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2050 : L’Odyssée RH – Épisode 6 : La série fiction sur le futur du travail

 

Note aux lecteurs : Dans cet épisode de notre série « 2050 : L’odyssée RH », nous nous plongeons dans un futur proche où les intelligences artificielles génératives ont transformé le monde du travail. Avec des avancées technologiques exponentielles et l’émergence de ChatGPT, nous allons explorer les implications de ces innovations sur le quotidien d’un salarié en 2050. Découvrons comment l’intelligence artificielle générative redéfinit les tâches professionnelles, l’apprentissage continu et la collaboration au sein des entreprises.

Bien sûr, toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence.

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Skylar…

 

Skylar se réveilla dans son appartement ultra-moderne, baigné d’une lumière douce et tamisée. Les murs, équipés d’écrans interactifs, affichaient des informations en temps réel, tandis que les meubles intelligents s’ajustaient automatiquement à sa présence. 

 

« Bonjour Sage, quel temps fera-t-il aujourd’hui ? », demanda Skylar à son assistant virtuel ultra-connecté.

« Bonjour, Skylar. Aujourd’hui, nous prévoyons un temps ensoleillé avec une légère brise. La température atteindra 25 degrés Celsius. Le taux de pollution dans votre zone est actuellement élevé, veuillez éviter les zones très fréquentées et privilégier les espaces verts pour votre bien-être. N’oubliez pas de porter un masque antipollution pour protéger vos voies respiratoires », répondit Sage d’une voix synthétique.

 

En se préparant pour sa journée de travail, Skylar activa son miroir connecté. Celui-ci afficha son emploi du temps, ses objectifs professionnels et même des rappels personnalisés pour rester en bonne santé et équilibrer sa vie professionnelle et personnelle. Ses vêtements étaient dotés de capteurs intelligents en mesure de surveiller en temps réel son rythme cardiaque et son niveau de stress, lui fournissant des indications précieuses sur son bien-être général.

 

Image générée par  intelligence artificielle via Midjourney avec le prompt "a woman looking in a virtual assistant connected mirror, the mirror shows data and a calendar, in a natural light bathroom --v 5 --s 250"

Skylar, comme tous les citoyens de 2050, bénéficiait de la législation évoluée sur l’intelligence artificielle et les assistants virtuels. Ces réglementations garantissaient une meilleure protection des données personnelles et une transparence accrue quant à l’utilisation des informations collectées. Skylar avait le contrôle total sur ses propres données et la décision de partager ou non les informations provenant des capteurs intelligents lui revenait entièrement.

 

Respectant son besoin de confidentialité, Skylar avait configuré ses paramètres de confidentialité de manière à ce que seules les données pertinentes pour sa propre utilisation lui soient présentées. Elle se sentait rassurée par les mesures de protection mises en place, sachant que sa vie privée était respectée et que les informations sensibles étaient sécurisées. Les avancées législatives avaient permis de créer un équilibre entre les bénéfices de la technologie et la préservation de la vie privée.

 

Image générée par  intelligence artificielle via DALL-E avec le prompt "a 3d render of a futuristic ecological city, with building with vegetation"

 

En se rendant au bureau en transports en communs autonomes, Skylar pouvait observer les rues animées de la ville. La ville elle-même avait subi une transformation impressionnante pour faire face aux défis du changement climatique. Les rues étaient bordées d’arbres et de végétation luxuriante, offrant de l’ombre rafraîchissante aux passants et contribuant à la purification de l’air. Des jardins verticaux s’étendaient le long des immeubles, créant des oasis de verdure au milieu du paysage urbain. Les matériaux de construction intelligents étaient utilisés pour réguler la température intérieure des bâtiments, réduisant ainsi la dépendance aux systèmes de climatisation et les façades des immeubles étaient équipés de fenêtres qui ajustaient leur transparence en fonction de la lumière du soleil, optimisant ainsi l’efficacité énergétique. 

 

Arrivée dans son entreprise, Skylar pénétra dans un espace de travail futuriste. Les bureaux étaient modulables, s’adaptant aux préférences individuelles des employés. L’IA générative était omniprésente. Des affichages interactifs ornaient les murs des couloirs, fournissant des informations pertinentes sur les projets en cours, les avancées technologiques et les tendances du marché. Les salles de réunion étaient équipées de tables intelligentes qui captaient les discussions et généraient automatiquement des rapports détaillés.

 

Au-delà de son propre rôle, Skylar pouvait observer les changements induits par l’IA générative dans d’autres départements de l’entreprise. Les opérations de production étaient automatisées grâce à des robots intelligents et des systèmes d’apprentissage automatique avancés. Les machines interagissaient de manière fluide avec les travailleurs humains, créant une symbiose parfaite entre l’intelligence artificielle et les compétences humaines, indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise. Les décisions étaient prises avec une analyse approfondie des données, permettant des prévisions précises et une prise de décision éclairée. Les employés étaient libérés des tâches routinières, leur permettant de se concentrer sur des aspects plus créatifs et stratégiques de leur travail. 

 

Assise devant son bureau, Skylar alluma son ordinateur et son collaborateur virtuel, qu’elle avait surnommé Orion, s’anima à l’écran. Orion était un système d’assistance générative évolué, alimenté par des algorithmes d’IA de pointe. Il était son compagnon de travail personnel, capable de la soutenir dans toutes ses tâches professionnelles. 

 

« Bonjour Skylar, comment puis-je t’aider aujourd’hui ? » demanda Orion d’une voix douce et synthétique.

