. On a dû annuler des centaines de sessions et communiquer là-dessus. Tout en essayant de préserver un tant soit peu les différentes pénalités financières d’annulation que nous avons pu avoir. Cette phase nous a pris pas mal de temps au début. Gérer l’urgence aussi, chez nous l’urgence était principalement l’intégration des collaborateurs. Nous recrutons beaucoup, toutes les semaines nous avons des sessions d’intégration et il a fallu les transformer rapidement pour rester capable d’intégrer les nouveaux collaborateurs à distance. Donc, globalement, une première période assez intense de gestion de l’immédiat, de gestion de l’urgence.

Quand on a compris que la situation allait finalement durer, nous sommes rentrés dans une phase que je qualifierais d’adaptation. Nous avons revisité notre plan de formation pour faire des choix sur ce qu’on allait finalement soit complètement annuler, soit retarder, soit parce que c’était totalement nécessaire reconvertir en distanciel. Nous sommes dans des métiers très réglementés, donc nous avons des obligations de formation à suivre, et donc un vrai il y avait un vrai travail de fond à faire pour transformer ces actions. Mais aussi faire savoir et faire connaître au business que le fait de faire passer une formation présentielle en formation distancielle ne se faisait pas en un claquement de doigts, que ce n’était pas juste prendre des slides et les rajouter sur un Hangout ou un Teams, mais que cela nécessitait un travail totalement de design et d’accompagnement de nos collaborateurs sur la prise en main technologique des outils. En parallèle, nous avions beaucoup de demandes de collaborateurs de les accompagner, c’était aussi, pour eux, une situation inédite ! Nous avons donc lancé un projet autour de ce qu’on appelle le e-working well où nous avons été partie prenante pour accompagner nos collaborateurs sur toute la prise en main des outils, de toute ce qu’on avait à disposition pour travailler à distance – chez PwC, nous avions déjà un gros avantage puisque nous étions tous préparés et habitués à travailler à distance. Nous sommes très nomades, nous avons plusieurs sites, le télétravail était quelque chose que nous faisions déjà. Cela a bien facilité la transition, mais il a tout de même fallu accompagner nos collaborateurs sur comment manager à distance, à la fois son client, ses équipes, ses collaborateurs proches, quand on est comme on l’appelle chez nous Team Leader de collaborateurs, quand on a une relation privilégiée en one-to-one. Nous avions à disposition tout ce qui nous venait du réseau, car le réseau a été réactif aussi, mais aussi les ressources que nous avions en interne chez PwC – nous avons la chance d’avoir des experts en interne, de consultants en People Organization ou en Experience Centers qui nous ont aidés dans cette phase pour construire des parcours, des playlists sur tout un tas de ressources que nous avions mises à disposition pour gérer ses équipes à distance, pour pouvoir faire attention à soi, s’occuper de soi, faire du sport à la maison, comment mettre en place des routines au quotidien avec ses collaborateurs avec des conseils pour s’assurer que tout se passe bien… Nous avons mis en place une plateforme d’écoute pour les collaborateurs qui étaient dans des situations plus difficiles. Nous avons beaucoup de collaborateurs jeunes, de jeunes diplômés, qui sont montés à Paris, qui sont seuls à Paris, qui ont leurs chambres sous les toits avec des familles parfois éloignées et il était important d’être présents avec eux pendant cette période-là. C’était la plus grosse phase du confinement en termes de communication régulière, outils mis à disposition et aussi de commencer à ouvrir des sessions de classe virtuelle pour ce que l’on avait pu transformer.

Jean-Marc Tassetto : Je reviens sur ce que vous avez présenté. Vous avez mis en place des techniques d’animation pendant cette période. Est-ce que ce sont des techniques au niveau du groupe ? Ont-elles été inventées en France ? Est-ce qu’il y a eu des partages d’expérience géographiques ?

Murielle Navarre : Les outils bien évidemment sont des outils du groupe. Nous avions historiquement Webex Training qui est un outil maintenant qui a un peu vieilli, et nous avons rapidement transformé ça sur Google Hangout, nous avons la suite Google, donc tous les outils Google à disposition, et bientôt Google Classroom donc cela va nous révolutionner aussi.

