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10 idées à retenir de notre livre blanc « Les compétences indispensables pour transformer son organisation »

Si vous n’avez pas eu le temps de parcourir les 46 pages de notre livre blanc sur les compétences indispensables à acquérir pour assurer le futur des organisations que nous venons de publier, voici les 10 idées à retenir :

1 ) La formation est clé pour assurer la pérennité de votre organisation


Si la pandémie nous a rappelé que l’imprévu peut tout faire basculer, elle nous rappelle aussi que l’adaptation est une compétence clé pour y faire face. Alors que l’OCDE prévoit que 50% des salariés dans le monde devront revoir leurs compétences à travers le prisme du changement d’ici à 2025, la formation doit faire en sorte que les collaborateurs acquièrent rapidement et massivement les compétences identifiées comme transformatives. En les développant, les collaborateurs ne subiront plus les changements à l’œuvre, mais en seront les acteurs clés, garantissant ainsi aux entreprises un temps d’avance.

 

2 ) Le numérique à grande vitesse


Selon une étude du cabinet McKinsey, suite à la pandémie, nous aurions gagné entre 5 et 7 ans dans l’installation et la formation des équipes aux nouveaux outils et modes de collaboration à distance. La crise sanitaire a accéléré la transformation digitale des entreprises et à mesure que les solutions numériques prendront en charge les tâches répétitives, les collaborateurs devront faire preuve de nouvelles compétences tournées vers leur capacité à s’adapter et à inventer. Si la transition numérique est en marche, le défi reste de taille, notamment car la pandémie a permis de mettre en lumière les lacunes des organisations sur les autres axes de transformation.

 

3 ) Les compétences indispensables pour transformer son organisation


Alors qu’en 2021, 65% des PDG comptent investir plus dans la transformation ces 3 prochaines années qu’ils l’ont fait ces 3 dernières années (enquête EY), découvrons le top 10 des compétences douces à acquérir d’ici 2025 selon le World Economic Forum :

Les compétences phares

– L’esprit d’analyse et d’innovation
– L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage
– La résolution de problèmes complexes
– Le leadership et l’influence sociale
– L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage

Les compétences qui perdurent

– La pensée critique et l’analyse
– La résolution de problèmes complexes
– La créativité, l’originalité et l’initiative

Les compétences qui montent

– Le leadership et l’influence sociale
– La résilience, la tolérance au stress et la fléxibilité
– Le raisonnement, la résolution de problèmes et l’idéation

 

4 ) Un catalogue de formations pour vous préparer aux défis de l’avenir 


Le catalogue Coorpacademy s’enrichit de nouvelles compétences pour mieux guider les entreprises dans leurs transformations. Ainsi, 100% des compétences identifiées par le World Economic Forum sont couvertes par au moins 2h30 de formation et Coorpacademy propose en moyenne 3 formations complètes par compétence.

 

Dans un monde en plein changement, le catalogue de Coorpacademy est en perpétuelle évolution, et s’équilibre entre les différents axes de transformation :

 

 

 

5 ) Des cours qui donnent envie d’apprendre


Découvrons ensemble le top 5 des cours les plus joués en 2021 :

– Le cours “Communiquez de manière efficace pour mieux collaborer” co-édité avec  Dunod Formation, est en 1ère place cette année, soit 2 places de plus comparé au classement 2020.

– Le cours Coorpacademy “Big Data”, perd 1 place comparé au classement 2020, mais reste un incontournable en se plaçant à la 2ème place !

– Le cours “Adopter une culture agile” co-édité avec Numa, fait son entrée dans le Top 5 en étant à la 3ème place, soit 4 places gagnés comparé au classement 2020.

– Le cours “Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S” co-édité avec Bernard Garrette et Olivier Sibony, fait également une entrée triomphante dans ce Top 5 2021, en se hissant à la 4ème place du classement soit 10 places de plus comparé au classement 2020.

– Le cours « 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen » co-édité par Dunod Formation, reste au Top 5 malgré une place de perdue comparé au classement 2020.


6) Un nouveau modèle d’entreprise

La pandémie ne laisse plus le choix aux entreprises : il faut penser à long terme pour réussir à traverser et surmonter les crises. De plus, la crise climatique oblige elle aussi à changer d’échelle de temps pour réfléchir, voire à changer de façon de réfléchir. Ainsi, selon une étude EY, dans les 5 prochaines années, 91% des personnes interrogées s’attendent à ce que les modèles d’entreprise intègrent de plus en plus l’économie circulaire et 87% des personnes interrogées s’accordent à dire que la création de valeur à long terme sera porteuse. 

 

7) La formation : levier de performance 

Les transformations durable et digitale sont les locomotives de la réorganisation des entreprises pour la prochaine décennie et modèlent les nouvelles compétences à acquérir pour l’ ensemble des collaborateurs. Ainsi, proposer des formations claires et globales, permettant d’accompagner et de soutenir les entreprises dans leur démarche de transformation, est un enjeu majeur. 

 

8 ) Le savoir à portée de main

Demain, la formation ne sera plus qu’à portée de clic grâce à l’apprentissage dans le « flow of work », c’est-à-dire apprendre tout en exerçant ses propres tâches, à travers des solutions comme MicrosoftTeams couplées à son outil de formation. Pour que la formation devienne alors un automatisme et une force d’attraction des talents pour les entreprises. 

 

9 ) Nos clients se transforment grâce au digital learning


Nos clients ont utilisé des formations engageantes et pertinentes auprès de leurs équipes, pour accompagner les transformations de leurs groupes. Par exemple, afin d’inciter les collaborateurs du groupe Michelin, leader en fabrication de pneumatiques, à monter en compétences sur une vaste sélection de sujets autour de la transformation digitale, 3 parcours d’apprentissage, « Digital Starter », « Digital Passport » & « Digital Transformer » ont été poussés à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise (siège). Ces trois “passeports digitaux” dont le niveau était croissant regroupent les fondamentaux et guide les apprenants parmis les plus de 1700 cours du catalogue. Ainsi, chaque collaborateur a suivi en moyenne 61 leçons en ligne en se connectant 2 fois et plus mensuellement. Découvrez comment nos clients ont su tirer parti du digital learning selon leur objectif de transformation dans le livre blanc complet.


10 ) Les compétences préférées des apprenants


C’est dès aujourd’hui que la formation joue un rôle crucial pour que vos
collaborateurs montent en compétences et s’adaptent aux nouvelles attentes du marché de l’emploi.

 

Au regard du top 5 des compétences consommées en 2021, nos apprenants
sont déjà prêts pour appréhender sereinement les incertitudes du monde de demain :

 

 

Alors, envie d’en savoir plus sur les compétences indispensables pour transformer son organisation ? Découvrez le livre blanc en intégralité ici.

Les 10 questions à se poser pour construire son appel d’offre en digital learning

Vous recherchez un modèle d’appel d’offre de formation en ligne ?

Rédiger un appel d’offre n’est pas un exercice qui s’improvise ! Si vous êtes actuellement en train de lire cette introduction, c’est que vous êtes à la recherche d’une solution de digital learning pour répondre à des besoins précis. La rédaction de votre appel d’offre est cruciale, plus votre demande sera concise et claire et plus les propositions seront adaptées à vos besoins, cependant, attention à ne pas être trop précis pour laisser la place à la créativité !

Alors chez Coorpacademy, nous nous sommes concertés avec nos équipes pour vous fournir les meilleurs conseils afin de construire votre appel d’offre en digital learning ! Prêts à prendre des notes ?

 

  1. Qui suis-je ?

    Pour commencer la rédaction de votre appel d’offre, n’hésitez pas à donner du contexte ! La description de votre entreprise, et de l’environnement dans lequel vous opérez, est une bonne introduction pour mieux comprendre vos enjeux. Cette première partie permet alors de rentrer dans le vif du sujet : les objectifs clés du projet que vous souhaitez mettre en place.

  2. Pourquoi ai-je besoin d’une solution de digital learning ?

    Si vous rédigez un appel d’offre, c’est que vous avez des objectifs clés concernant la formation de vos collaborateurs, et plus largement, des objectifs de transformation de votre entreprise. Définissez-les clairement, afin que les propositions qui vous seront faites répondent de manière précise à vos objectifs. N’hésitez pas à définir un objectif prioritaire, si c’est le cas, et d’en détailler les différents points clés.

  3. A qui cette solution est-elle destinée ?

    Former ses collaborateurs est essentiel. Mais tous les collaborateurs n’apprennent pas de la même manière, ne disposent pas du même temps de formation ou ne sont tout simplement pas concernés par les mêmes thématiques d’apprentissage. Ainsi, n’hésitez pas à détailler le profil de votre population cible : de quelles fonctions est-elle composée ? Quels sont les différents niveaux de séniorité ? Etc. Une fois que vous aurez défini la population cible, n’oubliez pas d’en préciser le nombre. Cela est déterminant pour que les solutions qui vous seront proposées soient adaptées à vos attentes en termes de contenu mais aussi en termes de prix !

