Découvrez Coorpacademy, ses points différenciants et son expérience d’apprentissage dans cette courte vidéo de présentation !
Face aux incertitudes de l’avenir, une seule certitude : la nécessité de se former en permanence. Et avec les outils d’hier, c’est tout simplement impossible.
La solution ? Une plateforme de digital learning qui s’adapte aux contraintes de nos quotidiens professionnels.
Avec sa plateforme digitale centrée sur l’apprenant et son catalogue exclusif de plus de 1 000 cours, Coorpacademy est la solution pour se former aux compétences comportementales qui permettront d’apprendre les compétences de demain. Pour encore plus d’impact, la plateforme Coorpacademy s’adapte en permanence à la façon d’apprendre de chacun grâce à ses analytics comportementaux et ses algorithmes de machine learning.
Coorpacademy, au-delà de son catalogue, permet également aux entreprises de créer leurs cours sur mesure et de les déployer en quelques clics sur leurs plateformes personnalisées.
Mais alors, qu’est-ce qui différencie l’expérience d’apprentissage de Coorpacademy des autres ? Une méthode unique avec la pédagogie inversée permettant de commencer par les questions avant d’accéder au cours si vous êtes déjà expert sur un sujet. Le mode Battle et le classement pour vous mesurer à vos collègues, la flexibilité de la plateforme pour commencer un cours au bureau et le finir dans le métro, et les certifications pour valider l’acquisition de nouvelles compétences.
Les yeux dans les yeux, en toute honnêteté, et franchement, argumenter…c’est tout un art ! Pas encore convaincu(e) ? C’est normal, parce qu’avant de se lancer, il vaut mieux comprendre comment un raisonnement se construit pour faire passer ses idées, ou réfuter celles qui nous sont exposées. Certains s’en mordent encore les doigts… En s’appuyant sur la logique, le dernier cours de Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak est conçu pour aider à travailler ses propres arguments, mais aussi à identifier les failles des arguments de son interlocuteur pour mieux les contrer.
Luc de Brabandere et Anne Mikolajczak travaillent ensemble depuis plus de 35 ans. De formation très différente, l’un ingénieur, philosophe d’entreprise et aujourd’hui « Fellow » au Boston Consulting Group, l’autre philologue, ils animent ensemble des séminaires sur la créativité dans les entreprises et d’initiation à la philosophie. Des expériences qui leur ont inspiré trois cours chez Coorpacademy : le premier sur les biais cognitifs, le second sur les méthodes de créativité, et le dernier qui vient de paraître sur l’art de l’argumentation. Anne Mikolajczak a répondu à nos questions à cette occasion pour nous éclairer sur l’importance de l’argumentation.
Q. L’argumentation, qu’est-ce que c’est ? Est-ce savoir raisonner, convaincre, ou manipuler ?
Le philosophe belge, Chaïm Perelman, référence mondiale en la matière, définit l’argumentation comme étant « une technique discursive permettant de provoquer ou d’accroître l’adhésion d’un auditoire aux thèses qu’on présente à son assentiment ».
En d’autres mots, argumenter c’est à la fois raisonner et convaincre.
Le point de départ d’une argumentation est un désaccord entre deux positions différentes. C’est une tentative de chacune des deux parties d’imposer son point de vue. Deux cas se présentent. Dans le premier, l’argument se veut solide : les concepts utilisés sont clairs et utiles, les prémisses sont vraies, la structure logique est correcte. Dans l’autre, le but de l’argument est de faire tomber l’interlocuteur dans un piège et il est délibérément truqué, manipulé, saboté. L’orateur mal intentionné peut jouer sur les mots, énoncer des prémisses(1) fausses, utiliser des structures de raisonnement qui donnent l’apparence d’un raisonnement valide. Ou encore utiliser des arguments qui n’ont plus rien à voir avec le raisonnement comme les attaques ad hominem(2) par exemple. Q. Pourquoi proposer ce cours sur une plateforme de formation en ligne professionnelle ? Ou plutôt, en quoi l’argumentation est-elle une compétence à développer en entreprise ?