Skylar sourit. « Salut Orion. Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur la personnalisation des formations pour nos employés. Peux-tu m’aider à analyser leurs performances individuelles et à identifier les domaines dans lesquels ils ont besoin de se perfectionner ? »

En quelques instants, une multitude de données apparurent à l’écran, présentant les forces et les points d’amélioration de chaque employé. Skylar se mit à parcourir les résultats, remarquant des tendances et des lacunes communes.

 

« Parfait, Orion ! Maintenant, je vais concevoir des programmes de formation adaptés à chacun. J’ai hâte de voir comment cela va les aider à progresser. »

 

Au fil des semaines, Skylar constata les effets bénéfiques de l’IA générative sur les employés. Grâce aux plateformes d’apprentissage personnalisées, ces derniers accédaient à des contenus adaptés à leurs besoins spécifiques. Les formations étaient devenues interactives, engageantes et hyper-individualisées, favorisant ainsi l’apprentissage continu et la montée en compétences. 

 

Après quelques mois, Skylar se rendit compte que son rôle avait évolué. Elle n’était plus seulement responsable de la formation, mais une architecte de l’apprentissage. Elle encourageait les employés à développer leurs compétences humaines uniques, telles que la créativité, la pensée critique ou encore la résolution de problèmes, qui distinguent l’humain du robot. 

 

État des lieux

Dans un monde où les intelligences artificielles génératives sont omniprésentes, les salariés du futur travaillent main dans la main avec des « collaborateurs virtuels ». Ces assistants virtuels avancés, alimentés par des modèles de langage comme ChatGPT, sont capables de comprendre les besoins des utilisateurs, de répondre à leurs questions et de les assister dans leurs tâches quotidiennes. Que ce soit pour la recherche d’informations, la rédaction de rapports ou la planification de projets, ces collaborateurs virtuels offrent un soutien personnalisé et rapide.

 

Il est important de souligner que ce scénario futuriste n’est qu’une vision parmi tant d’autres possibilités. Nous sommes encore aux prémices de l’intelligence artificielle générative et des innovations technologiques qui transformeront notre façon de travailler. Cependant, il est essentiel de reconnaître que ces avancées nécessitent une réglementation et un encadrement appropriés. Les questions éthiques, la protection des données, la confidentialité et l’élimination des biais algorithmiques sont autant de défis à relever pour façonner un avenir responsable et équitable. 

 

La collaboration entre les experts en technologie, les législateurs, les chercheurs et la société civile dans son ensemble sera cruciale pour guider le développement de l’intelligence artificielle de manière éthique et bénéfique. Les discussions, les débats et les décisions informées permettront de créer des normes et des réglementations qui favoriseront un environnement technologique sûr et équilibré. 

 

Pour en savoir plus, téléchargez le rapport “IA & RH : Quand le futur du travail est en avance” , en partenariat avec Tomorrow Theory, et découvrez également :  

– Comment bien utiliser GPT-4
– Les cas d’usage actuels et à venir en RH
– Comment préparer la fonction RH à cette révolution

 

Comment rendre la formation encore plus apprenante ? Tribune d’Arnauld Mitre, Chief Content Officer de Go1

 

Comment rendre la formation encore plus apprenante ? Cette question a été posée par Tomorrow Theory à Arnauld Mitre, Chief Content Officer de Go1. Ses réponses ont fait l’objet d’une tribune publiée dans leur dernier rapport “Rapport IA & RH : Quand le futur du travail est en avance”.

 

Drôle de question. A priori, il n’est pas censé exister de formation non-apprenante. Et pourtant, dans la réalité des choses, la formation ne jouit pas toujours d’une image très positive. Parce que ringarde ou obsolète. Parce que difficile ou aliénante. Parce que chronophage voire incompatible avec le court termiste de nos vies professionnelles. 

 

La recette magique réside dans un triptyque dont Coorpacademy by Go1 développe le savoir-faire depuis 10 ans. Comment donner à l’utilisateur envie d’apprendre ? Comment rendre sa formation réellement impactante ? Comment l’aider à se souvenir de ce qu’il a appris, et de le mettre en pratique ? 

 

Chez Go1, nous comptabilisons 34 millions de minutes d’apprentissage chaque mois sur des ressources puisées dans un catalogue réunissant plus de 100.000 contenus de formation. 100.000, c’est beaucoup. D’un côté, c’est rassurant : il y a de grandes chances que nous ayons en stock des contenus sur les thématiques de formation que nos apprenants recherchent – des sujets d’actualité aux hard skills, en passant par de la conformité. Mais de l’autre côté, cette quantité peut donner une sensation de vertige. 

 

Que faire devant cette infinité de ressources ? Si vous avez déjà passé des minutes voire des heures devant une plateforme de vidéo à la demande pour chercher votre film du soir, vous voyez où nous voulons en venir. C’est là que l’hyper individualisation du parcours apprenant joue un rôle clé. Grâce à un système de curation de contenus permis par du machine learning (chez Go1, nous utilisons notre outil Anders Pink, qui organise automatiquement des flux ciblés sur les sujets et les compétences que l’on souhaite apprendre), les apprenants trouvent le chemin le plus pertinent pour eux à l’intérieur de cette multitude. C’est la moindre des choses pour s’aligner sur le niveau d’expérience utilisateur qu’offrent nos applications personnelles. 

 

 

Enfin, la qualité des contenus et la diversité de leurs formats sont évidemment incontournables. Parce que nous n’apprenons rien quand nous nous ennuyons, la forme est effectivement tout aussi importante que le fond. Il faut donc chercher l’excellence dans les deux cas. 