  4. Quelles sont les thématiques clés que je souhaite aborder au sein de mon programme de formation ?

    Afin de répondre à vos objectifs stratégiques, vous devez identifier les thématiques clés que vous souhaitez mettre à disposition de vos collaborateurs. Si votre population est divisée en plusieurs typologies de métiers et que les compétences et thématiques sont variées, il est utile de préciser les thématiques par population cible ! Cherchez-vous à développer les soft skills de vos employés et de les faire gagner en agilité, créativité ou encore en capacité d’adaptation ? Ou vos besoins sont-ils davantage centrés sur le développement des hardskills, les compétences dites dures, comme la maîtrise d’un nouveau langage informatique ou l’apprentissage d’une nouvelle langue étrangère ? En précisant vos besoins, les propositions qui vous seront faites pourront concrètement vous proposer du contenu percutant et individualisé. Idéal pour engager vos apprenants sur votre (prochaine) solution de formation en ligne !

  5. En combien de temps est-ce que je souhaite rendre la solution accessible à mes collaborateurs ?

    A partir du moment où vous émettez votre appel d’offre, vous émettez un besoin. Pour préciser votre demande, il est essentiel de définir un calendrier de déploiement, ainsi que ses modalités. A quelle date souhaitez-vous rendre accessible votre solution de digital learning à l’ensemble de votre population cible ? Cette information permet aux prestataires de vous proposer un calendrier de déploiement adapté à vos attentes, en fonction des ressources disponibles.

  6. Comment est actuellement constitué mon écosystème de formation ?

    Pour optimiser l’utilité de votre prochaine solution de digital learning, il est important de bien choisir la manière dont vous souhaitez la déployer. N’hésitez pas à préciser dans votre appel d’offre comment s’organise votre écosystème de formation et comment cette nouvelle solution va s’intégrer à cet écosystème afin de faciliter la mise en application de la solution choisie. Souhaitez-vous créer une nouvelle plateforme accessible sur tous les supports ou intégrer cette solution à votre système de gestion de l’apprentissage ? Ces éléments permettront aux prestataires de vous fournir une réponse complète et précise sur les possibilités de déploiement et sur la durée nécessaire pour rendre la solution accessible au plus grand nombre.

  7. Quelles sont les fonctionnalités clés que je souhaite retrouver dans ma solution de digital learning ?

    Trouver la solution de formation en ligne qui conviendra le mieux à vos attentes est une première étape, mais il faut également qu’elle réponde aux besoins de vos collaborateurs ! Engager les apprenants dans la formation est crucial pour une montée en compétences efficace et qui dure. Pour vous assurer que la solution que vous allez mettre en place soit la plus adaptée, il est utile de préciser quelles sont vos attentes en termes de fonctionnalités. Quels sont les éléments différenciants attendus ? Parmi la multitude de choix que vous avez sur le marché du digital learning, pensez-vous être plutôt à la recherche d’une plateforme gamifiée, qui reprend les codes des jeux vidéos pour engager les apprenants, ou encore préférez-vous choisir une plateforme qui repose sur un catalogue de contenu conçu à travers une pédagogie spécifique et centrée sur l’apprenant ? Ces questions sont essentielles pour choisir la plateforme qui vous convient !

  8. Sous quel format est-ce que je souhaite recevoir les réponses à mon appel d’offre ?

    Après avoir bien défini vos attentes concernant la solution proposée, définissez les modalités de réponse attendues à votre appel d’offres. Par souci de conformité et de gain de temps lors de l’évaluation des différentes propositions, vous pouvez préciser sous quel format vous souhaitez recevoir les réponses des prestataires et sous quelle structure.

  9. Comment se déroule mon processus de décision ?

    Enfin, n’hésitez pas à détailler votre processus de décision, c’est à dire à communiquer aux prestataires la date de réponse souhaitée ainsi que les prochaines étapes du processus, afin que le projet se déroule dans les meilleures conditions possibles.

  10. Comment les potentiels prestataires peuvent-ils me joindre ?

    Vous pouvez clore votre appel d’offre en laissant aux prestataires la possibilité de vous joindre via une rubrique contact, afin qu’ils puissent vous poser des questions si nécessaire ou vous faire parvenir tous éléments susceptibles de vous être utiles lors de votre processus de décision.

Les thématiques RH de la reprise : quelles sont les compétences à développer pour faire sa rentrée sereinement ?

 

Septembre, c’est la fin des vacances et le retour au bureau, mais c’est aussi le moment de tout reprendre à zéro, le commencement d’un nouveau chapitre. Cette rentrée est particulière, elle succède une longue période où les individus et les entreprises ont dû s’adapter en un temps record. Dans un monde en plein bouleversement, quelles ont été les thématiques RH clés de l’année 2021 ? Quelles compétences sont déjà indispensables pour appréhender les défis de la rentrée ?  Découvrons ensemble le chapitre qui est en train de s’écrire.

 

Transformer pour durer

La liste des compétences que vous pourrez développer en accédant aux plus de 1800 cours disponibles dans notre catalogue de contenu premium couvrent l’ensemble de celles jugées comme indispensables par le World Economic Forum pour 2025.

Cette année, les thématiques les plus recherchées sur nos plateformes témoignent des bouleversements que rencontrent les entreprises, et leur organisation. Les compétences clés pour accompagner les transformations managériale, digitale, culturelle et organisationnelle sont largement représentées au catalogue comme en témoigne le  le top 5 des compétences couvertes en nombre de cours proposés.

Se former en continu pour évoluer dans un monde qui change 

Apprendre permet de progresser et d’évoluer, et dans un contexte aussi changeant que celui que nous connaissons aujourd’hui, c’est une clé pour garantir la pertinence des aptitudes que vous développerez pour faire face aux défis que l’avenir réserve. 

Alors, quels sont les cours qui vous donnent le plus envie d’apprendre ? Découvrons le dans le top 5 des cours les plus joués en 2021 :

  1. Le cours “Communiquez de manière efficace pour mieux collaborer” co-édité avec  Dunod Formation, qui gagne 2 places comparé au classement 2020.
  2. Le cours Coorpacademy “Big Data”, qui perd 1 place comparé au classement 2020, mais qui reste un incontournable !
  3. Le cours “Adopter une culture agile” édité par Coorpacademy, qui fait son entrée dans le Top 5 en gagnant 4 places comparé au classement 2020
  4. Le cours “Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S” co-édité avec Bernard Garrette et Olivier Sibony, qui fait également une entrée triomphante dans ce Top 5 2021, en gagnant 10 places comparé au classement 2020.
  5. Le cours « 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen » co-édité par Dunod Formation, qui reste au Top 5 malgré une place de perdue comparé au classement 2020

Les compétences clés pour appréhender l’avenir 

C’est dès aujourd’hui que la formation joue un rôle crucial pour que vos collaborateurs montent en compétences et s’adaptent aux nouvelles attentes du marché de l’emploi.

Au regard du top 5 des compétences consommées au 2ème trimestre de 2021, nos apprenants sont déjà prêts pour appréhender sereinement les incertitudes du monde de demain :

Les sujets qui montent

Les compétences que l’on retrouve au top 5 des compétences consommées en 2021 ne varie pas tant de celles dont la consommation est en plus forte croissance au 2ème trimestre 2021. Le besoin de répondre aux nouvelles attentes des salariés et de s’adapter aux nouvelles manières de travailler ne fait que s’intensifier. Sans grande surprise, les compétences en culture digitale sont en hausse, la transformation digitale des entreprises n’étant jamais terminée

La rentrée RH ne se fera pas sans la transformation des entreprises, et par conséquent, pas sans la montée en compétences de l’ensemble des collaborateurs. Pour les accompagner dans les changements qui sont déjà concrets, les compétences douces seront essentielles. 

Ainsi, pour appréhender la rentrée 2021, nous vous recommandons :

  • De connaître et comprendre les évolutions technologiques qui se font de plus en plus rapidement ; 
  • De développer votre capacité à identifier, comprendre et réagir de manière adéquate aux émotions des autres afin de favoriser la cohésion d’équipe ; 
  • De faire preuve de flexibilité et d’agilité pour répondre efficacement aux évolutions actuelles et à venir
  • De réussir à tirer parti des données pertinentes de l’entreprise pour créer de la valeur
  • De manager vos équipes dans les meilleures conditions, y compris à distance, tout en faisant bon usage de la diversité
  • D’apprendre en continu sur Coorpacademy, pour monter en compétences tout en vous amusant !

Il vaut mieux 1 cours engageant plutôt que 1000 cours fastidieux

Plus de 15 000 cours disponibles, des milliers d’heures de formation disponibles, des centaines de cours créés par des experts du monde entier…Vous avez sûrement déjà vu ces chiffres déroulés comme autant d’arguments chocs. Mais s’ils peuvent s’avérer utile pour convaincre les décideurs RH qui cherchent à mettre à disposition des collaborateurs le plus de contenu de formation possible, est-ce réellement la meilleure approche pour un apprentissage efficace ?

