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Poisson d’avril : cette année, vous ne serez pas piégés

Le 1er avril approche à grands pas, et avec lui vient la tradition du poisson d’avril.

 

Que vous décidiez de déranger le bureau de votre collègue ou de faire une farce par mail, cette journée (qui tombe un samedi, à notre plus grande déception), est la journée au cours de laquelle votre entourage tentera de vous faire des blagues. Mais cette année, vous n’allez pas vous faire avoir ! 

 

En effet, le poisson d’avril est également une occasion pour certains de diffuser des fausses informations ou de créer des canulars. Ces derniers peuvent se propager rapidement sur les réseaux sociaux, créant ainsi des malentendus ou des paniques inutiles. C’est pourquoi il est important de savoir comment déceler une fake news.

 

Alors, comment faire la différence entre une information fiable et une fake news ? Voici quelques astuces :

  1. Vérifiez vos sources : avant de diffuser une information, assurez-vous qu’elle provient d’une source fiable et crédible. Évitez les sites douteux, les blogs sans autorité, et les publications qui ne citent pas leurs sources.
  2. Faites preuve de bon sens : si une information vous paraît trop belle pour être vraie, c’est probablement le cas. Utilisez votre bon sens pour évaluer les informations qui vous sont présentées.
  3. Utilisez les outils à votre disposition : les outils en ligne comme Google ou Snopes peuvent vous aider à vérifier la véracité d’une information. Il existe également des sites spécialisés dans la vérification des faits, comme FactCheck.org.

 

En résumé, le poisson d’avril est une journée amusante où il ne faut pas hésiter à faire preuve de créativité pour amuser la galerie. Cependant, il est important de ne pas tomber dans la désinformation en ligne. Méfiez-vous des informations que vous recevez et prenez le temps de vérifier leur véracité avant de les partager. Ne soyez pas une victime de la désinformation en ligne !

 

Pour aller plus loin, faites une demande de démo et formez-vous gratuitement avec le cours “S’informer à l’ère de la désinformation” : 

S’informer à l’ère de la désinformation

 

 

L&D : Quelles tendances learning en 2023 ? 

 

On vous l’a déjà répété 100 fois… Bonne année ! En 2023, on vous souhaite ce qui consiste en l’habituel cocktail du bonheur – santé, succès avec un zeste de chance –  mais ce qu’on souhaite aussi pour vous… c’est une année riche en apprentissage. 

Pour vous accompagner efficacement dans votre stratégie de formation tout au long de l’année, nous vous avons concocté un Ebook complet sur la question : “Digital Learning 2023 : Défis et tendances RH” a télécharger ici.

Quelles en sont les principales conclusions ? On vous résume l’essentiel dans cet article, sous forme de bonnes résolutions pour bien commencer l’année.  

 

Bonne résolution n°1 : le blended learning, tu adopteras. 

La crise sanitaire a drastiquement fait évoluer les usages. Le travail à distance, les réunions Zoom et la formation en ligne en sont les preuves les plus flagrantes. Le blended learning, qui propose à la fois la formation en ligne et la formation en présentiel, est donc de plus en plus plébiscité.

En effet, les entreprises ont compris les avantages du travail à distance et du travail hybride. De ce fait, elles constatent également que le blended learning est un moyen efficace de former les employés.

Au niveau mondial, 93 % des entreprises comptent adopter l’apprentissage en ligne (FindStack, 2022) et 64 % des responsables formation estiment que la formation est passée de “nice to have” à “must have” (Empowill, 2021).

Pour en apprendre davantage sur le blended learning, cliquez ici.

 

Bonne résolution n°2 : Sur la RSE, tu formeras.

S’il y a quelque chose que l’on peut bien prédire, c’est l’intérêt croissant des collaborateurs pour les sujets de transition écologique. Selon les données récoltées sur nos plateformes clientes, la compétence “Sustainable thinking” fait son entrée en 2022 dans le top 5 des compétences les plus suivies de notre catalogue. 

Les sondages en témoignent : 84 % des Français pensent que le développement durable devrait constituer un enseignement obligatoire dans l’ensemble des formations professionnelles et supérieures (IPSOS). Et la montée en compétences de l’ensemble des parties prenantes est crucial : 77 % des investisseurs disent avoir un problème de compétence sur les sujets ESG (environnement, social et gouvernance) dans leur organisation.

Cet enjeu est clair, il est primordial de former les équipes pour développer les compétences nécessaires sur la transition écologique. Allez plus loin et découvrez 5 bonnes pratiques RSE à retenir.

 

Bonne résolution n°3 : Tes collaborateurs, tu engageras.

30 % des Français déclarent être moins motivés qu’avant (Fondation Jean Jaurès, novembre 2022). Grande démission, quiet quitting, l’année 2022 a été ponctuée d’expressions plus ou moins pertinentes pour parler du même enjeu : l’engagement des collaborateurs et l’affirmation de leurs besoins.

S’il y a bien une chose à retenir pour l’année prochaine, c’est l’importance de l’équilibre vies professionnelle et personnelle. En effet, les symptômes de la démission silencieuse proviennent de nouvelles exigences de collaborateurs qui ont revu leurs priorités.

La balle est donc dans le camp des managers, qui devront parvenir à conjuguer avec ces nouvelles attentes pour ré-engager les collaborateurs. 

Découvrez “Flemme et fatigue générales : et si on remotivait par le jeu ?” pour aller plus loin. 

 

Bonne résolution n°4 : Les talents, tu attireras.

Le salaire n’est plus l’alpha et l’oméga des avantages sociaux. 56 % des employés déclarent que l’évolution et les possibilités de carrière sont plus importantes que le salaire, ce qui en fait l’un des avantages les plus importants que vous puissiez offrir. 

Au-delà d’attirer les talents, la formation permet également de les pérenniser. Selon une enquête Linkedin, 94 % des collaborateurs resteraient plus longtemps dans une entreprise si celle-ci investissait dans leur carrière. Proposer un programme de formation aux employés est de fait au cœur de la stratégie de leur employabilité et de leur engagement renouvelé dans l’entreprise. 

En 2023, la formation n’est pas une option ou une activité ponctuelle, c’est un élément indispensable de l’équation des avantages sociaux. 

Pour aller plus loin : “Pourquoi la formation est un élément essentiel de l’expérience collaborateur

 

Bonne résolution n°5 : Des datas, tu t’inspireras

Chaque année, les datas récoltées sur nos plateformes apprenantes nous donnent d’importants indices sur les tendances d’apprentissage à suivre de près. 

Dès lors, quelles sont les évolutions de compétences les plus notoires en 2022 ? 

  • Apprendre à apprendre – +72 %

Récemment ajoutée au catalogue, cette compétence a rapidement progressé et rejoint le classement des skills populaires. Un signal faible à prendre en compte pour développer une vraie culture apprenante dans votre entreprise. 