 

Tournés vers le jeu et inspirés des meilleures pratiques de l’entertainment, nos formats sont également variés (escape games, cluedo, suspects, podcasts sur l’actualité, battles entre pairs…) pour couvrir l’ensemble des besoins d’un apprenant sur un sujet ou une compétence donnée (découverte, positionnement, montée en compétence, mise en pratique, révision…).

 

 

Devenir une organisation pleinement apprenante, c’est avant toute chose mettre à la disposition des apprenants des outils et des contenus qui s’adaptent à leurs contraintes. Cela peut paraître évident et simpliste, mais la réalité est que la plupart des solutions proposées encore en entreprise supposent l’inverse car leur usage est obligatoire pour le bon fonctionnement des organisations. Ce n’est pas le cas de la formation digitale, qui demande de l’autorégulation de la part des utilisateurs afin de les transformer en apprenants. 

 

Dans un environnement mouvant et incertain, acquérir les soft skills nécessaires à une autonomie d’apprentissage est pourtant une nécessité absolue, pour tous les collaborateurs quelle que soit leur entreprise et quel que soit le secteur d’activité. 

 

 

 

Digital Academy de Safran :
 retour sur une première année de Digital Learning avec Frédéric Verger

 

Un an après le lancement de la Digital Academy, la plateforme de formation en ligne de Safran qui forme les collaborateurs dans leur montée en compétence sur tous les sujets de transformation digitale, Coorpacademy by Go1 fait le point avec Frédéric Verger, directeur groupe du digital et des systèmes d’information et membre du comité exécutif de Safran. Témoignage complet en 5 minutes chrono !

 

 

Dans cette interview, Frédéric Verger se félicite d’une “aventure extrêmement bien réussie” avec Coorpacademy by Go1, tout au long de cette première année. Dès les sept premiers mois, 15.000 collaborateurs avaient complété pas moins de 70.000 modules au total.

 

Un an post lancement, Safran dépasse déjà les 35.000 utilisateurs pour plus de 2 millions de questions répondues, pour près de 65 000 heures de formation.

 

Frédéric Verger détaille également les fonctionnalités et les contenus qui ont le plus marqué les apprenants : un engouement pour les battles par exemple, marque de fabrique du catalogue Coorpacademy, ainsi qu’une forte appétence pour certaines tendances digitales en particulier, comme la blockchain, les NFT ou encore le cloud.

 

On y découvre également les enjeux d’avenir pour la Digital Academy de Safran, rebaptisée la Digital Academy “Plus”. La première année s’achève en atteignant les objectifs ambitieux de formation sur les enjeux de transformation digitale du groupe. Une saison 2 s’ouvre désormais avec : des modules de formation complets sur des core skills (data, engineering ou encore manufacturing 4.0), l’ajout de plusieurs cas d’usage (learning by experience) et toutes les nouveautés du catalogue Coorpacademy (IA, Chat-GPT et bien plus encore).

 

 

 

 

Turbo Learning : Quand l’IA propulse l’apprentissage vers de nouveaux sommets !

 

Les 9 et 10 mai derniers s’organisait le Hackathon Gen AI au sein de Go1.  Des participants volontaires du monde entier se sont retrouvés en équipes pluridisciplinaires pour une véritable session d’innovation sur le thème de l’IA générative. Attachez vos ceintures, voici Turbo Learning !

 

Imaginez un instant pouvoir exploiter la puissance de l’IA et de la transcription vocale pour extraire, déduire et générer une multitude d’informations pertinentes à partir des vidéos de notre catalogue Go1. C’est exactement ce qu’une des équipes candidates a réussi à réaliser en deux jours seulement. Chapeau bas !

 

Leur objectif était simple mais ambitieux : améliorer l’expérience d’apprentissage en optimisant nos vidéos de formation. Comment ? En utilisant l’IA pour extraire des informations clés supplémentaires à partir du contenu vidéo. Imaginez la richesse de connaissances et d’informations supplémentaires que vous pourriez obtenir grâce à cette technologie de pointe, tout en optimisant votre temps ! 

Notre équipe a réussi à concrétiser cette idée novatrice et à proposer une version POC (Proof of Concept, un prototype). Ils ont exploité l’IA et la technologie de transcription vocale pour permettre d’analyser le contenu de la vidéo de votre choix, pour en extraire les informations clés nécessaires à votre apprentissage. 

Alors, comment cela fonctionne-t-il ? L’IA analyse la vidéo, identifie les concepts clés, les dates importantes, les exemples pratiques et bien plus encore. Elle crée ensuite des résumés concis, des fiches d’informations et des questions pertinentes pour vous aider à approfondir votre compréhension. Elle peut même générer du contenu complémentaire, comme des quiz interactifs ou des exercices pratiques, pour que vous puissiez mettre en pratique vos nouvelles connaissances. Un peu comme un super assistant de formation à vos côtés ! Cela n’est qu’un prototype, mais pourrait devenir à terme un outil à forte valeur ajoutée pour notre équipe d’ingénieurs pédagogiques.

 

 

 

Nous sommes convaincus que l’IA générative a un potentiel immense dans le domaine de l’apprentissage. Cette technologie, que ça nous plaise ou non, est en pleine évolution. Elle ouvre de nouvelles perspectives pour notre entreprise et pour le secteur du digital learning dans son ensemble. En explorant les applications potentielles de cette technologie révolutionnaire, nous nous positionnons stratégiquement à la pointe de l’innovation. L’IA générative est un catalyseur qui nourrit notre réflexion et nous pousse à repenser nos approches traditionnelles de l’apprentissage.

