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La recette des cours Coorpacademy : interview avec Solène Rascle, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy

 

Engager les apprenants dans leur apprentissage, c’est l’une des missions principales de Coorpacademy. Dans l’objectif de permettre aux collaborateurs de se former en continu, afin de garantir leur employabilité dans un monde incertain et un marché du travail qui évolue. Mais comment créer du contenu innovant, qualitatif et engageant ? Quelle méthodologie appliquer ? Autant de questions que l’on a voulu poser à Solène Rascle, qui est ingénieure pédagogique au sein de notre équipe contenu – qui recrute d’ailleurs un(e) Chef.fe de projet Digital Learning juste ici ; et qui co-construit avec des éditeurs partenaires les cours du catalogue de contenus premium.

 

Le métier d’ingénieur(e) pédagogique n’est pas tout à fait connu de tous. À cheval entre l’ingénierie et l’enseignement, l’intitulé de ce poste peut parfois amener à quelques confusions. Néanmoins,  l’ingénierie de la formation évolue de manière fulgurante à mesure qu’elle se digitalise et que les apprenants montrent un intérêt pour des formats divers et innovants. 

 

Dans cette interview, découvrez le métier d’ingénieur pédagogique et rentrez dans les coulisses de Coorpacademy !

 

Pour commencer cette interview, présente-toi en quelques phrases…

Je suis Solène, ingénieure pédagogique chez Coorpacademy ! Pour te donner un petit aperçu de mon parcours, j’ai toujours été assez informée sur les sujets de l’éducation et de la formation. J’ai commencé dans l’enseignement, j’ai notamment enseigné le français à Londres ou encore organisé des programmes culturels et universitaires pour des étudiants internationaux et américains en France / à Paris. J’ai donc toujours aimé apprendre, découvrir, partager, et comme j’aime m’investir dans des activités variées, je pensais que je pourrais tout à fait m’épanouir dans le domaine du e-learning notamment.

 

Le métier d’ingénieur pédagogique n’est pas encore très connu, c’est un terme que j’ai moi même découvert avec Coorpacademy. Pourrais-tu nous décrire les principales missions de ce poste ?

Alors pour commencer, figure toi que j’ai moi aussi découvert ce métier en postulant chez Coorpacademy ! En fait, un ingénieur pédagogique est chargé de concevoir un parcours d’apprentissage, de concevoir des cours, des expériences apprenants, le tout pour former un public donné à des sujets variés.  D’où l’appellation d’ingénieur, qui concerne la partie conception, création et mise en place de dispositifs de formation adaptés à un public d’apprenants, et à laquelle s’ajoute toute la partie pédagogique, pour que les dispositifs de formation répondent aux objectifs pédagogiques fixés.

 

Comment l’ingénieur pédagogique crée-t-il un cours ? Y-a-t-il une méthodologie propre à Coorpacademy ?

Avant toute chose, plusieurs facteurs peuvent venir influencer la manière dont un cours sera créé. Bien sûr, ça dépend d’abord de l’ingénieur pédagogique en question, mais aussi et surtout du public visé, du sujet du cours, des objectifs et de l’entreprise ou de l’éditeur partenaire ! Chez Coorpacademy, nous avons une méthode propre à nous pour construire les cours. Notre pédagogie unique repose sur plusieurs piliers. Nous commençons par poser les questions à l’apprenant, qui peut ensuite jouer quand il veut la courte vidéo de cours. C’est le principe de la pédagogie inversée : l’apprenant est engagé dès le début du cours et chacun peut progresser à son rythme ! Donc chez Coorpacademy, quand on travaille sur un cours, il faut d’abord garder ce format en tête. Ensuite, il faut aussi penser à l’aspect ludique de nos cours, avec les quiz, les battles entre apprenants, et les étoiles et vies à accumuler. La gamification de la formation invite l’ingénieur pédagogique à penser ces cours dans un format divertissant, qui rend le cours et l’expérience d’apprentissage plus amusant et engageant, à l’inverse du format de cours classique, que l’on connaît déjà par cœur. 

 

Pour construire un cours, il faut d’abord en maîtriser le sujet et pour ça, on travaille avec des éditeurs partenaires de cours, ou des experts. Nous détenons l’expertise pédagogique, mais pas l’expertise sur l’ensemble des sujets que nous allons traiter au sein du catalogue de contenus premium, qui comprend déjà plus de 1700 cours ! Alors, quand on doit réfléchir à la création d’un cours, on échange avec celles ou ceux qui détiennent l’expertise sur le sujet en question, notre rôle étant de s’approprier le sujet, d’en comprendre les enjeux, de bien définir les objectifs pédagogiques et les acquis que les apprenants auront développé à la suite du cours.

 

Pourrais tu nous donner la recette d’une création de cours chez Coorpacademy ?

 

Bien sûr ! Tout d’abord, il vous faudra des ingrédients essentiels : curiosité, envie d’apprendre, un zeste d’humour et une bonne dose de rigueur. En ce qui concerne la recette, je vous invite à suivre les étapes suivantes : 

 

Étape 1

Pour un cours Coorpacademy réussi, commencez par vous imprégner du sujet. Une fois que vous aurez bien approprié la thématique sur laquelle portera le cours, vous pourrez définir les objectifs pédagogiques avec le client ou le partenaire. Ces éléments sont cruciaux pour construire une architecture de cours. Avec ce plan détaillé, on va pouvoir réfléchir et définir quelles idées essentielles nous souhaitons faire passer, dans quel ordre souhaitons-nous organiser les idées, en combien de chapitres et surtout, en combien de niveaux. 

 

Étape 2

Une fois que l’architecture du cours est prête, laissez reposer, pour mieux faire monter la pâte ! En termes non culinaires, ça veut dire laissez vous du temps pour analyser la progression du cours : est-t-elle cohérente ? Est-ce que l’on peut remarquer une gradation en termes de difficulté des questions ? Quel format serait le plus approprié pour traiter au mieux le sujet ? Toutes ces questions sont essentielles pour s’assurer que les objectifs pédagogiques sont bien atteints.

 

Chez Coorpacademy, c’est sur cette base qu’on va ensuite produire tout le contenu de cours, en le rendant engageant avec des vidéos courtes et ludiques ! Pour rester dans l’analogie de la recette, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau.