 

Avoir envie d’apprendre

Vous souvenez-vous, en classe de lycée, quand regarder l’heure ralentissait davantage le temps ? Bizarrement, dès que vous participiez, le temps reprenait son cours normal… Aujourd’hui, grâce aux sciences cognitives, nous pouvons expliquer ce phénomène de manière rationnelle. Pendant notre cursus scolaire, nous nous habituons à apprendre de manière passive, assis sur notre chaise, levant la main en attendant qu’on nous cède la parole pour donner la bonne – ou mauvaise – réponse. Cette approche pédagogique repose sur la transmission du savoir, et est centrée sur l’enseignant, qui vient délivrer sa connaissance de manière unilatérale. L’échange est restreint, participer est un privilège. Au-delà des inégalités que l’apprentissage passif créé – et renforce – au sein d’une classe, nous voulons surtout traiter des raisons pour lesquelles cette méthode d’apprentissage est inefficace sur l’apprentissage en profondeur et sur la rétention d’information.

Chez Coorpacademy, notre équipe pédagogique, à l’origine de la création et co-édition de tous les cours de notre catalogue de contenu premium, mise sur l’apprentissage actif. Vous l’aurez compris, cette approche pédagogique est centrée sur l’apprenant, et non sur l’enseignant. Nos cours sous forme de quiz reposent sur la méthode de pédagogie inversée : c’est nous qui posons les questions, et c’est à l’apprenant de puiser dans ses acquis pour tester ses connaissances ! Parce que l’apprenant est aussi impliqué dans son apprentissage, ses biais cognitifs sont plus stimulés, ce qui va favoriser son attention et ainsi, la rétention d’informations. Dès lors, l’apprenant s’engage dans sa formation, qu’il conçoit comme une vraie opportunité de progresser, pour son propre bénéfice.

 

Un contenu engageant oui, et de qualité

Ce qui différencie les cours Coorpacademy de tous les cours que vous pourrez jouer dans votre vie, c’est un contenu de qualité et pertinent face à vos besoins en formation. En effet, si notre pédagogie unique et nos fonctionnalités empruntées au gaming sont des atouts clés pour engager les apprenants, la qualité et la pertinence du contenu de nos cours sont les indispensables pour une vraie montée en compétence.

Pour s’assurer que nos cours délivrent un contenu vraiment efficace, notre équipe pédagogique est encore sur le coup. Ainsi, l’ensemble des cours de notre catalogue sont créés par notre équipe pédagogique ou co-créés avec des éditeurs partenaires, experts sur certains sujets. D’ailleurs, si vous souhaitez connaître plus en détail la recette des cours Coorpacademy, nous vous conseillons l’interview de Solène Rascle, ingénieure pédagogique. Tout ce qui est donné à apprendre : la lecture de documents, le visionnage de nos courtes vidéos de cours, et les questions de cours sont lus et relus par nos ingénieurs pédagogiques, qui réalisent un important travail de vérification de sources, pour s’assurer de la pertinence des informations contenues dans le cours.

 

Stimuler la curiosité

Apprendre en continu, c’est rester curieux tout au long de sa vie. La curiosité est une qualité indispensable pour progresser, car si on se concentre sur ce que l’on connaît déjà, nous n’avons pas l’occasion d’évoluer. Alors, nos cours sont aussi conçus afin de stimuler la curiosité des apprenants. Dès qu’ils répondent à une question, un écran pour expliquer la réponse apparaît. Que la réponse soit bonne ou mauvaise, un élément apparaît toujours : un encart “Le saviez-vous ?”. Cet encart est l’occasion de compléter la réponse tout en amusant l’apprenant, à l’aide d’une information de culture générale ou insolite.

Ce petit encart, c’est aussi une manière de dire à nos apprenants : continuez d’apprendre ! Certes, vous avez eu la bonne réponse mais l’apprentissage ne s’arrête jamais, il y a toujours des informations qui peuvent compléter votre savoir, et c’est pour cette raison que la formation en continue est essentielle pour progresser.

 

 

En conclusion, pour un apprentissage efficace, l’interaction avec les contenus de cours est bien plus impactant que l’interaction avec un grand nombre de cours. Plus les apprenants sont stimulés dans leur apprentissage, plus les cours seront efficaces. Avec le mode d’apprentissage actif, l’engagement cognitif des apprenants est renforcé par la manipulation d’informations, ou par une action de leur part. Ainsi, leur attention est nécessaire, pour ne pas dire sollicitée. En bref, il vaut mieux 1 cours très engageant, qui fait interagir l’apprenant avec le matériel d’apprentissage, plutôt que de suivre 1000 cours où la seule interaction est celle de votre souris cliquant sur pause, car vous avez arrêté de suivre ce qu’il s’est dit depuis 10 minutes.

Les entreprises sont-elles prêtes pour faire face aux catastrophes écologiques à court terme ?

Lundi 9 août, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté le premier des trois rapports attendus d’ici 2022 dans le cadre de son sixième cycle d’évaluation du climat. Ce nouveau rapport expose l’état actuel des connaissances sur la crise climatique, ses origines, ses causes, ses impacts, et sur les moyens d’actions possibles pour répondre à l’urgence environnementale. Les conclusions de ce rapport représentent un ultime avertissement pour les individus, mais surtout pour les gouvernements et les entreprises à travers le monde.

 

« La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas. » – Rapport du GIEC

L’urgence ne date pas d’hier, mais elle n’a jamais été aussi actuelle.

Mis en place en 1988 à la demande du G7, les 7 pays les plus riches, par l’organisation météorologique mondiale et le programme des Nations Unies pour l’environnement, le GIEC effectue la synthèse et l’évaluation des travaux de recherches menés dans les laboratoires du monde entier. Son cinquième rapport, paru en 2014, avait déjà conclu que l’influence exercée par l’Homme sur les systèmes climatiques était claire. Mais le nouveau rapport, le sixième depuis 1990, permet à l’organisme d’être encore plus incisif sur le lien direct entre l’activité humaine et le réchauffement climatique actuel.

Si ces rapports apportent des éléments essentiels pour limiter l’ampleur du réchauffement climatique et la gravité de ses impacts, c’est aux gouvernements, aux entreprises et aux individus, de s’organiser collectivement et d’agir concrètement face aux faits mis en lumière.

Ce qu’il se passe actuellement dans le monde, comme les mégafeux partout sur la planète de la Californie, au bassin méditerranéen ou encore en Australiesont les conséquences directes du dérèglement climatique. Et comme le conclut le rapport du GIEC, directement liés à l’activité humaine. Les conséquences exposées par les scientifiques depuis plusieurs années sont un argument de taille pour mener à l’action, pourtant, ce sixième rapport fait encore l’effet d’une bombe. Aujourd’hui, l’humanité n’a plus le temps pour un septième rapport, nous en connaissons déjà les conclusions, mais nous pouvons contribuer à en écrire quelques lignes, si nous agissons dès maintenant.

La crise écologique : un risque pour les entreprises

Dans notre modèle de croissance infinie et d’exploitation des ressources naturelles (limitées), seule une transformation radicale de nos modes de production, de consommation et de nos habitudes de vie peut limiter les conséquences catastrophiques dont nous sommes responsables.

“Notre mode de développement actuel, basé sur une économie linéaire, n’est pas pérenne.” – Célestine Julien, Responsable Parcours Inter-Entreprise (GR20²°) chez MySezame – Dans quel monde souhaitons-nous vivre dans 30 ans ?

En entreprise, on parle de risque environnemental pour désigner la possibilité qu’un accident survienne dans une entreprise, ce qui aurait des répercussions nuisibles – directes ou indirectes – sur l’environnement, les personnes, les salariés de l’entreprise et les objectifs ainsi que la réputation de la société. Aujourd’hui, non seulement ce risque environnemental est inévitable, mais il impacte également l’environnement dans lequel l’entreprise évolue, c’est-à-dire les facteurs externes qui influencent le bon fonctionnement d’une entreprise, tels que les aspects politiques, environnementaux, sociétaux et économiques. La stratégie d’entreprise doit alors identifier l’urgence climatique et évaluer en quoi elle impacte et menace son activité. Si la transition écologique est si nécessaire, c’est parce que les entreprises ne pourront exister dans un monde qui disparaît, ou tout du moins ne pourront pas survivre si elles n’accélèrent pas leur adaptation aux changements climatiques, dont on voit déjà les conséquences. 

Le rapport du GIEC est clair. Si le réchauffement climatique est limité à +2.0°C au lieu de +1.5°C, le niveau des mers augmentera de +30cm à +93cm, impactant ainsi plus de 10 millions de personnes et le nombre de personnes touchées par la sécheresse augmentera de +410 millions. Par ces répercussions, le changement climatique influe déjà sur la migration dans le monde entier, et les Nations Unies prévoient 200 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050. Les conséquences de la crise migratoire sur l’environnement politique et économique des entreprises est évident.