 

Chez Go1, nous sommes fiers de soutenir nos équipes pluridisciplinaires et de leur offrir un espace dédié à l’innovation, à la créativité et à l’expérimentation. Les Hackathons Go1 sont une occasion unique de sortir des sentiers battus et de collaborer avec des équipes brillantes venant de différents horizons. Ils nous permettent de repousser les frontières de ce qui est possible et de créer des solutions audacieuses qui répondent aux besoins de nos apprenants.

 

Préparez-vous, car l’avenir de l’apprentissage est déjà là, et il est plus excitant que jamais !

 

Talents, attrapez-les tous : le pouvoir de la formation aux soft skills

 

“Un jour je serai le meilleur manager
Je me battrai sans répit
Je ferai tout pour être leader
Et gagner tous les défis
Je parcourrai la terre entière
Traquant avec espoir
Les talents et leurs mystères
Le secret de leurs pouvoirs

Talents !
Attrapez les tous…”

Selon “Pokepedia”, l’encyclopédie relative à la série japonaise culte, “pour réussir à capturer un Pokémon sauvage, il faut lui lancer une Poké Ball, après l’avoir épuisé lors d’un combat Pokémon.”

Bon, on vous déconseille de lancer une Poke Ball sur vos collègues ou de les épuiser à la tâche. On ne vous recommande pas non plus de changer votre organigramme pour un Pokedex, ni d’assimiler vos concurrents à la Team Rocket. En revanche, comme dans la série, les Pokémons, s’ils sont épanouis, vont connaître des évolutions et gagner en compétences. Vous voyez où on veut en venir ?

Allez, mettons fin à notre métaphore alambiquée et rentrons dans le vif du sujet. Dans cet article nous allons parler de rétention des talents.

 

Les entreprises sont confrontées à une pénurie de talents qualifiés, ce qui rend la rétention des talents plus importante que jamais. Selon notre récente enquête menée conjointement avec Féfaur auprès de 250 directeurs de la formation, 50% des directions RH considèrent que la formation aux soft skills est essentielle pour surmonter cette pénurie.

 

Les soft skills sont des compétences comportementales qui sont de plus en plus recherchées par les employeurs, notamment la capacité à travailler en équipe, résoudre des problèmes et prendre des initiatives. Les collaborateurs ayant ces compétences sont des atouts précieux pour les entreprises, et la formation aux soft skills est donc essentielle pour les retenir, leur permettre de monter en compétences et ainsi évoluer dans leur poste et au sein même de l’entreprise. 

Le Digital Learning est un outil de formation particulièrement adapté pour apprendre les soft skills. Il est flexible, accessible et personnalisable, ce qui permet aux employés de se former à leur propre rythme et selon leurs propres besoins. Selon l’enquête, 64% des répondants saluent le potentiel du Digital Learning de massification à l’accès aux formations en soft skills, brisant les barrières traditionnelles pour former davantage d’employés.

 

 

De plus, la formation est un levier important pour l’engagement et la fidélisation des employés. Selon une enquête menée par OpinionWay pour l’Observatoire de l’Engagement, 68% des employés considèrent que la politique de formation et de développement est la plus importante de leur entreprise (ClearCompany). Les collaborateurs souhaitent effectivement que leur entreprise les accompagne dans leur développement professionnel. 81% d’entre eux demandent des programmes de formation pour maintenir leurs compétences (France Compétences). Il est donc stratégique pour les entreprises de proposer à leurs collaborateurs un programme de formation aux soft skills accessible et engageant. 

 

En somme, la formation aux soft skills est essentielle pour retenir les talents et assurer le succès des entreprises. Le Digital Learning est un outil de formation efficace et accessible qui permet de répondre aux besoins de formation en soft skills des employés. Si vous êtes intéressés par les résultats complets de cette enquête, n’hésitez pas à la télécharger pour en savoir plus.

 

Découvrez l’intégralité de notre enquête dans notre ebook “Soft skills : question de survie pour l’entreprise ?” : cliquez ici !

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 5

 

Quelque part dans le monde, à une date dont vous n’avez pas l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Zoel…

 

Zoel venait d’arriver sur le lieu de la conférence à laquelle elle venait assister en présentiel, ce qui était inédit pour elle qui était plutôt habituée aux visioconférences et aux apéros métavers. Elle entra dans l’auditorium. Tout était comme annoncé sur l’invitation : sièges en cuir, lumières tamisées, faux cubicules, vieux standard de téléphone à fil et machine à café à filtre. 

 

Elle était venue écouter une conférence pour le moins originale, qui promettait une immersion dans le monde du travail tel qu’on le connaissait dans les années 90. Le sujet de la conférence portait sur le développement des compétences, des années 2000 à ce jour.

 

Zoel prit place sur une rangée de sièges de bureau – peu ergonomiques – et le silence se fit dans la salle. Les lumières de la scène s’allumèrent, laissant place au titre de la conférence s’affichant sur un écran télévisé : « Histoire de la formation : pourquoi les gens continuent-ils à apprendre ? ». Une silhouette robotique – mais qu’on pourrait confondre avec celle d’un humain – entra sur scène, et, après une courte pause et un regard autour de la salle, la chercheuse Scire prit la parole : 

Image générée par  intelligence artificielle via Midjourney avec le prompt "a robotic human AI on a stage, big group of people sitting in a conference in the style of an old theater, with a futuristic look, 3d natural light --v 5 --s 250"

 

“Et si je vous disais que vous êtes obsolètes ?”

 

Zoel fut surprise par cette entrée en matière. En effet, Scire était une chercheuse reconnue ainsi qu’une Intelligence Artificielle conçue uniquement pour regrouper le savoir d’un grand nombre de chercheurs et experts en sciences de l’apprentissage. Cela lui avait forgé une certaine renommée, mais elle ne l’imaginait pas provoc’. Elle s’attendait à quelque chose de plus institutionnel… 

 

“Ce n’est pas une plaisanterie, rassurez vous, je ne fais pas encore de spectacle humoristique. Non, je vous parle de vos compétences. Il y a encore quelques années, en 2025, cette question n’était pas si risible. Laissez-moi remonter le temps un instant.”

