Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

Coorpacademy a été sélectionnée par le Gouvernement Princier de Monaco dans le cadre de son plan de transformation numérique, pour la formation de sa communauté de fonctionnaires et agents de la fonction publique

 

Alors que la Principauté de Monaco vient d’annoncer un programme stratégique de transformation « Extended Monaco », pour engager ses politiques publiques et son économie dans un modèle numérique, le Gouvernement Princier lance une académie digitale, baptisée Monaco Digital Academy, avec un programme de formation nécessairement ambitieux pour ses 3.600 fonctionnaires et agents, afin de les accompagner dans cette phase de transformation des métiers et des processus.

Pour la mise en œuvre de cette Académie digitale, le Gouvernement Princier de Monaco a sélectionné Coorpacademy comme plateforme de formation digitale. Acteur EdTech spécialiste du Corporate Digital Learning en Europe né sur le campus de L’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Coorpacademy développe des solutions de formation digitale innovantes pour les entreprises, administrations et institutions.

La Monaco Digital Academy offre ainsi aux collaborateurs de l’administration monégasque une plateforme de formation en ligne qui intègre les nouveaux usages du numérique (comme par exemple la gamification et le « mobile learning »), les dernières innovations pédagogiques (pédagogie inversée, modules de formation d’une durée inférieure à 5 minutes) et propose des contenus à forte valeur ajoutée permettant de développer des compétences essentielles dans un monde en pleine transformation.

Ainsi, les cours disponibles en ligne permettent aussi bien de renforcer et d’acquérir de nouvelles compétences transversales et comportementales (appelées aussi « soft skills») que des compétences numériques. L’Académie digitale donne accès à un catalogue de plus de 1 000 cours, édités par Coorpacademy en collaboration avec des partenaires professionnels, qui permettent de couvrir 90% des compétences identifiées comme cruciales d’ici à 2020 par le Forum Économique Mondial (étude The Future of Jobs 2018). Par ailleurs, le Gouvernement Princier viendra enrichir ce catalogue avec des cours sur mesure, comme par exemple des modules complémentaires sur le bien-être au travail et des formations métier.

L’Académie propose ainsi une offre de formation flexible et évolutive, permettant aux fonctionnaires et agents de se former sur les sujets de leur choix, à leur rythme et de n’importe quel endroit en utilisant un ordinateur, un smartphone ou tout autre terminal numérique.

Pour Frédéric Genta, Délégué Interministériel chargé de la Transition Numérique de la Principauté de Monaco : « Pour que notre service public soit un modèle dans un monde numérique, nous devons embarquer tout le monde et en premier lieu nos agents en charge de nos politiques publiques qui doivent pouvoir bénéficier d’une offre de formation ambitieuse. Il n’y a pas de meilleur investissement que d’investir dans ses équipes et leurs formations. »

Stéphan Bruno, Directeur des Ressources Humaines du Gouvernement Princier de Monaco, explique le choix de Coorpacademy : « Nous voulions créer pour nos collaborateurs de la fonction publique une offre de formation accessible, ludique et diverse, pas uniquement liée aux compétences métiers. L’expérience d’apprentissage sur la plateforme Coorpacademy centrée sur l’apprenant et la richesse de son catalogue de cours construit avec des partenaires experts répondaient à nos problématiques. »

« Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés comme prestataire de formation pour ce plan numérique stratégique qui va toucher l’ensemble des politiques publiques de la Principauté », ajoute Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy. « La place donnée par le gouvernement princier et ses dirigeants à la formation témoigne de l’envergure de ce plan et d’une prise en compte globale des enjeux de la transformation digitale. »

1 000 000 de Battles ont été jouées sur l’ensemble des plateformes Coorpacademy !

 

Apprendre est difficile.

À l’école ou dans le monde de l’entreprise, il y a toujours eu des freins à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour y remédier, nous offrons sur les plateformes Coorpacademy des fonctionnalités issues du monde du « gaming » pour susciter l’engagement et rendre la formation fun et attractive.

Les éléments de Gamification sur la plateforme Coorpacademy

Le mode « Battle », l’une des principales fonctionnalités ludiques proposées sur nos plateformes, a un impact significatif sur l’apprentissage, à court terme et sur le long terme. Le principe d’une Battle est qu’un apprenant en défie un autre dans le cadre d’un duel sous la forme d’un quiz rapide.

Vous pensez être incollable sur les biais cognitifs, ces pièges de la pensée et connaissez parfaitement la différence entre les biais de disponibilité et de représentativité ? Vous souhaitez défier votre collègue Anne sur le sujet. C’est facile : lancez le mode Battle, cliquez sur « Créer une Battle », choisissez votre Playlist, le cours et le niveau sur lequel vous souhaitez défier votre collègue (par exemple la Playlist « Brillez en société » et le cours sur les Biais Cognitifs, niveau Coach) et répondez aux questions posées.

Une fois le quiz terminé, Anne recevra de son côté une invitation, qui l’invitera à se mesurer à vous sur les mêmes questions. La personne qui a le plus de bonnes réponses gagne la Battle, et donc des étoiles qui la feront grimper au classement. En cas d’égalité de bonnes réponses, c’est la personne qui a répondu le plus rapidement qui remporte le défi.