 

Et des conséquences en interne

Nos modes de production ne sont pas viables. Si les ressources sur lesquelles nous dépendons sont finies, ce n’est pas une pénurie à laquelle nous ferons face, mais bien à une impossibilité de produire tout court. Déjà suite à la pandémie, les commerçants et entreprises ont fait face à une pénurie de matières premières importante, comme au Canada où les sécheresses accumulées et les pluies abondantes ont provoqué une chute de la production et une hausse des prix du blé. Mais dans quelques années, les pénuries pourraient s’avérer bien plus difficiles à surmonter. Baisse de production, hausse des prix des matières premières, perte de personnel, les conséquences de la crise écologique sur le cycle de production est un risque que les entreprises ne peuvent ignorer. 

Au-delà des aspects politiques, économiques et logistiques, la crise écologique impacte également une ressource essentielle à l’entreprise : l’humain. Au niveau personnel, nous sommes toutes et tous témoins de cette catastrophe, et nous pouvons parfois nous sentir encore plus démunis face à l’urgence. Certes, nous pouvons chacun participer à l’effort collectif, mais nous sommes aussi conscients que l’urgence demande un changement radical et global de l’ensemble de notre société. Ainsi, l’environnement anxiogène et cataclysmique dans lequel nous évoluons tous les jours avec un sentiment d’impuissance, à un impact sur notre bien-être personnel – pour ne pas dire notre santé mentale. De plus, les attentes des salariés – et notamment des nouvelles générations – ont changé. Pour s’épanouir, leur travail doit avoir un sens et leurs valeurs communes à celles de l’entreprise.

 

Le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existera plus d’ici quelques années. Pour exister, les entreprises vont devoir se réinventer, s’adapter et se former afin d’éviter les risques auxquels elles font face. Si la crise écologique a des impacts bien directs sur l’environnement de l’entreprise, elle a également des conséquences indirectes sur son bon fonctionnement en interne. La stratégie doit alors s’aligner avec cette nouvelle réalité, et l’ensemble de l’organisation doit s’adapter pour anticiper certaines répercussions désormais inévitables sur leurs activités et leurs métiers.

 

Parce que le problème est complexe, les solutions seront par essence innovantes. Pour agir dès maintenant, découvrez Coorpecology, la première plateforme de formation dédiée à la transition écologique. Pour former rapidement tous les collaborateurs et leur donner les clés pour construire un futur viable. La transformation durable n’attend plus, cliquez ici pour en savoir plus.

Le changement organisationnel : une démarche collaborative

 

Nous en avons été témoins pendant la pandémie, développer la capacité d’adaptation des individus et des organisations est crucial pour garantir leur bon fonctionnement. Parce que l’avenir est imprévu et que le monde évolue aussi rapidement que les attentes clients se renforcent, l’adaptation est une disposition indispensable pour relever les défis actuels et à venir. Néanmoins, lorsqu’une entreprise doit s’adapter, c’est toute sa structure organisationnelle qui demande à être repensée, à se transformer. Dès lors, quelles compétences sont essentielles pour initier ce changement et le pérenniser ?

 

Les piliers du changement

Une organisation est avant tout une aventure humaine, et pour progresser, l’humain fait un travail d’introspection. Pour rester compétitives, améliorer leur productivité ou attirer de nouveaux clients, les entreprises doivent également se remettre en question, évoluer, pour s’adapter. Les grands processus de transformations permettent de faire émerger des cultures d’entreprises plus responsables, digitales et agiles, pour s’adapter aux objectifs et aux contraintes qu’une entreprise rencontre au sein de son propre écosystème. 

 

Une entreprise est aussi fortement influencée par sa culture, et la culture n’est que le fruit de ce que nous sommes. Constituant le cœur de l’entreprise, l’implication des collaborateurs est clé dans la transformation organisationnelle. C’est autour des collaborateurs que s’organisent la structure et les modes de fonctionnement de l’entreprise. Le facteur humain est essentiel pour initier les changements organisationnels et la révision de la structure de l’entreprise, car il est au centre de l’organisation. 

 

Pour engager les collaborateurs dans la transformation, il faut tout mettre en œuvre pour les accompagner à travers les étapes du changement. C’est à ce moment que le rôle du manager est aussi important que celui de la fonction RH, les deux ayant la responsabilité de mettre en place les actions nécessaires pour que la transition soit fluide.

 

La fonction RH au cœur de la transformation

Si les collaborateurs sont les piliers de la transformation, la fonction RH en constitue les fondations. Tout d’abord, la fonction RH, comme son nom l’indique, permet à l’entreprise de disposer des capacités organisationnelles et humaines nécessaires afin d’atteindre ses objectifs stratégiques. Elle dispose d’une vue d’ensemble, lui permettant de comprendre l’ensemble des enjeux organisationnels, et des changements nécessaires pour atteindre les objectifs. La fonction RH a pour mission de créer les conditions pour que la stratégie de l’entreprise puisse se réaliser, et cela comprend bien sûr le champ de la culture de l’entreprise.

 

Non seulement parce qu’elle contribue à la définition de la stratégie et impulse le changement mais aussi car elle identifie les compétences clés à développer pour transformer l’organisation, à travers sa stratégie de formation et de recrutement. En organisant les expertises de chacun, mais aussi en attirant de nouveaux talents, la fonction RH est indispensable pour réussir sa transformation organisationnelle. 

 

Un management qui guide la transition

Évoluant dans un contexte incertain, les entreprises doivent s’adapter de plus en plus rapidement. La stratégie d’entreprise doit changer en réponse à son environnement qui fluctue et avec, doivent évoluer les capacités organisationnelles et humaines. Les entreprises les plus agiles – qui identifient des stratégies rapidement et s’adaptent – disposent d’un atout majeur de différenciation concurrentielle permettant d’assurer leur pérennité. Lorsqu’il s’agit de s’aligner à la nouvelle stratégie de l’entreprise, les capacités organisationnelles et humaines doivent évoluer, se transformer. Et c’est en grande partie au management que revient la responsabilité d’impliquer et d’engager les collaborateurs dans la transformation. Pour mieux aider les collaborateurs à surmonter les défis et changements qu’ils rencontrent, les managers doivent être des leaders qui inspirent et guident les équipes. Néanmoins, toute grande transformation ne peut se faire sans identifier les compétences essentielles qui permettront de porter le changement. 

 

3 compétences essentielles pour transformer son organisation

 

Manager son équipe et favoriser la collaboration

Le facteur humain étant le moteur de la transformation, il est essentiel de favoriser l’épanouissement au sein de ses équipes.  Les nouvelles technologies, les géants du numérique, et les start-up révolutionnent les pratiques managériales, pour s’adapter aux nouvelles attentes des collaborateurs. Pour initier le changement et favoriser la transformation organisationnelle, adopter un modèle managérial réinventé, collaboratif et innovant est l’une des clés de la réussite. 

Les clés du management émancipant

 

La capacité d’adaptation

Les stratégies évoluent, et l’organisation doit s’adapter au type de stratégie choisie. Comme la structure organisationnelle dépend de la stratégie de l’entreprise, il est aussi important pour les collaborateurs de développer leur capacité d’adaptation, pour évoluer avec la stratégie. Aujourd’hui, les environnements dans lesquels les entreprises évoluent sont si changeants et imprévisibles qu’on parle d’environnement “VUCA” : Volatility, uncertainty, complexity and ambiguity (Warren Bennis et Burt Nanus). Ces contextes demandent alors aux organisations de miser sur l’agilité de leurs capacités organisationnelles et de développer leur capacité à adopter le changement.

Évoluer dans un environnement VUCA

 

Passer en mode leader pour engager les équipes

Pour une transformation réussie, un leadership cohésif est indispensable. Agir en leader, c’est être capable d’incarner le changement auprès des collaborateurs et de les engager à leur tour. Les leaders sont les maîtres d’œuvre de la transformation organisationnelle, car ils influencent leurs équipes pour les engager dans le changement.

Les fondamentaux du leadership

 

En conclusion, la transformation organisationnelle est intrinsèquement liée à la stratégie de l’entreprise. Lorsque cette dernière évolue, l’autre suit et c’est toute l’organisation qui doit s’adapter, afin de se donner les moyens de la réussite. 

 

Apprendre en voyageant (Jeu Concours #ShowUsWhereYouLearn)

 

Trouvant ses origines du latin classique commeatus, et en particulier de commeo qui désigne l’action de circuler, le mot “congé” est dérivé de l’infinitif commeare qui s’apparente aux verbes «voyager, partir». Mais globalement, les vacances sont aussi l’occasion de prendre du temps. 

 

D’appuyer sur pause ⏸

 

*inspirez*

*expirez*

 

On reprend ? ▶️

 

Les départs en vacances sont souvent propices à l’attente : on prend le train, on fait des longs trajets en voiture ou on patiente dans un hall d’aéroport et on répond à l’incontournable « Quand est-ce qu’on arrive ? ».  Or, les situations où nous patientons sont l’occasion idéale pour apprendre – surtout en s’amusant – tout comme le voyage est propice à la découverte et à l’apprentissage. D’ailleurs, le meilleur exemple pour illustrer cette similitude, c’est le cahier de vacances, souvenir qui ne nous rend pas si nostalgique que ça.

