Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

Record d’emploi des cadres : quel impact sur la mobilité professionnelle ?

 

La situation du marché du travail est exceptionnellement favorable. Cette réalité se confirme avec la publication de la dernière enquête de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), publiée mardi 4 avril 2023.

Selon cette enquête réalisée chaque année par l’Apec, le marché de l’emploi des cadres dans le privé se porte mieux que jamais, et ce à tous les niveaux de l’entreprise. 

 

Au total, ce sont 308.300 cadres qui ont été recrutés en 2022 en CDI (ou CDD d’au moins un an). Que faut-il retenir de ce chiffre record ? 

-C’est effectivement la première fois que la barre des 300.000 est franchie. 

-C’est aussi plus de 30.000 par rapport à ce qui avait été anticipé il y a un an de cela, en 2022. 

-C’est, enfin, plus de 10% qu’en 2019, qui marquait le dernier record. 

 

De plus, l’année 2023 s’annonce encore plus prometteuse avec les intentions d’embauches de cadres qui continuent d’être tirées surtout par le secteur des services à valeur ajoutée : informatique, ingénierie, conseil, juridique, comptabilité. 

 

Face à ces tendances, la “grande démission” semble bien loin… voire s’avérer être un mythe pour le cas de la France. 

Ce n’est pas tout. Selon l’Apec, 63.500 promotions internes ont eu lieu en 2022. Là encore, il s’agit d’un chiffre record. On peut s’en féliciter, néanmoins, cela peut aussi générer de la frustration auprès des cadres non promus dernièrement, pour lesquels on peut constater une forte volonté d’évolution au cours de leur carrière. 

 

Selon une large enquête menée par l’Institut Montaigne auprès de 5.000 actifs français (février 2023), 55% des travailleurs souhaitent évoluer vers un poste différent au sein de leur entreprise. 

En attendant, les obstacles ressentis à ce type de mobilité restent importants, avec : 

-37% des salariés qui souhaitent quitter leur entreprise dans les 2 ans ;

-22% qui déclarent avoir déjà envisagé une reconversion professionnelle, mais qui ne l’ont pas fait. 

 

Comment répondre à ce nouveau rapport à la mobilité professionnelle ? 

Les DRH doivent effectivement tenir compte de ces tendances dans leur stratégie de rétention des collaborateurs. Selon l’Institut Montaigne, seule une minorité des collaborateurs en entreprise (environ 10%) sont réellement prêts à franchir le pas de changer de secteur d’activité pour répondre à cette envie d’évolution professionnelle. 

Le fait de grandir professionnellement passe par une formation de qualité, adaptée aux besoins des métiers et des grandes transformations que traversent les entreprises. Les collaborateurs attendent de leur employeur qu’ils soient moteurs dans leur développement professionnel. Dans ce cadre, la formation digitale est un levier de fidélisation très fort pour répondre à cette demande renouvelée de la part des salariés. 

 

Pour en savoir plus, rencontrez nos experts dans le cadre d’une démo de nos solutions en cliquant ici.

 

La chronique de Jean-Marc Tassetto dans la Harvard Business Review

JMT-HBR

Pour développer votre employabilité, prêtez-vous au jeu !

Finies les formations longues, ennuyeuses et trop généralistes pour être réellement personnalisées. Le jeu est un levier de plus en plus efficace pour développer l’apprentissage en entreprise. D’autant que le « gaming » à l’ère du web ouvre de nouvelles voies. Tous les acteurs de l’économie sont touchés par la révolution numérique

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, signe une chronique dans HBR France (Extraits choisis)

Le rapport SAP – The Boson Project estime que 60% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Difficile d’évaluer aussi l’impact de l’intelligence artificielle sur cette transformation du marché du travail dans les années à venir. Les questions de l’employabilité des individus, de l’identification et de l’acquisition de compétences nouvelles sont donc des sujets critiques pour notre économie du futur.  Les actifs vont devoir – plus que jamais – se former tout au long de leur vie. Mais quels sont les leviers de motivation de l’apprentissage au sein de l’entreprise ?(…)

Jouer et apprendre font appel aux mêmes facteurs de motivation : envie de progresser, se confronter aux autres, avoir une expérience sociale. Il faut une expérience complète d’apprentissage qui utilise des codes du « gaming ». (…)

Par ailleurs, l’e-learning de première génération négligeait trop l’importance de l’apprentissage avec les pairs. Les contenus de formation se limitaient à des vidéos parfois très longues et ennuyeuses. Il est donc important que la formation en ligne de nouvelle génération propose de l’interactivité entre les apprenants. (…)

D’autres éléments, associés au gaming, vont également contribuer à augmenter l’engagement d’un apprenant et ainsi faire en sorte que la montée en compétences soit régulière. Parmi eux, la personnalisation des contenus et des parcours de formation. (…)

En conclusion, pour apprendre avec plaisir et se laisser “gagner” par les codes du jeu, il faut que l’ensemble des politiques managériales de l’entreprise soit cohérent avec le dispositif de formation. Par exemple, valoriser les collaborateurs actifs sur la plateforme d’apprentissage et le nombre de badges gagnés, donner la possibilité de pouvoir mettre en pratique ses nouvelles compétences ou encore favoriser la mobilité au sein de l’entreprise. Ainsi portée à l’échelle de la stratégie de l’entreprise, la formation par le jeu à l’ère numérique devient une innovation managériale. Elle vient renforcer le plaisir au travail et contribue à la mise en place d’une organisation apprenante.

Cette chronique a été initialement publiée sur le site de Harvard Business Review France

Retrouvez aussi HBR France sur LinkedIn

 

Voir l'étude de cas