Elle vous connaît mieux que tout le monde, s’adapte à vos envies, et facilite votre accès à des morceaux de choix : la playlist de cours, nouvelle fonctionnalité de l’offre Team.
Lundi matin, vous ouvrez votre application de streaming musical préférée et sur l’écran d’accueil, vous hésitez. Êtes-vous plutôt d’humeur à découvrir les nouveautés du mois ou à ré-écouter vos classiques ? Vous opterez bien pour votre playlist coup de cœur, mais vous n’êtes pas sûr que la transition entre ce petit groupe de rock alternatif que vous venez de découvrir et le dernier album d’Adèle se passe bien – puis vous avez envie de commencer la semaine sur une note de pop, Adèle, ce sera pour un dimanche soir pluvieux.
Sur toute plateforme, du streaming musical au géant du binge-watching, la personnalisation est clé. Pour engager les utilisateurs, il est crucial de simplifier leur expérience sur une plateforme. Parce que le lundi matin, alors que vous hésitez entre deux styles musicaux, vous recevez aussi 2 messages WhatsApp, 3 notifications LinkedIn et un rappel pour vendredi midi : terminer le fichier Excel pour la compta. Aïe, Excel, ce n’est pas votre fort.
Dès lors, au lieu de parcourir vos playlists sur Spotify, vous décidez de prendre le sujet en main ! Sur Team par Coorpacademy, la nouvelle offre de formation en ligne proposée par votre entreprise, vous découvrez alors une interface simple et identifiez rapidement la playlist idéale pour combler vos lacunes d’ici vendredi. Devenu un as de la bureautique, vous excel-lez vendredi midi, et le dilemme auditif du lundi matin se transforme en dilemme apprenant entre la playlist “Comprendre le digital et le e-commerce” ou “Rendez vos équipes plus agiles”.
Vous l’aurez compris, organiser les contenus de formation sous forme de playlists est une manière efficace de personnaliser et simplifier l’expérience apprenante. Spécialement conçue pour les start-ups et PME, la nouvelle offre Team par Coorpacademy a pour but de faciliter l’accès à la formation pour les plus petites entreprises. Suite aux entretiens réalisés auprès de dirigeants de start-ups et PME, leurs besoins et contraintes ont clairement été identifiés. Il faut former massivement et rapidement leurs collaborateurs à des sujets stratégiques pour l’entreprise. C’est pourquoi l’offre Team s’adapte à leurs attentes et propose notre catalogue de contenus premium organisé sous forme de playlists, afin de simplifier l’apprentissage sur la plateforme.
Ainsi, l’offre Team regroupe 17 thématiques de cours soigneusement sélectionnées pour stimuler la productivité des collaborateurs dont la culture digitale, les réseaux sociaux, la performance commerciale, le management agile, apprendre les langues, la bureautique etc. En effet, suite aux entretiens menées auprès des dirigeants de start-ups et PME, ces thématiques ont été évoquées comme essentielles pour la compétitivité et le développement stratégique des entreprises de moins de 250 salariés :
À l’écrit, ne faites plus de fautes !
Maîtrisez l’anglais professionnel
Exprimez-vous parfaitement à l’écrit comme à l’oral
Réussissez votre management d’équipe
Gérez vos projets avec agilité
Développez vos capacités d’apprentissage
Optimisez la gestion de votre temps
Apprenez à gérer vos émotions au travail
Conjuguez télétravail et performance
Sécurité numérique : adoptez les bons réflexes !
Renforcez votre culture digitale
Utilisez et valorisez la data
Initiez la transformation durable de votre entreprise
Responsabilité Social des Entreprises : passez à l’action !
Favorisez la diversité et l’inclusion en entreprise
Réussissez toutes vos ventes
Devenez un négociateur hors pair
Testez gratuitement l’offre Team pendant 15 jours en cliquant ici !
Organiser la montée en compétences sous forme de playlists simplifie et fluidifie l’accès à la connaissance. Or simplifier l’expérience des apprenants favorise la mise en place de nouvelles habitudes. Le but étant qu’ils développent une vraie envie d’apprendre, une curiosité sans limites, et une bonne capacité de rétention d’informations. Et simplifier l’expérience des apprenants favorise ces comportements.
Votre application de streaming musical connaît vos goûts par cœur, ce qui lui permet de vous recommander le meilleur contenu. Au sein même des playlists qu’elle vous recommande, elle identifie les genres musicaux et les artistes qui vous ont plu. Sur votre plateforme de formation en ligne, nous observons également votre comportement au sein des playlists de cours, pour vous proposer par la suite des cours plus adaptés à votre profil, votre niveau, ou pour vous guider vers un sujet connexe !
La transition écologique est un axe de transformation important pour nous, mais également pour le reste du monde. À l’occasion de la semaine du développement durable, qui s’est déroulée du 20 au 24 septembre 2021, découvrez les 5 cours indispensables pour initier la transformation durable de votre entreprise.
Apprendre c’est d’abord comprendre
Les causes de la crise écologique sont les premières bases à acquérir pour comprendre l’ampleur du problème.Climat, pollution, biodiversité : les écosystèmes planétaires sont en danger, et c’est en grande partie dû à notre système social et économique. La transformation durable d’une entreprise ne peut être efficace que si nous transformons également nos habitudes, personnelles ou professionnelles. Le cours “Comprendre la crise écologique” co-édité avec le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), a pour objectif de donner des clés de compréhension sur la crise écologique, afin de permettre aux professionnels de comprendre les mécanismes à l’origine de la crise écologique, leurs interactions et leurs conséquences.
La biodiversité, un capital naturel souvent négligé
Après avoir compris l’ampleur de la crise écologique, il est important d’identifier ce que la crise écologique met en péril. Pour opérer leurs activités sereinement et de manière durable, les entreprises ont besoin de la biodiversité. Pourtant, les entreprises l’affectent autant qu’elles en dépendent. Essentielle au bon fonctionnement de tous les écosystèmes, la biodiversité est pourtant menacée par la crise écologique. Il est donc temps d’agir pour la protéger. Ainsi, le cours Coorpacademy “Protection de la biodiversité : un atout pour les entreprises” transmet les meilleures pratiques pour préserver et valoriser ce capital naturel, et permet d’initier tous les collaborateurs aux enjeux de la transition écologique.
Vous avez êtes à jour sur les origines de la crise écologique et son impact sur la biodiversité ? Il est temps de concrètement apprendre à transformer l’entreprise. Notre système économique contemporain qui repose sur un modèle de croissance infinie n’est plus viable. Dès lors, il est crucial de comprendre comment l’entreprise peut se réinventer pour devenir durable ? Grâce au cours“Transformer l’entreprise pour la transition écologique” co-édité avec le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), vous pourrez guider la transformation à travers des outils essentiels pour la transition et en adoptant les bons réflexes face aux changements.
Pour aller plus loin et réellement révolutionner le modèle économique actuel, nous recommandons le cours “L’économie circulaire : de la ligne droite au cercle vertueux” co-édité avec MySezame. En effet, si nous évoluons dans un monde de ressources finies, il en comporte des limites et nous commençons à apercevoir ces dernières. Dès lors, il est temps de repenser notre économie linéaire pour la transformer en un cercle vertueux et surtout, durable.