Vous avez gagné ? Anne ne veut pas en rester là et vous défie à nouveau sur son cours préféré, l’Inbound Marketing et le Growth Hacking !

Exemple de lancement d'une battle sur la plateforme Coorpacademy

Parce que vous faites des Battles, Anne et vous êtes plus engagés dans vos parcours de formation : il a été prouvé  que les Battles amélioraient l’engagement des collaborateurs sur leurs parcours de formation en ligne.

Dans notre Learning Report 2018, nous avions identifié qu’un type d’apprenant, les « Players » (ceux qui ont joué au moins une Battle), étaient plus engagés et plus efficaces dans l’apprentissage. En analysant les chiffres de nos plateformes, nous avions pu constater que les Players étaient 2 fois plus présents : le nombre de mois depuis lequel un apprenant est actif sur la plateforme depuis le début de son parcours est deux fois plus élevé chez les participants à des Battles que chez les autres. Les Players sont aussi 3 fois plus actifs, avec plus du triple de cours visionnés. Les Players vont aussi plus en profondeur dans les contenus, et ont entamé et achevé 7 chapitres de plus que les autres en moyenne. Leur taux de réussite est même de 13% plus haut que celui des non-Players (taux d’achèvement des cours entamés).

Et nos clients en sont agréablement surpris. Dans notre dernière interview avec BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion des actifs de la BNP Paribas qui a ouvert la plateforme Digit’learning avec Coorpacademy en mai 2018, Sylvie Vazelle-Tenaud, Head of Marketing Europe for Individuals, Advisors and Online Banks, nous dit :

“Nous présentons la plateforme comme un outil d’expertise avec du gaming. Dans notre communication nous mettons principalement en avant la fonctionnalité des « vies ». Nous valorisons également les gains d’étoiles, cette fonctionnalité nous permet ainsi de créer de l’émulation entre collaborateurs et leur donner envie de refaire les cours. En revanche, nous n’avions pas énormément communiqué sur les Battles mais les collaborateurs ont découvert cette fonctionnalité par eux-mêmes et ont adoré ! La plateforme Coorpacademy propose aussi une flexibilité d’apprentissage non consommatrice de temps, un parcours complet dure en moyenne 20 minutes. Les collaborateurs améliorent leur expertise en un temps record et en s’amusant !”

En effet, plus de 70 000 défis ont déjà été lancés sur la plateforme BNP Paribas Asset Management, en un an ! Le jeu est naturel, semble demander moins d’effort et pourtant favorise la formation.

Apprendre devient moins difficile.

Sur toutes nos plateformes, nous venons d’atteindre les 1 000 000 de Battles jouées !

Lancerez-vous la 1 000 001ème ?

À vos marques, prêts, défiez !

 

Avez-vous déjà entendu parler du « Machine Teaching » ?

 

Cet article fait partie de notre série consacrée à la recherche et à l’innovation liées à l’apprentissage, proposée par Coorpacademy en association avec le Centre LEARN de l’EPFL (l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse). Son auteur, Pierre Dillenbourg, est Professeur à l’EPFL, Responsable du CHILI Lab (laboratoire spécialisé dans les interactions homme-machine) et Directeur du Swiss EdTech Collider (incubateur spécialisé dans les technologies éducatives).

Des concepts tels que le Machine Learning, le Deep Learning et l’intelligence artificielle sont désormais connus de tous. Il faut désormais ajouter à cette liste un nouveau concept, le « Machine Teaching », que nous allons vous présenter en explorant ses implications possibles dans le domaine de l’éducation.

Un nouveau paradigme, le Machine Teaching

Imaginons un algorithme qui doit apprendre à identifier des éléphants sur des images. Dans le cadre d’un processus supervisé de Machine Learning, on lui fournit un exemple – par exemple, la photo 3465 – et un attribut tel que « éléphant » ou « non-éléphant ». Il se peut que la photo 3465 lui soit présentée après quelques milliers d’autres photos ayant le même attribut. Mais si les 3464 photos précédentes montraient toutes des éléphants d’Afrique, une énième photo de cette même espèce serait moins utile au système que l’introduction inédite d’une photo d’éléphant d’Asie.

De même, si toutes les photos précédentes montraient principalement des éléphants adultes, il serait plus utile pour l’apprentissage de l’algorithme de lui présenter un éléphant jeune. Et si la plupart des éléphants étaient représentés de côté, une vue de face améliorerait les connaissances acquises par l’algorithme.

En d’autres termes, si les exemples n’étaient pas présentés de façon aléatoire à l’algorithme « en apprentissage », mais sélectionnés de façon stratégique, les performances d’apprentissage de la machine pourraient être globalement optimisées. Dans le contexte d’une salle de classe, choisir des exemples est le rôle de l’enseignant : il ou elle sait que si tous les exemples de carrés montrés aux apprenants sont en position horizontale, ils inféreront qu’un carré présentant une rotation de 45 degrés n’est pas un carré.

Un algorithme qui parvient à déterminer la séquence d’exemples optimale à proposer à un système d’apprentissage automatique, en veillant à ce que ces exemples soient suffisamment variés et différents des précédents, peut être qualifié d’algorithme de Machine Teaching.