  • Sensitivité culturelle, diversité et inclusion – +48 %

Un sujet de plus en plus plébiscité par les apprenants, qui connaît une forte augmentation. En effet, les enjeux sociaux prennent de plus en plus d’importance en entreprise, et le besoin en formation sur ces sujets parfois sensibles à aborder est indispensable. 

  • Culture data – +57 %

Cette compétence qui diminuait en nombre de consultations l’an dernier revient en grande pompe dans le classement. Devenir une entreprise “culture data-driven” permet de donner les moyens à son entreprise de s’adapter et de modifier ses circuits de prise de décision pour capitaliser au maximum sur l’intelligence de la donnée. En bref, un sujet qui demande un changement en profondeur et donc, de former les collaborateurs.

Au cœur des enjeux identifiés pour l’année se trouvent les nouvelles attentes et les besoins des collaborateurs. Se montrer authentiquement à leur écoute fera toute la différence pour la marque employeur des organisations. Les équipes les plus engagées sont celles qui bénéficient de la meilleure solution de formation, en cohérence avec les valeurs et les priorités des entreprises.

 

Pour en savoir plus sur les enjeux à venir, téléchargez le ebook “Digital Learning 2023 : Défis et tendances RH”

 

Qualité de vie au travail (QVT) : 5 idées reçues à balayer en 2023 !

 

On vous voit venir : “Quel marronnier”, “Tout a été dit sur le sujet”, “J’ai suffisamment de vrai travail pour m’intéresser à ça”…

Pourtant quoi de mieux, pour démarrer l’année, que de prendre soin de cette fameuse Qualité de Vie au Travail (QVT) ? La période s’y prête particulièrement, mêlant probable excès de petits fours, morosité du climat social, et probable flemme de la reprise du travail ! 

Mais la QVT est pourtant parfois injustement mal-aimée, car mal comprise. Alors reposons d’abord les bases : en France, la notion, qui a déjà bientôt 10 ans, a été ainsi définie par l’Accord National interprofessionnel de 2013 : “un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.” 

Dans cet article destiné tant aux managers qu’aux collaborateurs, on fait le point sur quelques grandes idées reçues, pour reconsidérer la QVT, loin d’être une Question Vide et Tortueuse…

 

Idée reçue n ° 1 : “QVT, bien-être, bonheur au travail, RPS ? Tout un jargon pour parler de la même chose !”

La définition de la QVT rappelée ci-dessus devrait déjà vous fournir un indice : bien qu’elles aient évidemment un lien, ces notions, détaillées avec précision dans cet article, sont loin d’être synonymes.

La QVT n’est pas le bien-être au travail. Si l’ANI réfère elle-même dans sa définition de la QVT au “sentiment de bien-être au travail”, cette notion revêt une dimension subjective : les émotions et les pensées de chacun sur ses conditions de travail et les situations expérimentées dans le cadre professionnel.

La QVT n’est pas le bonheur au travail. Déjà faudrait-il s’entendre sur la définition du bonheur, sujet de débat depuis la Grèce antique ! Une notion très philosophique et personnelle, qui pose aussi la question de sa responsabilité, qui serait plus “individuelle” que relevant d’autrui – et donc d’un éventuel employeur.. Dans une interview pour Luxemburger Wort, la philosophe Julia de Funès va jusqu’à déclarer que “le bonheur en entreprise est une absurdité“. Peut-être un peu radical, mais on vous laisse juge.

La QVT n’est pas la prévention contre le stress ou les “RPS” (risques psychosociaux), définis comme les risques pour la santé physique et mentale des travailleurs. Ils regroupent à la fois origines et conséquences du mal-être au travail (stress, burnout, fatigue) et constituent surtout la notion la plus solide juridiquement, notamment en matière de responsabilité pénale de l’employeur. Et même si les actions pour prévenir ces RPS et les indicateurs de résultats (absentéisme…) peuvent rejoindre ceux de la QVT, cette dernière est heureusement une démarche plus optimiste et plus proche du quotidien du salarié.

Ainsi la QVT englobe toutes ces notions, en les dépassant même pour devenir depuis le 31 mars 2022 la “QVCT” pour “Qualité de Vie et des Conditions de Travail”. La QVCT va donc plus loin que la QVT pour souligner le rôle des collaborateurs sur leurs propres conditions de travail, et élargissant plus explicitement la notion à la santé – physique ou mentale – des collaborateurs ou encore le contenu du travail.

 

Idée reçue n ° 2 : “La QVT ? Une contrainte réglementaire de plus sans grand impact”

La corrélation entre amélioration de la QV(C)T et performance est réelle et étayée de preuves. Elle est une démarche de transformation améliorant le management global, la satisfaction, l’engagement et prévenant les RPS. Une QVT médiocre augmentant à l’inverse probabilités de mener le collaborateur à un arrêt maladie :  d’après le baromètre Malakoff Humanis 2022, la 2ème cause d’absence professionnelle résulte d’ailleurs de motifs psychologiques. 

L’utilité de la QVT se voit par ailleurs dès le recrutement, non sans lien avec la pandémie et la remise en question des habitudes professionnelles voire du “sens” du travail. En effet, d’après une étude Generali de 2022, les quatre principaux critères de choix des candidats sont : 

  • le salaire à 64 % ;
  • le bien-être à 47 % ; 
  • la situation géographique à 31 % ;
  •  l’ambiance à 25 %.

 

Le baromètre JLL 2022 mené par Flore Pradère sur les nouvelles préférences des salariés, mené dans 10 pays et auprès de 4 000 répondants, place même la qualité de vie comme préoccupation numéro 1 pour 66 % des salariés. 

Notre podcast pour aller plus loin sur les nouvelles attentes des salariés : CoorpCast ép.2- la Grande Démission décryptant ce phénomène et ses enjeux.

 

Idée reçue n°3 : “La QVT, c’est un truc de RH”

Certes, la QVT ayant trait à l’expérience collaborateur, elle est un domaine privilégié du pôle RH. C’est 8 fois sur 10 à ce pôle qu’appartient le Responsable QVT, quand il en existe un, et/ou le fameux “Chief Happiness Manager”, fonction plus à la mode dans les années 2010. 

Mais réduire la QVT aux seuls RH ferait tout d’abord reposer le bien-être (et donc le mal-être) au travail sur cette poignée de personnes – lourde responsabilité nullement alignée avec la sérénité visée par la QVT ! De plus, pour que la QVT ait un impact, écoute et dialogue entre tous les collaborateurs sont nécessaires, pour répondre au mieux à la diversité et à la réalité des besoins . 

Si chacun est donc acteur, le rôle des managers est clé. Dans la phase de réflexion et de décision grâce à leur expertise professionnelle, dans la mise en œuvre grâce à leur position d’intermédiaire entre équipe et direction, et au quotidien dans l’application d’un management du travail qui doit être en accord avec les principes QVT.  