Après avoir développé et testé vos connaissances théoriques sur la transformation durable, il est temps de s’intéresser aux démarches RSE. Entamer une démarche RSE dépend de chaque entreprise. Chaque entreprise peut agir à son échelle et avoir plus ou moins d’impact sur son secteur, mais alors, comment entamer ou transformer sa propre démarche RSE ? Pour vous orienter, découvrez à travers le cours Coorpacademy “Transformation durable : success stories et business cases” 3 entreprises très différentes qui ont intégré la RSE dans leur stratégie en se basant sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Un cours pour vous donner les clés d’action pour impacter positivement la société.
La formation à grande échelle est essentielle pour transformer l’entreprise. En formant massivement les collaborateurs sur des sujets cruciaux en matière de développement durable, et en sensibilisant sur les conséquences que nos activités humaines peuvent engendrer sur les écosystèmes, nous changeons peu à peu les règles du jeu ; et c’est en transformant durablement l’entreprise que nous pourrons jouer plus longtemps. Pour aller plus loin, découvrez Coorpecology, la plateforme de formation en ligne dédiée à la transformation durable !
Ce mercredi 16 juin à 18h30, Jean-Marc Tassetto, cofondateur et CEO de Coorpacademy, participera à une table ronde autour de l’impact de la pandémie sur le secteur EdTech en France. Lors de cette table ronde, les cofondateurs et investisseurs des entreprises leader de ce secteur échangeront sur leur vision du futur de l’éducation suite à cette année de pandémie qui a bouleversé les usages. En prévision de ces échanges, découvrez cet article qui revient sur le contexte de l’apprentissage en ligne post-COVID.
Les technologies éducatives, communément appelées EdTech, représentent les solutions numériques qui révolutionnent l’expérience apprenante, à travers des applications mobiles, des plateformes d’apprentissage et autres médiums. L’année 2020 a redessiné les contours de l’apprentissage, en s’adaptant aux mesures exceptionnelles qui nous ont été imposées, et en modelant ainsi de nouveaux usages. Dire que la formation change est un euphémisme. Elle se transforme.
On nous a répété pendant des mois : restez chez vous ! Et pour la bonne cause. Cependant, cette mesure soulève une question de taille : comment garantir le maintien d’un apprentissage continu, si nous sommes individuellement isolés chez nous ? Pour répondre à cette problématique, il a fallu mettre en place des solutions et prendre pleinement parti des outils mis à notre disposition. C’est ainsi que l’usage de nouvelles technologies, qui était déjà évident pour certains, est devenu indispensable pour tous. À la fois pour les institutions scolaires, qui ont dû s’organiser pour garantir l’accès à l’éducation, mais également pour les entreprises, qui elles, ont dû réorganiser les équipes et instaurer des mesures de télétravail, tout en assurant la formation des équipes à distance. Le recours au digital est donc devenu vital pour répondre aux enjeux engendrés par la pandémie, et pour assurer le bon fonctionnement des organisations malgré les contraintes de ce contexte inédit.
Le premier confinement a permis à la population française d’intégrer de manière plus pérenne et plus intense les nouveaux usages digitaux. Pour les institutions, les cours à distance ont très vite été adoptés et pour les entreprises, entre télétravail et formation en ligne, l’usage du numérique a connu une avancée considérable. Nous évoluons vers une ère de la formation digitalisée, où les outils numériques nourrissent l’expérience de l’apprenant et renforcent la pédagogie. Adieu le traditionnel présentiel et le poussiéreux e-learning : ils sont réinventés pour proposer une expérience d’apprentissage digitale qui s’adapte mieux aux individus, à leurs manières d’apprendre, à leurs habitudes de consommation de contenus pédagogiques, et à leurs rythmes de vie.
Pour toujours améliorer l’expérience d’apprentissage et s’adapter au monde dans lequel nous évoluons, il est nécessaire de repenser les formats pédagogiques et les façons de délivrer l’information. C’est une certitude, nos capacités d’attention sont impactées par l’usage du numérique, notamment avec les réseaux sociaux et la culture de l’instantanéité. Accéléré par la COVID19, le recours au digital s’est accentué, façonnant ainsi de nouvelles habitudes, qui sont les prémices de l’avenir de l’éducation et de la formation en entreprise.
Pour en savoir plus sur ce futur, ne ratez pas la table ronde du 16 juin à 18h30 organisée par Speedinvest, où seront présents les leaders du secteur EdTech en France :
L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) publiait la semaine dernière son rapport 2021 sur les perspectives économiques mondiales et confirmait le caractère exceptionnel de cette reprise avec des prévisions inattendues. L’OCDE prévoit ainsi une hausse du PIB mondial de 5,8% en 2021, soit 0,2% de plus que les estimations de mars.
L’année 2020 n’a pas été sans difficultés pour l’économie mondiale, qui s’était rétractée de 3,5% suite à la crise que nous connaissons. L’activité s’est ralentie, les bureaux se sont vidés et le temps s’est suspendu au gré des confinements. Suite à une année inédite, c’est une reprise hors du commun qui est attendue pour cette année. Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, annonce que « si la vaccination s’accélère et que les gens dépensent l’argent qu’ils ont épargné, la croissance pourrait être encore plus forte » et elle ajoute : « c’est le chiffre le plus élevé depuis 1973 ».
Néanmoins, la reprise ne sera pas homogène et bien que la plupart des économies avancées devraient retrouver leur niveau de PIB d’ici à la fin de 2022, des pays comme l’Argentine devraient patienter plus de 5 ans. Comme évoqué précédemment, les pays ayant rapidement vacciné leur population contre le COVID19 et qui arrivent à maîtriser les contaminations ont de meilleures conditions pour permettre à l’économie de repartir. La reprise sera hors du commun, si les pays démontrent des programmes de vaccination et des politiques de santé publique efficaces et globales.
Les salariés, qui ont également été touchés par cette crise, vivront une reprise particulière. La crise ayant eu des effets sur le marché de l’emploi, les inégalités se sont creusées entre les salariés. L’OCDE annonce que la part des emplois qualifiés a augmenté dans la quasi-totalité des 38 pays de l’OCDE pendant la pandémie, au détriment des autres. Les aides publiques plus ou moins élevées destinées aux travailleurs, aux entreprises ou à certains secteurs tel que le tourisme permettront un vrai regain de l’activité et expliqueront la vigueur plus ou moins importante de la reprise économique des différents pays. L’un des enjeux de la reprise est de protéger les revenus des personnes peu qualifiées et vulnérables, et d’améliorer les programmes de formation et l’accès au marché du travail. La formation est un outil clé pour que cette relance soit favorable au plus grand nombre. Les fonctions RH devront tout mettre en œuvre pour répondre au besoin de qualification des employés les plus fragiles et ainsi, leur permettre d’assurer leur employabilité dans un monde touché par la crise.