 

Apprendre, découvrir de nouveaux concepts, s’imprégner de nouveaux sujets, s’adapter à un mode d’apprentissage, retenir les informations essentielles. Voyager, découvrir de nouvelles cultures, s’imprégner de nouvelles coutumes, s’adapter à un autre rythme de vie, retenir les informations essentielles. 

 

Finalement, apprendre, c’est voyager. 

On vous l’accorde, ce rapprochement est plutôt facile et optimiste. Mais quand on y réfléchit, ces deux notions ne sont pas si éloignées. Être en mouvement favorise la rétention d’information, car cela permet de stimuler la plupart de nos sens et différentes régions de notre cerveau. De plus, le voyage, c’est se confronter à l’inconnu, sortir de sa zone de confort. D’après les réflexions du philosophe Montaigne concernant le rapport aux voyages, relaté par Thibaut de Saint-Meurice sur France inter le 24 mai 2021, “la beauté du voyage, c’est de partir à la découverte de ce que l’on ne connaît pas encore. Le voyage est formateur, car il dépayse au sens strict, parce qu’il décale, parce qu’il bouscule, parce qu’il renverse l’ordre habituel de notre perception des autres, de nous-mêmes et des paysages que l’on connaît”. 

 

Plus on apprend, plus on se confronte à ce qu’on ne connaît pas, et plus on progresse. 

 

Dans l’épisode “L’éducation au voyage” diffusé en juin 2019 dans “Être et savoir”, émission produite par Louise Tourret et disponible sur France Culture, le docteur en sciences de l’éducation et professeur de philosophie Thibault Vian relève la “dimension inhérente à l’éducation qui relève du voyage”. Selon le voyageur en grande itinérance, le voyage et l’éducation sont “comme frère et soeur”.

 

Emmanuelle Peyvel, maître de conférences en géographie à l’université de Brest (UBO), qui a dirigé l’ouvrage collectif L’éducation au voyage – Pratiques touristiques et circulations des savoirs (PUR / Presses universitaires de Rennes, 2019) explique le parallèle qui lie ces deux notions : “Le tourisme est éducation de multiples manières : il apprend à gérer une foule de situations, à régler des problèmes, à négocier, à se repérer, à faire équipe etc.

 

Ces situations, nous les rencontrons tant dans notre vie personnelle que professionnelle. En développant des compétences dites douces – soft skills – les apprenants acquièrent des clés essentielles pour progresser dans leur emploi, mais aussi en tant qu’humain. La particularité du voyage, c’est aussi ça : revenir grandi. 

 

Alors, si le voyage est formateur, la formation part en voyage avec vous, partout où vous en rencontrez le besoin, grâce à l’application mobile Coorpacademy.

 

Apprendre à portée de main

L’édition 2021 du Baromètre du numérique parue en juillet indique que le smartphone est devenu indispensable dans le quotidien des Français (84% des personnes âgées de douze ans et plus en utilisent un, +7 points en un an). L’utilisation accrue des téléphones portables et/ou de la tablette mobile témoigne d’une vraie évolution dans les usages, qui a favorisé une réflexion sur les nouveaux supports éducatifs. Aujourd’hui, alors que les modes de travail ont évolué, l’innovation technologique dans le milieu de la formation professionnelle permet de répondre aux nouvelles attentes des apprenants. Apprendre quand on en rencontre le besoin, au travail ou en déplacement

 

Dans sa réflexion sur la mobilité dans l’apprentissage, Chantal Charnet, Professeure à l’Université Paul Valéry et Directrice de l’ITIC (Institut des Technosciences de l’Information et de la Communication), explique : “l’usage du numérique a engendré une plus grande mobilité : on peut bouger et continuer à faire des choses” et c’est le même principe pour les sciences éducatives. 

 

Aujourd’hui, il est possible de se former de partout dans le monde et à n’importe quel moment grâce à l’usage du numérique, mais également grâce au développement de solutions de digital learning qui fournissent des contenus de cours premium, en accès direct sur n’importe quel support. Ainsi se former, apprendre, progresser devient une habitude quotidienne, et la formation un outil pour monter en compétence en continu. 

 

Show us where you learn

Parce qu’apprendre se fait aussi en voyageant, nous organisons le jeu concours “Show us where you learn!”. Le principe est simple : du 1er août au 15 septembre 2021, partagez-nous une photo de l’endroit où vous apprenez sur Instagram et faites nous voyager à travers votre apprentissage ! 

 

Pour participer et tenter de gagner un week-end pour deux personnes, il faudra suivre les étapes suivantes :

1 – Suivre @coorpacademy sur Instagram.

 

2 – Nous envoyer en message privé sur Instagram, une photo de la plateforme Coorpacademy, utilisée sur mobile ou tout autre support, de l’endroit où vous l’utilisez (la plateforme est accessible sur coorpacademy.com – le lien est dans la bio). Nous la relayerons sur le compte officiel Coorpacademy si elle respecte ces deux critères (plateforme et lieu) ; l’esthétique et l’originalité seront également prises en compte !

 

3 – Commenter la publication de l’annonce du concours, en utilisant la mention #mylearningspot et en taggant la personne avec qui vous aimeriez partir pour un super week-end à deux ! 

À la fin du concours, le 15 septembre, les photos gagnantes seront choisies par un jury et les gagnants avertis par messages privés. 

Retrouvez le règlement du concours en cliquant ici.

 

À l’issue du concours “Show us where you learn!”, 3 récompenses sont à gagner : 

🥇 Le premier prix est un week-end surprise pour deux d’une valeur de 230€, pour continuer à apprendre de partout !

 

🥈 Le deuxième prix est un Escape Game pour deux personnes, afin de diversifier les façons d’apprendre et de s’amuser !

 

🥉 Enfin, le troisième gagnant pourra faire comme Yann et Lya de la série de podcast Cybercafé et se former à l’histoire du Web grâce à une Google Home mini

 

Nous avons hâte de découvrir vos meilleurs spots pour apprendre, et de voyager à travers vos photos. En attendant, nous vous souhaitons bon voyage sur les plateformes Coorpacademy !

 

Le futur de la formation : retour sur la table ronde entre Coorpacademy, OpenClassrooms, Simbel et Brighteye Ventures

 

A la sortie de cette période de pandémie, le secteur de la formation a retenu des leçons essentielles. Salles de formation fermées, interdiction de se rassembler, confinement, télétravail rompant le lien entre les collaborateurs et motivation des salariés, les enjeux engendrés par cette crise ont été nombreux pour les fonctions RH. Comment ont-elles relevé le défi ? Quel futur pour le secteur de la formation ? Retour sur la table ronde entre les co-fondateurs et investisseurs des entreprises leader du secteur EdTech en France : Coorpacademy, OpenClassrooms, Simbel et Brighteye Ventures.

 

La formation face aux défis de la COVID19

 

Le webinar LearnEverywhere “La nécessité de se former en temps de crise” nous éclaire sur la manière dont certaines organisations ont dû s’adapter en un très court terme. Début 2020, le dispositif des formations présentielles a connu un vrai bouleversement. La crise soudaine a contraint les entreprises à réagir très rapidement pour gérer l’annulation des sessions présentielles prévues. L’un des premiers enjeux rencontrés était donc de gérer l’urgence immédiate en annulant et en communiquant sur ses changements inédits. Par conséquent, 97% des formations dans le secteur public ont été affectées par la crise, ainsi que 80% des formations présentielles françaises. (1)

 

La deuxième phase de réaction face à la crise, c’est la période d’adaptation. Une fois que l’urgence a été gérée sur le court terme, et que l’avenir de la crise est un peu mieux défini, les organisations revisitent le plan de formation et font des choix entre ce qu’il faut annuler pour de bon, ce qu’il faut reporter et ce qu’il faut convertir en distanciel, à travers le digital learning. Cette étape demande un lourd travail de re-design des supports de cours et un véritable accompagnement des animateurs sur la prise en main des outils technologiques. Ainsi, la crise marque une véritable révolution dans la formation, qui se digitalise à une vitesse exponentielle. D’ailleurs, 85,2 % des responsables de formation européens considèrent que la crise a accéléré la digitalisation des formations. (1)

 

Paradoxalement, en temps de crise, la formation devient encore plus indispensable. Surtout lorsque la crise nous contraint à nous organiser différemment, à utiliser de nouveaux outils et qu’elle bouleverse nos modes de vie. Il faut alors accompagner les collaborateurs pour qu’ils s’approprient les nouveaux outils et en comprennent le fonctionnement, l’utilité, et l’enjeu. Ainsi, pour assurer la formation des équipes, certaines entreprises ont opté pour les classes virtuelles (73%), pour les plateformes LMS de l’entreprise (54%) et pour des plateformes digitales tierces de contenus sur étagère (28%). Parmi les sujets à couvrir, on retrouve la prise en main des outils grâce à l’acculturation au digital, des formations sur comment travailler à distance, mais aussi comment manager à distance, et enfin, des formations plus tournées vers le bien-être des collaborateurs, essentielles dans cette période difficile.

