Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

5 bonnes pratiques RSE à retenir

 

Selon une étude IFOP publiée en 2021, 84% des répondants sont d’avis que le développement durable devrait constituer un enseignement obligatoire dans l’ensemble des formations professionnelles et supérieures. 

Aujourd’hui, la  Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est un sujet stratégique pour les entreprises. Ingrédient crucial dans la recette d’une entreprise engagée et soucieuse de son impact environnemental, social et économique, cet ingrédient est pourtant souvent relayé au second plan. Dans cet article, nous vous proposons un plan d’action en 5 points clé pour engager efficacement vos collaborateurs dans une démarche environnementale !

 

Sensibiliser vos collaborateurs aux enjeux environnementaux 

La question environnementale est aujourd’hui au cœur des préoccupations des individus. Vos collaborateurs sont donc de plus en plus sensibles à ces problématiques.  Néanmoins, la question du dérèglement climatique ne date pas d’hier, et s’il est si difficile de changer les choses, c’est notamment car le chantier est vertigineux : on peut se sentir vite dépassé. Ainsi, une des clés pour mettre en place une stratégie RSE efficace est avant tout de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux complexes de la question environnementale. Comment ? Un des moyens qui a récemment vu le jour et qui prend de plus en plus d’ampleur est celui de La Fresque du Climat. “Pour agir face au changement climatique, il faut d’abord le comprendre”. Voici la conviction qu’affiche l’association créée en 2018. Elle propose alors un atelier coopératif et ludique qui a pour objectif de sensibiliser le public au changement climatique. Pouvant se réaliser sur site ou à distance, la Fresque du Climat repose sur un jeu de cartes proposant des causes et des conséquences, et dont les joueurs doivent relier entre elles. Cela permet à chacun de faire le lien entre les causes et les conséquences du changement climatique et donc, de mieux comprendre l’ampleur du problème.

 

Développer les compétences des équipes sur les solutions à mettre en œuvre

Une fois sensibilisés et prêts à lutter face au changement climatique, il est nécessaire d’approfondir les connaissances des collaborateurs, notamment sur la recherche de solutions. Ainsi, la montée en compétence des collaborateurs sur les sujets environnementaux est cruciale pour mettre en place des solutions à court terme et esquisser d’ores et déjà le long terme. Cela peut prendre plusieurs formes. Tout d’abord, vous pouvez prolonger la phase de sensibilisation  par  des ateliers de brainstorming et de mises en situation pour la recherche de solutions. Cela permet d’appliquer les connaissances apprises et d’identifier les processus à transformer. De plus, chaque industrie, chaque département, doit trouver des solutions adaptées, et cela ne peut se faire qu’à travers les premiers concernés : les collaborateurs. Enfin, pour que votre démarche engagée pour l’environnement ne se cantonne pas à une seule journée, il est important de garantir une formation continue sur ces sujets, qui évoluent à une vitesse fulgurante. C’est pourquoi nous recommandons également d’intégrer une solution de formation en ligne qui vous permettra de former vos collaborateurs sur ces problématiques, au quotidien. Si le digital learning est un outil indispensable pour former massivement et rapidement tous les collaborateurs, il est aussi plus engageant et ludique, favorisant ainsi l’intérêt des salariés pour la formation.

 

Définir un collectif de salariés engagés pour promouvoir la culture RSE de l’entreprise et impliquer tous les collaborateurs

Pour imaginer une autre manière de faire les choses et transformer l’entreprise, il est nécessaire de répandre la culture RSE au sein de l’entreprise, au cœur de chaque métier. La multiplicité des actions à mener est telle que l’ensemble des salariés doit s’impliquer dans cette démarche. Ainsi, le management des parties prenantes est essentiel pour mener à bien cette mission. À un niveau plus global, on remarque que des réseaux d’entreprises engagées dans la transformation sociale et écologique de l’économie se forment de plus en plus. Ces initiatives, telles que le réseau Impact France qui a récemment participé à la Cop26 ou l’organisation Makesense qui crée des outils et des programmes de mobilisation collective pour permettre de passer à l’action et de construire une société inclusive et durable, donnent à chacun le pouvoir d’agir. Ainsi, au sein de l’entreprise, il est également utile de créer des collectifs de salariés qui souhaitent s’engager dans la transition écologique de leur entreprise. Piliers de la stratégie RSE, ils permettront de mobiliser les équipes autour d’objectifs communs pour insuffler le changement et développer une dynamique collective. 