 

Étape 3

Vous y êtes presque, mais il reste encore un bon temps de préparation : c’est la production des vidéos, qui sont nos principaux supports de cours. Pour commencer, rédigez un script. Cette étape de rédaction peut nécessiter de travailler en collaboration avec un rédacteur (externe ou chez le partenaire). Une fois le script finalisé entre vos mains, c’est le moment de goûter le plat : la relecture ! Et si ce n’est pas à votre goût, que les idées ne sont pas clairement énoncées ou que le ton n’est pas approprié, apportez les modifications nécessaires. Enfin, c’est le moment de la cuisson ! Les vidéos sont produites, et naturellement, cette étape vous demandera également d’être attentif à la réalisation finale, quitte à faire cuire un peu plus longtemps. 

 

Étape 4

Le four sonne ! Les supports de cours sont prêts et c’est l’heure de l’assemblage. Sur la base des cours, donc des scripts, vous allez pouvoir rédiger les incontournables quiz, la marque de fabrique Coorpacademy. Pour s’assurer que le plat sera délicieux, il faut se mettre à la place de ceux qui vont le goûter ! Alors, on se met à la place de l’apprenant, on tente de varier les formats de questions (Vrai ou faux, choix multiples, mise en situation, question illustrées, etc.) et de varier les situations. D’ailleurs, le plus dur est souvent de trouver les mauvaises réponses ! Il ne faut pas que celles-ci soient trop évidentes, ni trop compliquées. 

 

Étape 5

C’est l’heure du service et de la dégustation. Tout est prêt. Déposez dans les assiettes, ou plutôt, sur les plateformes clientes Coorpacademy ! Puis après la relecture finale et la mise en ligne, c’est le moment de jouer le cours de nos collègues, et d’en tirer des bonnes pratiques et de faire nos retours. 

 

Et comment ça se passe pour les cours custom, c’est-à-dire les cours sur mesure adaptés aux sujets de nos clients ?

Pour les cours sur mesure, même processus de production et même méthodologie. Les étapes de la recette restent inchangées. La seule différence sera dans les sujets. Souvent, avec les cours custom, on va traiter des sujets plus spécifiques à un secteur, une industrie, un besoin client – et pour une une cible plus précise : des apprenants d’une même équipe, d’un métier spécifique, ou qui ont déjà un certain niveau de connaissance sur le sujet. La première étape, qui consiste à s’approprier le sujet et à définir les objectifs de formation du client, sera également définie par la thématique que le client souhaite traiter. Ensuite, c’est l’équipe CSM qui reprend les fourneaux, d’ailleurs, découvrez le métier de CSM dans cet article

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton job aujourd’hui ?

Au-delà du fait que j’aime beaucoup Coorpacademy et mes collègues avec qui je m’entends très bien, ce que j’aime le plus dans le travail d’ingénieur pédagogique, c’est la multitude de sujets que je suis amenée à traiter. J’apprends quotidiennement et j’échange avec une diversité d’interlocuteurs, donc je ne m’ennuie jamais ! J’aime aussi les challenges que ça peut représenter parfois et la stimulation intellectuelle que ça procure de réfléchir ensemble aux parcours de cours bien pensés pour les apprenants.

 

As-tu des cours sur lesquels tu préfères travailler ?

Globalement, tous les sujets sont intéressants à traiter, mais si je dois en citer un, je choisirai la transformation durable car c’est un sujet actuel et parce qu’il est urgent d’agir ! Mais en soit, tous les sujets m’intéressent. Ce qui va le plus compter pour moi, ce sont les cours qui demandent des formats différents. C’est assez amusant de travailler sur des formats innovants, et puis j’aime la réflexion que ça demande pour construire le cours. Innover, réfléchir, se mettre à la place de l’utilisateur final / de l’apprenant pour rendre l’expérience d’apprentissage la plus agréable possible, avec toujours en tête l’objectif pédagogique. Finalement, je crois que ce qui me stimule, c’est de créer, faire des choses nouvelles et surtout lorsqu’on investit des sujets qui paraissent classiques mais qui sont malgré tout incontournables.

 

Pourrais-tu me décrire une de tes journées type ?

Je n’ai pas de journée type dans le sens ou, comme nous gérons plusieurs projets ou plusieurs partenaires en même temps, je suis constamment en train de développer mon agilité ! Passer d’un sujet à un autre, d’un partenaire X à un partenaire B, gérer les urgences : ma journée type, c’est finalement une mosaïque. En revanche, il y a des tâches qui sont constantes et sur lesquelles on ne peut faire l’impasse : lectures de sources, d’ouvrages, relecture et rédaction de scripts et de quiz, et enfin, beaucoup de travail d’orthographe et de typographie. C’est un poste qui demande à la fois de de travailler et de s’investir en amont de la publication du cours, mais aussi en aval car c’est aussi suivre les retours (des apprenants, des clients, des partenaires) pour nous améliorer, perfectionner notre contenu pour qu’il soit aussi qualitatif dans le fond que dans la forme !

 

Aurais-tu des conseils pour celles et ceux qui seraient intéressés par le métier d’ingénieur pédagogique ?

Parmi les ingrédients de la recette, vous ne pouvez pas vous passer des deux principaux : restez curieux et continuez à apprendre ! La curiosité est l’une des qualités premières de l’ingénieur pédagogique. Il faut avoir envie de traiter tous les sujets, même ceux qui ne nous parlent pas forcément à la base. D’un point de vue plus pragmatique, il existe de plus en plus de formations d’ingénieur pédagogique, je pense que ça peut être une bonne entrée en matière pour découvrir ce métier ! Mais toutes expériences qui touchent à l’éducation, à la formation, à la rédaction, ou à l’édition sont des expériences intéressantes pour occuper ce poste. Enfin, et sans grande surprise, je conseillerai de dormir avec un Bescherelle sur sa table de chevet, car il faut avoir une grammaire impeccable. 

 

Et pour finir, petit quiz : Si tu devais choisir entre ces 3 nouveaux cours du catalogue, lequel choisirais-tu et pourquoi ?

 

J’aurais tendance à dire Trivial Pursuit car c’est un cours parfait pour l’été et les vacances ! Trivial pursuit, c’est 30 questions pour apprendre en s’amusant, tout en développant sa culture générale et ses connaissances de certains sujets. En plus, chez Coorpacademy, on vous fournit une explication de la bonne réponse et un “Le saviez-vous ?” en bonus, contrairement au jeu de culture générale classique. Franchement, un cours joué sur le téléphone à la plage avec vos amis ou votre famille, c’est tout de même la meilleure façon pour apprendre de manière ludique et à plusieurs ! 