 Avec Meet on arrivait aussi à faire des sessions, avec même des « Sous-Meet » où l’animateur pouvait se promener d’une salle de classe virtuelle à l’autre. C’étaient des outils du groupe, qui existaient, mais pour autant, il a fallu bien argumenter auprès de nos animateurs. Déjà, animer n’est pas simple, mais animer et faire attention à tous les paramètres techniques est encore plus compliqué ; cela a pu refroidir certains d’entre nous. C’était un vrai défi d’accompagnement de ce côté-là. En France, nous avons l’outil Klaxoon par exemple, que nous utilisons souvent pour créer de l’interactivité, que nous avons beaucoup utilisé au moment de l’intégration virtuelle, un peu moins quand on fait de vraies sessions de formation Meet où là, avec une Google Form, un tableau partagé, nous nous en sortons, et cela évite à l’animateur de trop jongler avec trop d’outils et d’en oublier le principal.

Jean-Marc Tassetto : Sur l’onboarding des nouveaux arrivants, comment cela s’est-il passé ?

Murielle Navarre : Cela a dû se faire très vite. Nous avions une session d’intégration prévue le lundi qui a suivi le week-end du confinement, il a fallu réagir très vite. On a mis en place un envoi du matériel par coursier au domicile des personnes qui ont reçu leur iPhone, leur PC, etc. S’en est suivi une prise en main par téléphone avec nos experts du digital sur les mots de passe, les outils, les premiers pas, et qui les conduisait à se connecter à leurs premiers Meet, où nous les récupérions à distance pour dérouler. Alors, de façon adaptée bien évidemment ! Notre contenu d’intégration disposait d’interventions d’associés, de contenus d’experts, et avec Klaxoon qui continuait à nous supporter en amont de l’intégration où on leur donnait accès à des cours en ligne avant leur arrivée. Au fil de l’eau, nous avons eu 10 sessions d’intégrations virtuelles, nous avons intégré quasiment 100 personnes, nous avons mis en place des cafés virtuels pour les rassurer avant même l’intégration – il y avait d’ailleurs beaucoup d’activité, on nous posait plein de questions. Derrière, on a bien impliqué la partie métiers pour récupérer les nouveaux talents et commencer à l’intégrer dans leurs quotidiens professionnels. Même si l’équipement ou encore l’acculturation était bien menée, il fallait tout de même que le métier prenne la relève en proximité.

Je reviens à la troisième phase et la dernière : celle dans laquelle on est encore maintenant, où on fait un retour d’expérience sur tout ce qu’on a pu vivre, et nous nous interrogeons sur comment nous allons continuer, sur comment nous allons profiter des aspects « positifs » de cette crise. Car il y a des aspects positifs, cela nous a permis de faire de gros bonds en avant sur un certain nombre de domaines, en forçant certes un peu l’adhésion à certains outils, mais un gros bond en avant qui est là maintenant et sur lequel nous pouvons capitaliser. J’ai en tête notamment nos avocats, qui étaient très réfractaires à tout ce qui était digital, dans leurs conférences où ils prônaient l’art oratoire et la prestance de devoir le faire en face-à-face, devant un véritable public. D’un seul coup, nous avons basculé toutes les conférences en digital, avec nos outils, avec un enregistrement, ils disposaient directement du replay. Ils se sont rendu compte qu’il y avait beaucoup plus de personnes qui étaient présentes, les retours étaient très positifs, et maintenant, ils ne veulent plus du tout revenir à l’ancienne école et nous allons continuer comme cela. C’est clairement un pas de géant pour eux dans ce domaine.

De façon plus globale, en termes de transformations, il y a bien sûr ce qui va se faire au niveau de PwC, où nous allons systématiser le télétravail, c’est une demande de nos collaborateurs. Nous avons réalisé une enquête interne où plus de 80 % de nos collaborateurs demandent une extension du télétravail. Nous allons certainement changer de dimension par rapport à cela : avant, nous étions dans une culture où nous autorisions 6 à 7 jours de télétravail par mois, maintenant nous risquons d’être dans une culture où nous sommes soit chez le client, soit dans une réunion au bureau, soit chez soi. Derrière, cela implique beaucoup de choses et bien entendu une transformation des états d’esprit à tous les niveaux et où la formation est partie prenante pour accompagner cette transformation et pour la favoriser.