Quel potentiel pour le Machine Teaching ?

Si un algorithme reçoit des exemples aléatoires, sans considération stratégique sur le type d’exemples et ce que l’algorithme pourra en extraire pour son apprentissage, des problèmes surgiront inévitablement. Tout d’abord, il ne faut pas confondre la taille de l’échantillon de données et son utilité intrinsèque : la simple présentation d’une grosse masse de données à un algorithme de Machine Learning ne suffit pas à garantir l’acquisition des connaissances voulues, ni les performances futures de l’IA. Par ailleurs, l’algorithme pourrait tendre vers une prise de décision erronée ou biaisée. Revenons sur notre exemple d’identification d’éléphants à partir de photos : si les seules photos avec l’attribut « non-éléphant » représentent des animaux blancs, l’algorithme peut inférer que seuls les animaux blancs doivent être catégorisés comme non-éléphants. Cela peut sembler stupide, mais ce type de biais s’introduit fréquemment et s’accompagne de certaines conséquences. Des algorithmes biaisés peuvent renforcer les stéréotypes liés au genre (comme ce fut le cas du service de traduction de Google) ou peuvent induire de mauvaises prises de décisions (comme les systèmes d’aide à la décision utilisés par des juges aux États-Unis, qui surestiment la probabilité de récidive des populations afro-américaines).

Quelles sont les applications possibles dans le domaine de l’éducation ?

L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation s’étend sur trois niveaux : (1) Méthode : l’IA peut renforcer l’efficacité des technologies éducatives utilisées et permettre une meilleure adaptation de l’enseignement aux besoins spécifiques de l’apprenant. Au fil du temps, un système peut apprendre à détecter les activités pédagogiques optimales selon le profil d’un apprenant donné. (2) Contenu : l’IA fait évoluer ce que les apprenants devraient ou ne devraient pas apprendre, et accélère également la production des supports pédagogiques, par exemple en générant des questions à partir de Wikipédia. (3) Gestion : l’IA, et notamment les sciences des données, offrent de nouveaux moyens de gestion des systèmes éducatifs (par exemple en prévoyant l’échec probable des apprenants).

Le Machine Teaching s’avère pertinent dans toutes ces applications. Un apprentissage personnalisé, fondé sur les systèmes recommandés, ne peut être bien adapté aux besoins particuliers d’un apprenant que si l’ensemble de données sur lequel se fonde la recommandation est assez vaste et équilibré. Il nous faut donc utiliser une sélection non aléatoire des données pour tout apprentissage automatique, en alimentant l’algorithme avec des données indiquant les méthodes les plus efficaces pour tous les types d’apprenants.

S’agissant du contenu, l’enseignement en sciences des données et en Machine Learning doit apprendre à concevoir des bases de données optimales pour l’apprentissage des algorithmes. Les ingénieurs deviennent des enseignants auprès des algorithmes d’apprentissage automatique, car une simple programmation ne suffit pas. Nous devons faciliter la prise de décisions judicieuses par l’algorithme, à l’instar d’un bon enseignant qui apprend à ses élèves à développer des compétences de résolution de problèmes et de réflexion critique.

L’innovation en matière de sciences de l’apprentissage et de technologies éducatives fait partie des priorités de Coorpacademy. Elle est essentielle à notre mission qui consiste à améliorer constamment l’expérience d’apprentissage sur notre plateforme, en la rendant toujours plus personnalisée, flexible et agréable pour les apprenants.

Pierre Dillenbourg, auteur de l'article

Comment le top management de Manor SA se forme aux soft skills et à la culture digitale – Interview de Graziella Ribic

 

Manor est la plus grande chaîne de grands magasins de Suisse. Elle possède son propre site d’e-commerce et est leader du secteur avec 60 % de parts de marché. L’entreprise emploie environ 9 750 personnes au sein de ses 60 grands magasins, 28 restaurants Manora, 31 supermarchés Manor Food, 4 centrales de distribution et de son siège social à Bâle. Créée en 1902, l’entreprise est le fruit d’une rencontre entre tradition et innovation, qui a toujours su se réinventer, car le changement est et restera une constante immuable. C’est dans cet esprit de dynamisme et d’innovation que Manor a annoncé en octobre 2018 la signature d’un partenariat avec Coorpacademy, principalement dans le but de faciliter le processus d’acculturation digitale pour ses collaborateurs.

Le partenariat avec Coorpacademy s’articule autour du principe suivant : pas de création de contenu, mais une volonté de former les collaborateurs de Manor à différentes thématiques, comme la culture digitale, l’avenir du retail, le management et le leadership. À l’occasion du lancement de ce partenariat, nous avons rencontré Graziella Ribic, directrice du programme Leadership et responsable de ce projet.

Comment l’entreprise Manor met-elle en œuvre sa stratégie d’innovation au quotidien, en particulier dans le domaine des ressources humaines et du développement personnel des collaborateurs ? Quelles sont les initiatives concrètes mises en place par l’entreprise à cet effet ?