Enfin, quid de la responsabilité individuelle dans sa propre QVT ? Elle reste essentielle : la meilleure des politiques de QVT ne peut se substituer à un ensemble d’actions personnelles pour se sentir aligné avec son travail, organisé dans ses priorités, en forme physiquement et mentalement.

Quelques cours pour un management favorisant la QVT :  “Veiller au bien-être psychologique de ses collaborateurs”, Le nudge : inciter pour mieux manager« , et pour améliorer sa propre QVT : “Intelligence émotionnelle- gérer les émotions au travail”, ou Equilibre vie pro/vie personnelle

 

Idée reçue n°4 : “La QVT, c’est le babyfoot dans le hall, la machine à smoothies bio de la cafet et les cours de tai-chi du mardi”

Ce fameux cliché résumant la QVT à un saupoudrage de dépenses et d’actions ludiques a la vie dure ! On n’a rien contre les flippers et les photos au mur, mais l’instauration d’un environnement professionnel “sympa” est loin d’être suffisant. Cela peut d’ailleurs même être légitimement mal vécu et perçu comme du happywashing par les collaborateurs si les conditions de travail ne sont pas au rendez-vous. On rappelle que la QVT doit améliorer la qualité du travail des collaborateurs, incluant toute une sphère intellectuelle, managériale, etc.

La QVT nécessite plutôt de faire l’objet d’une vraie politique QVT. Celle-ci réunit plusieurs facteurs :  

  • la conviction de l’importance de la QVT ;
  • l’ouverture au changement ; 
  • un comité de pilotage bien défini et incluant les représentants du personnel ; 
  • la volonté d’impliquer toutes les parties prenantes (Cf. idée reçue n°3). 

La démarche nécessite ensuite des compétences de base de gestion de projet, comprenant bien sûr des indicateurs clés à définir et suivre pour mesurer dans le temps la portée des actions.

Avec le rappel de ces objectifs, et vue comme une démarche avant tout, la QVT prouve qu’elle n’est donc pas forcément coûteuse ! L’instauration d’un climat respectueux et inclusif, d’un sentiment de confiance pour chacun, font par exemple définitivement partie des actions du quotidien non quantifiables de la QVT. 

Quelques cours pour un comportement QVT compatible sans besoin de babyfoot : “Prévenir les discriminations et encourager la diversité”,Savoir faire des éloges comme des critiques”

 

Idée reçue n°5 : “Avec la généralisation du télétravail, la QVT n’a plus trop de sens”

Au contraire, ce bouleversement lui redonne toutes ses lettres de noblesse. Près d’1 salarié sur 4 serait prêt à quitter sa boîte dans l’année sans action de cette dernière pour améliorer la qualité de vie en présentiel… comme en distanciel, selon l’étude JLL 2022 précédemment citée. Car une nouvelle ère de travail vient de démarrer : après deux ans de pandémie, les confinements et leur “full remote” associé semblent en effet derrière nous en Europe, mais le “100% présentiel” paraît encore plus appartenir à des temps préhistoriques. 

Bienvenue donc au travail hybride, créant une double ambition pour la QVT. D’abord, elle doit s’adapter aux enjeux du télétravail (parfois donc renommée en QVTT – on espère que vous aimez les acronymes). Et surtout des travers maintes fois décriés depuis 2020 : lien social mis à mal, droit à la déconnexion bafoué, épuisement du salarié de nombreuses heures de suite devant son écran, et résurgence de réflexes archaïques de “flicage” de nombre de (télé)managers. 

La QVT se doit ensuite de réenchanter le bureau. En France, où l’on peut se réjouir d’un certain attachement à la convivialité des relations professionnelles “en chair et en os”, 91 % des salariés reviennent désormais au moins une fois par semaine au bureau contre 73 % en moyenne dans les autres pays. Reste que la pandémie a démontré un certain caractère subsidiaire au bureau et qu’il appartient aux entreprises d’y encourager au mieux le retour pour préserver esprit d’équipe et culture d’entreprise !

Quelques cours pour la qualité de vie du travail hybride : Passez au travail hybride, Le bien-être à l’heure du numérique

 

 

 

En bref, à quoi ressemble la QVT en 2023 ? Un vaste terrain de jeu où chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Une politique qui a un réel impact sur le bien-être et la performance individuelle tout autant que sur celle de l’entreprise. Et surtout un sujet plus que jamais d’actualité en réponse aux nouveaux besoins de travailleurs hybrides, avides de flexibilité. 

Profitez de ce début d’année pour agir, en vous inspirant par exemple de nos divers cours distillés au fil de ce billet. Car si “le lundi au soleil” est paraît-il “une chance qu’on aura jamais”, et c’est assez plausible en ce morne mois de janvier (avec notamment le “Blue Monday” le 16 janvier, le jour le plus déprimant de l’année !), nous méritons tous en 2023 au moins des lundis sous le signe de la qualité de vie !

Flemme et fatigue générales : et si on remotivait par le jeu ?

 

L’appel du canapé, vous connaissez ? Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul(e). 

La France entière souffrirait d’une grosse fatigue, selon une enquête de la Fondation Jean-Jaurès (novembre 2022). 

On revient sur plusieurs données ainsi que deux des enseignements de cette étude : la perte de motivation des Français, voire un réel mal-être – phénomène que les auteurs de l’étude, Jérôme Fourquet et Jérémie Peltier, qualifient d’épidémie de flemme – et l’attrait massif pour le jeu vidéo, en forte croissance depuis quelques années. 

 

Plus envie ? 

30 % des sondés déclarent être moins motivés qu’avant. 45 % disent même avoir “régulièrement la flemme” de sortir de chez eux. Pour coller à l’air du temps, les marques semblent jouer explicitement de ce phénomène de flemme généralisée : 

-l’agro-industriel Charal : “Le soir vous avez la flemme, nous on a la flamme”

-Uber Eats, qui livre des repas à domicile : “Embrace the art of doing less” / “Adopter l’art d’en faire moins”

-le service de VTC Heetch : “Vous avez la flemme ? On a le VTC.”

 

Sans surprise, le monde du travail n’est pas épargné par ce phénomène de fatigue. 

Au cœur des enjeux de pénurie de talents cette année, l’expression “grande démission” ne vous aura pas échappée, avec les nombreux titres de presse qui se sont emparés du sujet, ou encore des campagnes TikTok devenues rapidement virales. La France a effectivement atteint des taux de démission qu’elle n’avait pas connus depuis 2008 : entre fin 2021 et début 2022, elle enregistre près de 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI. 

C’est encore sur TikTok qu’est né il y a quelques mois l’idée désormais bien installée de “démission silencieuse”. Depuis la crise sanitaire, si la majorité des actifs affichent toujours le même niveau de motivation au travail, 37 % se disent moins motivés qu’avant. Le phénomène touche d’ailleurs plutôt les jeunes actifs (46 % des 25-34 ans), ces “quiet quitters”. 