 

En 2025, les entreprises font face à d’importants enjeux de formation. À l’époque, l’obsolescence des compétences au sein des entreprises fait rage. Entre les crises sanitaires bouleversant les modes d’organisation, les sujets environnementaux et la technologie évoluant toujours plus vite, les collaborateurs de 2025 ont dû développer des compétences essentielles et ce, en continu. Dans ce contexte, les entreprises ont joué un rôle absolument clé dans la montée en compétences de toutes les personnes employées. 

 

Imaginez-vous, en 2020, 17% de la population française était en situation d’illectronisme, alors même que les premiers outils de réalité virtuelle voyaient le jour. Autre exemple, selon le World Economic Forum, 94% des chefs d’entreprise estimaient que leurs collaborateurs devaient acquérir de nouvelles compétences. De plus, il a fallu attendre 2022 pour qu’une entreprise intègre dans son rapport annuel son “chiffre d’affaires durable”. C’était alors une question de survie pour les entreprises que d’accompagner leurs collaborateurs sur ces enjeux, à la fois pour la pérennité de l’entreprise mais également pour assurer l’employabilité des collaborateurs. 

 

Mais alors, comment les entreprises ont-elles relevé le défi ? 

 

Dans un contexte compliqué pour les entreprises où le marché de l’emploi est en tension, où les modes d’organisation du travail se transforment et tendent vers un mode hybride, les entreprises en 2025 ont dû investir dans une meilleure expérience collaborateur. Ici, tout est pensé pour favoriser les recrutements et la rétention des talents. Car après tout, que l’on soit en 2025 ou en 2050, nous le savons : l’humain reste la ressource la plus essentielle à l’entreprise. 

 

Pour attirer les talents et assurer leur employabilité, les entreprises ont donc misé sur plusieurs leviers, dont un qui nous intéresse en particulier : la formation en ligne. En effet, en 2022, une enquête menée conjointement par Coorpacademy by Go1 et Féfaur auprès de directeurs formations révélait que près de la moitié des entreprises – 49 % – privilégiaient déjà le développement des compétences non techniques pour tous leurs employés, quel que soit leur poste.

 

La formation en ligne – qui a vu le jour avant 2025 évidemment, avec son ancêtre appelé e-learning – a révolutionné les modes d’apprentissage. Grâce à des plateformes d’apprentissage en ligne facilement intégrables à leur écosystème et accessibles en un seul clic, les entreprises ont pu toucher massivement leurs collaborateurs. Ensuite, ces plateformes ont su redonner l’envie d’apprendre, grâce à des protocoles pédagogiques élaborés pour un apprentissage actif. C’est alors qu’on a pu voir l’émergence de la formation hybride : une solution en ligne, qui permet de compléter une stratégie de formation en présentiel. Ça, c’est un premier sujet. 

 

Mais pour développer quelles compétences ?

 

En 2025, les soft skills étaient au pic de leur popularité. La capacité d’innovation, les aptitudes à résoudre des problèmes complexes et les techniques d’apprentissage actif qui engagent les apprenants étaient déjà identifiés comme des compétences indispensables. Vous les connaissez aujourd’hui comme des “smart” skills, ces compétences qui finalement, sont nécessaires pour mener à bien toutes tâches, techniques ou non, et nous permettent surtout d’interagir avec nos pairs et à appréhender notre environnement. Si la formation est aussi démocratisée en 2050, c’est en grande partie grâce au développement des plateformes d’apprentissage en ligne mais également grâce aux “soft” skills acquises par les collaborateurs. En effet, cela a permis aux entreprises de s’adapter plus rapidement aux changements, et même d’anticiper les tendances sociétales et technologiques qui les impacterait. 

 

Zoel était stupéfaite. Des soft skills… Pourquoi cette appellation ?  Ces compétences étaient pourtant loin d’être “douces”. Elle qui débutait dans le monde du travail, elle n’avait encore jamais entendu parler de soft skills. Elle aurait certainement argumenté que gérer des projets, manager une équipe, savoir écouter et faire preuve d’humilité étaient loin d’être des actes doux, au contraire, ils étaient forts et courageux. La voix encore légèrement robotique de Scire l’extirpa de ses pensées.

 

“Où en sommes-nous aujourd’hui, en 2050 ? 

 

Grâce à la reconnaissance de ces compétences au fil des années, les organisations ont pu faire des avancées considérables. À l’heure à laquelle je vous parle, des milliers de personnes se forment, qu’elles soient cadres, à leur propre compte, ou sur le terrain, en usine par exemple. La formation n’a plus de frontières, ni de pare-feu. Considérée comme un levier essentiel de la stratégie de l’entreprise, elle est accessible à tous, et chacun reconnaît son efficacité. Une collègue l’a écrit il y a 25 ans, mais je le redis ici, si le travail quant à lui est facile, ce sont les gens qui ne le sont pas. En développant nos smart skills, ces compétences qui nous aident à nous comprendre et donc à comprendre l’autre, nous ne pouvons que simplifier la manière dont nous travaillons. C’est pourquoi il est crucial de continuer de se former, car l’être humain est un système complexe, en constante évolution et au sujet duquel nous n’avons pas fini d’en apprendre plus…”

 

“Nous ?” Zoel se figea. L’IA experte en science de l’apprentissage s’intégrait elle-même dans le groupe des “humains”. Bien sûr, Zoel avait tout écouté attentivement. Mais une question existentielle avait néanmoins fait irruption dans ses pensées tout au long de la conférence. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que malgré toutes les connaissances de Scire, cette dernière n’avait pas réussi à faire rire son audience. L’IA n’avait donc pas d’humour ? Elle conclut que s’il y avait bien une chose qui nous différencie, nous les humains, c’était justement les soft skills.