En entreprise comme ailleurs, quelle que soit la qualité des concepts(3) que nous forgeons et des jugements que nous formulons, un jour ou l’autre, nos idées se trouvent confrontées à des personnes qui ont des idées différentes. Il nous faut alors bien parler, mais aussi savoir écouter, expliquer mais aussi comprendre le point de vue de l’autre. Et parfois nous avons à faire à de la mauvaise foi.
À quoi peut encore servir la logique quand on est face à un interlocuteur qui est prêt à tout pour avoir le dernier mot ?
Avec Internet, les sophistes(4) disposent aujourd’hui d’une arme de persuasion massive, et il nous faut plus encore développer notre capacité à argumenter et à décoder les arguments des autres.
Q. Peut-on être « victime » de l’argumentation ? Y’a-t-il des moyens de se défendre face aux stratagèmes d’argumentation ?
On peut bien sûr être victime de l’argumentation quand celle-ci a été volontairement trafiquée pour vous distraire ou vous induire en erreur.
Comment alors se positionner, comment se défendre, comment réagir face à des arguments fallacieux(5) ? Mis à part peut-être les avocats ou les politiciens, nous ne sommes pas des professionnels du débat ou du discours. La méfiance systématique ou la pratique de l’ironie ne sont pas chez nous une seconde nature. La réponse tient en mot : il nous faut recourir intensément à la « pensée critique ». Son but n’est pas d’acquérir des certitudes, mais plutôt de débusquer les stratagèmes et se protéger des idées toxiques.
Un exemple : un argument fallacieux fréquent, appelé faux dilemme, consiste souvent à présenter sous forme d’alternative la solution à un problème qui en réalité permet de nombreuses réponses.
« Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous. »
Non, nous pouvons très bien être ni avec vous ni contre vous, être en désaccord sur certains points, d’accord sur d’autres.
Et pourquoi ne pas s’inspirer de L’art d’avoir toujours raison d’Arthur Schopenhauer ? Il y décrit 38 stratagèmes pour se défendre face à un interlocuteur, ou même pour l’attaquer.
Q. Avez-vous une histoire récente à nous raconter sur l’impact de l’art de l’argumentation dans un contexte d’entreprise ?
Le succès des entreprises dépend de la capacité qu’elles ont à convaincre leurs clients. Elles sont aidées en cela par les agences de publicité. Mais parfois elles sont face à d’autres types d’interlocuteurs. Il y a peu, Alstom et Siemens se sont vus refuser par la Commission Européenne le droit de fusionner. Leur argumentation n’était donc pas assez convaincante…
Quelques définitions du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales pour mieux comprendre !
(1) Prémisse
Proposition, affirmation entrant dans une démonstration dont on tire une conclusion; et en logique : chacune des deux propositions, majeure et mineure, d'un syllogisme, d'un raisonnement. Le syllogisme est un raisonnement composé de deux prémisses et d'une conclusion
(2) Attaque ad hominem
Cet argument consiste à retourner contre l'adversaire, en vue de le confondre, ses propres actes et ses propres paroles (ad hominem est une locution latine signifiant « à l'homme »)
(3)Concept
Représentation mentale abstraite et générale, objective, stable, munie d'un support verbal
(4) Sophiste
Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
(5)Argument fallacieux
Un argument fallacieux, autrement appelé « sophisme » dans la tradition aristotélicienne, est un argument truqué volontairement pour induire l'autre en erreur. Il donne l'apparence d'un raisonnement correct, il a un côté éblouissant, mais l'argumentation y est falsifiée, viciée ou piégée. Cette dernière définition est issue de la Petite Philosophie des arguments fallacieux de Luc de Brabandere (Eyrolles 2021).
Les nouveaux modes d’organisation du travail ont profondément modifié la relation des salariés à leur vie professionnelle : plus d’unité de temps et de lieu qui tienne, place au salarié mobile et agile ! Mais comment gérer efficacement ce nouveau paradigme sans y laisser des plumes ? Avec ce cours, Dunod vous aiguillera vers différentes méthodes organisationnelles qui ont fait leurs preuves pour à la fois rentabiliser votre temps au maximum, gagner en efficacité au quotidien et tirer profit des outils digitaux en les mettant au service de vos objectifs sans vous laisser submerger. Ce cours a été conçu avec Xavier Delengaigne, auteur de la Boîte à outils du Mind Mapping.