Trivial Pursuit – Planète et Environnement

 

Trivial Pursuit : 2 nouveaux cours pour faire aimer apprendre !

Le 15 Décembre 1979, deux amis passionnés de jeux de plateau décident de se lancer dans une partie. Scott Abbott, journaliste sports et Chris Haney, photographe pour la Gazette de Montréal, s’interrogent : qui est le meilleur joueur des deux ? 

De fil en aiguille, d’argument en argument, une idée va germer dans l’esprit des deux amis lors de cette froide nuit canadienne. Ils ne le savent pas encore, mais ils viennent d’inventer un jeu de société qui deviendra mythique…

Trivial Pursuit !

Vendu à 20 millions d’unités en 1984, le jeu Trivial Pursuit est depuis plus de 40 ans, le jeu de culture générale pour animer soirées ou après-midis en famille, entre amis, et entre collègues.

Et c’est aussi un partenaire éditeur de cours emblématique de Coorpacademy depuis maintenant 1 an. Les cours Trivial Pursuit proposés sur la plateforme Coorpacademy couvrent différentes thématiques, avec à chaque fois 30 questions de culture générale autour du sujet choisi. 

 

Un partenariat pour faire aimer apprendre

 

Si nous sommes fiers de collaborer avec Hasbro pour enrichir notre offre de formation, c’est parce que ce partenariat est le symbole de notre conviction la plus profonde : l’apprentissage peut être ludique et divertissant, tout en restant efficace et engageant. En effet, avec ce partenariat, nous combinons notre volonté de traiter toutes les compétences douces existantes (et la culture générale en est une !) et notre recherche constante de formats innovants et divertissants, qui donnent envie d’apprendre et, surtout, qui font aimer apprendre.

 

À ce jour, 7 cours Trivial Pursuit sont disponibles sur les plateformes Coorpacademy, et nous venons ajouter 2 nouveaux cours accessibles dès aujourd’hui, le 23 juillet 2021 :

 

Les cours Trivial Pursuit

Sciences & Nature

Trivial Pursuit – Sciences & Nature

Géographie

Trivial Pursuit – Géographie

Divertissement

Trivial Pursuit – Divertissements

Histoire

Trivial Pursuit – Histoire

Arts & Littérature

Trivial Pursuit – Arts & Littérature

Sports & Loisirs

Trivial Pursuit – Sports & Loisirs

L’Épreuve ultime

Trivial Pursuit – L’Épreuve ultime

 

(Nouveau) Planète et Environnement : 30 questions pour tester son niveau de connaissance en économie circulaire, pour développer sa pensée durable et initier le changement.

Trivial Pursuit – Planète et Environnement

(Nouveau) Web & Technologies : 30 questions spécialement créées pour ceux qui se pensent incollables sur Internet, les GAFAM et les grands noms de la Silicon Valley. 

Trivial Pursuit – Web et Technologie

À l’issue de ce programme, il vous sera possible de gagner un certificat spécial, reprenant tous les camemberts qui illustreront vos connaissances en culture générale !

 

Mais, à quoi ça ressemble un cours Trivial Pursuit en ligne ?

Vous retrouvez bien entendu vos cours Trivial Pursuit dans votre catalogue de cours :

Choisissons le cours Planète et Environnement, publié cette semaine, et qui vous permettra de développer la nouvelle compétence indispensable pour le monde de demain : la pensée durable. Cela ressemble à un cours classique, comme tous les cours que vous pouvez retrouver dans le catalogue Coorpacademy. La même interface, un niveau Base, Avancé, et Coach.

Dans le cadre de ce camembert, vous serez à l’issue du niveau Base capable de :

  1. Connaître une technique toute simple pour climatiser les logements
  2. Comprendre le concept d’économie circulaire

À l’issue du niveau Avancé, vous serez capable d'(e) :

  1. Savoir quelle ressource est la plus exploitée par l’Homme après l’eau
  2. Maîtriser le concept d’énergie grise

Enfin, à l’issue du niveau Coach, vous serez capable d'(e) : 

  1. Comprendre l’étymologie du mot « climat »
  2. Connaître des alternatives végétales au cuir

Trois niveaux, des niveaux de difficulté croissants. Pour l’instant, rien de nouveau.

La différence avec un autre cours réside dans la structure des questions, ainsi que dans les modalités pour « valider » le cours. Chaque niveau va vous « poser » 10 questions de culture générale. Il n’y a pas de leçon, pas de vidéo. Chaque bonne réponse vous fait gagner 4 étoiles (comme dans n’importe quel cours) et il vous faut 6 bonnes réponses sur 10 minimum pour avoir accès au niveau suivant. Voilà un exemple de question :

 

En 2016, Bertrand Piccard a réalisé le premier tour de monde en avion…

solaire
à hydrogène
à énergie nucléaire

 

 En avion solaire ! En répondant à une question, que vous répondiez correctement ou non, vous aurez accès à ces deux éléments inamovibles de la pédagogie Coorpacademy. Le point-clé, et Le Saviez-vous ? Comme sur la capture d’écran suivante :

 

 

 

Voilà, vous savez tout ! Il ne vous reste plus qu’à jouer ces cours. Et c’est peut-être dans ce cadre-là que l’expression que nous utilisons régulièrement (jouer un cours, plutôt que le suivre, pour la dimension relevant de l’entertainment que nous essayons de rajouter à tous nos contenus de formation) prend le plus son sens. 

À vous de jouer !

TRIVIAL PURSUIT, the associated logo, the distinctive design of the game board, trivia cards, game tokens, and scoring wedges are trademarks of Hasbro and are used with permission. © 1981, 2020 Hasbro. All Rights Reserved. Licensed by Hasbro.

 

La plateforme Coorpacademy comme un outil de progression pour les collaborateurs : un succès Square Management

 

Depuis 2019, nous accompagnons les collaborateurs de Square Management dans la formation, pour favoriser leur montée en compétences sur des sujets variés et leur progression au sein du groupe.

Square Management a rencontré l’un des 3 cofondateurs de Coorpacademy, Arnauld Mitre, afin d’échanger sur les bienfaits de ce partenariat. Retour sur cette interview qui décrit les projets et les succès de ce partenariat !

Une collaboration qui évolue en continu

Ce partenariat avec Square Management a démarré début 2019. La plateforme a d’abord été mise à disposition au sein de deux cabinets du groupe puis, alors que de plus en plus de collaborateurs montraient leur engagement dans la formation sur Coorpacademy, nous avons élargi le partenariat à l’ensemble du cabinet du groupe début 2020. À ce jour, nous avons formé à peu près 700 collaborateurs de Square Management grâce à la plateforme Coorpacademy.