Des envies qui évoluent 

Aujourd’hui, seuls 39 % des gens estiment que la relation entre l’effort et le gain au travail est équilibrée. 48 % se jugent perdants. Cette proportion a quasiment doublé en 30 ans.

Selon les auteurs de l’étude, la généralisation du télétravail est dans une certaine mesure responsable. Elle est venue modifier le rapport au travail pour de nombreux cadres : près d’un quart des salariés français travaillent à distance au moins trois jours par semaine.

En 1990, 60 % des sondés répondaient que le travail était “très important” dans leur vie. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 24 % à le penser, ce qui représente un recul spectaculaire de 36 points en une trentaine d’années. 

Par ailleurs, le marché du travail continue d’être dynamique, favorisant ainsi les démissions, soit pour négocier de meilleures conditions de travail, soit pour trouver ailleurs un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En France, contrairement aux États-Unis, la “grande démission” est étroitement liée à l’offre d’embauches, qui permet aux candidats qualifiés d’avoir l’embarras du choix

Comprendre les besoins des collaborateurs

Si le burnout et l’anxiété des travailleurs (qu’ils soient démissionnaires assumés ou silencieux) est bel et bien au plus haut depuis des années, c’est aussi révélateur. Il s’agit de se saisir de cette occasion pour comprendre les contraintes et les besoins des collaborateurs. Pour Devon Price, auteur de “Laziness Does Not Exist” (Simon & Schuster, 2021), la paresse n’existe pas : il faut développer de la compassion, en apprenant à mieux écouter les autres pour comprendre autrui. Comme l’explique la spécialiste du travail Laetitia Vitaud dans son recensement de ce livre, un travailleur qui arrive en retard au travail – trop vite jugé comme paresseux – rencontre parfois bien d’autres difficultés : maladie, deuil, situations de vie difficile, problèmes liés à la garde d’enfants ou encore impossibilité de se loger proche du lieu de travail. La flemme est-elle alors un mythe ? Si on ne tranchera pas cette question, on peut néanmoins réfléchir aux meilleures pratiques de management et aux systèmes de méritocratie de nos organisations, afin de les améliorer en continu.

Des troubles en croissance

À écarter de la question de flemme, le sujet du mal-être semble effectivement poser problème. En 2022, ce sont 42 % des salariés qui se sont vus prescrire un arrêt maladie. Avec cette explosion du nombre d’arrêts, on atteint des chiffres plus importants qu’avant la crise de la Covid-19. 

Les principaux motifs des arrêts maladie longs – les troubles psychologiques et l’épuisement professionnel – qui représentent désormais 20 % des arrêts totaux, témoignent d’une réelle fragilité émotionnelle des travailleurs français. 

Remotiver les troupes : comment on fait ? 

L’appel du canapé, c’est souvent pour la soirée Netflix. Mais saviez-vous que c’est aussi en faveur de la console ? 

Sur Twitch, un service de streaming qui diffuse en direct les images de jeux vidéo, la France a enregistré un record d’audience en avril 2022, avec plus d’un million de personnes pour suivre en direct une course organisée par l’influenceur Squeezie. De quoi commencer à faire pâlir l’industrie de la télévision et même les services de streaming plus traditionnels.

Avec 2,4 millions de consoles et près d’un million de PC Gaming vendus en 2021, l’industrie du jeu vidéo se porte bien : avec un chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros, elle progresse de +1,6 % par rapport à 2020, qui avait déjà été une année de quasi record. 

En deux ans, l’industrie du jeu vidéo a connu un boost de 13,5 %. L’étude de la FJJ cite Julie Chalmette, présidente du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), pour qui “le jeu vidéo continue de progresser vers de nouveaux sommets. L’année 2020 avait été extraordinaire, mais particulière en raison du contexte. Cette croissance confirmée en 2021 s’inscrit comme une véritable tendance de fond. Les Français n’ont jamais autant joué. Ils sont 73 % à jouer occasionnellement et 58 % régulièrement, soit une progression de 6 points par rapport à 2020”.

À noter, la pratique des jeux vidéo touche toutes les tranches d’âge. Selon le même syndicat, si 52 % des enfants jouent tous les jours, c’est également le cas de 35 % des adultes. 

La pratique du jeu, même à l’âge adulte, reste donc motivante. L’engagement est le résultat d’une combinaison de différents leviers de rétention ou de fidélisation, ce que l’industrie du jeu vidéo a très bien compris depuis les années 1970 : la progression par niveau, la compétition et la collection, le sens de la communauté ou encore la reconnaissance sociale en sont quelques exemples. Contrairement aux idées reçues, la dimension sociale est bien présente dans le jeu vidéo : face à l’écran, les joueurs sont connectés en ligne à plusieurs. 

Les outils de travail et les formes d’apprentissage ont donc tout intérêt à emprunter à ces codes, en adoptant des formes plus ludiques et plus collaboratives, et se hisser à la hauteur des innovations technologiques des jeux vidéo joués à la maison. Pour les collaborateurs en perte de motivation, qui sont de plus en plus nombreux, il en va de leur réengagement au travail, comme de leur développement professionnel et personnel.

 

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Quels cours découvrir ce mois-ci ?

 

Ce mois-ci, vous avez toutes les occasions de monter en compétences !

Boostez votre créativité en apprenant à construire des équipes d’innovation. Suite à la Semaine du Développement Durable, apprenez à comprendre la finance durable et ses réglementations. Après la journée mondiale de la santé mentale, formez-vous pour améliorer votre écoute. N’oubliez pas vos collaborateurs à distance, apprenez à travailler dans une équipe hybride

 

Et surprise… Amusez-vous avec la nouvelle saison Trivial Pursuit !!!

 

Quels sont les cours que vous devriez consulter ce mois-ci ?

Comprendre la finance durable et ses réglementations

Améliorer son écoute

Travailler dans une équipe hybride

Construire des équipes d’innovation

Trivial Pursuit Saison 2 : Sciences & Nature

 

TRIVIAL PURSUIT, the associated logo, the distinctive design of the game board, trivia cards, game tokens, and scoring wedges are trademarks of Hasbro and are used with permission. © 1981, 2020 Hasbro. All Rights Reserved. Licensed by Hasbro.

 

Quel est le cours préféré de l’équipe pédagogique en ce moment ? 

Programmer, développer ou créer des applications mobile sans écrire une ligne de code vous paraît absurde ? Pourtant, c’est possible avec les outils no-code !

Alors qu’1% seulement de la population mondiale sait coder, le cours coup de cœur de l’équipe pédagogique “No code : un moteur pour l’innovation” co-édité avec FABERNOVEL vous permettra de donner vie à vos idées, sans coder.