Nous allons travailler autour d’une nouvelle culture du leadership, le management à distance est différent du management de proximité, et il faut garder en tête que nous ne serons pas qu’à distance. Nous ne sommes plus dans cette contrainte de confinement, l’état d’esprit a un peu changé, donc il va falloir bien distinguer les parties présentielles qui vont rester rares et se demander : « Qu’est-ce qu’on privilégie en présentiel ? » et « Qu’est-ce qu’on passe à distance ? » Avec des enjeux forcément autour de l’engagement de nos collaborateurs, de maintenir un engagement. Même si nous étions très nomades, le fait d’être souvent au bureau et de se voir permet de maintenir un engagement. Cela va passer autour de l’organisation de ce qui n’était pas organisé avant, organiser l’informel. Là où on croisait les gens dans le parc, à la pause-café, à la cantine, cela va être beaucoup moins possible et donc cela va devoir s’organiser au travers de routines d’équipes, de choses à mettre en place régulièrement. C’est un vrai enjeu de transformation.

Jean-Marc Tassetto : Pour éclairer cet enjeu, j’aimerais bien poser la question suivante. Dans l’idéal, combien de jours par semaine souhaiteriez-vous télétravailler ? Le point que vous abordiez, cette réinvention de l’équilibre distanciel / présentiel, c’est le même enjeu que nous avons, nous, chez Coorpacademy avec la transformation de la formation, cette dualité entre la présence et la distance, avec le blended learning par exemple. Il y a donc un parallélisme des formes. Posons-nous donc la question : « Dans l’idéal, combien de jours par semaine souhaiteriez-vous télétravailler ? »

Selon les réponses de nos participants, nous retrouvons la polarisation de tous ceux qui ont vécu le télétravail plutôt comme une expérience positive. Dans les réponses cependant, c’est 50 – 50 entre « 1 à 2 jours par semaines » et « 3 à 4 jours par semaines ». Est-ce que c’est lié à l’activité ? Est-ce que c’est lié aux départements ? Est-ce que c’est lié à la direction ? Qu’en pensez-vous ?

Murielle Navarre : Effectivement, je pense qu’il existe des activités qui s’y prêtent plus que d’autres. Ce qui est rassurant, c’est que personne ne souhaite faire du « full remote » ! Je suis convaincue que ce n’est pas possible, mais il faut tout de même trouver le bon équilibre, car ce n’est pas évident et nous avons peu de retours d’expérience là-dessus. Il va falloir piloter ça de manière agile et voir comment ça se concrétise sur la durée ! Finalement, nous n’avons eu que deux mois de retours d’expérience, deux mois c’est plutôt court sur une année et sur un parcours ; il faudra voir sur la durée ce que cela donne. Surtout, il faudra voir les conséquences sur l’organisation que cela nécessite. Si on dit qu’il faut être au bureau un ou deux jours par semaine, ces jours-là, il va falloir être sûr d’y trouver du monde, il va falloir être sûr d’y trouver son équipe. Il va falloir organiser une certaine rotation des équipes par semaines pour être sûr de s’y retrouver, et avoir des jours où nous sommes plus flexibles en fonction des réunions. Là où je suis encore un peu sceptique, c’est que le confinement a très bien marché parce que nous étions TOUS logés à la même enseigne, c’était vraiment un critère de succès nécessaire : nous étions tous à distance, nous étions tous contraints ! Mais dès lors qu’on va commencer à être dans du mixte avec notamment, lors de réunions, des gens dans des salles et des gens à distance, cela commence à être plus compliqué. Il va falloir mettre en place les bonnes règles, les bonnes pratiques. Par contre, ce que nous avons vécu du confinement va certainement être appréciable parce que les gens en salle vont être peut-être plus sensibles aux personnes à distance, parce qu’ils l’auront vécu. Et la personne qui est dans la pieuvre sera certainement moins oubliée qu’elle ne l’était par le passé, où il fallait crier très fort pour se faire entendre dans la salle. Tout cela représente des acquis positifs qu’il faut maintenir sur lesquels il faut travailler, capitaliser et construire.