 

Pourquoi choisir Coorpacademy comme solution de formation en ligne ? 

Le besoin émis par Square Management était clair. La formation était un pilier pour accompagner la progression des collaborateurs au sein du groupe et leur permettre de monter en compétences, d’améliorer leurs performances et de garantir leur employabilité. Ainsi, plusieurs éléments ont orienté le choix du cabinet de conseil : 

 

Un catalogue de contenus premium 

Le catalogue sur étagère que nous proposons, qui contient des contenus premium, avec des cours créés en collaboration avec des partenaires éditeurs et notre équipe d’ingénieurs pédagogiques, et aussi la possibilité d’utiliser un outil auteur afin d’ajouter leur propre contenu au catalogue de formation. Square Management a également choisi Coorpacademy pour accompagner la formation des collaborateurs car le cabinet de conseil avait un réel besoin de former sur des sujets spécifiques, tels que le management, le leadership et autres soft skills, dites compétences douces, que notre catalogue traite en profondeur. 

 

Des parcours certifiants, pour valider l’expertise des consultants

Un autre facteur de réussite de la plateforme Coorpacademy au sein de Square Management est la possibilité de pouvoir valider un parcours correspondant à un domaine d’excellence du cabinet de conseil. Avec cette fonctionnalité, les consultants ont pu concrètement valider leurs connaissances acquises mais aussi se motiver à compléter les parcours grâce à la délivrance d’un certificat une fois le parcours terminé. Un des facteurs de succès de la plateforme aujourd’hui, c’est donc l’adéquation assez forte entre Coorpacademy et les équipes formation de Square, qui donne la possibilité aux collaborateurs d’utiliser la plateforme comme un outil de progression de leur carrière.

 

Des collaborateurs séduits par l’univers gaming de la plateforme

Un des autres aspects qui a suscité autant d’engouement pour Coorpacademy est l’attraction assez importante pour l’univers gaming que propose la plateforme et qui est possible aussi grâce à notre pédagogie. En effet, la population des consultants Square apprécie particulièrement les fonctionnalités inspirées des jeux vidéos : le format quizz, la vie du joueur qui désigne la chance qui lui est attribuée pour avancer dans le cours, les battles entre apprenants, etc. Les consultants ont vraiment joué le jeu. Cette motivation est d’ailleurs récompensée, car nous avons également une  fonctionnalité qui est évidemment plutôt tournée de façon positive, où nous présentons les 20 meilleurs participants de la plateforme. Cela permet de motiver les apprenants à se rendre sur la plateforme et à se challenger entre collègues pour créer de l’engagement envers la formation.

 

Des innovations pédagogiques pour favoriser la collaboration

Chez Coorpacademy, nous avons comme objectif de sortir une innovation pédagogique par trimestre. Le dernier en date : l’Escape Game “Forum de Babel”. Dans ce format innovant, les apprenants sur la plateforme vont unir leurs forces pour gravir les quatre étages de la Tour de Babel numérique. Chaque semaine, des documents et des indices leurs sont fournis pour résoudre une énigme. Un Forum de Babel est aussi à leur disposition pour échanger entre pairs. Dans cet Escape Game, la collaboration est clé pour trouver les réponses aux énigmes. Les collaborateurs n’avaient qu’une semaine pour décrypter chaque énigme et parvenir au sommet de la tour ! Ce format a suscité beaucoup d’engagement chez les consultants de Square Management, qui ont d’ailleurs remporté le prix de la collaboration avec le plus grand nombre d’échanges sur les forums.

Auparavant, nous avions également lancé une série interactive, “Suspects”, où le but était d’aider à mener trois interrogatoires – un par épisode – en mettant en application des compétences comportementales, les fameuses soft skills. Et tout dernièrement, nous avons lancé une série de podcasts appelée “Cybercafé”, pour se former à la grande histoire du Web ! 

 

Le mot de la fin 

Le succès de cette collaboration n’aurait pas été aussi grand sans l’implication des équipes de formation de Square Management, avec qui nous sommes ravis de faire durer ce partenariat. Nous avons hâte de voir les apprenants s’engager dans leur formation et apprendre des choses ! Comme Arnauld Mitre le rappelle, chez Coorpacademy, nous sommes persuadés que tous les moyens sont bons pour apprendre quelque chose, même les plus hors du commun, comme le jeu.

 

Manager de demain: 3 compétences pour s’adapter à la révolution managériale

 

Les entreprises se transforment. Comme le monde autour de nous, les organisations évoluent et avec, les équipes qui les constituent. Pour accompagner ces transitions, les managers sont ceux qui vont inscrire les premiers pas vers le changement. Les nouvelles méthodes de travail, de gestion de projet, les nouvelles cultures demandent d’adopter un management 3.0 qui s’adapte aux nouveaux besoins des salariés, et répond aussi aux nouveaux enjeux du monde de demain. Dès lors, comment transformer son management pour que chacun s’investisse dans l’intérêt du bien commun et atteigne ses objectifs ?

Il n’existe pas de modèle d’organisation idéal. Quand on parle de transformation, on peut avoir tendance à croire qu’il existe un idéal à atteindre et qu’il suffit de répondre aux enjeux des grandes transformations pour que celles-ci soient “terminées”. Mais, dans un monde qui change en permanence et qui évolue très rapidement, la transformation n’est jamais terminée, elle se renouvelle.  Aujourd’hui, toutes les grandes transformations reposent finalement sur la capacité des individus et de l’organisation à s’adapter, à évoluer sereinement dans un monde incertain, et à la capacité de réagir face aux imprévus. Le management est un pilier pour accompagner les transformations des entreprises, car elles sont portées par les équipes. L’enjeu du management en 2021, c’est accompagner le changement.

Vers un management 3.0

Les entreprises font face à de nouveaux défis : hybridation du travail, transformation digitale, culturelle, renouvellement des compétences, et des talents, pour n’en citer que quelques-uns. Le contexte de la pandémie a transformé nos modes de management vers des méthodes plus agiles et demandant plus d’autonomie. S’ajoute à cela l’arrivée des jeunes générations, appelées millennials, qui implique par exemple de revoir les modes de management. 

Selon une étude du site de recrutement Monster.fr réalisée en 2020 avec l’institut Yougov, à la sortie du confinement en mai 2020, 19% des 18-34 ans déclaraient ne pas avoir besoin de sens dans leur emploi, alors que fin 2020, ils ne sont plus que 4% à partager cette vision. 