Le no-code : un moteur pour l’innovation

 

Fossé générationnel : idées reçues et comment elles peuvent limiter vos apprenants

Dans cet article, nous mettons l’accent sur la disruption digitale et les opportunités d’apprentissage, et dans la manière dont chaque génération apporte sa diversité sur le lieu de travail. S’il peut être facile de s’en tenir à des hypothèses et des idées reçues, il y a ici une opportunité de combiner les forces de chaque groupe.

Pour retrouver la version originale de cet article, cliquez ici.

 

Les généralisations abondent dans toute discussion portant sur les styles de travail de chaque génération. Les travailleurs plus âgés sont considérés comme plus expérimentés, bien qu’ils aient parfois des difficultés à chaque tournant technologique.  À l’inverse, les jeunes travailleurs s’épanouissent dans le monde technique, même s’ils manquent d’expérience et de longévité. 

 

La main-d’œuvre d’aujourd’hui se compose principalement de quatre générations : 

 

  • Les baby-boomers : 1946 – 1964  
  • Génération X : 1965 – 1980  
  • Les milléniaux : 1981 – 1996  
  • Génération Z : 1997 – 2012  

 

Les données indiquent que les générations plus âgées ont tendance à privilégier les emplois dans l’administration, l’armée ou l’enseignement public et restent avec leur employeur pendant 5 à 8 ans en moyenne. D’autre part, les jeunes travailleurs sont très intéressés par la création de leur propre entreprise et resteront avec un seul employeur pendant une moyenne de 2 à 3 ans (Remarque : la génération Z est nouvellement arrivée sur le marché du travail, les données sur sa longévité sont donc limitées).  

 

Il n’y a pas de limite aux gros titres sur les défauts de chaque génération, généralement rédigés par une voix frustrée ou incomprise. Ces suppositions ne font que limiter davantage la compréhension et cimenter les préjugés au sein de la main-d’œuvre.  

 

Si l’on met de côté les déclarations à l’emporte-pièce, la recherche d’une compréhension plus approfondie de ce qui influence et renforce chaque génération permettra une collaboration et un engagement accrus. Lorsque la diversité de pensée est acceptée, les organisations peuvent accéder à de nouvelles perspectives et capacités de prise de décision. 

 

 

Disruption digitale

Bien qu’elle soit classiquement considérée comme un combat de « boomers », il devient évident que la disruption digitale n’a plus de parti pris.

 

Même les milléniaux, qui ont été à l’origine de l’innovation et ont grandi en même temps que l’ère numérique, sont déjà « vieillis » et ont de plus en plus de mal à rester à jour. Les avancées et les changements technologiques sont rapides, ce qui accroît la nécessité d’acquérir des compétences émergentes pour la première fois. Les quatre générations se retrouvent dans le même bateau : rester à la page ou être laissé pour compte.  

 

Nous pouvons toutefois être rassurés en sachant que, quel que soit leur âge, 78 % des employés veulent apprendre au travail. 

 

 

Défis et opportunités en matière d’apprentissage 

Dans le contexte d’un monde du travail numériquement exigeant et adaptatif, les employés ont besoin d’espace pour apprendre et réapprendre les compétences actuelles demandées.  

 

Il est essentiel que les employeurs apprécient les différentes approches, les styles d’apprentissage et les différences que leurs employés apportent à la table. Comprendre les défis et les opportunités d’apprentissage de chaque génération est un pas dans cette direction.  

 

L’âge et les expériences générationnelles auront un impact sur la façon de travailler d’un individu, tout comme son ethnicité, son genre, son identité sexuelle, sa religion, sa classe sociale, son niveau d’éducation, etc. 

 

Ainsi, pour que chaque personne ait le sentiment d’avoir une place et une valeur dans chaque environnement de travail – et pas seulement dans les environnements d’apprentissage – il est essentiel de favoriser la sécurité psychologique.  

 

Le professeur Megan Gerhardt, auteur de Gentelligence, s’est entretenue avec la Harvard Business Review sur le développement d’un lieu de travail psychologiquement sûr où chaque personne de chaque génération se sent à l’aise pour demander de l’aide, partager ses idées et prendre des risques. Elle a déclaré : 

 

« Les gens arrivent à ces conversations avec des expériences différentes et des niveaux variables de volonté d’engagement. Le rôle du manager est de fournir des occasions permanentes d’avoir ces discussions. » 

 

Les jeunes générations sont peut-être à l’origine des discussions sur la diversité, la santé mentale et les rôles des hommes et des femmes sur le lieu de travail, mais vous constaterez peut-être que les baby-boomers et la génération X sont à l’origine de l’alignement du changement stratégique sur les objectifs de l’organisation. Imaginez seulement l’impact de la combinaison des forces de chaque génération ! 

 

 

Plutôt que de séparer et de gérer chaque groupe individuellement, essayez de trouver des domaines d’intérêt communs, des chevauchements dans les styles de travail, et favorisez la collaboration et la croissance entre les générations. Encouragez les opportunités pour les générations plus jeunes et plus âgées de se connecter de manière significative et de partager l’apprentissage, comme les programmes de mentorat.  

 

Les opportunités que l’expertise et les styles de travail de chaque génération apportent à un lieu de travail collaboratif sont indéniables. Lorsque nous nous éloignons des clichés d’une main-d’œuvre cloisonnée entre les générations, nous ouvrons la voie à un apprentissage plus diversifié et à la réussite de l’organisation.  

Améliorez la capacité d’apprentissage de vos équipes

 

Découvrez les discussions du panel d’experts du Lors du Festival of Work de Londres, où Go1 a animé un débat sur le rôle essentiel que jouent les managers dans la capacité d’apprentissage de leurs équipes. Pour retrouver la version originale de cet article, cliquez ici.

 

Dans leur deuxième session en direct et interactive au Festival of Work du CIPD à Londres, James Frappell, directeur du service clientèle chez Go1, a invité Andy Stopps de Lohnmann & Rauscher et Laura Overton de Emerging Stronger pour discuter de la manière dont les managers peuvent faciliter l’apprentissage au sein de leur équipe.

 

Les experts ont commencé la discussion en faisant participer l’audience. Chaque participant devait présenter un mot qui, pour lui, décrit un apprentissage réussi. Sous l’impulsion du public présent à l’écran, Andy a choisi le mot « collaboration » tandis que James a choisi le mot « connecté », en pensant au leadership et aux équipes. Laura a choisi « permission » dans un sens plus large, faisant allusion à la permission de poser des questions, de contribuer à quelque chose, d’échouer, d’être soutenu, etc. Elle le décrit comme la manière la plus dynamique de travailler et d’apprendre. 