Jean-Marc Tassetto : Cela relie aussi à ce qu’on peut faire autour des soft skills. Il y a toute cette dimension de la gestion de l’informel, des relations interpersonnelles… On a nous un focus avec nos playlists sur ces compétences particulières, émotionnelles, la capacité à engager avec les autres, à travailler avec les autres. Comment avez-vous, chez PwC France, vécu cette expérience que nous avons créé ensemble, avec Coorpacademy, et voyez-vous des tâches plutôt adaptées au présentiel, d’autres plutôt adaptées au distanciel, ou ce n’est pas la façon d’aborder le sujet ?

Murielle Navarre : Je pense que c’est vraiment une question d’équilibre. Mais aussi des personnes : il y a forcément des gens qui préfèrent être en distanciel, d’autres en présentiel, il ne faut pas imposer. La contrainte, on l’a tous vécue, c’était quand même compliqué. Il faut offrir le mixte. D’ailleurs, dans les déploiements des prochaines sessions futures, nous sommes en train de mettre en place des actions avec des dates qui seront à distance et d’autres en présentiel. Les gens pourront s’inscrire là où ils se sentent le mieux, en fonction de leurs contraintes bien sûr personnelles et en fonction de ce qu’ils apprécient. C’est vraiment un mixte. Cela va aussi permettre, je l’espère, de donner une nouvelle saveur à la formation en salle, qui sera beaucoup plus appréciée par nos participants. J’espère que nous aurons moins de no show, parce que finalement, être inscrit à une formation en salle, cela prendra une autre richesse et certainement, nos participants seront plus assidus là-dessus. Même si, c’est aussi un constat très positif, nos animateurs, nos prestataires qui ont fait des sessions virtuelles ont un retour plutôt positif de la façon dont cela s’est déroulé et ont constaté que dans les groupes, les gens étaient beaucoup plus concentrés et actifs en virtuels qu’ils ne pouvaient l’être en salle. Quand on a tout le monde les yeux braqués sur toutes les petites icônes de l’écran, c’est difficile pour un participant de faire autre chose et on se sent tout de suite plus observé, concerné, et les retours sont très positifs dans ce sens-là.

Jean-Marc Tassetto : Prévoyez-vous une mutation des formateurs en e-animateurs ou animateurs du blended learning ?

Murielle Navarre : En tout cas c’est une demande des animateurs, c’est sûr, il va falloir y répondre. Nous avons beaucoup d’animateurs en interne, j’ai un pool de 800 animateurs-collaborateurs et des professionnels de nos expertises. Ils sont volontaires, ils prennent de leur temps pour animer, ils conçoivent aussi… Du coup, ils redoutent parfois de faire passer l’animation sous l’aspect technologique. Il ne faut pas que ce soit un frein pour eux, donc nous avons passé les derniers mois à bricoler pour leur apporter le maximum d’aide en un minimum de temps. On a recueilli plein de bonnes pratiques que nous avons partagé entre nos animateurs, des trucs et astuces que nous allons maintenant formaliser pour en faire une classe virtuelle, pour apprendre à faire sa classe virtuelle ! Nous allons formaliser tout ce que nous avons pu faire d’informel jusqu’à maintenant, notamment avec l’arrivée de Google Classroom qui a des fonctionnalités de prise en main.

Jean-Marc Tassetto : Votre position sous-entend-elle une plus grande production de supports de formation ? Si on sort du live pour aller vers de l’asynchrone et du distanciel, prévoyez-vous une internalisation ou une externalisation avec la formation des experts métiers à la conception ?

Murielle Navarre : Nous l’avions déjà. Nous n’avons pas augmenté ou élargi l’offre, si ce n’est sur des demandes liées à la gestion à distance précisément. Mais c’était déjà le cas : nos experts sont nos principaux concepteurs et créateurs de formation. Il faut juste que nous les accompagnions sur le fait de le faire à distance et de maintenir une activité avec ses participants, avec des sondages, exactement comme on a pu le faire durant ce webinar, pour être sûr d’être engageants dans ces sessions.