En quête de sens, les millenials ne sont donc plus seulement à la recherche d’une rémunération, mais plutôt d’un sentiment d’utilité. Il sera important pour ces nouvelles recrues de comprendre comment, à leur échelle, ils participent à l’aventure collective de l’entreprise. Ces nouvelles générations de salariés sont également en demande de feedbacks et d’encouragements. En échange de leur implication, il est important d’être remercié et félicité régulièrement.

Le terme management 3.0 a été inventé par Jurgen Appelo, écrivain et conférencier, qui travaille sur les questions de leadership. Aujourd’hui, un manager est un leader. C’est-à-dire qu’il utilise son pouvoir de conviction pour accompagner les personnes vers leurs objectifs. Ce concept décrit l’ensemble des méthodes du  management agile : le manager leader donne du sens aux employés, plutôt que de leur donner des directives. 

Le management 3.0

Le management 3.0 serait un management agile, basé sur un contrat de partage. Plus linéaire, horizontal et collaboratif, il augmenterait l’autonomie de chacun, et serait plus responsabilisant pour les collaborateurs. Pour le bon fonctionnement des organisations, il est primordial pour les managers de développer certaines compétences, qui leur permettront de mieux comprendre les besoins et attentes des salariés, et de se rapprocher du rôle de coach qui accompagne ses collaborateurs. Pour ça, le manager doit apprendre à mieux gérer ses émotions, mais aussi celles de ses équipes. Alors, quelles compétences un manager doit-il développer aujourd’hui pour réinventer son management et mieux accompagner les salariés à l’avenir ?

 

L’écoute active

Vraiment écouter est une compétence professionnelle indispensable à tout bon manager. Savoir écouter ses collaborateurs à des conséquences importantes sur l’efficacité globale de l’équipe, autant individuellement que collectivement, mais aussi sur la qualité des relations inter-collègues. Mais alors, c’est quoi l’écoute active ? Tout d’abord, il s’agit de faire le vide dans sa tête pour ne laisser de place qu’à l’information que nous communique notre interlocuteur. Sans réfléchir à ce que vous allez dire ensuite, ce que vous pourriez bien répondre à cette information, vous laissez finir le propos de votre interlocuteur. Pour tirer les meilleures conclusions de ce que communique votre interlocuteur, il ne faut pas réfléchir à ce que vous allez dire ensuite. Vous laissez finir le propos de votre interlocuteur, et ne décider ce qu’il faut en penser qu’une fois le propos fini. Vous pouvez poser des questions, montrer que vous êtes attentif et constructif face à ce que vous raconte la personne avec qui vous parlez. En développant vos compétences d’écoute, vous comprendrez vraiment les besoins de vos équipes, et pourrez répondre efficacement à leurs attentes. 

Découvrir le cours Être un manager à l’écoute

Gérer les conflits au travail 

Au sein de l’entreprise, nous nous côtoyons au quotidien et cela peut amener à des conflits. En effet, dans tous les groupes humains, des tensions peuvent avoir lieu et c’est au manager de prendre en main ces situations conflictuelles pour les transformer en une opportunité de faire évoluer les relations. Parce que c’est en construisant ensemble que l’on aboutit à une solution satisfaisante, gérer les conflits est un aspect crucial du management. Entre conflits d’objectifs; conflits de stratégie ou de méthodes; conflits d’intérêts ou de besoins; et conflits de valeurs, appréhender ces situations tendues demandent des compétences bien précises d’écoute notamment pour les résoudre. Même si le conflit apparaît souvent de manière brutale, il présente tout de même souvent des signaux au préalable, qu’il faut apprendre à identifier pour les gérer au plus vite. En tant que manager, il faut non seulement apprendre à identifier les situations de tensions – qui peuvent mener à une rupture – mais aussi apprendre à résoudre les conflits entre les collaborateurs en leur insufflant les bonnes pratiques et les bons comportements. 

Apprendre à Gérer les conflits au travail.

Le Leadership
L’entreprise est avant tout constituée d’humains qui vont chacun avoir des comportements divers. L’adoption de nouveaux processus et le bon déroulement de certains projets peuvent être encouragés – ou non – par les collaborateurs et leurs comportements. Ainsi, l’organisation est influencée par les personnalités qui la composent et le manager a pour mission de réunir ses pluralités de comportements autour de la réalisation d’objectifs communs. Pour guider les transformations, le leadership est une compétence clé car elle permet d’apprendre à répondre aux besoins des individus, et de comprendre les comportements de chacun, pour mieux les guider. Embarquer ses équipes dans des projets et leur permettre d’atteindre leurs objectifs nécessite un climat de confiance qui peut être favorisé avec l’influence sociale du manager, qui saura communiquer auprès des différents individus qui constituent l’entreprise. Pour passer de manager à leader, il ne faut pas nécessairement avoir une forte personnalité mais surtout avoir conscience que le leadership, c’est motiver les gens. 

Apprendre à Passer de manager à leader.  

Certes, il n’existe pas de modèle d’organisation idéal. Néanmoins, on peut faire toute la différence  avec des équipes bien managées et ainsi créer les conditions optimales pour atteindre collectivement les objectifs d’une entreprise. Selon une étude Gallup, les organisations qui parviennent à impliquer personnellement les employés dans leurs missions obtiennent de très bons résultats annuels. Ainsi, une amélioration de 10% du lien entre les employés et la mission ou l’objectif de leur organisation entraîne une diminution de 8,1 % du taux de rotation et une augmentation de 4,4 % de la rentabilité. Et finalement, les managers eux-mêmes désirent être mieux formés pour améliorer leur performance au travail. Selon une étude de TalentSoft, pendant la pandémie, 44,5 % des managers du secteur public ont été demandeurs de formations pour eux-même, et c’est tant mieux ! Le manager, lorsqu’il incarne son rôle de leader, montre l’exemple et encourage ainsi les collaborateurs à se former, pour rester performants sur le long-terme et malgré les imprévus que nous réservent l’avenir.

 

De nouvelles compétences intègrent le catalogue de Coorpacademy !