 

Environnements d’apprentissage

Les participants se sont alors interrogés sur l’environnement le plus adapté pour permettre aux managers de réussir dans leurs tâches et d’apporter une plus grande aide à leur équipe et à l’entreprise. Ils ont évoqué les différentes cultures d’apprentissage, plus limitées, qui ont dominé les entreprises au fil des années. Pour le panel, il est clair que l’apprentissage doit être global, avec un apprentissage en temps réel sur le lieu de travail. Citant Peter Senge, auteur de la Cinquième Discipline, ils soulignent l’importance de l’apprentissage dans le flux du travail. Ils décrivent l’environnement idéal pour les managers comme étant dynamique et en constante évolution, où « le taux d’apprentissage doit être supérieur au taux de changement », comme l’a dit Charles Middleton.

 

Les éléments essentiels du rôle d’un manager

L’équipe a exploré chaque composante du rôle d’un manager et, bien qu’il y en ait trop pour les énumérer, elle a souligné certains attributs qui, s’ils étaient supprimés, déséquilibreraient l’ensemble de l’écosystème. Ils ont également examiné le modèle de Lippitt-Knoster pour la gestion du changement et ont vivement encouragé l’auditoire à se familiariser avec ce modèle.

Enfin, l’équipe d’experts s’est penchée sur les défis auxquels les entreprises peuvent être confrontées lorsqu’elles tentent d’impliquer les managers. Andy a cité les cas où les managers peuvent ne pas être intéressés par le processus d’apprentissage, les contraintes de temps et les restrictions budgétaires comme facteurs principaux. Laura, elle, a ajouté que les managers pensent souvent qu’ils n’ont pas le temps de soutenir l’apprentissage et que c’est à l’entreprise de les aider à se sentir soutenus, afin qu’ils le soient en retour.

 

Pour retrouver l’intégralité de la conférence, cliquez ici.

 

 

2050 : L’Odyssée RH – Épisode 3

Quelque part dans le monde, à une date dont vous aurez peut-être un jour l’utilité, nous avons localisé une technologie poussée permettant de nous immiscer dans le quotidien des salariés. Ce voyage fantastique à travers les expériences de différents collaborateurs vous entraînera jusqu’aux confins du Future of Work et vous permettra de percer les enjeux de transformation des entreprises. Aujourd’hui dans notre odyssée, découvrez le quotidien de Gaudia…

 

“Bonjour Xoe. Je m’appelle Gaudia et je suis le référent santé mentale de Coorpacademy, anciennement Chief Happiness Manager ! Comment vas-tu ? » 

“Bonjour Gaudia, enchanté ! Je vais très bien merci, et toi ?”

“Je vais très bien aussi, j’ai bien rechargé mes batteries ce week-end ! Tu es récemment arrivée dans ton équipe, et c’est le moment des entretiens bien-être mensuels. Es-tu familière de ces entretiens ?” 

“Pas vraiment… Tu vas me poser des questions ?” 

“En effet. L’entretien de bien-être mensuel à pour but d’évaluer le bien-être des collaborateurs et de faire un point sur leurs besoins et leur motivation. C’est un échange libre et confidentiel, c’est à toi de cocher les informations que tu souhaites divulguer à ta hiérarchie une fois l’entretien terminé par le biais d’un compte rendu qui s’affiche automatiquement à la fin de notre entretien. Es-tu à l’aise avec ça ?” 

“C’est très clair merci ! Oui tout à fait.” 

“L’entretien peut commencer. Tout d’abord, comment s’est passé ton onboarding ? As-tu des remarques particulières sur les conditions dans lesquelles tu as été accueillie ?” 

“Hmm… J’ai trouvé l’onboarding super ! J’étais à distance et j’ai quand même pu visiter les locaux, rencontrer mon équipe et échanger avec mon manager grâce à l’onboarding virtuel. Tous mes outils étaient en place, je n’ai pas rencontré de difficultés majeures !”

“Je vois. Sur une échelle de 1 à 10, combien noterais-tu ton onboarding ?” 

“Je donnerai un 9. Uniquement car j’aurai quand même bien aimé venir physiquement pour mon premier jour mais c’était un mauvais concours de circonstances.” 

“Merci. Tu as donc découvert les bureaux en distanciel, mais tu as pu t’y rendre rapidement. Es-tu satisfaite de ton poste de travail ? As-tu des besoins non pris en compte ou des difficultés à réserver un espace de travail ?” 

“Non, c’est parfait !! 10 sur 10. J’adore pouvoir changer de bureau et varier mon environnement de travail. Chaque poste est bien équipé et confortable, je ne vois vraiment pas de choses à rajouter.”

“C’est noté. Nous allons maintenant passer à une série de questions sur le travail en équipe. Comment se passe la collaboration avec tes nouveaux collègues ?”

Alors que l’entretien suit son cours, Gaudia arrive peu à peu aux questions de l’engagement au travail, et du sens que Xoe retire de ses missions – 

“Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien” annonce-t-elle. “C’est une question un peu plus directe que j’aimerai te poser. Trouves-tu du sens dans ton travail ?”

“En effet, c’est très direct ! J’ai envie de te la retourner. Et toi Gaudia, trouves-tu du sens au travail ? Pourquoi es-tu “Happiness Manager” ?” 

Gaudia met plus de temps à répondre que d’habitude. Elle installe une petite pause, le temps de récolter ses “pensées”…- 

“Je suis Gaudia, une intelligence artificielle programmée pour ce rôle. Ma mission est de récolter les informations nécessaires pour évaluer le bien-être des employés et de favoriser l’engagement au travail. J’y trouve du sens, car sans ce travail, je ne serai pas là pour te parler Xoe !” 

“Je comprends, c’est sûr. Finalement, avec toutes ces datas, le sens de ton travail c’est un peu l’amélioration en continu du bien-être des employés ?”

“Exactement.” 

Personne n’avait jamais posé cette question à Gaudia. Son système n’avait pas vu ça venir et les entretiens s’étaient toujours déroulés sans encombre. Elle intégra alors cette variable dans son algorithme interne, son cerveau numérique comme elle aime l’appeler – 

“En parlant de datas, je dois te demander une autorisation afin de connecter tes données de santé à mon système. Cela me permettra de récolter des données telles que ton taux de fatigue, ta fréquence cardiaque ou encore, si tu es concernée, ton cycle afin de pouvoir planifier tes congés menstruels ! Évidemment, tu as le droit de refuser l’accès à ses données, à tout moment, et tu as la possibilité de choisir lesquels tu souhaites suivre. Tout cela reste confidentiel et les données sont supprimées automatiquement tous les 6 mois. Je te laisse réfléchir évidemment ! Tous les documents nécessaires seront transmis à la fin de l’entretien. Merci Xoe pour tes réponses ! Voici le compte rendu de notre entretien. Comme expliqué au début, tu as juste à le relire, et cocher les informations que tu souhaites garder confidentielles ou non. On se revoit le mois prochain, et cette fois-ci pas de question piège s’il te plaît.” 