Sans surprise, la pandémie a causé une rupture encore jamais inégalée dans l’ensemble du secteur de la formation professionnelle, bouleversant nos habitudes, pour nous donner l’occasion de tout reconstruire.

 

Le futur de la formation en ligne

Mais alors que le mot reprise est sur toutes les communications, quel futur voulons-nous façonner pour la formation, qui est cruciale pour le bon fonctionnement des entreprises ? 

 

La crise aura eu plusieurs impacts positifs pour le secteur de la EdTech. En contraignant les entreprises à opérer en distanciel, elles ont été contraintes d’investir le digital learning et finalement de l’adopter. Suite à la crise, les formations en ligne ont pu faire leurs preuves, et les responsables de formation ont pu tester et découvrir l’outil, alors qu’ils ne l’auraient peut-être pas fait auparavant. Dû à l’annulation des sessions présentielles, le budget qui était préalablement destiné à cet effet a pu être redistribué pour financer la transformation numérique. Le futur de la formation est donc bel et bien digital, ou tout du moins hybride, pour conserver des sessions en présentielles lorsque le sujet s’y prête, ou pour diversifier les formats. Ainsi, après la crise, 73,8% des entreprises vont augmenter la part de la formation en ligne dans les offres de formation. (1)

 

Une autre conclusion de cette crise est celle de la nécessité de diversifier les formats. Pour engager les apprenants dans leur apprentissage, il est crucial d’innover et de proposer différentes manières d’apprendre, à travers divers supports. Par exemple, chez Coorpacademy, nous accordons une grande importance à l’innovation pédagogique. De ce fait, nous avons élaboré de nombreux formats comme des Escape Game, de l’audiolearning ou d’autres formats inspirés de jeux comme Trivial Pursuit. Diversifier les formats est une clé pour que la formation devienne un pilier de votre entreprise, car cela permet d’engager mais surtout, de favoriser la rétention d’informations. C’est pourquoi après la crise, 58,5 % des entreprises affichent leur volonté d’innover dans les formats de formation. (1)

 

Finalement, ce qui va définir le futur du secteur de la formation, c’est aussi l’évolution du marché du travail qui demandera une évolution dans les compétences. Le World Economic Forum en parle déjà, en 2025, le marché de l’emploi aura connu deux grands bouleversements : des pertes d’emplois liées à l’automatisation accrue et des répercussions économiques entraînées par la pandémie de la COVID19.

 

Ces deux bouleversements combinés pourraient provoquer un déplacement d’environ 85 millions d’emplois. Ainsi, le World Economic Forum dresse les 10 compétences clés à acquérir pour faire face à cette profonde perturbation. Ces compétences, à majorité des soft skills (compétences comportementales), constituent le futur de l’emploi, mais aussi le futur de la formation. Parmi ces compétences, nous retrouvons la résilience, l’agilité, le leadership, la créativité, etc. Il est donc décisif pour les acteurs du digital learning, mais aussi pour les fonctions RH en charge de la formation, de tout mettre en œuvre pour accompagner les collaborateurs à développer les compétences du monde de demain.

En conclusion, l’avenir de la formation sera digital et varié. Entre l’hybridation de la formation, proposant des sessions en présentiel combiné d’une plateforme digitale de formation, et la nécessité de diversifier les formats, la formation est à l’aube de sa métamorphose. C’est à nous, acteurs de la EdTech, responsables de formation, et collaborateurs, d’accompagner ces changements, de les intégrer et de définir la meilleure stratégie possible pour avancer sereinement ensemble, en apprenant en continu pour garantir l’employabilité de tous !

 

Sources 

(1) Étude Talentsoft – L’impact du COVID-19 sur les Départements Formation

Learn Everywhere #6 : La nécessité de se former en temps de crise
SNCF x Coorpacademy : L’essor du digital learning 

Blog Coorpacademy – Les 10 compétences clés à développer d’ici à 2025

 

La recette des cours Coorpacademy : interview avec Solène Rascle, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy

 

Engager les apprenants dans leur apprentissage, c’est l’une des missions principales de Coorpacademy. Dans l’objectif de permettre aux collaborateurs de se former en continu, afin de garantir leur employabilité dans un monde incertain et un marché du travail qui évolue. Mais comment créer du contenu innovant, qualitatif et engageant ? Quelle méthodologie appliquer ? Autant de questions que l’on a voulu poser à Solène Rascle, qui est ingénieure pédagogique au sein de notre équipe contenu – qui recrute d’ailleurs un(e) Chef.fe de projet Digital Learning juste ici ; et qui co-construit avec des éditeurs partenaires les cours du catalogue de contenus premium.

 

Le métier d’ingénieur(e) pédagogique n’est pas tout à fait connu de tous. À cheval entre l’ingénierie et l’enseignement, l’intitulé de ce poste peut parfois amener à quelques confusions. Néanmoins,  l’ingénierie de la formation évolue de manière fulgurante à mesure qu’elle se digitalise et que les apprenants montrent un intérêt pour des formats divers et innovants. 

 

Dans cette interview, découvrez le métier d’ingénieur pédagogique et rentrez dans les coulisses de Coorpacademy !

 

Pour commencer cette interview, présente-toi en quelques phrases…

Je suis Solène, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy ! Pour te donner un petit aperçu de mon parcours, j’ai toujours été assez informée sur les sujets de l’éducation et de la formation. J’ai commencé dans l’enseignement, j’ai notamment enseigné le français à Londres ou encore organisé des programmes culturels et universitaires pour des étudiants internationaux et américains en France / à Paris. J’ai donc toujours aimé apprendre, découvrir, partager, et comme j’aime m’investir dans des activités variées, je pensais que je pourrais tout à fait m’épanouir dans le domaine du e-learning notamment.

 

Le métier d’ingénieur pédagogique n’est pas encore très connu, c’est un terme que j’ai moi même découvert avec Coorpacademy. Pourrais-tu nous décrire les principales missions de ce poste ?

Alors pour commencer, figure toi que j’ai moi aussi découvert ce métier en postulant chez Coorpacademy ! En fait, un ingénieur pédagogique est chargé de concevoir un parcours d’apprentissage, de concevoir des cours, des expériences apprenants, le tout pour former un public donné à des sujets variés.  D’où l’appellation d’ingénieur, qui concerne la partie conception, création et mise en place de dispositifs de formation adaptés à un public d’apprenants, et à laquelle s’ajoute toute la partie pédagogique, pour que les dispositifs de formation répondent aux objectifs pédagogiques fixés.

 

Comment l’ingénieur pédagogique crée-t-il un cours ? Y-a-t-il une méthodologie propre à Coorpacademy ?

Avant toute chose, plusieurs facteurs peuvent venir influencer la manière dont un cours sera créé. Bien sûr, ça dépend d’abord de l’ingénieur pédagogique en question, mais aussi et surtout du public visé, du sujet du cours, des objectifs et de l’entreprise ou de l’éditeur partenaire ! Chez Coorpacademy, nous avons une méthode propre à nous pour construire les cours. Notre pédagogie unique repose sur plusieurs piliers. Nous commençons par poser les questions à l’apprenant, qui peut ensuite jouer quand il veut la courte vidéo de cours. C’est le principe de la pédagogie inversée : l’apprenant est engagé dès le début du cours et chacun peut progresser à son rythme ! Donc chez Coorpacademy, quand on travaille sur un cours, il faut d’abord garder ce format en tête. Ensuite, il faut aussi penser à l’aspect ludique de nos cours, avec les quiz, les battles entre apprenants, et les étoiles et vies à accumuler. La gamification de la formation invite l’ingénieur pédagogique à penser ces cours dans un format divertissant, qui rend le cours et l’expérience d’apprentissage plus amusant et engageant, à l’inverse du format de cours classique, que l’on connaît déjà par cœur. 

 

Pour construire un cours, il faut d’abord en maîtriser le sujet et pour ça, on travaille avec des éditeurs partenaires de cours, ou des experts. Nous détenons l’expertise pédagogique, mais pas l’expertise sur l’ensemble des sujets que nous allons traiter au sein du catalogue de contenus premium, qui comprend déjà plus de 1700 cours ! Alors, quand on doit réfléchir à la création d’un cours, on échange avec celles ou ceux qui détiennent l’expertise sur le sujet en question, notre rôle étant de s’approprier le sujet, d’en comprendre les enjeux, de bien définir les objectifs pédagogiques et les acquis que les apprenants auront développé à la suite du cours.

 

Pourrais tu nous donner la recette d’une création de cours chez Coorpacademy ?