 

La conférence était terminée. Pour faire perdurer l’expérience immersive, tous les invités étaient conviés à un cocktail dinatoire afin d’échanger. Tout le monde était unanime : les soft skills étaient indispensables pour évoluer et rester compétitifs. Le développement de l’intelligence artificielle et son utilisation dans les entreprises avait révélé ce constat. 

 

État des lieux 

En 2050, la formation ne sera plus réservée aux seuls managers : elle touchera tous les collaborateurs au sein de l’entreprise. Grâce aux nouveaux gadgets technologiques tels que les lunettes connectées ou les smartphones intelligents, la formation est totalement intégrée dans le quotidien des collaborateurs. Se former devient un réflexe pour répondre aux difficultés que chacun peut rencontrer lors de ses tâches opérationnelles. En usine, les bornes d’apprentissage disséminées dans l’entrepôt permettent de se former rapidement sur une nouveauté technique, ou de se faire une piqûre de rappel sur l’une des nombreuses consignes de sécurité. Dans les bureaux 4.0, l’intégration de votre plateforme de formation est directe et fluide, permettant aux opérationnels et aux managers de se former dès qu’ils en ressentent le besoin. Le développement des compétences est valorisé et démocratisé à tous les métiers.

 

Enquête “Former aux soft skills, question de survie pour l’entreprise ?” – ce qu’en pensent les responsables RH-learning

 

Ces derniers mois, nous avons enfilé notre casquette d’enquêteur… Plusieurs centaines de directeurs et responsables RH et formation ont répondu à l’enquête de Coorpacademy by Go1 en partenariat avec le cabinet Féfaur sur les stratégies qu’ils mettent en place pour développer les soft skills dans leur entreprise. 

 

Les entreprises françaises sont en pleine mutation (arrivée de nouvelles IA, digitalisation et nouvelles formes de travail hybride) et pour survivre dans ce nouvel environnement, les soft skills sont devenues incontournables. Dans cet article, nous vous livrons les 3 points clés à retenir de notre étude, et un lien de téléchargement pour la découvrir en intégralité ! 

 

1. Les soft skills : premier levier pour s’adapter aux nouvelles formes de travail hybride


Les soft skills sont cruciales pour les entreprises, qui les considèrent comme la clé pour affronter les transformations du monde du travail et attirer les talents nécessaires à leur succès. 83% des responsables formation-RH mentionnent les nouvelles organisations du travail comme étant leur principale préoccupation et raison de développer les soft skills. Les compétences en communication, la résolution de problèmes et la prise d’initiative sont des atouts précieux pour s’adapter aux changements qui opèrent dans l’entreprise. 

 

La pénurie des talents, en deuxième position (50%), est également une des raisons pour lesquelles les soft skills sont essentielles. Les entreprises ont du mal à recruter et fidéliser des employés dotés des compétences recherchées, en particulier les soft skills comme le travail en équipe, la résolution de problèmes et la prise d’initiative. Les compétences en communication sont également très recherchées. 

 

Enfin, pour près de 45% des responsables formation-RH interrogés, la transformation digitale est leur principale préoccupation. Les collaborateurs doivent acquérir de nouvelles compétences et s’adapter rapidement aux outils technologiques. La capacité d’apprentissage rapide, la créativité, la gestion du temps et l’adaptabilité sont des compétences essentielles pour relever les défis de cette transition.

 

2. Les soft skills : pas réservées aux seuls managers !

Selon l’enquête Coorpacademy by Go1 x Féfaur, près de la moitié des entreprises (soit 49%) privilégient désormais le développement des compétences non techniques pour tous leurs employés, quels que soient leur poste ou leur niveau hiérarchique. Cette tendance reflète une prise de conscience croissante des avantages des « soft skills », qui peuvent profiter à toute l’équipe et favoriser la croissance de l’entreprise dans son ensemble. Il reste encore à convaincre l’autre moitié des entreprises qu’elles bénéficieraient massivement de cette formation à tous les niveaux. Chaque employé peut bénéficier de l’apprentissage de ces compétences pour améliorer sa performance et son bien-être au travail. 

 

Au niveau managérial, comme le montre l’enquête à télécharger ici,  65% des entreprises pensent que les soft skills sont absolument incontournables lorsqu’il s’agit de recruter ou de promouvoir un manager. C’est effectivement clé de s’assurer que les managers aient les compétences nécessaires pour bien encadrer leurs équipes.

 

3. Le Digital Learning : levier clé pour développer les soft skills


Le Digital Learning est un outil apprécié pour l’apprentissage des soft skills, grâce à sa flexibilité, son accessibilité, sa personnalisation et son suivi des compétences. Les responsables formation-RH saluent le potentiel du Digital Learning dans la massification de l’accès aux formations en soft skills pour briser les barrières traditionnelles. La variété des formats proposés et l’adaptabilité de cet outil sont également appréciées par les professionnels du learning & development (L&D) interrogés. La personnalisation des formations en fonction des retours d’expérience et l’évolution des employés est jugée importante par 46% des répondants. La dimension sociale et collaborative du Digital Learning est également valorisée par 25% des sondés, favorisant l’échange de connaissances. Enfin, 20% des répondants soulignent la possibilité d’évaluer l’efficacité des formations et le transfert des compétences acquises dans le milieu professionnel grâce au suivi des soft skills en action. 