Jean-Marc Tassetto : Bien sûr, et il y a aussi cette perspective de partenariats externes qu’on fait ensemble avec Coorpacademy, une plateforme qui vous apporte plus de 10 000 contenus.

Murielle Navarre : Tout à fait !

Jean-Marc Tassetto : Dernière question sur un sujet qui fait mal à tout le monde. Vos budgets formation ont-ils été réduits à cause de la crise.

1. Non

2. Uniquement les budgets de formation en présentiel mais pas ceux de formation distancielle

3. Oui

4. Je ne sais pas

Murielle Navarre : Cela a été douloureux. On a un exercice budgétaire qui va du 1er juillet au 30 juin, donc on était en plein dedans. Effectivement, cela a été douloureux à faire. Mais ce sont aussi des opportunités. Je vois dans les réponses que c’est tout de même très partagé.

Jean-Marc Tassetto : C’est très intéressant là effectivement. Pour les 80 % qui se prononcent, il n’y a pas eu de réduction du budget de formation.

Murielle Navarre : Pour nous, c’est sûr que ce n’est pas forcément la bonne raison pour le faire, mais la crise a été une contrainte qui nous amène à transformer. On a dû réduire beaucoup de nos formations présentielles, certaines que nous faisions à l’extérieur que nous avons ramené dans nos locaux, nous en avons coupé certaines aussi. C’est l’opportunité pour nous de mettre en avant d’autres contenus qui étaient peut-être sous-consommés jusqu’à maintenant parce qu’il y avait peut-être trop de formations en salle. On est en train de construire, de marketer, de capitaliser sur toute la richesse des contenus que nous avons sur notre portail formation soit au travers de notre partenariat soit via le réseau pour construire des parcours qui vont être des modes alternatifs à ce qu’on a dû couper.

Nous allons avoir 3 parcours, vis-à-vis de la gestion de nos clients, de nos équipes, de soi, où nous avons été faire de la curation de contenus. On a été identifier toutes les ressources que nous avions à disposition pour trouver les plus pertinentes, les rendre plus visibles, les afficher à nos collaborateurs pour qu’ils y trouvent des solutions à leurs besoins. Nous l’avons fait pendant le confinement avec un parcours autour de la gestion client et nous avons vu dans les taux de connexion une vraie volonté de consommation de ces contenus qui étaient sous-consommés. Finalement, cela se transforme en opportunité.

Jean-Marc Tassetto : Nous voyons qu’entre les entreprises qui ne sont pas impactées parce qu’elles sont stratégiques au fonctionnement de la société dans son ensemble, ou celles qui ont reporté les budgets du présentiel vers le distanciel, il y a une opportunité pour les pure players du distanciel ! C’est la possibilité de réinventer la formation au service de la transformation, et donc aussi de nouvelles formes managériales.

Murielle Navarre : A la fois de nouvelles formes managériales et de discipline de ses collaborateurs. Une formation en salle, on l’annule moins qu’une ressource en ligne qu’on peut toujours décaler dans la journée. Et cela va transformer la culture du développement, nous responsabiliser, nous rendre beaucoup plus acteurs de nos propres formations. A un moment où les compétences et la gestion des compétences sont des enjeux cruciaux pour nous et pour nos collaborateurs. Côté managérial : cela va transformer la partie leadership pour plus de confiance. Ce n’est pas parce que nous ne les avons pas sous les yeux qu’ils ne travaillent pas, il y a encore quelques biais ancrés qui sont à casser. Beaucoup plus de confiance envers nos collaborateurs, une gestion différente mais tout autant productive et efficace. Il faut juste accompagner le changement de mindset là-dessus.

Jean-Marc Tassetto : Vous êtes des experts, pourquoi ne pas revendre vos formations pour amortir le coût interne de la formation et devenir éditeur de contenus, via des plateformes digitales, diffuser en tant qu’éditeur vos compétences ?

Murielle Navarre : Nous avons des cours sur Coorpacademy qu’effectivement nous réservons à nos collaborateurs. Ce n’est pas encore un domaine sur lequel nous souhaitons aller. On le fait ponctuellement pour accompagner d’autres missions que nous vendons à nos clients au sein du consulting, je pense notamment aux équipes People and Organization du consulting et dès lors qu’ils ont une mission client qui touche à la formation.