 

Bien sûr ! Tout d’abord, il vous faudra des ingrédients essentiels : curiosité, envie d’apprendre, un zeste d’humour et une bonne dose de rigueur. En ce qui concerne la recette, je vous invite à suivre les étapes suivantes : 

 

Étape 1

Pour un cours Coorpacademy réussi, commencez par vous imprégner du sujet. Une fois que vous aurez bien approprié la thématique sur laquelle portera le cours, vous pourrez définir les objectifs pédagogiques avec le client ou le partenaire. Ces éléments sont cruciaux pour construire une architecture de cours. Avec ce plan détaillé, on va pouvoir réfléchir et définir quelles idées essentielles nous souhaitons faire passer, dans quel ordre souhaitons-nous organiser les idées, en combien de chapitres et surtout, en combien de niveaux. 

 

Étape 2

Une fois que l’architecture du cours est prête, laissez reposer, pour mieux faire monter la pâte ! En termes non culinaires, ça veut dire laissez vous du temps pour analyser la progression du cours : est-t-elle cohérente ? Est-ce que l’on peut remarquer une gradation en termes de difficulté des questions ? Quel format serait le plus approprié pour traiter au mieux le sujet ? Toutes ces questions sont essentielles pour s’assurer que les objectifs pédagogiques sont bien atteints.

 

Chez Coorpacademy, c’est sur cette base qu’on va ensuite produire tout le contenu de cours, en le rendant engageant avec des vidéos courtes et ludiques ! Pour rester dans l’analogie de la recette, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau.

 

Étape 3

Vous y êtes presque, mais il reste encore un bon temps de préparation : c’est la production des vidéos, qui sont nos principaux supports de cours. Pour commencer, rédigez un script. Cette étape de rédaction peut nécessiter de travailler en collaboration avec un rédacteur (externe ou chez le partenaire). Une fois le script finalisé entre vos mains, c’est le moment de goûter le plat : la relecture ! Et si ce n’est pas à votre goût, que les idées ne sont pas clairement énoncées ou que le ton n’est pas approprié, apportez les modifications nécessaires. Enfin, c’est le moment de la cuisson ! Les vidéos sont produites, et naturellement, cette étape vous demandera également d’être attentif à la réalisation finale, quitte à faire cuire un peu plus longtemps. 

 

Étape 4

Le four sonne ! Les supports de cours sont prêts et c’est l’heure de l’assemblage. Sur la base des cours, donc des scripts, vous allez pouvoir rédiger les incontournables quiz, la marque de fabrique Coorpacademy. Pour s’assurer que le plat sera délicieux, il faut se mettre à la place de ceux qui vont le goûter ! Alors, on se met à la place de l’apprenant, on tente de varier les formats de questions (Vrai ou faux, choix multiples, mise en situation, question illustrées, etc.) et de varier les situations. D’ailleurs, le plus dur est souvent de trouver les mauvaises réponses ! Il ne faut pas que celles-ci soient trop évidentes, ni trop compliquées. 

 

Étape 5

C’est l’heure du service et de la dégustation. Tout est prêt. Déposez dans les assiettes, ou plutôt, sur les plateformes clientes Coorpacademy ! Puis après la relecture finale et la mise en ligne, c’est le moment de jouer le cours de nos collègues, et d’en tirer des bonnes pratiques et de faire nos retours. 

 

Et comment ça se passe pour les cours custom, c’est-à-dire les cours sur mesure adaptés aux sujets de nos clients ?

Pour les cours sur mesure, même processus de production et même méthodologie. Les étapes de la recette restent inchangées. La seule différence sera dans les sujets. Souvent, avec les cours custom, on va traiter des sujets plus spécifiques à un secteur, une industrie, un besoin client – et pour une une cible plus précise : des apprenants d’une même équipe, d’un métier spécifique, ou qui ont déjà un certain niveau de connaissance sur le sujet. La première étape, qui consiste à s’approprier le sujet et à définir les objectifs de formation du client, sera également définie par la thématique que le client souhaite traiter. Ensuite, c’est l’équipe CSM qui reprend les fourneaux, d’ailleurs, découvrez le métier de CSM dans cet article

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton job aujourd’hui ?

Au-delà du fait que j’aime beaucoup Coorpacademy et mes collègues avec qui je m’entends très bien, ce que j’aime le plus dans le travail d’ingénieur pédagogique, c’est la multitude de sujets que je suis amenée à traiter. J’apprends quotidiennement et j’échange avec une diversité d’interlocuteurs, donc je ne m’ennuie jamais ! J’aime aussi les challenges que ça peut représenter parfois et la stimulation intellectuelle que ça procure de réfléchir ensemble aux parcours de cours bien pensés pour les apprenants.

 

As-tu des cours sur lesquels tu préfères travailler ?

Globalement, tous les sujets sont intéressants à traiter, mais si je dois en citer un, je choisirai la transformation durable car c’est un sujet actuel et parce qu’il est urgent d’agir ! Mais en soit, tous les sujets m’intéressent. Ce qui va le plus compter pour moi, ce sont les cours qui demandent des formats différents. C’est assez amusant de travailler sur des formats innovants, et puis j’aime la réflexion que ça demande pour construire le cours. Innover, réfléchir, se mettre à la place de l’utilisateur final / de l’apprenant pour rendre l’expérience d’apprentissage la plus agréable possible, avec toujours en tête l’objectif pédagogique. Finalement, je crois que ce qui me stimule, c’est de créer, faire des choses nouvelles et surtout lorsqu’on investit des sujets qui paraissent classiques mais qui sont malgré tout incontournables.

 

Pourrais-tu me décrire une de tes journées type ?

Je n’ai pas de journée type dans le sens ou, comme nous gérons plusieurs projets ou plusieurs partenaires en même temps, je suis constamment en train de développer mon agilité ! Passer d’un sujet à un autre, d’un partenaire X à un partenaire B, gérer les urgences : ma journée type, c’est finalement une mosaïque. En revanche, il y a des tâches qui sont constantes et sur lesquelles on ne peut faire l’impasse : lectures de sources, d’ouvrages, relecture et rédaction de scripts et de quiz, et enfin, beaucoup de travail d’orthographe et de typographie. C’est un poste qui demande à la fois de de travailler et de s’investir en amont de la publication du cours, mais aussi en aval car c’est aussi suivre les retours (des apprenants, des clients, des partenaires) pour nous améliorer, perfectionner notre contenu pour qu’il soit aussi qualitatif dans le fond que dans la forme !

 

Aurais-tu des conseils pour celles et ceux qui seraient intéressés par le métier d’ingénieur pédagogique ?

Parmi les ingrédients de la recette, vous ne pouvez pas vous passer des deux principaux : restez curieux et continuez à apprendre ! La curiosité est l’une des qualités premières de l’ingénieur pédagogique. Il faut avoir envie de traiter tous les sujets, même ceux qui ne nous parlent pas forcément à la base. D’un point de vue plus pragmatique, il existe de plus en plus de formations d’ingénieur pédagogique, je pense que ça peut être une bonne entrée en matière pour découvrir ce métier ! Mais toutes expériences qui touchent à l’éducation, à la formation, à la rédaction, ou à l’édition sont des expériences intéressantes pour occuper ce poste. Enfin, et sans grande surprise, je conseillerai de dormir avec un Bescherelle sur sa table de chevet, car il faut avoir une grammaire impeccable. 

 

Et pour finir, petit quiz : Si tu devais choisir entre ces 3 nouveaux cours du catalogue, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

 

J’aurais tendance à dire Trivial Pursuit car c’est un cours parfait pour l’été et les vacances ! Trivial pursuit, c’est 30 questions pour apprendre en s’amusant, tout en développant sa culture générale et ses connaissances de certains sujets. En plus, chez Coorpacademy, on vous fournit une explication de la bonne réponse et un “Le saviez-vous ?” en bonus, contrairement au jeu de culture générale classique. Franchement, un cours joué sur le téléphone à la plage avec vos amis ou votre famille, c’est tout de même la meilleure façon pour apprendre de manière ludique et à plusieurs ! 

Trivial Pursuit – Planète et Environnement

 

En a-t-on assez de la résilience ?

 

C’est le timing parfait. Suite à la crise, on ne parle plus que du concept de résilience, et plus particulièrement dans la culture des entreprises. Introduit par Boris Cyrulnik, la résilience est le concept selon lequel il est possible de surmonter un événement traumatique, de tirer une force de ses malheurs, et de “naviguer à travers les torrents” (Boris C). Souffrir et panser ses blessures, pour cicatriser plus rapidement. Voici une analogie adéquate pour qualifier la résilience, qui nous rappelle aussi le contexte actuel de reprise, compromis par une pénurie de main-d’œuvre. 

En effet, dans un précèdent article, nous qualifions la pénurie de main d’œuvre d’opportunité. Une opportunité de miser sur la formation, pour surmonter cette problématique à laquelle les entreprises font face. Tirer une force de ses malheurs, voir le verre à moitié plein, il existe mille et une façons de décrire la résilience. Ce terme, qui au fond concerne l’épanouissement personnel, fait parfois débat. Ne serait-ce pas trop beau pour être vrai ? Peut-on vraiment faire abstraction des difficultés, du traumatisme, pour aller de l’avant ? Serait-ce une disposition innée ou peut-on initier la résilience au sein d’un groupe ? Dans cet article, décryptage sur ce phénomène pour enfin répondre à la question : En a-t-on assez de la résilience ?