 

En conclusion, les résultats de l’enquête Coorpacademy by Go1 x Féfaur mettent en évidence l’importance croissante accordée aux soft skills dans les entreprises et leur impact sur la performance globale de l’organisation. Les responsables formation-RH cherchent à intégrer ces compétences clés dans les parcours de formation continue comme à utiliser les outils de Digital Learning pour offrir des expériences d’apprentissage flexibles, personnalisées et adaptées aux besoins individuels. Cette approche de formation centrée sur l’apprenant favorise l’acquisition et le développement des soft skills indispensables pour réussir dans un monde professionnel en constante évolution. Allez… On repose notre casquette d’enquêteur pour reprendre notre cœur de métier : l’accompagnement dans la montée en compétence par le Digital Learning. 

 

 

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Go1 reconnu Core Challenger dans la Fosway 9-Grid™ 2023

 

Fosway révèle l’édition 2023 de son classement des systèmes d’apprentissage dans le rapport 9-Grid™ for Digital Learning. 

 

Après une période d’innovation et de forte croissance, Go1 progresse dans ce classement pour la deuxième année consécutive, et devient “core challenger” (challenger principal) après avoir été identifié comme “solid performer” en 2022. 

 

Le rapport 9-Grid™ est une analyse indépendante des fournisseurs sur les marchés EMEA des RH, des talents et de l’apprentissage, réalisée par le groupe Fosway, un cabinet d’analystes de premier plan dans l’industrie des RH en Europe.

 

« L’étude de Fosway témoigne de l’importance de la curation et l’agrégation de contenu dans le secteur du Digital Learning”, explique David Wilson, PDG du groupe Fosway. « Go1 continue de prendre de l’ampleur en Europe et, en tant qu’agrégateur de contenu, Go1 aide ses clients à consolider et à simplifier l’accès à une bibliothèque de contenus d’apprentissage en ligne sans compromettre l’éventail des choix de contenu”.

« Le fait d’être reconnu comme un Core Challenger est en ligne avec notre vision qui consiste à révolutionner le modèle d’apprentissage traditionnel », précise Ben Allen, CMO de Go1. « Go1 est convaincu que son modèle d’agrégation permet non seulement de démocratiser l’accès à la plus grande variété de contenus d’apprentissage, mais aussi de garantir la qualité, la pertinence et l’engagement des apprenants – soit les clés pour obtenir de meilleurs résultats d’apprentissage”.

 

Pour en savoir plus, découvrez le rapport dans son intégralité ici : https://www.fosway.com/fr/9-grid-2/ 

 

Apprendre à vous taire pourrait changer votre vie.

 

Apprendre à vous taire pourrait changer votre vie. Ce conseil a priori avisé nous provient du Time Magazine, et on vous renvoie vers l’une des récentes unes de ce média britannique qui ne passe pas par quatre chemins pour transmettre son message : “zip it !” 

Zipt it, c’est “fermez-la” en français : on vous l’accorde, c’est un peu brutal, mais qui n’a pas déjà eu l’envie d’en donner l’ordre dans l’open space ? 

 

 

Sonneries de téléphone, conversations animées, claviers d’ordinateurs… L’open space est un lieu propice aux nuisances sonores qui n’aident pas à la concentration. Avouons-le, aussi antipathique qu’il puisse paraître, nous avons tous déjà été à deux doigts de nous transformer en Michael Scott, notre personnage favori de la série The Office. 

 

Ceci étant dit, finalement, que ferions-nous sans tous ces “Talkaholics”, ces collègues accros à leur débit de parole élevé mais qui à eux seuls mettent assez d’ambiance pour faire oublier la morosité de nos lundis ? 

 

De toute façon, la réalité, finalement, c’est qu’on l’est un peu tous – trop bavards et pas assez à l’écoute – chaque collaborateur, qu’on soit extraverti, qu’on soit introverti. Il n’y a pas de différence. 

 

Alors si on la fermait un peu plus ? 

C’est l’idée de l’ouvrage d’un auteur américain, Daniel Lyons, dont les bonnes feuilles sont publiées dans ce numéro du Time Magazine. Le titre du livre : “Shut the fuck up” est assez direct mais le sous-titre permet d’en contextualiser le thème : “le pouvoir de garder votre bouche fermée dans un monde toujours plus bruyant”. 

Parce que c’est en cultivant la rareté de nos prises de parole qu’on aura l’air bien plus intelligent. Comme le disait Orelsan, “apprends à la fermer, t’auras l’air mystérieux” ou encore dans un registre différent, Raymond Devos, “si on parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ?”

 

Et bien, nous allons parler d’écoute active. Car si se taire est une chose, comment s’assurer qu’on nous écoute vraiment attentivement ?  

 

Shut up and listen. L’écoute, en effet, se trouve au cœur de la relation humaine. Combien de fois avez-vous échangé avec une autre personne sans véritablement écouter les questions ou les réponses, et ouvert ainsi la porte à des maladresses ? 

 

Notre cours “Améliorer son écoute” co-édité avec les Éditions Eyrolles explore le concept de l’écoute active afin de vous apprendre à tendre l’oreille. 

 

3 conseils pour mieux écouter

Pratiquer l’écoute dite “active” consiste à concentrer pleinement son attention sur l’autre, pour s’assurer que l’on comprend pleinement ce qu’il dit. C’est une excellente manière d’échanger. La base, vous direz. Basique, simple. 

 

La bonne nouvelle, c’est qu’en la fermant, vous avez déjà complété la première étape de l’écoute active. N’oubliez pas également de taire la petite voix intérieure qui résonne parfois en vous lorsque vous échangez avec autrui.  