Nous proposons dans quatre domaines (les fondamentaux, les ventes, le leadership et les achats) l’accès à des formations qui répondent à l’évolution des besoins de l’entreprise et du marché ; ces formations sont régulièrement mises à jour pour refléter tous les changements éventuels constatés dans chaque domaine concerné. Nous proposons par exemple à nos cadres une formation « Leading Change », qui se compose d’une formation en ligne donnée par Coorpacademy suivie de cours donnés en ateliers présentiels. Au-delà, les cadres peuvent, s’ils souhaitent poursuivre leur démarche de développement personnel, accéder directement et de façon indépendante à toutes les formations proposées par Coorpacademy.

Vous disposez déjà d’un processus de création de contenu de formation. Quel était le besoin initial et qu’est-ce qui a retenu votre attention dans la proposition de Coorpacademy au point d’ajouter son catalogue à votre propre corpus de formations ?

Nous étions principalement à la recherche de contenus et de méthodes susceptibles de nous aider à avancer sur les sujets de la transformation numérique et du leadership et l’offre de Coorpacademy correspondait à nos critères. Nous avons également apprécié son approche ludique : dans nos propres formations en ligne, nous veillons toujours à ce que les contenus soient transmis de la façon la plus agréable possible, en vérifiant la bonne acquisition des connaissances au moyen de petits quizzes. Par ailleurs, la possibilité de profiter d’une pause ou d’un trajet de cinq minutes pour poursuivre la formation est très pratique. Dans un contexte où il est souvent difficile de libérer ne serait-ce qu’une heure dans la journée, la proposition de modules de formation de courte durée est forcément un plus.

Pourquoi, selon vous, l’acculturation digitale et les compétences comportementales (soft skills) sont-elles un enjeu majeur du XXIe siècle ?

Les nombreuses innovations apportées chaque jour par le digital influent directement ou indirectement sur notre quotidien. Peut-on désormais s’imaginer vivre sans un smartphone ? Toutes ces nouveautés, il faut apprendre à les connaître et à les maîtriser. Si l’on est incapable de suivre le rythme, on risque de se retrouver tôt ou tard complètement démuni devant une machine inconnue, cherchant désespérément du regard les équipes d’assistance technique qui auront disparu du paysage. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse de faire un choix exclusif entre l’homme ou la machine, mais plutôt de la coexistence des deux. Dans certains domaines, les machines seront prédominantes, tandis que dans d’autres secteurs, l’humain restera aux commandes. Pour pouvoir continuer à avancer dans notre quotidien, il faut nous engager pleinement dans la réalité du monde numérique, car elle est là pour durer.

Merci beaucoup !

Merci !

Découvrez l’interview vidéo de Graziella Ribic (en allemand) !

2019 avec les Éditions DUNOD – Interview d’Éric Pommat, Directeur Digital et Business Development

Début 2018, au début de notre collaboration avec les Éditions DUNOD, nous avions eu l’occasion de rencontrer Eric Pommat, Directeur Digital et Business Development de la célèbre maison d’éditions française à l’occasion du démarrage de notre partenariat de contenu (pour lire cette interview, c’est ici).

Après la sortie de déjà 4 cours conjoints, c’est l’occasion de refaire le point avec lui. Sur ce qui est sorti, mais aussi sur ce qui va sortir. En 2018, nous avions eu l’occasion de découvrir la technique de la pleine conscience au travail, une pratique de méditation qui trouve parfaitement sa place dans le cadre professionnel pour retrouver son énergie et éviter les « voleurs d’attention », sources de stress. Nous avions pu développer notre créativité avec le mind mapping, une technique de cartographie mentale pour faire foisonner nos idées au service de l’innovation et de la performance en entreprise. Vous vous sentiez parfois peu productifs ou même peu efficaces au travail ? Vous avez pu découvrir les 9 outils et méthodes à connaître pour être efficace dans votre job, dont la matrice Eisenhower et la méthode GTD, « Getting Things Done ». Enfin, vous avez (re)découvert l’inbound marketing et et le growth hacking, ces techniques de marketing efficaces, rapides et à faible coût. 4 nouvelles compétences, entre compétences comportementales et boîtes à outils pour se sentir mieux au travail, qui ont ravi les apprenants de Coorpacademy en 2018 (les chiffres le prouvent !)

Retour donc avec Eric Pommat sur les 4 sujets abordés, la consultation des cours des Editions Dunod et les perspectives en 2019.

Bonjour Eric, merci de nous recevoir.

Tout d’abord, qu’avez-vous pensé de la co-édition de cours avec Coorpacademy ? Comment la maison d’éditions Dunod assure les communications entre les créateurs de contenu et les ingénieurs pédagogiques de Coorpacademy dans la conception de ces cours ?

La co-édition des 4 premiers cours Dunod by Coorpacademy fut fluide et efficace !

Il faut noter que Dunod est un partenaire de contenu relativement atypique pour Coorpacademy. Fin 2017, notre maison d’édition, et c’est assez original pour le souligner, a recruté sa propre équipe d’ingénieurs pédagogiques. Le développement d’une nouvelle activité de Digital Learning, constituait en effet l’une des étapes de notre transformation digitale.

Aujourd’hui, Dunod, au-delà de son activité historique d’éditeurs de livres, met son  savoir-faire éditorial, son expertise pédagogique et digitale ainsi que la profondeur de son catalogue de contenus au service des entreprises et organisations pour les conseiller et les accompagner dans leurs projets de communication, d’édition sur mesure et de digital learning. Nous sommes naturellement datadockés.