C’est secondaire à une mission client. Des deux côtés c’est une vraie valeur ajoutée que de pouvoir bénéficier de ce qu’ils voient chez leurs clients et qu’ils nous partagent et que eux puissent montrer à leurs clients ce qui marche chez nous. 

Jean-Marc Tassetto : Merci beaucoup Murielle pour ces commentaires inspirants !

Pour en savoir plus sur la collaboration entre PwC France et Coorpacademy, vous pouvez aussi découvrir l’étude de cas  ou encore cette interview de Murielle Navarre dans la presse britannique (en français ici : Chez PwC France, de l’obligation d’apprendre à l’envie d’apprendre !)

Bonne lecture !  

Contre le coronavirus, les soignants se forment en urgence grâce à cette plateforme – Le HuffPost

 

Le 7 avril 2020, Le HuffPost publiait une interview vidéo de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, sur le besoin de compétences pour le personnel soignant appelé en renfort dans la lutte contre le Covid-19. Découvrez des extraits de l’article, et l’interview vidéo dans notre article. Ou retrouvez l’article original ici !

Les masques et les blouses ne sont pas les seules choses qui manquent aux soignants : beaucoup cherchent aussi à se former aux soins des patients atteints de Covid 19.

Comment pratiquer une trachéotomie? Comment prendre soin d’une femme enceinte atteinte du nouveau coronavirus? Des questions que certains soignants sont amenés à se poser alors qu’ils sont réquisitionnés sur le terrain pour lutter contre la pandémie de Covid 19 qui sévit sur la planète.

[…]

Ainsi, l’AP-HP a mis en place une plateforme pour former en urgence les soignants qui le désirent, en collaboration avec Coorpacademy, une startup qui propose des formations digitales.

[…]

Comme Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, l’a expliqué au HuffPost, l’objectif était de proposer des parcours rapides mais complets, afin que les équipes déjà submergées de travail aient le temps de “monter en compétence rapidement”. En deux semaines, le site compte près de 23.000 inscrits et une activité très soutenue. Selon Jean-Marc Tassetto, 94% des cours commencés sont terminés et validés par les utilisateurs. Un chiffre record.

[…]

Des traducteurs thaïs et espagnols sont déjà à l’œuvre pour rendre ces cours accessibles au Mexique ou encore en Thaïlande, pour aider les soignants du monde entier à faire des miracles.

Bénédicte Magnier

Retrouvez l’article complet ici.

« Pour l’AP-HP, le combat, c’était un combat de l’équipement matériel, de masques, de lits disponibles en réanimation, d’appareils de respiration artificielle, mais c’était aussi le combat des personnels soignants, le combat des renforts et donc de la montée en compétence très rapide de ces personnels soignants appelés en renforts. »

LES HÔPITAUX SONT EN TENSION EN CETTE PÉRIODE DE PANDÉMIE. UNE RÉSERVE SANITAIRE PERMET DE PALLIER LE MANQUE DE PERSONNEL. MAIS ÊTRE VOLONTAIRE NE SUFFIT PAS POUR PRENDRE SOIN DES MALADES DU COVID-19.

« Hier, j’étais en interaction avec un médecin urgentiste à l’hôpital de Dijon qui me disait que dans son service, une infirmière qui les a rejoints venait de passer 15 ans en psychiatrie. Comment refaire des perfusions, comment mettre en place des soins pour des patients trachéotomisés ? Et pour les personnels soignants experts, infirmiers, infirmières, médecins, c’était aussi l’occasion de faire des rappels sur un sujet qui est somme toute très nouveau. »

L’ORGANISME DE FORMATION DIGITALE A ALORS PROPOSÉ SES SERVICES AUX HÔPITAUX DE PARIS.

« Le lundi 16 mars, au début du confinement en France, j’envoie un SMS aux alentours de 15h00 à François Crémieux, l’un des directeurs généraux adjoints de l’AP-HP, un des bras droits de Martin Hirsch, et François me répond 7 minutes plus tard. Ma proposition c’était de mettre à sa disposition la plateforme Coorpacademy pour former les personnels soignants. 7 minutes plus tard, il me répondait en me disant : « Cela nous intéresse. »

DES QUIZZ SUIVIS DE COURTES VIDÉOS APPORTENT DES CONNAISSANCES PRÉCISES SUR LES SOINS ADAPTÉS AUX PATIENTS ATTEINTS DU CORONAVIRUS.