Les perspectives de croissance se sont considérablement améliorées, mais elle n’est pas garantie pour toutes les entreprises. Pour bénéficier des opportunités créées par une relance prévue comme hors du commun , il faut la rendre possible et en créer les fondations, dès maintenant. Après plus d’un an à vivre et travailler différemment, les entreprises et les salariés ont enfin un objectif plus précis, un avenir moins flou bien que toujours incertain. Nous pouvons nous projeter à la condition de se préparer dès aujourd’hui car la reprise n’attendra pas. Afin de saisir l’opportunité de cette croissance relancée, les organisations vont devoir repenser leur mode managérial et accompagner les collaborateurs dans ce retour à la “normale”.
Alors que la vie reprend doucement autour de nous, il faut se demander quels effets cette crise a eu sur nos comportements et sur notre motivation. La crise a considérablement impacté les collaborateurs, notamment avec le télétravail largement mis en place. Les enjeux de réorganisation sont nombreux et décisifs pour l’avenir d’une entreprise, et c’est aujourd’hui qu’ils se préparent. Pour ne pas rater la reprise et préparer ses collaborateurs aux enjeux qu’elle engendre, la formation est essentielle. La fonction RH joue un rôle crucial car elle peut mettre à disposition les ressources nécessaires aux collaborateurs pour reprendre dans les meilleures conditions et appréhender les problématiques qu’ils ou elles rencontrent.
Pour découvrir les cours proposés par Coorpacademy :
C’est la reprise. L’activité reprend, les terrasses sont à nouveau vivantes et le métro plein de monde (pour certains). Nous commençons enfin, et nous croisons les doigts, à voir le bout de la crise. Cette période inédite suscite excitation mais questionne également sur la meilleure façon d’accompagner les collaborateurs, les enjeux étant cruciaux.
Comment créer les conditions idéales pour cette reprise ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Qu’en est-il de la motivation des collaborateurs ? Comment le télétravail va s’articuler dorénavant ?
Pendant plus d’un an, nous avons évolué dans un climat incertain, inquiétant et modifiant les repères habituels des intérêts collectifs et individuels. Nous avons fait un, tout en étant séparés. Et cela n’a pas été sans conséquences sur l’humeur générale et sur l’espoir en l’avenir.
Alors qu’il est maintenant temps de se retrouver progressivement et de (re)découvrir nos habitudes, certains pourraient trouver cela déroutant. Quoi qu’il arrive, l’humain s’habitue à tout et finalement, c’est le retour à la normale qui paraît anormal.
La révolution que cette crise a mise en lumière, c’est surtout celle du télétravail, amenant à une hybridation du travail. Et en tant qu’individus, nous avons aussi appris de cette crise que l’adaptation est une faculté indispensable. Le monde change, nous le savions, mais il est aussi imprévisible. Pour y faire face, la formation est une réponse efficace.
En effet, sans un bon accompagnement, la reprise peut être compliquée autant individuellement que collectivement. C’est pourquoi nous avons conçu une playlist Reprise en douceur, afin de répondre à ces interrogations et assurer que vos collaborateurs reviennent au bureau dans les meilleures dispositions.
Pour reprendre en douceur, notre playlist dédiée est composée des cours suivants :
S’adapter en toutes circonstances
Testez vos capacités d’adaptation – Coorpacademy Apprendre à apprendre – Learn Assembly Boostez vos capacités d’apprentissage – Science & Vie
Manager efficacement
Repenser son mode de management – O. Sibony Prendre des décisions efficaces en toute situation – Dunod
Mieux travailler ensemble
Télétravail : de la théorie aux bonnes pratiques – E.Eyrolles Motiver ses collaborateurs – Video Arts 30 astuces pour gagner en efficacité – Video Arts
Et pour découvrir l’ensemble de notre catalogue, cliquez ici
Il y a 6 ans, la Faurecia University, l’université d’entreprise de l’équipementier automobile et champion industriel français Faurecia, lançait l’initiative Learning Lab, une plateforme de formation en ligne en collaboration avec Coorpacademy pour impliquer efficacement chaque collaborateur dans l’entreprise, son évolution et ses transformations.
Le Learning Lab forme maintenant plus de 100 000 collaborateurs de Faurecia, et a remporté un Silver Brandon Hall Award, un prix international prestigieux dans le secteur de la formation.
Il y a 1 an, David Jestaz, Vice-Président de la Faurecia University, et Arnauld Mitre, co-fondateur de Coorpacademy, célébraient les 10 000 000 de questions répondues sur la plateforme.
Aujourd’hui, nous célébrons (déjà) les 20 000 000 de questions répondues, soit plus de 700 000 heures de formation ! Le tout en seulement 12 mois !
Un jalon majeur, signe de la réussite structurelle de la formation en ligne chez Faurecia et de l’engagement et de l’implication de chaque collaborateur dans les transformations stratégiques de l’entreprise, dans un monde qui évolue très rapidement.
David Jestaz, VP de la Faurecia University, publiait d’ailleurs à ce sujet :
Il y a quelques jours, notre Learning Lab – la plateforme de formation digitale de Faurecia – a dépassé le seuil des 20 millions de questions répondues depuis son lancement mi-2015. Qu’est-ce que représente une « question » ? Chez Faurecia, chacun des 400+ cours que nous proposons renferme en moyenne 12 questions de validation des connaissances.
Ce seuil des 20 millions de questions représente près de 700 000 heures de formation en ligne, délivrées à quasiment 100 000 collaborateurs connectés de Faurecia, des usines au siège.
L’adoption de la formation en ligne a progressé à un rythme soutenu chez Faurecia : quand il a fallu 18 mois pour atteindre le million de questions répondues, il n’en a fallu que 12 pour les 10 derniers millions !
Chaque moi, près de 17 000 collaborateurs se connectent et ces chiffres ont doublé pendant le confinement. 50 000 employés ont suivi les cours en ligne sur les nouvelles mesures sanitaires et les nouveaux protocoles de sûreté sur site.
Le Digital Learning est un succès structurel chez Faurecia et nous avons identifié plusieurs raisons à cette réussite.
Le Learning Lab a été déployé en totale collaboration entre les différents services de l’entreprise (les Opérations, la Finance, les Ventes, les Achats) ainsi qu’avec la Faurecia University, pour l’implanter solidement dans nos routines de travail et pour répondre aux besoins du business mais aussi des apprenants.
Les fonctions RH travaillent fortement à promouvoir la montée en compétence, l’apprentissage continu, tout au long de la vie et la sauvegarde de l’employabilité de chacun. Les équipes RH sont les vecteurs locaux et régionaux, en permettant et en gérant particulièrement l’accès aux ressources digitales sur site, dans les usines par exemple.
Les services de Faurecia sont assez agiles pour partager et s’aligner à la fois sur les fondamentaux mais aussi sur leurs transformations grâce aux contenus digitaux. Par exemple, plus de 50 cours ont été développés en 2019 pour expliquer les nouvelles bases et les nouveaux fondamentaux du Système d’Excellence de Faurecia.
Les collaborateurs de Faurecia, dans le monde entier, font preuve d’un fort appétit pour l’apprentissage et le développement personnel, avec 10 nationalités différentes représentées dans le Top 20 des apprenants.