Ces 4 premiers cours ont ainsi été créés par nos ingénieurs pédagogiques maison, avec la contribution d’experts métier, et en lien avec les équipes Coorpacademy : en somme, tout était réuni pour concevoir des contenus engageants et pédagogiques au service des apprenants !

Et quelques mois après, les statistiques de consultations parlent d’elles-mêmes : les cours Dunod by Coorpacademy comptent parmi les plus consultés et les plus appréciés de la plateforme !

Comment les sujets à aborder dans le cadre de formations digitales sont-ils définis ?

Nous procédons de façon « collégiale » en croisant les propositions faites par les équipes Dunod et Coorpacademy.

L’équipe Coorpacademy nous soumet des thématiques qui font l’objet de demandes clients ou repère dans le catalogue Dunod les titres inspirants.

Dunod, de son côté, s’appuie sur son savoir-faire éditorial, son réseau d’experts, ses chiffres de vente pour proposer les sujets les plus porteurs et Coorpacademy-friendly !

A partir de ces différents inputs, l’intelligence collective des équipes fait ensuite son œuvre pour définir les sujets qui seront lancés !

Quels sont, pour vous, les sujets à aborder en 2019 dans le cadre de nouveaux cours en ligne sur la plateforme Coorpacademy ? En 2019 Dunod proposera 4 nouveaux cours.

En 2019, nous poursuivrons notre développement sur les soft skills avec 4 nouveaux thèmes essentiels :

  • 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen.
  • Lean management.
  • Intraprenariat et change makers
  • Apprendre à apprendre

Ressentez-vous, dans votre métier de tous les jours, l’importance que prennent les compétences comportementales, douces, plus communément les soft skills, par rapport aux compétences dures, hard skills.

Bien entendu. La nécessite de développer ses softskills est une réalité palpable au quotidien dans notre métier … Les techniques de vente changent, les usages de nos lecteurs changent, la technologie s’immisce partout dans nos vies.

« …nous sommes entrés dans l’ère de l’obsolescence programmée des compétences (durée de vie entre 6 mois et 5 ans)… », comme l’explique très bien Jérémy Lamri dans son dernier livre Les compétences du 21eme siècle : comment faire la différence ? « …ainsi la capacité à apprendre à apprendre devient la compétence centrale d’un individu pour lui permettre de maintenir la qualité de son portefeuille de compétences, continuer à se perfectionner et ainsi sécuriser son adaptabilité et donc son employabilité ».

C’est une évidence : il y a une incertitude face aux évolutions du marché du travail, aux avancées technologiques toujours plus rapides et à la disparition ou la création d’emplois. Comment les publications Dunod s’adaptent à ce monde changeant très rapidement ?

Nous apprenons et nous nous réinventons chaque jour, en nous appuyant sur notre triple expertise, éditoriale, pédagogique et digitale, et sur notre catalogue de contenus (7 000 titres rédigés par 5 500 auteurs experts, enrichi de 365 nouveautés par an, en version papier et numérique).

Quelques exemples ?

Fin 2016, pour faire face à la décroissance structurelle de nos marchés spécialisés, nous avons amorcé notre transformation en créant un pôle grand public.

En 2017, nous avons commencé à nous développer sur le marché du digital learning. D’abord avec des programmes soft skills (Gestion du stress/Confiance en soiManagementGestion du temps) développés pour un groupe d’écoles privées, puis pour Coorpacademy.

En 2018, nous avons lancé un service innovant de formation en ligne pour les professionnels de la Petite Enfance avec le site Les Pros de la Petite Enfance.

En 2019 : nous venons de lancer l’Atelier Dunod, un nouveau service BtoB d’édition sur mesure !

Quel a été votre cours préféré co-édité avec Coorpacademy ? Et pourquoi ?

 « Pleine Conscience au travail », « Boostez ma créativité avec le Mind-Mapping , «  Efficace dans mon job : les 9 outils à connaître» et « Inbound Marketing et Growthhacking »… et la liste s’allongera bientôt !

Chaque nouveau cours est en fait notre préféré. Nous sommes dans un processus d’amélioration continue, nous apprenons et nous faisons mieux chaque fois. C’est très motivant. Vivement la sortie du prochain cours ! »

Merci Éric !

Merci !

Montre-moi comment tu apprends et je te dirai qui tu es !

 

Nous apprenons tous de façon différente ! Or peu de plateformes d’apprentissage en ligne, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, prennent aujourd’hui en compte cette diversité de comportements… Il est temps que les formateurs se dotent d’outils d’analyse comportementale !

Découvrez le nouvel article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié dans le Journal du Net. Pour le lire dans sa version originale, c’est ici !

Extraits choisis :

« En allant deux fois plus vite dans l’acquisition de nos compétences douces (soft skills), telles que la capacité à résoudre des problèmes, la créativité ou encore l’intelligence émotionnelle, la part des emplois menacés par l’automatisation pourrait être réduite d’un tiers voire de moitié (étude d’Accenture Strategy Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce) !