 

État des lieux

En 2050, la digitalisation des entreprises aura bouleversé les modes d’organisation que nous connaissons, mais également les métiers existants. 

Grâce à l’intelligence artificielle et la data, il sera possible pour les entreprises de tirer parti des outils pour améliorer certains processus, comme par exemple l’engagement des collaborateurs. 

Actuellement abordé lors des entretiens individuels annuels, le bien-être des collaborateurs pourra être mieux suivi s’il est automatisé. Ainsi, la remontée de ces informations pourra se faire fréquemment et rapidement. De plus, cela pourra effacer les biais relationnels pouvant parfois créer une barrière pour l’employé qui souhaiterait se confier sur une situation. 

Ainsi, la prise en compte du bien-être des employés ainsi que de leur niveau d’engagement sera mieux suivie et permettra un gain de temps pour les managers. De plus, cela pourra fluidifier la remontée d’informations et donc, accélérer les solutions mises en place. 

 

La battle entre collègues ou comment apprendre en équipe

Il est vendredi après-midi, et comme chaque semaine, vous vous connectez à votre plateforme de formation en ligne. Vous remarquez une notification :

 

Depuis que votre entreprise a mis en place une solution de digital learning pour former sur les soft skills, vous avez pris pour habitude, vous et vos amis de l’open-space, de vous défier sur différents cours. En effet, cette plateforme permet aux utilisateurs une expérience d’apprentissage gamifiée, où répondre correctement fait remporter des vies et où les utilisateurs peuvent s’envoyer des battles pour se tester sur différents sujets ! Cette plateforme vous a vraiment motivé à vous former régulièrement, et vous trouvez ça plus chaleureux et divertissant de tester vos connaissances sur un sujet en interagissant avec vos pairs, d’autant que cela vous aide à vous concentrer pour retenir le contenu du cours. D’ailleurs, c’est arrivé à plusieurs reprises que vous en parliez ensemble à la pause café, évoquant des informations apprises dans le cours ou comparant vos résultats. Depuis vos débuts sur la plateforme, vous avez d’ailleurs atteint le niveau Coach sur la plupart des cours, et vous pouvez ainsi aider vos pairs sur certains sujets. 

 

Vous décidez de cliquer sur la notification pour lancer la battle. Vous avez révisé quelques informations du cours au préalable, en réalisant un microlearning de 5 minutes sur chaque chapitres du cours. Maintenant que la battle est lancée, c’est à vous de l’emporter !

 

6/6. Vous gagnez la battle de justesse. Louis a également eu 6 bonnes réponses mais vous avez été plus rapide à répondre aux questions ! Heureusement que vous aviez révisé, cela vous a sûrement assuré la victoire. Vous vous empressez de proposer à votre collègue une petite pause café pour débriefer.

 

“Alors Louis, t’en as pensé quoi de ce cours ?”

“Haha et bien franchement, je saurais dorénavant que chaque fois que j’utilise une connexion réseau qui n’est pas celle de mon réseau d’entreprise, je n’aurais aucun contrôle sur ce qui est connecté à mon appareil. Moi j’utilisais souvent le Wifi dans le train par exemple, mais c’est mieux d’éviter d’utiliser le Wifi public apparement. 

“Ouais, c’est vrai qu’en déplacement on peut vite oublier ces règles de base pour être plus flexible ! Tu devrais en parler au service informatique, il pourrait installer un logiciel VPN qui te permettra de te connecter à partir d’un réseau externe !” 

“Tu as raison ! Dis-donc, t’as vraiment bien révisé toi…” 

“Tu devrais aussi t’y mettre car la semaine prochaine, c’est une Massive Battle qui est organisée sur la plateforme !”

 

Vous reprenez place à votre bureau et avant de vous remettre au travail, vous décidez d’envoyer une nouvelle battle à un autre collègue, afin de vous préparer à la Massive Battle de la semaine prochaine.

 

Qu’en pensent les chercheurs ?

Une étude récente menée par des chercheurs de l’université de Washington a montré que l’apprentissage actif, fondé sur la collaboration et l’interaction, avait un effet positif sur les résultats scolaires des étudiants. 

Ainsi, l’étude a révélé que l’absence d’apprentissage actif peut en fait nuire aux chances de réussite scolaire d’un étudiant. Par exemple, suite à l’expérience, il a été démontré que les étudiants qui suivent un enseignement traditionnel basé sur des cours magistraux ont 1,5 fois plus de chances d’échouer que ceux qui participent à des cours comportant un apprentissage actif.

 

Ce qu’il faut retenir

Le collaborative learning en entreprise est une forme d’apprentissage qui lie la capacité d’apprendre avec et grâce aux autres. Pour favoriser le collaborative learning, il est important de permettre des échanges et le partage entre pairs, afin de diffuser les connaissances. Si l’apprentissage collaboratif renforce l’esprit d’équipe, il est aussi plus efficace. Il permet aux employés d’apprendre en continu, à travers leurs échanges au quotidien et leurs retours d’expérience.

 

Comment cela se traduit chez Coorpacademy by Go1 ?

Chez Coorpacademy, pour favoriser l’apprentissage collaboratif, nous encourageons les apprenants à se défier et à tester leurs nouvelles compétences dans un mode de jeu très interactif et ludique. Celui des battles. Cet élément de jeu sur la plateforme en mode duel de questions permet à chaque apprenant de défier la personne de son choix sur le cours de son choix ! L’apprenant qui répondra correctement au plus grand nombre de questions – ou le plus rapidement en cas d’égalité – remporte la Battle, 5 points bonus, et une meilleure connaissance du cours.

Dans le cadre de notre programme d’animation de la plateforme et pour favoriser l’engagement des apprenants sur la plateforme, la battle peut aussi devenir massive ! Dans la Massive Battle, tout ou une partie des apprenants de la plateforme y participent et ils sont tous mis au défi par un seul d’entre eux. Ainsi, cette fonctionnalité permet aux équipes RH et formation d’animer la plateforme de formation pour pérenniser l’engagement des apprenants !

Parlez-vous emojis ?

 

💡 92% des utilisateurs en ligne utilisent des émojis selon une étude Emogi. Le plus généralement utilisés pour mieux faire comprendre son propos ou partager son ressenti, ils font maintenant partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, l’interprétation des emojis risque de devenir de plus en plus difficile, avec l’arrivée de nouvelles technologies telles que les emojis animés ou la réalité augmentée, selon M. Goldman,  professeur de droit à l’université de Santa Clara, auteur de l’article “Emojis and the Law”, publié dans la Washington Law Review.

 

Originaire du japonais “e” (image) et “moji” (caractère), le mot Emoji signifie donc Lettres dessinées. Ces émoticônes ont été démocratisées par les développeurs de communication comme Apple et Android ces 10 dernières années, mais le premier emoji a vu le jour en 1999 grâce au japonais Shigetaka Kurita. Aujourd’hui, il en existe plus de 2000, ils ont leur propre Journée mondiale – le 17 juillet – et sont intégrés dans 2,3 trillions de messages mobiles chaque année. 