La fiabilité de notre partenaire de formation en ligne Coorpacademy, qui fait fonctionner le Learning Lab depuis 2015 et l’alimente de technologies, de contenus et de services.
Nous sommes convaincus que l’apprentissage et la formation vont continuer à jouer un rôle clé dans la résilience face à la crise mais aussi dans les transformations structurelles de l’entreprise pour un développement durable à moyen terme. Nous sommes très fiers de partager cette étape de notre voyage vers la croissance durable et ces leviers pour sa réussite.
Club : une association, un cercle qui se réunit autour de sujets communs, pour en discuter ensemble.
Digital Learning Club : un cercle qui se réunit sur le futur de l’éducation pour la co-construire. 1ère réunion : février 2018. L’apprentissage tout au long de la vie est le sujet qui rassemble, qui réunit, qui est discuté.
Car le futur est incertain. Encore plus pendant cette pandémie mondiale de Covid-19, à l’heure où nous rentrons, en France, dans un deuxième confinement national.
Quelques chiffres pour s’en rappeler : selon le Forum Économique Mondial, en 2022, 75 millions d’emplois vont être supprimés quand 133 millions d’emplois nouveaux verront le jour. Toujours selon le Forum Économique Mondial, 65% des emplois en 2030 n’ont pas encore été inventés.
Cette nécessité de se former continuellement, tout au long de sa vie, nos clients l’ont bien compris.
C’est dans cette optique que le Digital Learning Club est né, réservé à nos clients, en France et en Suisse, qui a été créé pour eux et par eux. Des moments privilégiés et conviviaux qui ont pour but de faciliter la rencontre entre pairs, d’échanger sur les bonnes pratiques du Corporate Digital Learning, sur les compétences de demain et sur le futur de l’éducation. Durant ces Digital Learning Clubs, nos clients obtiennent de la visibilité sur les développements futurs de la plateforme et peuvent faire directement remonter, à nos équipes Contenu et Produit, leurs préoccupations et besoins pour les mois à venir.
Chaque année, le Digital Learning Club est l’événement très attendu par nos clients. Ce club très apprécié permet de se retrouver entre pairs et de co-construire le futur de la formation en entreprise.
Année 2020 oblige, c’est un tout nouveau format qui voit le jour ! En ligne, pendant 45 minutes, nous échangerons ensemble sur les tendances de la formation pour 2021, les meilleures pratiques à adopter, l’innovation pédagogique avec nos programmes de R&D soutenus par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, notre roadmap produit ou encore nos nouveautés en matière de production de contenu et de partenariats éditoriaux.
Mais c’est aussi un espace d’échange, de discussion et de rassemblement : nos clients ont rendez-vous le 26 novembre à 14h00 pour façonner, ensemble, leur Coorpacademy ! Si cela vous intéresse de devenir client de Coorpacademy et donc de rejoindre le Digital Learning Club, n’hésitez pas à nous contacter !
Avec ce Digital Learning Club, nous souhaitons co-construire le futur de l’expérience d’apprentissage de Coorpacademy, qui se doit d’être unique pour chaque apprenant.
Pendant le confinement de 2020, nous avons voulu continuer à donner la parole à nos partenaires et à nos clients. Nous souhaitions continuer à mettre en valeur notre écosystème de partenaires, grâce à qui nous pouvons proposer à nos apprenants une offre de contenus de formation en ligne toujours plus innovants, variés et divertissants. C’est ainsi que Learn @ Home est né. Des webinars pour réfléchir et aller plus loin, sur le télétravail, les biais cognitifs, les prospectives, le « monde d’après »… Mais aussi sur le futur des compétences, sur des thématiques qui nous sont chères, qui sont chères à nos partenaires, et qui sont traitées dans notre catalogue de cours.
À l’heure du déconfinement, Learn @ Home est devenu Learn Everywhere. Retour sur les épisodes précédents !
Learn @ Home Épisode 1 : Comment perpétuer les rituels de l’agilité à distance ? L’exemple du feedback
Avec Claudio Vandi, Directeur Pédagogique de Numa.
Numa est un des auteurs partenaires de Coorpacademy avec lequel nous avons co-édité les cours L’agilité en action et L’organisation apprenante.
Dans nos environnements en pleine accélération et digitalisation, l’amélioration continue de nos pratiques de travail individuelles et collectives est clé. Et ce, d’autant plus que télétravail et management à distance se généralisent – à marche forcée avec les mesures de confinement liées au Covid-19. Comment dès lors réussir à perpétuer les bons rituels de management agile dans un contexte de travail à distance ?
Faites du feedback à distance un des piliers de l’agilité de votre entreprise !
Vous souhaitez en savoir plus sur la pratique du feedback à distance, avec Claudio Vandi, Directeur Pédagogique de Numa ? C’est par ici !
Learn @ Home Épisode 2 : Comment rester sain de corps et d’esprit en télétravail ? Techniques pour tous
Avec Anne-Charlotte Vuccino, Fondatrice de Yogist – Well at Work.
Plus digitalisés et sédentaires que jamais, traversant une période inédite, comment se préserver, rester sain de corps et d’esprit et garder son efficacité au travail ?
Anne-Charlotte Vuccino, fondatrice de Yogist et spécialiste de la prévention santé au travail, vous propose son expertise et ses conseils très concrets pour lutter contre la fatigue du télétravail. Elle est une des auteurs partenaires de Coorpacademy avec laquelle nous avons co-édité le cours Les 5 minutes Yogist® pour être Bien au Bureau.
Au programme de ce webinar :
État des lieux sur le bien-être et la santé au travail, les missions de Yogist et Coorpacademy
Démo live et exercices menés par Anne-Charlotte, fondatrice de Yogist
Échanges conviviaux et questions en direct pour tous !
Douleurs de dos ? Yeux fatigués ? Suivez ce lien pour découvrir trois exercices pratiques pour rester sain de corps et d’esprit en télétravail, avec Anne-Charlotte Vuccino, Fondatrice de Yogist – Bien au bureau.
Learn @ Home Épisode 3 : Comment éviter les pièges du télétravail et en tirer le meilleur parti pour l’avenir ?
Avec Lomig Guillo, Rédacteur en chef de Management Magazine.
Pour le 3ème épisode de la série Learn At Home de Coorpacademy, Management Magazine vous propose un webinar sur les pièges du télétravail et son impact futur.
Télétravail ne veut pas dire travail solitaire, ou travail continu. Si les frontières se floutent entre vie pro et vie perso, si la distance physique est bien là, de nouveaux réflexes, de nouveaux équilibres personnels et collectifs sont à installer. Comment alors échapper aux pièges du télétravail et en tirer le meilleur parti pour l’avenir ?
Lomig Guillo, rédacteur en chef de Management fait le point sur les pratiques concrètes et les outils à mettre en place en termes d’organisation et de management (bienveillant !). Il détaille comment la culture d’entreprise et ses valeurs pourront être transformées de l’intérieur.