« C’est une situation qui réclame beaucoup de compétences, donc ces rappels et cette montée en compétence sur des sujets liés à « COVID-19 et femmes enceintes », sur des sujets liés à la prise en charge avec des recommandations en hygiène ou la réanimation : évidemment, c’est aussi le combat de la compétence. Les cours les plus suivis sur la plateforme, nous trouvons les modes ventilatoires en numéro 1, nous voyons bien où est l’urgence. En numéro 2, habillage – déshabillage – prise en charge dans les SMUR, dans les urgences et en réanimation ; et le 3ème cours le plus suivi, qui se trouve dans le parcours “Réanimation”, traite des mesures d’isolement. »

« On voit bien qu’il y a une recherche d’impact direct et de montée en compétence très rapide et très directe. 70 % des cours sont suivis sur mobile, donc ça traduit bien cette notion de se former en situation de mobilité, de se former en situation d’urgence, à la pause-café quand j’ai 10 minutes devant moi par exemple. On est sur des comportements extrêmement engagés avec une très forte mobilisation et motivation à monter très vite en compétence. »

23 000 SOIGNANTS SONT INSCRITS SUR LA PLATEFORME ET CET OUTIL EST DÉVELOPPÉ POUR ÊTRE BIENTÔT ACCESSIBLE À L’ÉTRANGER.

« L’idée c’est de la diffuser largement, on est en contact, évidemment avec l’accord de l’AP-HP, pour mettre cette plateforme à disposition au Bénin, en Côte d’Ivoire, nous avons des partenaires business en Thaïlande qui sont en train de traduire ces cours en thaï, nous avons des volontaires pour les traduire pour le Mexique en espagnol. Le terme d’open source est très approprié, c’est vraiment l’état d’esprit général : ça doit aider, ça doit avoir de l’impact, ça doit servir. »   

Comprendre les cryptomonnaies avec Challenges et Coorpacademy !

 

À découvrir du 5 au 11 septembre 2019, le dossier spécial de Challenges sur les nouvelles monnaies et le pari de Facebook avec libra.

Ces informations ne sont pas passées inaperçues : Facebook a lancé sa propre cryptomonnaie, libra. La Chine s’apprête à lancer une cryptomonnaie nationale souveraine. Même le champion de boxe et sénateur philippin Manny Pacquaio s’y intéresse et va lancer la sienne.

Qu’est-ce que cela va changer ? Comment ces nouvelles cryptomonnaies se différencient-t-elles du bitcoin qui est sur toutes les lèvres du fait d’un cours affolant, à la hausse comme à la baisse ? Comment ces cryptomonnaies, qui prolifèrent (bitcoin, ripple, ethereum, monero, maintenant libra…), fonctionnent-elles ? Quel cadre légal pour les cryptomonnaies ? Comment s’en procurer ? Comment les utiliser ?

Tant de questions auxquelles les experts de Challenges ont répondu dans ce cours co-édité avec Coorpacademy !

Comprendre les cryptomonnaies, Challenges et Coorpacademy

Découvrez aussi une page dans le numéro spécial de Challenges sur le cours que nous avons co-édité ensemble, « Comprendre les cryptomonnaies » : bitcoin, ripple, ethereum ou monero n’auront bientôt plus de secrets pour vous !

« Sans les Battles, je n’aurais pas eu la chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports » – Interview de Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

 

La remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports, organisée par Tourism Academy, s’est déroulée à la Maison de l’Environnement et du Développement Durable, à Athis-Mons, le 4 juillet 2019.

Cette plateforme de formation développée par Coorpacademy permettra à cette nouvelle promotion d’apprenants de se spécialiser dans les métiers du secteur aéroportuaire, de l’accueil des touristes à la sécurité en zones aéroportuaires en passant par l’assistance aux personnes à mobilité réduite dans les aéroports.