 

Faire de la stratégie RSE un élément indissociable de la stratégie globale de l’entreprise

Une stratégie RSE efficace ne peut fonctionner qu’en s’inscrivant sur le long terme à l’ensemble de l’entreprise. Alors qu’auparavant, une fondation ou un don pouvait suffire pour montrer patte blanche, il est aujourd’hui indispensable pour les entreprises de s’adapter aux nouvelles législations telles que l’objectif bas-carbone proposé par les Accords de Paris. Dès lors, il est primordial de penser la stratégie RSE comme élément indissociable de la stratégie globale. Cela est nécessaire pour que l’entreprise puisse s’adapter en amont et relever les grands défis de demain, au lieu de réagir à chaud (au sens propre et figuré), une fois qu’il sera trop tard. L’idée est de bannir le greenwashing et d’accélérer une transformation profonde des activités des entreprises. Dès lors, la stratégie RSE doit être soutenue et promue par l’ensemble de l’entreprise, à commencer par les dirigeants. Concrètement, l’ensemble de l’entreprise doit être impliquée car chaque prise de décision et chaque plan d’action devront être pensés en incluant les objectifs RSE et en établissant des mesures sur les impacts qui en découlent.

 

Objectif : la certification BCORP

Le label «B Corp» est une certification octroyée par l’ONG indépendante B-Lab. Ce label est accordé aux entreprises qui se fixent des objectifs extra financiers sociaux ou environnementaux et qui répondent à des critères exigeants en matière de responsabilité et de transparence. Pour obtenir cette certification, il faut répondre à 200 questions sur cinq domaines : la gouvernance, les collaborateurs, les communautés, l’environnement et les clients. Si vous dépassez les 80 points, vous pouvez demander à être certifié. Pourquoi c’est important ? Le label «B Corp» est un mouvement international qui fédère déjà plus de 4000 entreprises de toutes tailles et tous secteurs dans 74 pays, dont plus de 145 en France. Gage d’une entreprise engagée, qui souhaite vraiment faire bouger les lignes.

 

Envie d’aller plus loin ? Découvrez notre article sur les compétences à acquérir pour se réinventer !

Et pour développer ces compétences indispensables, découvrez 3 cours qui développe la pensée durable : 

Écogestes : réduire son impact environnemental au quotidien

Protection de la biodiversité : un atout pour les entreprises

Transformation durable : success stories et business cases

 

Eco-anxiété : comment la crise climatique peut déjà impacter votre entreprise

 

En 2020, la dégradation de l’environnement serait devenue la quatrième préoccupation des Français. Aujourd’hui plus que jamais, ce sentiment de préoccupation s’intensifie, tirant sa source des bouleversements environnementaux, politiques et sociaux actuels. S’il est impossible désormais de faire abstraction de la crise climatique, il n’en est pas moins légitime de ressentir de l’anxiété quant à la dégradation de notre environnement, qui est constamment menacé par l’activité humaine. 

Le GIEC a récemment publié sa synthèse de plus de 34 000 papiers scientifiques autour du dérèglement climatique. Ce sixième rapport, publié le 1er mars 2022, aborde les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Il révèle qu’environ un milliard de personnes seront menacées par des aléas climatiques côtiers, à moyen terme, et dans tous les scénarios. Énième avertissement, ce rapport fait état d’une situation « terrible » pour l’avenir dont les prémisses impactent  déjà votre entreprise, en commençant par le cœur de cette dernière : l’Humain. 

  

Éco-anxiété quand tu nous tiens : un esprit préoccupé dans un monde VUCA

L’éco-anxiété est un concept qui ne connaît pas encore de définition en France. En effet, il n’existe pas de consensus, notamment d’un point de vue médical, sur ce que recouvre ce terme initialement apparu à l’étranger. D’après les définitions existantes, l’éco-anxiété réunit toujours deux caractéristiques : un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’anxiété et d’angoisse ressenti par certains individus et qui est provoqué par des bouleversements actuels ou bien par des menaces qui pèsent sur l’environnement, liés en particulier au dérèglement climatique. 

 

Selon une enquête en ligne de Charline Schmerber, praticienne en psychothérapie, auprès de 1200 personnes (non-représentative de ce que pense l’ensemble de la population française), 90 % des répondants affirment que la dégradation de l’environnement crée chez eux un sentiment d’anxiété. Cette anxiété n’est pas uniquement liée à l’environnement ou au dérèglement climatique. C‘est une anxiété qualifiée de « systémique », liée également aux guerres, aux violences, aux risques économiques ou sanitaires et donc, du risque d’un « effondrement » de la société telle que nous la connaissons. L’enquête révèle également que 80 % des répondants estiment que les problèmes environnementaux ont diminué leur confiance en l’avenir. 