Oui, le télétravail amène son lot de pièges… Découvrez comment les éviter avec Lomig Guillo, Rédacteur en chef de Management Magazine, en cliquant ici !
Learn @ Home Épisode 4 : Maîtriser les biais cognitifs à l’heure du déconfinement
Avec Olivier Sibony, auteur, professeur de stratégie affilié HEC Paris.
Lesbiaiscognitifs sont partout, reconnus mais encore méconnus. Ce sont des réflexes inconscients de raisonnement, des filtres qui s’appliquent aux informations que nous traitons et qui impactent nos décisions, même les plus importantes, au risque de nous éloigner de la réalité et de commettre des erreurs.
Or, àl‘heuredudéconfinement, où l‘incertitude est forte, mais où grand nombre de décisions parfois stratégiques doivent être prises, nous aurions envie et besoin de maîtriser la qualité de nos raisonnements.
Nous sommes d’ailleurs plus exposés à certains biais durant cette période. Quels sont-ils et comment adopter les bonnes postures de réflexion et de prise de décision ? Augmentez vos chances de prendre les bonnes décisions grâce à ce webinar.
Olivier Sibony, professeur affilié HEC Paris et spécialiste de stratégie, a déjà co-édité deux cours avec Coorpacademy :Maîtriser ses biaiscognitifs pour mieux décider, Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S.
Découvrez certains biais cognitifs qui ont marqué la crise du Covid-19 en suivant ce lien !
Learn Everywhere Épisode 5 : La possibilité d’une nouvelle entreprise. Les nouvelles organisations, collaborations et valeurs de l’entreprise de demain
Avec Thierry Keller, Directeur des Rédactions chez Usbek & Rica.
La période du confinement a mis en lumière des capacités parfois insoupçonnées au sein des entreprises. C’est le moment de faire le point sur ce que l’entreprise a réussi à faire et sur ce qui pourrait être pérennisé et développé.
Se dessine ici la possibilité d’une nouvelle entreprise qui s’appuierait sur de nouvelles :
Organisations (les temps et lieu de travail, le travail en équipe, le rapport au travail)
Collaborations (l’open innovation, les « makers », la créativité)
Valeurs (le sens du travail, les valeurs de l’entreprise, les nouveaux indicateurs de performance)
Thierry Keller, directeur des rédactions d’Usbek & Rica, le magazine qui explore le futur, mène cette réflexion sur l’entreprise de demain, ses enjeux et possibilités dans ce monde bouleversé !
Usbek & Rica est un partenaire de contenu de Coorpacademy spécialisé en prospective, notamment pour les entreprises, avec lequel nous avons co-édité deux cours : Des robots et des hommes, Les promesses des bio-technologies.
Learn Everywhere Épisode 6 : La nécessité de la formation en temps de crise avec PwC France
Avec Murielle Navarre, Head of Talent & Development chez PwC France.
Murielle Navarre, Head of Talent & Development chez PwC France et Jean-Marc Tassetto, co-founder et CEO de Coorpacademy, partageront leurs points de vue et leurs expériences concrètes sur la nécessité de la formation en temps de crise :
Quels sont les retours d’expérience de la période de confinement chez PwC ?
Comment cette période de crise accélère la transformation des entreprises et du travail ?
Comment la formation est un vecteur de cette transformation ?
Learn Everywhere Épisode 7 : Tous les contenus ne se valent pas
Avec Medhi Tounsi, Senior Regional Director Europe chez OpenSesame
Arnauld Mitre, co-fondateur et CEO de Coorpacademy, et Medhi Tounsi, Senior Regional Director Europe chez OpenSesame, explique en 30 minutes comment le contenu premium va améliorer le taux d’engagement de vos formations en ligne.
Learn Everywhere Épisode 8 : La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse avec Luc de Brabandere
Avec Luc de Bradanbere, Fellow du BCG et fondateur de Cartoonbase.
La meilleure manière d’avoir de bonnes idées, c’est d’en avoir beaucoup. Walt Disney l’avait bien compris. Il envoyait un dollar à quiconque lui envoyait une idée, quelle qu’elle soit !
Luc de Brabandere, Fellow du BCG et fondateur de Cartoonbase, et Armelle Lavergne, Directrice du Contenu chez Coorpacademy, échangent sur la créativité :
Learn Everywhere Épisode 9 : L’Agilité à l’échelle : déployer l’agilité à toute l’organisation
Avec Anselme Jalon, Managing Director et Partner chez FABERNOVEL
La crise que nous avons traversé en 2020 a mis à l’épreuve l’agilité des organisations et des salariés, et accéléré les transformations. Dans ce contexte, comment permettre le déploiement de l’agilité à l’échelle de l’organisation toute entière ?
C’est le sujet abordé dans le webinar Learn Everywhere – Épisode 8, avec Armelle Lavergne, Directrice de Contenu Chez Coorpacademy et Anselme Jalon, Managing Director et Partner chez FABERNOVEL:
Qu’est-ce que l’agilité à l’échelle ?
Comment la mettre en place ?
À quoi ça ressemble ? (exemples concrets d’entreprises)
Learn Everywhere Épisode 10 : Savoir utiliser la data pour mieux décider et manager au quotidien
Avec David Jestaz, vice-président de l’Université Faurecia et de la transformation RH groupe
David Jestaz, Vice-président de l’Université Faurecia et de la transformation RH du groupe, partage son point de vue et explique en quoi inclusion et diversité sont devenus un enjeu majeur de la transformation culturelle des Entreprises. Interviewé par Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, il reviendra sur les actions engagées pour construire une culture inclusive et faire de toutes les formes de diversité autant d’opportunités au sein de Faurecia en particulier.
Replay disponible sur votre plateforme Coorpacademy dans la playlist « Webinar Learn Everywhere »
Learn Everywhere Épisode 11 : Savoir utiliser la data pour mieux décider et manager au quotidien
Avec Penelope Bellegarde, fondatrice de The Data Touch et intervenante à HEC Paris
La data est partout, en quantité quasi illimitée ! Toutes ces données sont potentiellement riches d’enseignements, et susceptibles d’impacter beaucoup de nos décisions, dont les plus stratégiques.
Dans ce webinar, Penelope Bellegarde, fondatrice de The Data Touch et intervenante à HEC Paris, nous donnera les bases pour savoir utiliser la data au quotidien :
Comment faire parler la data ?
Comment la rendre actionnable pour ses missions, pour son équipe et pour son entreprise ?
Learn Everywhere Épisode 12 : L’essor de l’audiolearning
Avec Ichraq Rachdaoui, Business Development Manager chez notre partenaire Bookboon
Le format audio et les podcasts connaissent une croissance exponentielle depuis une décennie, et leur consommation a bondi lors des confinements. Côté production, c’est l’effervescence : plus de 135 000 podcasts éducatifs ont été produits en 2020 !
Dans ce webinar, Armelle Lavergne, Directrice de Contenu Chez Coorpacademy présente avec Ichraq Rachdaoui, Business Development Manager chez notre partenaire Bookboon, premier éditeur européen de contenus audio pour les pros, toutes les tendances et bénéfices de ce nouveau format qui fait tant de bruit :
Pourquoi l’audio est un format qui plaît tant
Les bénéfices du format audio dans l’apprentissage
Les exemples d’audiolearning déjà lancés avec succès en entreprise.