 

Le catalogue Coorpacademy se renouvelle pour mieux répondre aux attentes de la formation de demain. Dans un monde qui évolue en permanence, il faut savoir se former en continu, et pour cela, identifier les compétences essentielles à acquérir. Comme mentionné dans notre article sur les 10 compétences clés à développer d’ici à 2025 identifiées par le Forum Économique Mondial dans son rapport Future of Jobs 2020, la formation est cruciale pour préparer les entreprises et les collaborateurs aux enjeux qui les bouleversent, et anticiper les grandes transformations à venir. Alors que nous couvrons déjà 100% des compétences identifiées par le Forum Économique Mondial, nous investissons de nouvelles compétences, telle que la pensée durable !

Nous sommes donc très heureux d’enrichir notre catalogue de formation avec de nouvelles compétences. Celles qui, selon nous et le Forum Économique Mondial, façonneront le futur du marché de l’emploi dans les années à venir. Pour toujours mieux vous accompagner dans la formation de vos collaborateurs, dans votre montée en compétences ou tout simplement pour nourrir votre curiosité, découvrez les nouvelles compétences à développer sur Coorpacademy :

Adaptabilité et Résilience

Faire preuve d’adaptation et de résilience est crucial en toute circonstance. Nous ne le répéterons jamais assez, se préparer à l’imprévu est essentiel pour rester efficace et ne pas se laisser déstabiliser par les obstacles que nous rencontrons. Pour les entreprises, développer une culture de l’adaptabilité et de la résilience permet de se préparer à l’imprévisible, paradoxalement. L’année 2020 a démontré que l’imprévu est souvent déroutant, et c’est pour cette raison qu’il est primordial d’apprendre à réagir face à de telles situations, et de le faire avant l’épreuve suivante.

Pensée durable 

La prochaine (r)évolution sera écologique et pour la préparer, nous ajoutons la compétence intitulée “pensée durable” au catalogue Coorpacademy. Les enjeux de la transformation écologique des entreprises sont nombreux et les changements qu’elle implique doivent être pensés durablement, de façon à imaginer une organisation qui prendrait en compte l’ensemble de son écosystème (économique, social et environnemental) pour construire un modèle durable. Pour commencer l’acculturation à ces sujets vitaux, nous ajoutons la compétence pensée durable au catalogue Coorpacademy !

Apprendre à apprendre 

Parce qu’apprendre n’est pas toujours évident, entre notification et déconcentration, nous pensons qu’il est important de reprendre les bases : apprendre à apprendre. C’est le thème de la nouvelle compétence ajoutée au catalogue Coorpacademy. Redécouvrez le mécanisme de votre cerveau, pour mieux appréhender sa manière de traiter l’information et ainsi, apprendre plus efficacement. En évoluant dans un monde incertain, apprendre à apprendre est essentiel pour développer son adaptabilité et répondre rapidement aux transformations de son métier. Devenez un as de l’apprentissage avec cette nouvelle compétence  qui vient enrichir le catalogue ! 

En enrichissant le catalogue Coorpacademy de nouvelles compétences, nous permettons aux entreprises de favoriser leur(s) transformation(s).  Pour garantir une transition au digital réussi, découvrez les 3 principales compétences à acquérir :

Transformation digitale : et si ce n’était pas terminé ? Découvrez le top 3 des compétences clés pour une transition réussie

Découvrez en détail les compétences disponibles au catalogue Coorpacademy, en cliquant ici.

Apprendre en écoutant : Cybercafé, le premier podcast pour tout savoir sur le Web

 

Coorpacademy, start-up EdTech offrant des plateformes d’expérience d’apprentissage intelligentes à plus d’un million d’apprenants, lance Cybercafé : une série de podcasts en 5 épisodes de 5 minutes pour se former sur la grande histoire du Web.

Avec plus de 135 000 podcasts éducatifs produits en 2020, le format audio est en plein essor. Les productions augmentent, l’audience est en pleine croissance avec 90 millions d’écoutes par mois et les taux d’engagement sont très bons : 93% des personnes écoutent les podcasts en entier ou presque. 

Coorpacademy innove en proposant une série audio de 5 épisodes pour mieux comprendre le Web et ainsi développer des compétences digitales, afin d’accompagner la formation des collaborateurs et plus largement, la transformation digitale des entreprises. 

Cybercafé, c’est une discussion entre Yann et Lya. Yann prend son café tous les matins en compagnie de son assistante virtuelle. Il lui partage ses interrogations quant au vaste monde du Web tandis que Lya le corrige, l’informe et le renseigne sur une multitude de thématiques liées au digital. 

Avec ce format propice au storytelling et suscitant des émotions, Coorpacademy mise sur le format audio pour permettre à l’apprenant une réelle immersion dans l’univers de Yann et Lya, comme l’explique Laurence Mijoin-Duroche, chargée d’innovation pédagogique chez Coorpacademy : 

“La culture digitale est un axe fort du catalogue de Coorpacademy. C’est pourquoi nous avons choisi l’audio pour raconter l’histoire du Web. Ce format nous offre plein de possibilités, notamment avec le storytelling, le sound design, et la mise en scène sonore, qui engage l’apprenant et optimise la concentration.

Parce qu’il existe de nombreuses manières d’apprendre, Coorpacademy intègre l’audiolearning dans son catalogue de formation et optimise son offre globale de digital learning. Apprendre à travers divers formats d’apprentissage permet une meilleure rétention de l’information, ainsi qu’une proposition de contenu plus variée, pour s’adapter à tous les usages. Le format audio est accessible partout, pratique pour l’apprenant et offre une multitude de possibilités de création, pour toujours mieux accompagner la formation en entreprise. 

Pour découvrir Cybercafé : cliquez ici

Pour découvrir les coulisses de la série dans une interview audio exclusive : cliquez ici

Les coulisses de Cybercafé, le podcast qui vous forme à l’histoire du Web

 

Si l’on vous dit “cookies”, votre ventre gargouille ? Alors peut-être avez-vous encore des choses à apprendre sur le Web. Parce que la technologie est omniprésente dans notre quotidien, nous pensons parfois tout savoir d’Internet. Et alors que vous lisez avec intérêt l’introduction de cet article, avez-vous remarqué l’erreur ? Web et Internet ne sont pas synonymes. Mais ça, vous pourrez l’apprendre avec Yann et Lya, les protagonistes de Cybercafé.

Cybercafé, c’est la première série d’audiolearning du catalogue Coorpacademy, mettant en scène Yann (qui pourrait être vous ou moi) et Lya, son assistante virtuelle nouvelle génération. Alors qu’il prend son café tous les matins en sa compagnie, Yann s’interroge et la questionne sur des sujets technologiques, qu’elle connaît par cœur. Pleine de ressources, Lya aide Yann (ou vous et moi) à faire la différence entre Web et Internet, navigateur et moteur de recherche, et à devenir un vrai geek pour qui le Web n’a plus aucun secret.