Nous sommes fiers de mettre notre expertise pédagogique au service de la création d’emplois dans ces secteurs qui représentent la première vitrine de la France dans le monde.

Remise de Prix Tourism Academy MOOC Paris Aéroports

Nous avons profité de la remise des prix des lauréats du MOOC Paris Aéroports organisée par Tourism Academy pour interviewer Sory Fofana, 4ème du MOOC et qui a joué la millionième « Battle » de Coorpacademy ! 

Ravi de son expérience de formation sur le MOOC Paris Aéroports, il souhaite continuer à se former en tant qu’adjoint de direction et commence lundi la mise en pratique de ses connaissances nouvellement acquises dans un hôtel 3 étoiles.

« Le MOOC nous donne les clés pour un accueil toujours plus performant. Je n’ai jamais vu une plateforme de formation aussi complète, avec autant de modules et de contenu. C’est génial et inédit. »

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle sur Coorpacademy

« Qu’est-ce que tu faisais avant de suivre la formation du MOOC Paris Aéroports ? 

Avant de suivre cette formation, je faisais un stage pour le métier d’Agent de Direction Hôtelière, dont j’ai terminé la partie théorique. Là, je vais entamer la partie de mise en pratique lundi (07/07/2019, NDLR) pour les 4 mois à suivre, de tout de ce que j’ai appris pour le métier d’Agent de Direction.

Tu as fini 4ème du MOOC Paris Aéroports, comment tu as fait ?  

C’était un long combat, c’était un grand défi, cela n’a pas été facile du tout pour moi. Comment j’ai fait ? Je me suis positionné dès le départ sur le fait qu’il fallait prendre des points, notamment avec les Battles. Sans les Battles, je n’aurais eu aucune chance d’être parmi les 4 premiers lauréats du MOOC Paris Aéroports.

Qu’est-ce que tu as pensé de la plateforme de formation ?

La plateforme de formation, je l’ai trouvée géniale. C’est quelque chose d’inédit, je n’ai trouvé cela nulle part ailleurs. Le site était vraiment bien fait, le contenu de la formation était vraiment pédagogique et plus on finissait les modules, de Base, Intermédiaire, jusqu’à Coach, plus on avait envie de connaître le reste. C’était vraiment pédagogique et en même temps ludique pour moi.

Qu’est-ce que tu as pensé du mode Battle ?

Le mode Battle… Après la fin de la formation, après avoir récupéré les certificats, j’ai eu une proposition de Battle. Et là je regarde le petit rond avec du jaune à l’intérieur (le bouton “Lancer une Battle”, NDLR), et il y avait des personnes qui m’envoyaient des Demandes de Battles. Je me suis dit, on va essayer ! Au fur et à mesure que je répondais aux Demandes de Battles, je me suis dit : « si je veux être parmi les premiers, il est temps de poursuivre les Battles. » 

Quel était ton cours préféré ?

C’est le module “Les Indiens” que j’ai aimé. J’ai travaillé longtemps dans l’hôtellerie, plus de 10 ans chez AccorHôtels, et je recevais une clientèle indienne. Cette clientèle était plutôt complexe, ils avaient une certaine façon de demander les choses, et il fallait s’adapter à chaque fois, à leur culture, à leur manière de voir les choses, en France avec « l’esprit indien ». Et du coup je me suis tout de suite intéressé à ce module pour pouvoir faire face à n’importe quelle situation avec eux. Ils ont une culture de nature très curieuse, et plus ils posent de questions, plus ils montrent qu’ils s’intéressent à notre culture, à notre manière de faire. Au travers de ce module et des Battles, j’ai compris comment accueillir une clientèle indienne qui vient visiter la France.

Qu’as-tu envie de faire après ? 

Des Battles !

Félicitations pour la millionième Battle !

Merci beaucoup, et merci à vous. C’était génial, c’était une belle expérience, très enrichissante. Merci à vous pour l’effort que vous avez fourni pour que tout se passe bien sur la plateforme, sur le site, je n’ai pas vu beaucoup de bugs, et c’était génial !

Bravo !

Sory Fofana, joueur de la millionième Battle de l'ensemble des plateformes Coorpacademy

 Retrouvez son interview en vidéo !

Voir l'étude de cas