Ces webinars sont aussi disponibles sur les plateformes de formation Coorpacademy, dans une playlist dédiée. Nous vous tiendrons au courant de la date et des intervenants pour les prochains webinars Learn Everywhere.
« Nous avons mobilisé des experts spécialistes des problématiques engendrées par les situations de confinement pour construire Reboot, une méthode qui va permettre aux dirigeants de faire redémarrer le moteur de l’entreprise : leurs salariés » présente Victor Carreau, CEO de Comet Meetings
Comet Meetings, entreprise française proposant une nouvelle expérience de la réunion et du séminaire d’entreprise, travaille dans un secteur fortement impacté par le crise du Covid-19. Mais ce contexte particulier lui a permis de prendre conscience de la valeur, de la portée de leur métier et de leur devoir profond envers les entreprises : renforcer le lien social à travers des rassemblements uniques, fédérateurs, pour développer la cohésion d’équipe et révéler l’intelligence collective.
Afin de contribuer à la reprise d’activité des entreprises, Comet a, dès le 11 mai, date du déconfinement, mis gracieusement à disposition la méthode Reboot sur Coorpacademy : une méthode conçue en collaboration avec des experts de la résilience et des situations de crise tels que Didier Le Bret et Xavier Latournerie et leur partenaire BrainsWatt.
“Dans toute entreprise humaine, la crise est l’ordalie. Pour la traverser, il faut bien sûr ne pas rester au milieu des braises, ne pas s’éterniser non plus au milieu des ruines. Mais d’expérience, s’il y a une chose que j’ai apprise, au fil des crises, c’est que la meilleure gestion de crise ne peut faire l’économie d’une pause : pour entendre le ressenti de chacun : pour qu’émergent des propositions et des idées nouvelles ; pour s’assurer que le groupe adhère toujours au projet collectif ; enfin, pour que personne ne reste au bord du chemin” nous rappelle Didier Le Bret, diplomate français.
Nous avons eu l’occasion de rencontrer (virtuellement) Victor Carreau, co-fondateur et CEO de Comet Meetings pour échanger autour des 3 temps forts de ce Reboot Camp. L’occasion de découvrir cette méthode innovante pour que les entreprises puissent préparer au mieux l’après confinement, en permettant à leurs équipes de retrouver la cohésion nécessaire à une reprise d’activité réussie.
Coorpacademy : Depuis le 17 mars 2020, date du début du confinement national, quel a été l’impact pour Comet Meetings et comment vous portez-vous aujourd’hui ?
Victor Carreau : L’impact a été fort mais on se porte bien. L’impact a été fort parce que l’activité principale a été mise à l’arrêt, on a été obligés de fermer nos bâtiments. C’était de toute façon une bonne idée pour limiter la propagation du Covid-19. En fermant nos bâtiments, nous avons donc été obligés de renoncer à accueillir nos clients et de rembourser tous les clients qui avaient prévu de venir et qui n’ont donc pas pu venir chez nous. De ce point de vue là, c’est une période compliquée.
Mais à côté de ça, le moral est bon ! C’est quand même le point le plus important : le moral de l’équipe est très bon. Notre lien avec nos clients n’a jamais été aussi fort. Nous avons mis en place un certain nombre d’initiatives durant ce confinement pour renforcer ce lien qui nous unit à nos milliers de clients.
Pour information, Comet Meetings, a ouvert son premier bâtiment il y a deux ans et demi, bientôt trois, et on a accueilli entre 150 000 et 200 000 clients depuis, avec beaucoup de clients fidèles. Nous sommes ravis d’avoir utilisé cette période pour renforcer ce lien avec eux et, plus généralement, les perspectives sont très bonnes lorsqu’on regarde un peu plus loin que le tunnel dans lequel on est en train de rentrer… Parce qu’en fin de compte, ce n’est pas tellement la période de confinement qui à mon sens sera la plus difficile, ce sera la période d’après. C’est le jour d’après. Nous sommes convaincus que demain, dans le sens moyen-long terme, à partir donc de 6 à 12 mois, sera incroyable ! Là, aujourd’hui, le moral est suffisamment bon et le lien avec nos clients suffisamment fort pour que nous puissions bien gérer cette période de tunnel qui nous attend.
Coorpacademy : Comment l’idée de la méthode Reboot est-elle née ?
Victor Carreau : La méthode Reboot est née assez vite dans le confinement. Elle est née une semaine après le début du confinement, vers le 20 mars. C’est parti d’un constat lors d’un certain nombre de cercles de dirigeants ou d’entrepreneurs. Ce qui nous a frappé, c’est que dès le début du confinement, il y avait deux voix différentes qui se faisaient entendre.
La voix des pouvoirs publics, qui rassurait les entreprises sur le fait qu’il y aurait du carburant à la reprise et que la trésorerie serait, si pas complètement préservée, aussi protégée que possible. De l’autre côté, il y avait la voix des dirigeants qu’on est, qui rassurait leurs équipes, leurs clients et leurs fournisseurs sur le fait que le cap était clair, qu’on savait où on allait et qu’en fin de compte, pour reprendre cette métaphore qui est celle d’une voiture, on savait grâce aux pouvoirs publics que le carburant serait au moins encore en partie dans la voiture au moment où il faudra redémarrer. De l’autre côté, les dirigeants rassuraient sur le fait qu’ils avaient les deux mains sur le volant et le levier de vitesse, pour bien repartir avec un cap très clair.
Sauf que la question qu’on ne se posait pas, que personne ne se posait, et cela nous a frappé à la mi-mars, c’est que personne ne se demandait si le moteur serait en mesure de repartir. Et personne ne se demandait si, en fin de compte, les équipes qui constituent le moteur de toutes nos entreprises, seraient dans un état de tension, de fatigue suffisamment limité pour qu’on puisse bien repartir.
C’est en partant de ce constat, en se disant qu’il fallait également entendre la voix des équipes, qu’on s’est dit qu’il fallait absolument mettre à profit la période de confinement et donc les deux mois qu’on avait, pour faire en sorte de développer une méthodologie qui permette de créer la résilience de groupe. On parle de résilience au niveau individuel, c’est un terme que beaucoup auront appris ou appris à connaître un peu mieux durant ce confinement, et nous avons donc développé une méthodologie pour justement créer cette résilience de groupe.
Parce qu’on s’est dit qu’après, que ce soit une semaine, un mois, deux mois ou plus de confinement, ce qui était certain, c’est qu’on aurait tous vécu notre confinement différemment et que, suivant si on avait travaillé ou non, – d’ailleurs, je ne sais pas ce qui est le pire, d’avoir travaillé beaucoup pendant le confinement ou ne pas avoir travaillé du tout ; je pense d’ailleurs que c’est de ne pas avoir travaillé du tout – suivant les conditions de confinement, avec des enfants ou non, suivant le lieu de confinement aussi… Nous étions convaincus que ces conditions différentes amèneraient un état différent et qu’il faille absolument purger la machine pour être en mesure de bien la faire redémarrer.