 

Si le dérèglement climatique n’a pas encore de conséquences visibles et directes sur votre entreprise, elle impacte directement ce qui la fait vivre, c’est-à-dire les collaborateurs qui la constituent. Si ces derniers souffrent d’ un sentiment d’anxiété et de préoccupation face au monde, ils peuvent rapidement perdre leur motivation et leur engagement dans leur travail. Beaucoup vont vouloir remettre en question leur place dans la société et le sens de leur emploi, et si les managers ne prennent pas rapidement conscience de ces enjeux pour les accompagner, les collaborateurs concernés peuvent rapidement se désengager au quotidien. 

 

 

À la recherche du sens perdu 

Selon un sondage IFOP pour Philonomist, 82% des salariés français considèrent que l’entreprise est responsable de leur bonheur. Cependant, 49% se disent parfois amenés à agir contre leurs valeurs et 37% seraient prêts à gagner moins en échange d’un travail qui ait un sens. Les attentes des salariés français évoluent et ainsi, la prise en compte des valeurs et de l’impact d’une entreprise sur la société est aujourd’hui un facteur crucial d’engagement. Les actifs mettent aujourd’hui un point d’honneur à rendre compte de l’impact de leurs actions. Les collaborateurs veulent pouvoir débattre de la finalité de leurs actions, et plus seulement à exécuter.

 

Une étude conduite par l’institut de sondage OpinionWay pour le compte de Factorial démontre également une profonde remise en question du rapport des actifs français au travail. Ainsi, 33% des Français ont annoncé avoir perdu tout sens dans leur activité professionnelle depuis le début de la crise. Ces derniers sont nombreux à considérer que le travail n’est pas une source de plaisir ou d’intérêt, mais plutôt, qu’il s’agit avant tout d’une nécessité alimentaire (68%) et que si cela leur était possible sur un plan financier, ils arrêteraient complètement toute activité professionnelle (62%).

 

Ainsi, il est crucial pour les entreprises de prendre en compte ces nouvelles attentes et de se transformer pour répondre aux aspirations des collaborateurs. L’entreprise et les humains qui la composent sont interdépendants et ne peuvent exister l’un sans l’autre. Si les collaborateurs ne retrouvent pas ce sens perdu, alors le désengagement augmentera et les entreprises n’auront plus d’autres choix que de se réinventer. Pourquoi attendre ce point de non-retour, lorsqu’il est possible d’initier le changement dès aujourd’hui ?

  

Rebattre les cartes ou perdre la partie

Nous l’évoquions dans l’introduction de cet article, le sixième rapport du GIEC est alarmant. En effet, pour les experts, il reste encore une chance d’améliorer la situation, qui se réduit d’années en années. Il faudrait atteindre la neutralité carbone et agir immédiatement.  

 

Les entreprises ont donc toutes les cartes en mains pour initier – ou accélérer – leur transition écologique, et elles ont toutes les raisons de le faire. À la fois pour préserver l’environnement, mais également pour assurer leur pérennité. En effet, les entreprises ne pourront survivre dans le monde décrit par le rapport du GIEC si les efforts ne sont pas fournis. Si elles ne le font pas pour elles, elles devront au moins le faire pour garantir la productivité de leurs équipes, pour préserver leurs talents et engager les collaborateurs. Avec la formation, nous voulons changer les règles du jeu, pour transformer durablement l’entreprise et ainsi jouer plus longtemps. 

 

 

En conclusion, le processus de prise de conscience par rapport à l’état de la planète est enclenché. Néanmoins, ce processus doit être encouragé et initié par les entreprises. Pour transformer l’entreprise, la formation à grande échelle est essentielle. Elle permet de former massivement les collaborateurs sur les sujets cruciaux en matière de développement durable, et de sensibiliser sur les conséquences que nos activités humaines peuvent engendrer sur les écosystèmes. Apprendre, c’est avant tout comprendre, ce qui permet d’agir. 

Pour aller plus loin, découvrez Coorpecology, la plateforme de formation en ligne dédiée à la transformation durable 👉 https://www.coorpacademy.com/formation-en-ligne/coorpecology/ 

 

Voir l'étude de cas