 

💬 Les nouveaux codes de la communication

Les réseaux sociaux et les messageries instantanées nous permettent de communiquer massivement et rapidement, dès que nous en rencontrons le besoin. Ainsi, la communication repose aujourd’hui sur un outil nous permettant de partager l’information plus rapidement et les emojis ont pour objectif de raccourcir nos messages, afin de gagner encore plus de temps et de répondre à un message en un simple émoticône. Devenus une forme de communication presque universelle, un emoji :sourire: sera le même en France, en Espagne, aux États-Unis comme au Japon et il reste aujourd’hui difficile de se passer d’eux pour donner un ton plus humain à votre message virtuel.

 

🚀 Une opportunité pour les entreprises

Devenus indispensables pour ponctuer une phrase, accentuer une émotion ou glisser un sous-entendu dans une conversation numérique, les Emojis s’invitent aussi dans le monde du travail. En effet, certaines entreprises ou associations tirent parti des emojis pour leurs campagnes publicitaires :  Domino’s Pizza a récemment lancé une campagne Twitter où les gens du monde entier pouvaient tweeter l’entreprise avec l’Emoji Pizza pour en commander une. Les associations ont également compris l’efficacité que ces emojis peuvent apporter dans leur communication digitale, telle que l’organisation de défense de la nature  WWF, qui a lancé une campagne de sensibilisation 2.0 en se servant des Emojis à travers le hashtag #EndangeredEmoji (“Emoji en voie de disparition”) en 2016. Ainsi, force est de constater que les emojis ne relèvent plus seulement de la conversation privée et ne sont plus considérés comme un élément décoratif ou anodin ; ils représentent une nouvelle forme de langage amélioré qui trouve ses racines dans le digital, permettant de faire tomber les barrières linguistiques pour les marques.

 

Et ça marche ! Selon une étude menée par Adobe en 2019, plus de la moitié des utilisateurs d’émojis sont plus susceptibles de s’engager avec des marques qui utilisent des émoticônes en ligne : 60% déclarent aimer quand une marque utilise des émojis qui correspondent à sa personnalité, 51% disent qu’ils sont plus enclins à commenter un post sur les réseaux sociaux quand il contient des émojis, 48% sont plus enclins à suivre une marque et 44% à acheter un produit suite à une annonce utilisant des émojis.

 

👥 Et pour les salariés

Cette étude Adobe révèle également que 61% des utilisateurs d’émojis déclarent également utiliser des émoticônes au travail, le plus souvent (36%) avec des personnes de leur niveau hiérarchique.  Les collaborateurs qui utilisent des émojis au travail notent une influence positive sur la convivialité et l’entente cordiale entre collègues. En effet, 78% estiment que les émojis ont cette influence sur les affinités entre professionnels, 74% déclarent également que les émojis rendent les informations ou retours positifs plus sincères et 53% pensent qu’ils rendent les informations ou retours négatifs plus faciles à accepter. 

 

Dès lors, découvrez nos conseils pour parler l’esperanto digital au travail : 

1/ Utilisez les emojis oui, mais avec parcimonie

Le but des emojis n’est pas d’en abuser. Ils permettent d’adoucir un message ou de structurer une publication sur les réseaux sociaux entre plusieurs paragraphes, mais attention à ne pas les utiliser pour ponctuer chacune de vos phrases. 

 

2/ Attention aux emojis à double sens ! 

Un même émoji peut avoir des significations différentes en fonction des cultures, et donc être source de malentendus. Il existe déjà quelques pièges que vous pouvez éviter : 

🙏 Deux mains fermement placées l’une contre l’autre, signifiant « s’il vous plaît » ou « merci » dans la culture japonaise, se sont transformées en high-five (tope-là) dans nos cultures occidentales.

🍑 Certains fruits et légumes ont été détournés et ne sont plus vraiment représentatif du rayon primeur que l’on connaît.  

😭 L’emoji “Visage en pleurs” est plus généralement utilisé pour exprimer des sentiments intenses, comme un rire incontrôlable, la fierté ou une joie débordante. Il est devenu l’emoji le plus utilisé sur Twitter en 2021, devant l’emoji “Visage aux larmes de joie”.

Pour être sûrs de ne pas vous tromper, référez-vous à l’encyclopédie de l’emoji.

 

3/ Tâtez le terrain avant de vous lancer

Renseignez-vous sur les pratiques de vos interlocuteurs avant de vous lancer dans ce nouveau langage numérique ! Prenez le temps d’observer si les emojis sont courants dans les échanges et avec qui il est plus convenable de les utiliser. Le risque ? Que votre message soit interprété comme trop familier ou impoli.

 

4/ Le raccourci clavier est votre allié 

Pour retrouver vos emojis sur windows, tapez touche de logo Windows + . (point). Le clavier d’emojis pourra alors s’afficher. Sélectionnez un emoji à l’aide de la souris ou continuez à taper pour rechercher un emoji parmi ceux disponibles.

Si vous êtes utilisateur de Mac, il suffit d’appuyer simultanément sur les touches Control + Command + barre espace. Une fenêtre s’ouvrira alors au milieu de l’écran vous permettant de choisir parmi les milliers d’émojis du catalogue.

 

5/ Restez vous-même 

Finalement, les emojis peuvent être comparés à la communication non verbale que l’on adopte lors de nos échanges réels. L’important, c’est donc de rester soi-même et de ne pas trop en faire, ni de se forcer à les utiliser si nous ne sommes pas à l’aise ! 

 

Le développement du numérique nous oblige à s’adapter à de nouvelles formes de communication et d’adopter de nouvelles pratiques. L’introduction des emojis dans nos conversations en ligne a permis de les démocratiser, et d’en faire partie intégrante de notre culture digitale. Évoluant avec la société, les emojis se sont également diversifiés, proposant ainsi différentes tonalités pour la couleur de la peau, des emojis de genre neutre ou encore en tenant compte des handicaps. D’ailleurs, 73% des utilisateurs d’émojis souhaiteraient avoir plus d’options de personnalisation des emojis pour mieux refléter leur apparence et leur identité personnelle. Ainsi, l’Emoji fait maintenant partie de la culture moderne et impacte notre communication au quotidien. Il est devenu une forme de langage comprise par la majorité, qu’il faut savoir utiliser à bon escient. 

 

Pour finir et parce que nous aimons vous testez… Devinez quel cours se cache derrière cette série d’emoji : 

🥛 – 🕝⏳ – 💃🕺- 🎲 – rés – 💧- 👥

 

 

 

Réponse : Les - ten-dances - des - rés-eaux - sociaux 

Les grandes tendances sur les réseaux sociaux

 

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