C’était le constat de départ. C’est un sujet passionnant, et qui nous touche tous. C’est hallucinant de voir à quel point ce sujet touche 100 % de nos entreprises, qu’on soit des entreprises de l’EdTech, une entreprise de la ProdTech, une entreprise pas Tech, une TPE, une PME, un grand groupe… On est tous face à cette situation où on est dans une cellule, au sein d’une équipe, qui a vécu le confinement très différemment et qui doit absolument se “rebooter”. Attention, le “reboot”, c’est pas le “restart” ! Au “restart”, on repart du même point qu’initialement, le “reboot”, c’est de se demander comment on relance la machine mais potentiellement avec un point de départ légèrement différent.
Coorpacademy : En quoi consiste cette méthode ?
Victor Carreau : L’objectif de la méthode Reboot, c’est de faire en sorte de purger la machine, de purger ce que chaque individu au sein de chaque équipe a pu ressentir, que ce soit de la fatigue physique, de la fatigue nerveuse, du stress, de l’appréhension, de la colère, cela peut être plein de choses, aussi des sentiments positifs mais là on parle surtout de sentiments négatifs. L’objectif de “Reboot”, c’est justement de purger ces sentiments négatifs. Concrètement, comment est-ce qu’on le fait ?
On le fait au travers de trois temps et d’une méthodologie développée autour de ces trois temps, qui est censée pouvoir être dispensée, être abordée en l’espace d’une journée. Notre point de vue, c’est de dire qu’il faut banaliser une journée au moment de la reprise, que ce soit maintenant, en juin, ou que ce soit d’ici quelques semaines ou quelques mois. Il faut que ce soit pour chaque équipe au moment le plus judicieux pour marquer un temps d’arrêt, se demander comment on a vécu la période passée et préparer la reprise. On a développé cette méthodologie qui, pendant une journée, permet de passer par 3 phases.
D’abord, une phase d’alignement autour d’objectifs, une phase de mise en énergie de l’équipe et d’alignement autour d’objectifs court-moyen-long terme, en se disant : “voilà comment l’entreprise, voilà comment l’équipe a vécu cette période, voilà nos objectifs sur les mois à venir, alignons-nous autour de ces objectifs pour voir si nous les considérons toujours aussi réalistes, et surtout, assurons-nous de mettre le bon niveau d’énergie.” C’est finalement presque du team building, si on s’assure de mettre une grosse énergie, de canaliser une grosse énergie, afin que l’équipe soit orientée vers cet objectif commun. C’est le temps 1 : on énergise et on aligne.
Le temps 2, c’est de faire la catharsis. La catharsis c’est quoi ? C’est justement de purger tous les sentiments négatifs qui ont pu naître durant ce confinement. Finalement, on aligne tout le monde, on active les soupapes qui vont permettre de relâcher toute cette pression. C’est donc le temps 2 et c’est un moment qui est éminemment personnel. On parle pas d’objectifs professionnels ! C’est vraiment un temps personnel mais qui est partagé en groupe et qui permet d’ailleurs de renforcer les liens autour d’une équipe, on partage un moment qui est très fort.
Le temps 3, c’est le temps de la projection sur l’après et surtout le moment où on se demande : “qu’est-ce qu’on a tiré de cette période de confinement et qu’est-ce qu’on peut garder pour finalement faire évoluer cet objectif que nous nous étions fixés, et faire en sorte que les 2, 3, 4 , 6 mois qu’on vient de vivre ne soient pas forcément un temps perdu mais que ce soit un temps gagné soit individuellement, soit pour l’équipe, soit pour l’entreprise, ou les 3.«
L’objectif de la méthode Reboot est là. C’est une méthode qui peut finalement s’appliquer à n’importe quelle entreprise, quelle que soit sa taille, ou le travail effectué par les équipes.
Coorpacademy : Comment et avec qui a-t-elle été conçue ?
Victor Carreau : C’est une méthode développée avec des experts spécialistes en situations de crise. Des crises, il y en a dans tous les domaines, mais on a sollicité à la fois des experts en situation de crise, notamment Didier Le Bret qui était le responsable de la cellule de crise du Ministère des Affaires Étrangères avant d’être le coordinateur du renseignement sous le Président François Hollande, et qui était auparavant ambassadeur et qui a dû gérer des situations de crise notamment à Haïti. On a pu avoir cet aspect-là. Xavier Latournerie qui lui est un ancien des forces spéciales et dans l’armée de façon générale, dans les forces spéciales, on est à la fois exposé et à des situations de crise très violentes et à du confinement, parce que finalement passer dix jours dans une cache en tant que force spéciale, c’est un confinement réduit mais extrêmement intense. Nous avons également sollicité des historiens, pour comprendre comment les crises, qu’elles soient sanitaires – parce que des pandémies, on en a vécu énormément depuis 2000 ans – ou économiques, ont pu avoir un impact sur nos organisations. Nous voulions aussi comprendre ce qui avait été bien fait ou mal fait… On a parlé avec des neuropsychiatres pour comprendre comment engager un groupe… Et ainsi de suite.
C’est avec ces experts que nous avons développé cette méthodologie, qui s’applique à tous et qui permet de créer cette résilience de groupe.
Coorpacademy : Que peux-tu nous dire de la place de la formation dans le monde d’après ?
Victor Carreau : C’est un beau sujet ! Je pense que la formation dans un monde qui change avec une vitesse de mutation sans cesse augmentée, a on ne peut plus sa place dans ce monde. La formation sera de plus en plus nécessaire au fur et à mesure que notre monde évoluera à une vitesse qui s’approche d’une vitesse exponentielle. Je pense que la formation demain devra avoir plusieurs caractéristiques.
Je pense qu’elle devra être plus flexible, c’est-à-dire pouvoir être suivie par n’importe qui à n’importe quel moment : dans ce cas, une certaine partie de la formation devra être plus flexible et permettre à chacun, à n’importe quel moment de se former.
Elle devra être plus personnelle, donc plus adaptée à nos parcours. Une formation descendante en disant : “parce que tu es, parce que tu as un matricule entre 10 200 et 10 300, alors tu suis cette formation” ; je ne suis pas sûr que cela soit complètement adapté au monde d’après.
Je pense que la formation devra également être quelque part plus “liquide”. Je ne sais pas comment le mentionner, mais plus “liquide” dans le sens plus facilement transférable, plus facilement partageable. Parce qu’en fin de compte, la formation à laquelle j’ai eu accès, qui était assez adaptée à moi, au moment de ma vie, je peux potentiellement être le meilleur référent pour la proposer à telle à telle personne qui sinon n’y aurait pas été exposée.
Je pense qu’à la fois la formation va devenir centrale, qu’elle devra être plus flexible, plus personnelle, plus “liquide”, mais je pense également qu’il y a toute une partie des formations qui deviendront, dans un monde avec le futur du travail où on aura potentiellement tendance à moins se voir, feront partie d’occasions d’interactions qui seront cruciales.