Pour vous faire découvrir ce nouveau format d’apprentissage, nous retrouvons Laurence Mijoin-Duroche, Chargée d’Innovation Pédagogique chez Coorpacademy, dans une interview audio au sein de laquelle nous échangeons sur le making-of de Cybercafé.

Les coulisses de Cybercafé

 

Découvrez dès maintenant les premières minutes de l’épisode 1, en cliquant ici.

Le podcast Cybercafé en 5 points clés : 

Un podcast en 5 épisodes pour tout comprendre du Web

Pour parler de l’histoire du Web, en 5 épisodes, il fallait commencer par Internet. Le premier épisode du podcast installe donc le contexte, en se consacrant à l’histoire d’Internet et à sa distinction avec le Web. Si vous avez encore du mal à faire la différence entre les deux, Lya vous expliquera en 5 minutes comment ces outils digitaux sont liés mais fondamentalement distincts. Suite à cette première immersion dans la vie de Yann, les épisodes débutent par une situation du quotidien ou par une question qui sera le prétexte au développement du sujet de l’épisode, comme par exemple au début de l’épisode 2, lorsque Yann rencontre une Erreur 500 et ne comprend pas de quoi il s’agit. C’est donc comme cela que par la suite, chaque épisode va permettre une progression dans l’histoire du Web et aborder des sujets plus complexes, mais toujours de façon à les rendre accessibles et compréhensibles au plus grand nombre. 

“Il faut rester sur des sujets abordables, le but étant que le néophyte puisse suivre le sujet et à la fin de l’épisode, récapituler tous les points clés évoqués précédemment.” 

Une expérience d’apprentissage immersive et engageante

Pour apprendre en écoutant, il faut savoir tirer pleinement parti des fonctionnalités que l’audio nous met à disposition. En jouant sur nos sens, en l’occurrence l’audition, le format audio nous immerge dans un univers auditif bien particulier, accentuant la concentration. Ainsi, le podcast offre de nombreuses options de création, de narration et de mise en situation. Pour Laurence, immerger l’apprenant dans le quotidien de Yann et Lya et l’impliquer dans l’échange des deux protagonistes permet de favoriser l’engagement de l’apprenant dans son apprentissage.

“Nous avons aussi voulu miser sur le sound design, la mise en scène sonore, sur la musique, sur la manière dont Yann va interpeller son assistante virtuelle, Lya, pour que Yann soit un peu dans la position de l’apprenant et Lya, la position du sachant. Et donc de faire en sorte que l’apprenant puisse se mettre dans la peau de Yann. L’idée c’est vraiment d’optimiser la rétention, de susciter des émotions pour que l’information passe le mieux possible, par des touches soit un peu fun, soit par des mises en scène sonores, ou marquantes via la répétition.”

Un format adapté aux usages des apprenants 

L’écoute des podcasts a augmenté de manière fulgurante pendant le confinement et cette tendance est loin d’être terminée avec la croissance à venir de ce marché mondial estimé à plus de 20% par an de 2020 à 2027 ! Alors forcément, cela implique de nouveaux usages, auquel il faut savoir s’adapter. En effet, si les auditeurs apprécient le format audio, c’est surtout parce qu’il répond à leurs besoins. Plus accessible, les auditeurs sont 65% à utiliser majoritairement un appareil mobile, à commencer par leur smartphone, pour écouter les podcasts. D’ailleurs, l’utilisation du smartphone permet également d’éviter la fatigue liée aux écrans. Plus inclusif, l’audio est une alternative pour les personnes malvoyantes, ou celles ayant des problèmes de lecture. Plus engageant, écouter un podcast laisse la possibilité de faire autre chose en écoutant, tant que cela ne nous demande pas trop d’attention. Ainsi, 87 % des auditeurs apprécient faire des activités manuelles tout en écoutant un podcast. 

Bien que les chiffres démontrent l’importance de développer une offre de formation variée, avec un volet audio, Laurence rappelle tout de même que le but n’est pas de se lancer dans l’audiolearning, simplement parce que le format est tendance. Il faut en faire si le sujet s’y prête :

“L’important c’est vraiment d’adapter le choix du format au sujet que l’on choisit de traiter, et de ne pas faire de l’audio pour faire de l’audio, de la même manière qu’on ne va pas faire des vidéos si on n’a pas absolument besoin d’en produire. L’idée est de rester flexible et souple pour s’adapter au mieux au sujet.”

Diversifier les formats d’apprentissage, un atout clé pour la rétention d’informations

C’est démontré, varier les formats est bénéfique pour la rétention d’informations. Bien que les idées reçues insinuent que certains profils d’apprenants seraient plus « visuels », « auditifs » ou « kinesthésiques », il serait en fait plus bénéfique pour le cerveau de varier les formats et les façons d’apprendre. En sollicitant différents sens et régions de notre cerveau, ce dernier arrive à mieux intégrer et retenir les informations. Ainsi, en proposant ce nouveau format audio dans le catalogue Coorpacademy, les apprenants pourront apprendre en diversifiant les supports, pour mieux en retenir les informations essentielles. 

“Ce projet audio nous a permis de développer un nouveau format pédagogique, en travaillant à la fois sur les répétitions dans l’écriture, sur la mise en scène sonore et sur l’immersion grâce aux sound design pour optimiser la concentration, pour susciter des émotions chez l’apprenant et donc, optimiser aussi la rétention d’information.”

Un format qui mise sur la voix : les coulisses du podcast

Pour faire un podcast engageant, la voix est l’un des premiers paramètres à prendre en compte. Pour traiter d’un sujet comme le Web, il nous semblait évident d’intégrer une voix reproduisant celle d’une intelligence artificielle, mais la justesse est de mise, car l’exercice peut vite être compliqué. Laurence nous en parle dans cette interview, pour cette série de podcasts, le plus difficile était de choisir la voix de Lya, et trouver le ton juste. 

“Il a fallu trouver un équilibre pour qu’on reconnaisse que c’est bien une assistante vocale qui parle, et en même temps qu’on retrouve quelque chose d’humain dans le ton. Si on était parti sur une interprétation très naturelle comme ce que fait Scarlett Johansson dans le film Her, cela aurait donné quelque chose de très futuriste car en l’état actuel des choses, les assistants vocaux ne parlent pas aussi naturellement. Et si on partait sur quelque chose de plus robotique, en mode GPS, ça allait vite être pénible en enchaînant 5 épisodes de 5 minutes. Il a donc fallu trouver un équilibre pour qu’on reconnaisse que c’est bien une assistante vocale qui parle et en même temps qu’il y ait quelque chose d’humain dans le ton.”