Gérer son temps et ses priorités grâce à la matrice Eisenhower
Dans le contexte professionnel actuel, tout semble urgent, et nous avons l’impression d’être constamment débordés. Voyons ensemble comment sortir la tête de l’eau.
Définir ses priorités : une compétence à forte valeur ajoutée
Savoir définir ses priorités est souvent la clé de l’efficacité. Cette compétence est essentielle pour garder ses objectifs à l’esprit, mieux gérer les imprévus et concentrer son énergie de manière à mener à bien ses projets dans les temps.
La matrice d’Eisenhower : classifier ses tâches efficacement
La matrice d’Eisenhower est un outil pour prioriser ses tâches en fonction de leur importance et de leur urgence. Cette matrice comporte 4 types de tâches : celles urgentes et importantes, à faire tout de suite, et soi-même. Celles non urgentes et importantes, soit les tâches à planifier. Celles non urgentes et non importantes, qui sont donc des tâches à éliminer autant que possible. Et enfin, celles urgentes et non importantes, à savoir les tâches à standardiser ou à déléguer.
Distinguer l’urgent de l’important
La matrice d’Eisenhower vise à privilégier l’importance à l’urgence. Dans cette matrice, l’important regroupe les activités qui exercent un impact sur vos objectifs de vie personnels ou professionnels. L’urgent, lui, regroupe les activités qui comportent un risque à ne pas être traitées immédiatement, mais sans forcément avoir un impact direct sur vos objectifs. L’urgence est un sentiment relatif et les tâches jugées telles peuvent être très variées.
Gérer ses priorités au quotidien grâce à la matrice d’Eisenhower
Le but de la matrice d’Eisenhower est de réaliser le plus grand nombre de tâches importantes en les priorisant dans les temps tout en gérant une partie des tâches urgentes. Vous allez donc devoir à la fois éliminer le temps consacré aux tâches non urgentes et non importantes, et réduire le temps consacré aux tâches non importantes et urgentes. Gérer ses priorités au travail de façon efficace demande beaucoup de discipline. Imaginez la situation suivante. Vous souhaitez diffuser efficacement des informations concernant votre entreprise sur les réseaux sociaux et obtenir plus de visibilité pour vos produits. Cependant, vous avez du mal à vous y tenir, car même si la tâche est importante, elle n’est urgente dans le sens où aucune contrainte extérieure ne vous y oblige. Pour être efficace, il faudra arriver à ne pas se laisser constamment séduire et dérouter par les sirènes de l’urgence.
Toute l’équipe Coorpacademy vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année !
Avant de se retrouver à la rentrée pour de nouveaux cours passionnants, des innovations sur la plateforme et toujours plus de surprises qui vous feront aimer apprendre, découvrez ce que vous avez préféré en 2019 !
Les mots les plus recherchés !
Parmi plusieurs centaines de milliers de recherches, les sujets de cours les plus recherchés ont été l’éthique, le management et la Responsabilité Sociale des Entreprises. Mais depuis novembre, le sujet le plus recherché est l’Escape Game digital, appelé Black Hole ! Si vous ne l’avez pas encore joué, découvrez-le sans plus attendre !
We’re all Legends : la playlist de l’année ! Cette année, nos collaborateurs étaient à l’honneur ! Depuis la création de cette série YouTube en novembre, vous avez été nombreux à découvrir les parcours d’Antoine, de Catherine ou encore d’Armelle dans cette playlist We’re all Legends. Rendez-vous en 2020 pour découvrir les parcours et les petits secrets de nouveaux collaborateurs : les vidéos seront publiées très prochainement !
Deux cours ont été particulièrement suivis cette année :
Introduction à l’intelligence artificielle : ce cours co-édité avec Fabernovel vous a permis de plonger dans l’univers de l’intelligence artificielle. Découvrez aussi cette vidéo interview de l’auteur du cours, Tom Morisse !