Alors qu’attendons-nous pour accélérer le rythme de la formation en entreprise et engager les salariés sur le développement de leurs soft skills ?

Le Digital Learning est un outil puissant quand il est fluide, personnalisé, et omnicanal, à la manière d’une expérience client réussie. Et tout comme l’expérience client, la formation commence par une connaissance approfondie de ses utilisateurs. Un responsable RH, un responsable de formation ou un manager doit donc commencer par connaître et comprendre la manière d’apprendre de ses équipes ! »

[…]

« Nous apprenons tous de façon différente. Le processus est complexe, évolutif et dépend de différents facteurs qui nous sont propres ou liés à notre environnement, par exemple, notre état émotionnel, le contexte, le sujet ou tout simplement le moment de la journée choisi pour apprendre. Une expérience de formation réussie passe donc par la prise en compte de nouveaux indicateurs qui reflètent ces variantes et comportements d’apprentissage.

Comme la curiosité par exemple. La curiosité est associée à des capacités supérieures, y compris en ce qui concerne l’apprentissage. La curiosité est en réalité une caractéristique issue de notre évolution. Les individus dotés de curiosité avaient en effet un avantage en termes évolutifs par rapport aux autres. Des recherches montrent que la curiosité des apprenants à propos d’un sujet est plus forte lorsqu’ils ont certaines connaissances mais manquent d’assurance. Il faut donc prendre cela en compte dans le choix des contenus de formation. »

[…]

« Les entreprises ont accès à toutes sortes de nouveaux enseignements : non seulement ce qu’une personne a effectivement appris, mais aussi comment l’apprenant en est arrivé là et quelle est l’approche d’apprentissage pour laquelle il a opté, et ainsi proposer des recommandations au plus proches de ses besoins. L’avantage pour le salarié est de l’aider à s’autonomiser pour qu’il devienne réellement maître de son employabilité et pour cela, il est important qu’il puisse décrypter sa manière d’apprendre. « 

Découvrez la tribune complète ici !

Pour retrouver d’autres publications ou interviews de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, c’est ici :

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre.

Frédérick Bénichou interviewé par DLM News en partenariat avec BFM Business, pour l’émission « La vision des experts » lors du salon Learning Technologies France 2019.

Coorpacademy dans le Global EdTech Landscape 3.0 de Navitas Ventures !

 

Coorpacademy est fière d’avoir été reconnue dans le Global EdTech Landscape 3.0 de Navitas Ventures, une branche de Navitas, un des acteurs majeurs de l’éducation dans le monde qui a aidé des millions d’apprenants à transformer leurs vies grâce à l’éducation.

Cette cartographie définit 8 étapes dans le cycle d’apprentissage « nouvelle génération » : créer, gérer, découvrir, connecter, expérimenter, apprendre, certifier, avancer. Ces 8 étapes sont elles-mêmes divisées en 26 groupes qui bâtissent le futur de l’éducation.

Coorpacademy est référencée dans le groupe « Open Online » à l’étape « Apprendre » du cycle d’apprentissage. Une étape où « les anciennes et les nouvelles méthodes d’apprentissages se rejoignent pour répondre aux besoins toujours plus pointus des apprenants tout en changeant les priorités sur le lieu de travail. »

 

Mapping Coorpacademy Navitas Ventures

Nous sommes fiers de cette nouvelle reconnaissance !

Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

Si vous souhaitez découvrir d’autres reconnaissances pour Coorpacademy, c’est ici : Learning Experience de Coorpacademy : ils en récemment parlé… 6 faits marquants à la loupe !

Coorpacademy dans le Top 5 des startups les plus prometteuses de Suisse !

 

Coorpacademy dans le Top 5 des startups de technologie les plus prometteuses de Suisse selon The Next Web !

TNW sélectionne les 5 startups les plus prometteuses des pays européens et d’Israël en fonction de leur performance, leur croissance et leur potentiel. Ces entreprises seront présentes à la Conférence TNW à Amsterdam le 9 mai 2019.

La Suisse est le « pays le plus innovant du monde » pour la 8ème année consécutive selon le Global Innovation Index et propose le 2ème meilleur écosystème de startups au monde selon le Global Entrepreneurship Index. Coorpacademy est fière de pouvoir se développer et prospérer dans ce cadre privilégié.

Selon The Next Web, Coorpacademy est « une des entreprises EdTech à la plus forte croissance en Europe. La plateforme permet aux entreprises de former leurs collaborateurs par le biais de cours en ligne fun et interactifs et d’un catalogue sur étagère. La startup est au coeur de la recherche dans les nouvelles manières d’apprendre et excelle à adapter les contenus de formation de ses clients aux nouvelles méthodes d’apprentissage. Depuis sa création, Coorpacademy a levé 14 Millions d’euros, propose ses services à plus de 150 entreprises et a signé des partenariats éditoriaux de contenu avec plus de 40 partenaires. Coorpacademy s’étend actuellement à l’international en attaquant le marché britannique et consolide sa présence en France et en Suisse. »

Découvrez l’article complet qui en parle (en anglais) sur le site de The Next Web. 