 

Un terme qui fait débat

Faire des difficultés une force paraît être une notion admirable. C’est vrai que, sur le papier, nous aimerions tous et toutes être capable de résilience, tant au niveau de notre vie personnelle que professionnelle. Réaliste, mais optimiste, la résilience c’est la perspective d’un avenir meilleur, sans pour autant nier la réalité et la dureté des aléas de la vie. Pourtant, certains critiquent cette notion, qu’ils jugent infondée, voire futile. Dans “Carnet de Philo”, Géraldine Mosna-Savoye, productrice de l’émission et conférencière, décrypte le phénomène et affirme “Tout le monde déteste la résilience” (i.e Titre de l’épisode du 25/02/2021). Selon Mosna-Savoye, les critiques se forment sur le postulat suivant : la résilience, c’est un cadeau empoisonné mais bien emballé qui nous dit “débrouillez-vous, faites preuve de résilience, misez sur votre capacité à rebondir tout seul et vous verrez, tout ira bien, vous parviendrez bien à surmonter toutes les épreuves du monde”. Et c’est vrai que dit comme ça, c’est un peu trop facile. La résilience est une notion à la mode, qu’il “suffit de placer pour se donner une contenance morale, empathique et solidaire, et tant pis si les faits, les actes politiques ou éthiques, ne suivent pas” selon Mosna-Savoye. Alors, la conférencière, elle, opte pour l’espoir, qui serait “la joie, même inconstante » opposée à “la certitude niaise et fadasse de toujours s’en sortir” que serait la résilience. Mais le dilemme est-il si manichéen entre ces deux notions ?

 

La joie d’avoir la certitude de toujours s’en sortir

Si espoir et résilience ne vont pas de pair, alors évidemment, la notion de résilience ne peut être concrètement applicable. Opposer ces deux notions revient à nier la finalité du phénomène de résilience : tendre vers une situation meilleure. Certes, quand on parle de résilience, on aura tendance à se focaliser sur la réaction face à la crise, car c’est ici que tout se joue. Mais sur la durée, la résilience nous permet d’œuvrer vers un futur meilleur, un objectif vers lequel se diriger, tout en s’épanouissant. L’espoir lui, repose sur l’attente d’une situation meilleure à celle existante. Attendre, ce n’est pas agir. Et c’est bien là qu’espoir et résilience sont finalement indissociables. La résilience, qui incite à l’action, ne peut être effective que si l’on cultive l’espoir, qui donne aux individus la passion nécessaire pour croire à un avenir meilleur, et tout faire pour y parvenir.

 

Apprendre à vivre avec l’incertitude, ou simplement à anticiper

Être résilient, faire preuve de résistance, de ténacité, être capable d’absorber les chocs, rebondir, etc. Il faut le reconnaître, le champ lexical de la résilience se focalise majoritairement sur l’acceptation du traumatisme et l’endurance, que sur l’épanouissement qui est censé en découler. Ce que nous dit la résilience, c’est que pour conjuguer avec l’adversité et surmonter les crises, accepter la situation est un premier pas vers l’action. C’est “se retrousser les manches” ; “ne jamais baisser les bras” ; “se dépasser”. Dès lors, accepter l’incertitude, vivre avec l’imprévu, permet d’en minimiser les conséquences, pour ne pas finir paralysé, incapable de prendre une décision. 

Pour que la résilience soit constante et pas seulement une réponse à chaque traumatisme rencontré, l’anticipation est clé. Certaines villes, comme Londres, ont ainsi initié des programmes de résilience préventifs. Avec son site London Resilience Partnership, la capitale anglo-saxonne diffuse des conseils pour visiter la ville en toute sécurité. Elle propose par exemple une section qui “identifie les risques potentiels pour la capitale et l’impact que ces urgences peuvent avoir sur les Londoniens”.

 

La positive attitude

Développer sa résilience, c’est peut-être simplement changer d’angle de vue, ouvrir nos interprétations, et modifier notre perspective d’une situation. En tant qu’individu, ou en tant qu’organisation, nous pouvons choisir d’appréhender plus ou moins positivement une situation donnée. Nous avons le choix, face à un événement traumatique, une crise, de l’interpréter comme une catastrophe insurmontable ou comme une opportunité d’amélioration, tel un niveau difficile qu’on répétera en boucle dans un jeu vidéo, jusqu’à passer au niveau supérieur. La pensée positive est un pilier de la résilience, être capable de positiver une crise passée nous aide à affronter une crise actuelle, tout en relativisant son caractère catastrophique. Faire preuve de résilience, c’est saisir l’occasion d’apprendre dans chaque situation, dans les bonnes, mais surtout dans les mauvaises. Cette notion, c’est finalement un état d’esprit qui se cultive, s’apprend et se transmet.  

 

Les pièges de la résilience 

Le risque de la résilience serait de penser que tout échec est synonyme de traumatisme. En France, nous avons souvent tendance à redouter l’échec, l’assimilant à la personne qui échoue. Notre perception de cette notion est particulièrement négative, et nous considérons à tort qu’échouer est synonyme d’incapacité. Dans son article LinkedIn “La culture de l’échec n’est qu’une question de perception”, Clara Kindt décrit l’échec comme “une profonde déception face à des attentes insatisfaites” et propose de changer notre perception de ce phénomène. “Lorsqu’on ne sait pas, on apprend et ensuite seulement on sait. Finalement il n’y a que les gens qui ne tentent pas qui n’échouent pas.” résume-t-elle. En développant sa résilience, on apprend aussi à échouer et à développer une “culture de l’échec”, inspirée des mentalités anglo-saxonne, scandinave ou latino-américaine par exemple, qui prônent le fait d’assumer les erreurs et les imperfections. L’enjeu n’est pas de valoriser l’échec, mais bel et bien de le relativiser, pour en tirer les bonnes conclusions qui guideront nos actions futures. 

Une autre critique souvent formulée autour de la notion de résilience est la suivante : elle valoriserait la souffrance des uns, comme une sorte de compétition à qui rebondira le plus haut, le plus vite ou encore le plus habilement possible. Pourtant, nous traversons toutes et tous des obstacles et sommes, tant au niveau personnel que professionnel, tous confrontés à des difficultés. Le but de la résilience n’est donc pas de déterminer qui souffre le plus, ni qui sera le plus résistant. C’est avant tout une philosophie qui, en entreprise, se traduit par une culture qui prône le droit à l’erreur, la capacité de conjuguer avec l’adversité et qui stimule l’espoir des collaborateurs. 

 

Mais sommes-nous tous capables de rebondir ?

Prenons l’exemple de deux balles : l’une rebondit, l’autre pas. L’une est rebondissante, l’autre est constituée d’un matériau qui ne lui permet pas de rebondir. Finalement, c’est un peu la même chose pour les individus. Inné pour certains, d’autres auront plus de mal à encaisser les chocs. Néanmoins, et c’est ce qui nous différencie des deux balles citées précédemment, il est possible de travailler sa capacité à rebondir, car la résilience s’apprend et s’entretient. De nombreux facteurs peuvent favoriser, ou non, le développement de cette notion. Par exemple, l’environnement qui nous entoure peut renforcer ou diminuer notre force de résilience. Notre entourage joue un rôle crucial dans la perception que nous aurons d’une situation donnée. En entreprise, même constat. L’environnement dans lequel les équipes évoluent ainsi que les interactions entre collaborateurs sont déterminants pour développer la résilience collective des équipes, qui permettra à l’entreprise d’avancer à travers les difficultés. La recette de la résilience en entreprise est donc composée d’un ingrédient principal : les soft skills (compétences douces). Faire preuve d’écoute, laisser de la place aux émotions, se mettre à la place des autres, travailler avec autonomie, etc. Le manager joue un rôle central pour favoriser la résilience de ses équipes. 

 

En conclusion, la résilience individuelle est une force incroyable. Sans pour autant faire de miracle, être résilient permet de tendre vers une situation meilleure, ou en tout cas, elle permet une amélioration suffisante pour avancer sereinement, et pour trouver du plaisir dans son travail. Toutefois, cette compétence douce est avant tout un état d’esprit, à l’inverse d’un outil que l’on peut utiliser ponctuellement, la résilience se nourrit de nos expériences et de la manière dont nous interprétons les situations auxquelles nous faisons face. Dans « Autobiographie d’un épouvantail », Boris Cyrulnik écrit : « ceux qui mettent longtemps à se remettre du trauma ou ne s’en remettent jamais sont ceux qui ont été abandonnés par le groupe ». La résilience est aussi contagieuse. Un groupe résilient n’est pas uniquement composé d’individus parés à toute épreuve et ultra-résistants. En revanche, suite à une crise, la cohésion de groupe renforce la résilience, car aussi banal que cela puisse paraître, l’union fait la force. 

La résilience individuelle est un outil d’épanouissement des collaborateurs, mais la résilience organisationnelle est une des conditions indispensables pour avancer collectivement dans un monde incertain.  

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