Une partie de la formation se fera très certainement de plus en plus en ligne, et je pense que vous êtes un excellent acteur pour le pousser. Je pense qu’il y a également des formations qui ne seront pas forcément des formations sur lesquelles j’aurai besoin d’avancer, à ma vitesse, seul ou en groupe, sur certains contenus, mais qui deviendront aussi un très bon alibi pour recréer du lien dans l’organisation, et dans une organisation qui sera potentiellement davantage éclatée que par le passé.
Je pense qu’il y aura finalement deux types de formations. Des formations synchrones et asynchrones. La formation asynchrone se devra d’être personnalisée, flexible et liquide, et la formation synchrone se devra d’être, plus encore que du contenu, une vraie occasion d’interaction. Il n’y aura pas un type de formation, mais il y aura des types de formation. Et c’est ça qui va être passionnant. Un type de formation et un type de contenu, un canal de partage d’une formation et un type de contenu fonctionneront pour tel et tel moment, pour telle et telle personne, pour tel et tel enjeux, et donc on pourra finalement placer le curseur suivant le moment, suivant le contenu, sur une formation très digitalisée ou sur une formation qui resterait physique. Mais si elle reste physique ce sera pour une bonne raison.
Coorpacademy : Le confinement a bousculé notre façon de travailler. Comment vois-tu l’avenir de la réunion dans les entreprises, suite à cette crise ?
Victor Carreau : Je trouve que c’est un sujet passionnant, et si on laisse de côté un instant le drame sanitaire et économique du Covid-19, je trouve ça incroyable de voir à quel point ça a été un accélérateur dans cette adoption de ce que sera le futur du travail. Finalement, c’est comme si on venait en l’espace de 3 mois de faire un bond en avant de 5 à 10 ans. Cette question pose une question fondamentale qui est : “Qu’est-ce que le bureau ?” mais au sens “Qu’est-ce qu’est le travail ?”
Le travail, pour moi, c’est la somme de trois choses. C’est à la fois la somme d’un lieu de productivité, un lieu où tu travailles et tu avances sur un contenu seul. Cela doit être un lieu de créativité, d’innovation, qui se fait à plusieurs. Enfin, cela doit être un lieu de stabilisation, parce que dans une économie qui tertiarisée comme la nôtre, le lien entre les employés dans une équipe est extrêmement crucial afin de limiter la perte des talents.
En fin de compte, on va passer d’un monde mono-modèle, où le siège social, le bureau, représentait et permettait d’avoir accès à ces capacités d’innovation, de stabilisation, de productivité, à un monde dans lequel on ne sera pas simplement face à un modèle de bureau, un modèle de travail, car je suis convaincu et nous sommes convaincus chez Comet Meetings qu’on va aller vers différents modèles. Ils ne seront pas forcément meilleurs les uns par rapport aux autres mais ils s’adapteront à un type d’entreprise, à un type de secteur, à une certaine maturité, à une certaine taille d’entreprise, à une certaine culture. On va aller vers plusieurs modèles.
Un modèle qui sera le modèle ancien, où on continuera d’être sur un mouvement pendulaire entre le logement et le bureau 5 jours par semaine, ou peut-être 4 jours par semaines si on la chance de pouvoir télétravailler une demi-journée ou une journée par semaine. C’est finalement le modèle d’avant qui continuera d’avoir du sens pour certaines entreprises, pour certaines industries.
On va également aller vers d’autres modèles. Un modèle très extrême qui est le modèle “full remote”. C’est le modèle où finalement il n’y a même plus de siège, tout le monde télétravaille, donc finalement, le lieu de la productivité, c’est chez nous. Ce sont nos domiciles. Ce qui appelle par conséquent un besoin d’avoir des interactions physiques moins fréquentes mais de bien meilleure qualité. Et nous, c’est ce que nous poussons depuis la création de Comet Meetings il y a 4 ans, nous sommes convaincus qu’aujourd’hui on fait beaucoup trop de réunions, qu’il faut en faire moins mais mieux. Et que potentiellement, une bonne semaine c’est une semaine où on fait quelques points rapides, en 1-to-1, avec quelques personnes de son équipe, mais qu’à côté de ça, c’est une vraie grosse demi-journée ou journée de réunion où là, vraiment, on avance sur le contenu et sur le lien qu’on doit créer. Mais cela ne veut pas dire passer 90 % de nos journées en réunion, et pour des réunions qui souvent sont inutiles.
Donc en fin de compte, on va aller vers différents modèles ; ce sont les deux modèles extrêmes, mais aussi vers d’autres modèles intermédiaires, où on continuera nous entreprises d’avoir des sièges, qui auront la même surface que par le passé, ou peut-être un peu réduits, mais dans lesquels il devra se passer quelque chose. Donc finalement, l’avenir du bureau, c’est la réunion. L’avenir du travail, c’est un mélange de télétravail et de réunions pour réellement échanger et créer ensemble, et donc je pense justement que demain le travail sera davantage une suite de réunions suffisamment espacées pour ne pas tomber dans la réunionite, et effectuées dans des cadres qui se prêteront vraiment à ce que ces réunions soient efficaces et inspirantes. Et le reste du temps, c’est du travail, sur lequel on pourra avancer individuellement ou en équipe très restreinte, et qui pourra notamment se faire à distance.
Pour finir, je trouve que l’avantage de cette période de confinement, c’est qu’on a pu voir l’intérêt du télétravail et de voir à quel point ça pouvait être un levier fort lorsqu’il était effectué dans de bonnes conditions, sans devoir faire en parallèle l’école à la maison par exemple. Du télétravail, lorsqu’il était bien amené et bien facilité, pouvait permettre d’être plus productif, mais en revanche, le « tout télétravail » n’est ni gérable ni souhaitable, et donc il faut faire un mélange entre ces différents modèles. On va vers un débat avec les équipes dans les entreprises qui vont être absolument passionnants, et on va réaliser qu’on peut faire voler en éclat tout un tas de règles et de carcans dans lesquels on était. On va vraiment se recentrer sur ce qu’est le travail.
Cela va amener une question fondamentale qui est : “Qu’est-ce que le travail ?” ou “Qu’est-ce que le bureau ?” Avant de se demander ce qu’est le futur du travail. Se demander vraiment comment est-ce qu’on arrive à revenir aux briques fondamentales, qui sont je pense les trois que je citais, productivité, innovation et sociabilisation, et de voir comment on arrive à les assembler différemment que par le passé.
Ce que je trouve génial, c’est que votre sujet, qui est le futur de la formation, et nous le sujet qui est le futur du travail au sens du lieu de travail mais aussi des services autour, sont deux sujets qui étaient déjà des gros sujets mais qui grâce, c’est triste à dire, à la crise sanitaire, vont devenir des sujets pour 100 % des entreprises. Tandis qu’avant, c’étaient des sujets qui pouvaient passer sur le bureau de 100 % des entreprises et qui n’étaient vraiment dans les discussions de 5 ou 10 % des entreprises qui prenaient le sujet à bras le corps. Là aujourd’hui, on ne peut pas le mettre sur la pile et l’abandonner. Ça va être génial !