La FIEV, sous l’égide de la Plateforme Automobile, développe une plateforme innovante de formation digitale pour les entreprises et les salariés de la filière automobile

i2f, l’Institut de formation de la Fédération des Industries et des Équipements pour Véhicules (FIEV), lance une université digitale pour aider en priorité les PME-ETI de la filière automobile à se transformer et se doter de nouvelles compétences pour relever les défis de transformation technologique, digitale et écologique du secteur.

La création de cette plateforme innovante de formation digitale s’inscrit dans le cadre du Contrat Stratégique de la Filière Automobile, signé entre la Plateforme Automobile (PFA) et l’Etat, le 22 mai 2018, et qui pose les orientations de la filière pour les cinq années à venir. Intégrée dans le projet « Attractivité, Compétences, Emplois » porté par la PFA, cette solution pédagogique innovante bénéficie, dans ce cadre, d’un cofinancement du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) de l’action « Partenariats pour la formation professionnelle et l’emploi », gérée par la Banque des Territoires pour le compte de l’État.

Pour la mise en œuvre de cette université digitale, i2f s’est associé avec Coorpacademy, acteur EdTech spécialiste du corporate digital learning en Europe, qui développe des plateformes digitales de formation innovantes pour les entreprises et leurs salariés.

L’université digitale est en mesure de proposer aux 4 000 entreprises de la filière et à ses 400 000 salariés, une offre de formation flexible et évolutive, permettant à chacun de se former sur les sujets de son choix, à son rythme, depuis les bureaux ou les ateliers, via un ordinateur, un smartphone ou une tablette. 

Les cours disponibles en ligne permettent aussi bien de renforcer et d’acquérir de nouvelles compétences transversales et comportementales (appelées aussi « soft skills») que des compétences métiers. L’académie numérique donne accès à un catalogue de près de 1 000 cours produits par Coorpacademy en collaboration avec des partenaires experts que l’institut i2f viendra enrichir avec des contenus spécifiques à l’industrie automobile. Des acteurs majeurs du secteur tels que Renault et Faurecia ainsi que plusieurs autres adhérents de la FIEV sont d’ores et-déjà parties prenantes dans ce projet (Méthodes Agiles, Outils Qualité,…).

Pour Jacques Mauge, président de la FIEV : « Nous voulons donner à l’ensemble des acteurs de la filière automobile les moyens de se préparer aux défis technologiques, transformationnels et écologiques du secteur. Notre université digitale se veut ludique, interactive et engageante, pour permettre aux membres de la FIEV et aux 4 000 entreprises de la PFA de se transformer en organisations apprenantes et digitales ».

« D’ici cinq années, seules 35% des compétences actuelles seront toujours d’actualité et les postes où les “soft skills” jouent un rôle important représenteront les deux tiers des emplois d’ici 2030 », indique Arnauld Mitre, co-fondateur de Coorpacademy.

À propos

Le Grand Plan d’Investissement – Programme d’Investissements d’Avenir

Le gouvernement s’est engagé dans un Grand plan d’investissement de 57 milliards d’euros, mené tout au long du quinquennat, afin d’accompagner les réformes structurelles et répondre à quatre défis majeurs de la France : la neutralité carbone, l’accès à l’emploi, la compétitivité par l’innovation et l’État numérique. D’autre part, le Programme d’investissements d’avenir (PIA) se poursuit au service de la compétitivité, de la croissance et de l’emploi en France. Une partie de ce programme s’inscrit dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par le Premier ministre le 25 septembre 2017. La Banque des Territoires gère l’action « Partenariats pour la Formation professionnelle et l’emploi » dans le cadre du PIA.

www.gouvernement.fr/secretariat-general-pour-l-investissement-sgpi www.banquedesterritoires.fr 

i2f : L’Institut de Formation de la FIEV (i2f) est un organisme de formation agréé spécialisé dans l’industrie automobile. i2f propose des formations interentreprises ou intra-entreprises, sur mesure ou en partenariat avec des partenaires experts, adaptées aux besoins de ses adhérents de la FIEV ainsi qu’aux entreprises de la filière.

www.fiev.fr

FIEV : La Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules (FIEV) rassemble plus de 120 groupes d’entreprises qui conçoivent, fabriquent et commercialisent les composants, systèmes et modules destinés aux véhicules produits sur les marchés mondiaux. En 2017, les ventes des usines françaises d’équipement automobile ont atteint 18,6 milliards d’euros, dont54% réalisés à l’exportation. www.fiev.fr

PFA : La Plateforme automobile (PFA) rassemble la filière automobile en France. Elle définit et met en œuvre, au nom del’ensemble des partenaires (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et acteurs de la mobilité), la stratégie de la filière en matière d’innovation, de compétitivité, d’emploi et compétences. Elle porte la voix et l’expression des positions communes de lafilière. Elle est, par ailleurs, le maître d’ouvrage du Mondial de l’Auto. Sa gouvernance s’appuie sur un Conseil des présidents constitué d’un collège des constructeurs français (PSA, RENAULT, CCFA), et d’un collège équipementiers et sous-traitants (FAURECIA, MICHELIN, PLASTIC OMNIUM, VALEO, FIEV, Fédérations métiers : FFC, FIM, GPA, SNCP). La PFA représente les 4000 entreprises du secteur automobile qui maillent l’ensemble du territoire et s’appuie notamment sur le réseau des associations régionales de l’industrie automobile (ARIA) et des pôles de compétitivité.

http://pfa-auto.fr

Les grandes tendances 2019 du Corporate Digital Learning

 

Qu’est-ce qu’une Program Delivery Platform ?