Le Big Data : ce cours Coorpacademy vous a expliqué les fondements du Big Data et de ses applications, entre blockchain, machine learning, datavisualisation ou analyse prédictive.
L’article le plus lu !
Vous avez été plus de 3 000 cette année à vous intéresser au rapport Future of Jobs du Forum Économique Mondial qui recense 10 compétences essentielles à développer pour naviguer plus facilement dans ce monde du travail incertain.
(Re)découvrez ces 10 compétences majeures avec cet article de blog, plébiscité par nos lecteurs !
Notre cerveau nous jouerait-il des tours ? Il n’est pas possible d’envisager, pour chaque situation, toutes les possibilités, ni d’être complètement rationnel. Notre cerveau va donc prendre des raccourcis, des court-circuits. Ce sont les biais cognitifs.
Luc de Brabandere, ingénieur et aujourd’hui Fellow au Boston Consulting Group, nous explique dans cette interview vidéo de 3 minutes comment les biais peuvent altérer notre façon de penser. Mieux les identifier, c’est mieux s’en prémunir !
Les biais cognitifs, qu’est-ce que c’est exactement ?
« Le constat de départ, c’est qu’il n’est pas rationnel d’être 100 % rationnel ! Par exemple, si vous voulez partir en vacances et que vous dites à vos amis : « Je vais faire un choix 100 % rationnel », vous ne partez jamais ! Il n’est pas possible d’envisager toutes les possibilités. Nécessairement, dans la vie de tous les jours, nous sommes obligés de faire des raccourcis, des courts-circuits, d’échapper à la rationalité : une sorte de lâcher-prise indispensable. Les biais cognitifs, c’est ça ! C’est comment l’on passe d’un côté à l’autre, le moment où nous prenons notre décision.
Pourquoi est-il important de maîtriser les biais cognitifs en entreprise ?
En entreprise, avant tout, ce sont des hommes et des femmes, qui pensent comme tous les hommes et toutes les femmes. Donc personne ne peut échapper aux biais cognitifs. Petit exemple simple : quand, lors d’un tour de table, lors d’une réunion, que chacun doit se présenter. Si le premier dit : » Je m’appelle Luc, je suis ingénieur et j’habite Bruxelles », il y a beaucoup de chances que la deuxième dise : « Je m’appelle Marie, je suis psychologue et j’habite Orléans. » Et pourtant, on peut se présenter comme on veut ! Là, il y a une décision qui se fait sans que nous le décidions vraiment, c’est un biais, et cela va tout changer !
Des exemples de biais cognitifs qui nous concernent tous ?
Les lois sont les mêmes pour tout le monde. Par exemple, il y a un biais qui était déjà analysé par Francis Bacon il y a 500 ans, qui dit : « on préfère croire ce qu’on espère être vrai. » Par exemple, quand la météo annonce du beau temps, on se réjouit. Quand elle annonce du mauvais temps, on se dit : « bon, finalement ils se trompent pas mal. » Cela n’est pas très rationnel… Et en entreprise, c’est la même chose ! Dans un rapport annuel qui est publié, quand l’année a été bonne, le patron dit : « Voilà, j’ai décidé ça ou ça. » Quand l’année a été mauvaise, qu’est-ce qu’il dit ? « Dans le monde, il s’est passé ci, il s’est passé ça ! » Le patron aussi est biaisé.
Un message pour les futurs apprenants ?
Comme vous l’avez constaté, ce sujet me passionne. Il me passionne depuis toujours. Je suis ingénieur en informatique, ça fait longtemps que je suis dans les entreprises, et les 10-15 premières années, je programmais, la technologie était mon monde. Mais plus je travaillais la technologie, plus je m’intéressais à l’être humain ! Et aujourd’hui, la technologie a pris encore plus de place ; je crois qu’il est vraiment important de mieux comprendre comment l’être humain fonctionne, et surtout, cette partie nécessairement non rationnelle qui est l’essence même de ce qu’est l’être humain.