 

Reformulez les propos de votre interlocuteur ! C’est-à-dire en exprimant avec vos propres termes ce que vous avez compris des propos de l’autre, jusqu’à ce que votre interlocuteur valide votre reformulation parce qu’elle traduit fidèlement son message. Il s’agit donc de clarifier son propos. 

 

 

Enfin, mettez vos biais cognitifs à distance. Pour bien écouter, évitez que les indicateurs renvoyés par votre interlocuteur soient pollués par vos projections ou croyances personnelles. Faites confiance à votre intuition, mais faites attention à ne pas prêter à l’autre des sentiments ou des arrière-pensées qui sont en réalité les vôtres. 

 

Bref, on en a assez dit ! On la ferme désormais. 

Se montrer busy : la règle d’or pour avoir une bonne image au travail ?

 

Attention à ne pas confondre le trop-plein d’activités avec de la productivité. On vous explique, grâce à cet article tiré de la Harvard Business Review. 

« Je suis sous l’eau », « je peux pas je suis dans le jus », « désolé mais je suis charrette » : nous avons tous déjà utilisé ou entendu l’une de ces expressions au travail (souvent à juste titre !). Mais depuis peu, il semblerait que la pression au travail à se montrer toujours surchargés soit devenue de plus en plus forte. Une étude de Gallup réalisée par Ashley Whillans, de la Harvard Business School, a révélé que le pourcentage de salariés américains déclarant n’avoir « jamais assez de temps » est passé de 70 % en 2011 à 80 % en 2018.

 

Au travail, cette pression peut se traduire par la nécessité de se montrer « busy » pour être perçu comme important, mais aussi comme productif. Dans cet article, nous allons analyser les effets négatifs que peuvent générer la culture de “la charrette” et la différence entre être productif et se montrer « busy ». 

 

Trop, c’est trop

L’article de la Harvard Business Review explique que la surcharge de travail peut entraîner des effets négatifs importants. Les travailleurs qui sont constamment débordés peuvent souffrir de stress, de burn-out, d’erreurs, de baisse de productivité et de mauvaise qualité de vie. Bien que la culture de la surcharge de travail soit souvent considérée comme productive, elle peut en réalité entraîner des coûts élevés en termes de santé mentale et physique des travailleurs. Des coûts qui se répercutent ensuite sur la performance de l’entreprise. 

 

Less is more

Être constamment occupé n’est pas gage de productivité réelle. Les collaborateurs qui se montrent productifs sont la plupart du temps organisés, savent prioriser les tâches importantes et sont efficaces dans leur travail. En revanche, se dire “sous l’eau” peut être motivé par la peur du jugement des collègues, l’effet de groupe (sous l’eau mais dans le même bateau), le besoin de reconnaissance ou encore l’incapacité à gérer son temps. Il est important de faire la distinction entre la productivité réelle et celle qui est imaginée : où le temps est rempli mais les tâches n’aboutissent pas de façon optimale…

 

Mieux gérer son temps, une compétence clé 

Comme manager pour ses équipes, ou pour soi-même, il est toujours utile de revoir ses notions afin d’améliorer en continu sa gestion du temps ! Avec à la clé : plus de productivité pendant les heures de travail, et donc plus de temps pour soi. 

Dans le cadre professionnel, avoir du temps est une chose, le gérer en est une autre. Mais alors, comment bien gérer son temps au travail pour être efficace ? C’est le sujet traité par le cours co-édité avec Dunod Formation et disponible dans notre bibliothèque de contenus. Composé de deux chapitres, ce cours est idéal pour apprendre à mieux gérer votre temps au travail et identifier vos priorités. 

 

3 points clés à retenir 

La loi de Pareto 

La loi de Pareto établit que 20 % de nos actions produisent 80 % de nos résultats. Nous perdons ainsi beaucoup de temps avec des tâches peu productives, qui apportent peu de valeur ajoutée à notre travail.

Cette loi ne s’applique pas uniquement à nos actions et résultats : elle établit par exemple aussi que 20 % des clients contribuent à 80 % du chiffre d’affaires, ou encore que 20 % des causes permettent de résoudre 80 % d’un problème.

 

Pour appliquer la loi de Pareto, acceptez de renoncer à certaines tâches, éventuellement en les confiant à d’autres personnes, et de réduire le temps consacré à d’autres. Vous pourrez ainsi vous focaliser sur les tâches plus productives.

Attention, si vous choisissez de renoncer à certaines tâches, pensez à bien communiquer auprès de vos collègues, pour bien clarifier la situation : vous éviterez ainsi d’être sollicité à mauvais escient.

 

La matrice Eisenhower 

Pour bien gérer votre temps, la matrice d’Eisenhower propose de trier les tâches en fonction de leur degré d’urgence et d’importance, et d’ainsi définir pour chacun l’action à entreprendre : par exemple, traiter vous-même et dans l’immédiat une tâche urgente et importante, mais déléguer une tâche urgente non importante.

Attention, ne vous laissez pas envahir par les tâches urgentes : pensez à bien réserver du temps à vos tâches importantes et non urgentes. Au risque de finir par devoir les bâcler dans l’urgence…

 

La règle d’or

Restez concentré sur l’essentiel ! Pour cela, vous devrez apprendre à tempérer votre perfectionnisme. Acceptez aussi de ne pas pouvoir toujours être exhaustif. Et n’hésitez pas à déléguer ! Pour plus d’efficacité, fixez une limite de temps pour chaque tâche. Cela vous contraindra par exemple à ne vous relire qu’une seule fois et pas trois…

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