Josh Bersin a récemment édité son rapport « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead », dans lequel il analyse les dernières tendances du marché des technologies dans les ressources humaines.

Qui est Josh Bersin ? 

Josh Bersin est un analyste, auteur, enseignant et leader d’opinion dont les recherches se spécialisent sur le marché mondial des talents. Il analyse les grandes tendances des ressources humaines et les défis à relever du marché du travail de demain. Il est souvent considéré comme l’un des analystes les plus influents du monde des ressources humaines. Il a fondé Bersin™ by Deloitte et est régulièrement cité dans des publications telles que Forbes, Harvard Business Review, HR Executive, FastCompany, The Wall Street Journal, et CLO Magazine. Il intervient régulièrement lors de keynotes à des événements prestigieux d’entreprise, c’est aussi un blogueur populaire avec plus de 700 000 abonnés sur LinkedIn.

Josh Bersin est intervenu au HRD Summit à Birmingham les 5 et 6 février 2019, tout comme la Team Coorpacademy.

Parmi les analyses du « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead. », nous voulions nous attarder sur les disruptions à venir dans le marché des technologies de l’apprentissage et de la formation.

Quelques éléments de contexte : d’après le rapport « Future of Jobs » du Forum Économique Mondial, et pour pouvoir s’adapter à la révolution du travail qui est en cours du fait de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, chaque employé doit passer 101 jours à se former avant 2022 pour rester compétitif sur le marché du travail. Ce n’est tout simplement pas possible avec les systèmes de formation et les outils du passé.

Josh Bersin identifie 8 catégories d’acteurs qui fournissent aux entreprises la possibilité de programmes de formation globaux, proposant une approche à 360° de la formation en entreprise. Les possibilités pour les entreprises de se doter d’une suite complète de Corporate Digital Learning n’ont jamais été aussi nombreuses.

Les Learning Management Systems (LMS) sont à la base, dans le « basement », de cette vision globale de la formation en entreprise. Josh Bersin analyse la situation : « Alors que les entreprises ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des technologies LMS au cours de la dernière décennie, les LMS ne sont plus au centre de la formation en entreprise. Comme j’aime l’expliquer, les LMS sont devenues des unités centrales. Ils n’ont pas disparu, mais ils sont maintenant cantonnés à faire ce qu’ils savent faire le mieux : l’administration de la formation en entreprise. »

Alors que les technologies LMS se focalisent sur le pilotage de la formation en entreprise, Josh Bersin identifie 3 catégories d’acteurs centrés sur l’utilisateur et proposant une véritable expérience d’apprentissage. Les Learning Experience Platforms (LEP/LXP), les Program Delivery Platforms et les Micro-Learning Platforms. Il est intéressant de constater que, dans les années à venir, proposer une expérience d’apprentissage ne va plus suffire. Le modèle du « YouTube of Learning » atteint ses limites, dans la mesure où « les entreprises ne veulent plus seulement trouver du contenu, elles ont maintenant besoin de proposer une expérience d’apprentissage complète à leurs employés. » Une expérience cohérente, personnalisée pour chaque apprenant en fonction de ses méthodes d’apprentissage, du temps dont il dispose et de ses capacités d’apprentissage, avec du contenu agrégé et véritablement pensé pour l’apprenant et la plateforme.

C’est ce que proposent les Program Delivery Platforms. « Alors que nous aimerions tous avoir des plateformes d’apprentissage à la YouTube au travail, il y a des moments où une plateforme de type MOOC est nécessaire. J’entends par MOOC, au contraire d’un cours avec une seule vidéo, des cursus entiers qui permettent d’acquérir des connaissances complètes et pointues sur un sujet. Les ventes, le développement du leadership, l’onboarding, l’ingénierie sont des exemples de domaines d’expertise. »

Coorpacademy est citée comme un « Hot Vendor » de la catégorie des Program Delivery Platforms, proposant une expérience d’apprentissage avec du contenu différenciant traitant de domaines d’expertise complets et permettant d’acquérir des compétences variées, le tout de manière personnalisée. Incluant de la création de contenu, de la curation dans une plateforme intégrée, supportée par la data pour fournir l’expérience d’apprentissage la plus personnalisée possible. Josh Bersin est convaincu que les entreprises vont chercher de plus en plus à se doter de plateformes similaires pour leurs salariés.

Dans la courte vie du Corporate Digital Learning, qui a véritablement commencé au début des années 1990, Josh Bersin estime que nous entrons dans une nouvelle phase, celle du « Learning in the Flow of Work », où l’apprentissage et la formation doivent être accessibles à tout moment dans une journée de travail. Finies les longues sessions de formation qui nécessitent de s’absenter pendant de longues journées, voire semaines. Et pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir proposer à leurs collaborateurs des plateformes de formation pensées pour eux, capables de répondre au plus grand nombre et à des besoins individuels. Les Program Delivery Platform.

Voir l'étude de cas