 

 

Retranscription de l’interview audio

Pourquoi choisir le format audio pour se former en 5 épisodes à l’histoire du Web ? 

Tout d’abord, nous avons choisi de traiter le sujet d’Internet et du Web pour l’intégrer dans le catalogue de Coorpacademy en sachant que la culture digitale est un axe fort de notre catalogue de formation. Nous aurions pu traiter le sujet d’une manière plus classique, comme nous le faisons pour nos autres cours, avec des vidéos et des quiz, mais à la fois, nous avions une réflexion qui avançait sur le format audio. Ce format nous offrait plein de possibilités, notamment avec le storytelling, le sound design, la mise en scène sonore. Nous nous sommes donc dit qu’on allait tenter de traiter ce sujet-là avec l’audio, parce qu’il y avait toute une partie intéressante de l’histoire d’Internet et du Web, qui pouvait être mise en scène grâce à l’audio. Et l’audio, c’est super intéressant pour plein de raisons : il y a l’accessibilité, c’est très pratique pour l’apprenant et ça offre plein de possibilités de créations.

En lançant ce projet d’audio, on en a profité pour développer un nouveau format pédagogique, en travaillant à la fois sur les répétitions dans l’écriture, sur la mise en scène sonore et sur l’immersion grâce aux sound design, pour optimiser la concentration, susciter des émotions chez l’apprenant et donc, optimiser aussi la rétention d’information. 

Justement, en quoi le format de Cybercafé est-il pédagogique ? 

Nous avons beaucoup réfléchi avec Flore et Solène, qui ont travaillé sur ce projet de podcast avec moi, sur comment imaginer une structure qui serait vraiment pédagogique. Par exemple, pour un épisode, la première partie va présenter le sujet de manière très macro, très générale. Ensuite, on va rentrer plus dans le détail et proposer une partie histoire, qui prendra la forme d’une narration. Pour finalement, toujours revenir sur le dialogue entre Yann, le personnage principal qui prend son café le matin, et son assistante virtuelle, Lya. Ce dialogue nous permet de se recentrer sur le sujet, d’aller dans le détail et d’aborder des points un peu plus compliqués. Néanmoins, il faut rester sur des sujets abordables, le but étant que le néophyte puisse suivre le sujet et à la fin de l’épisode, récapituler tous les points clés évoqués précédemment.

Nous avons aussi voulu miser sur le sound design, la mise en scène sonore, sur la musique, sur la manière dont Yann va interpeller son assistante virtuelle, Lya, pour que Yann soit un peu dans la position de l’apprenant et Lya, la position du sachant. Et donc de faire en sorte que l’apprenant puisse se mettre dans la peau de Yann. L’idée c’est vraiment d’optimiser la rétention, de susciter des émotions pour que l’information passe le mieux possible, par des touches soit un peu fun, soit mise en scène de manière sonore, soit marquante via la répétition.

Comment le format audio peut-il révolutionner l’apprentissage ? 

En soit, l’audio n’est pas plus un format d’apprentissage que la vidéo ou le texte. Mais pas plus ou pas moins. Bien sûr, comme nous n’avons pas d’éléments visuels, il faut faire très attention au sujet qu’on choisit de traiter via l’audio car peut-être que certains sujets nécessitent un support visuel. D’ailleurs avec ce format, on peut très bien ajouter un élément visuel ou un PDF à l’audio, comme nous l’avons fait pour 2 épisodes de la série Cybercafé. Après le sound design, l’ambiance, je pense vraiment que ça permet d’imager le propos et de développer l’imaginaire de l’apprenant. Mais pour moi, l’important c’est vraiment d’adapter le choix du format au sujet que l’on choisit de traiter, et de ne pas faire de l’audio pour faire de l’audio, de la même manière qu’on ne va pas faire des vidéos si on n’a pas absolument besoin d’en produire. L’idée est de rester flexible et souple pour s’adapter au mieux au sujet. Et aussi, ce qui est vraiment intéressant, c’est de savoir que pour la rétention d’information, il est important de diversifier les formats. Ça évite la monotonie, et c’est donc une manière d’optimiser l’apprentissage.

Et concrètement, ça change quoi pour l’apprenant ? 

L’expérience sur la plateforme sera un peu différente, nous allons moins miser sur les questions. Habituellement,  les cours commencent par les questions et les vidéos sont toujours disponibles, mais ce qu’on voit en premier lieu, ce sont les quiz. Là, il y aura toujours des questions mais il y en aura moins, avec environ deux questions par épisode. En fait, nous souhaitions mettre l’audio en valeur avant tout mais pas complètement supprimer l’aspect validation des connaissances. Ce qui nous a amené vers un format un peu hybride.

En travaillant sur ce projet, quels grands thèmes avez-vous voulu mettre en avant et pourquoi ?

L’idée c’était donc de parler de l’histoire du Web, en 5 épisodes. Évidemment on ne pouvait pas parler de l’histoire du Web sans parler d’Internet, c’est pourquoi le premier épisode est consacré à l’histoire d’Internet, mais vous allez apprendre dans cet épisode là que ce sont deux choses bien différentes, liées certes, mais différentes. Ensuite, chaque épisode débute par une situation du quotidien ou une question que Yann va se poser et qui sera le prétexte au développement du sujet de l’épisode. Par exemple dans l’épisode 2, Yann va rencontrer une Erreur 500 et demandera à Lya de lui expliquer de quoi il s’agit. Cette Erreur 500 permettra à Lya de lui proposer, en l’occurrence pour l’épisode 2, de découvrir l’histoire du Web, sa création, qui est Tim Berners Lee, etc… Et à chaque épisode, on va avoir une progression dans l’histoire du Web. L’épisode 3 sera sur l’histoire des moteurs de recherche, et la différence entre les moteurs de recherche et les navigateurs. L’épisode 4 traitera du web social, le web 2.0, avec les réseaux sociaux et l’origine de tout cela. Et enfin, le 5ème épisode portera sur l’état actuel du Web, ce que c’est devenu, et parlera aussi du Web décentralisé pour revenir à un Web plus ouvert, plus démocratique.

Pour finir, as-tu une anecdote à nous partager sur la réalisation de ce podcast ? 

On a beaucoup pensé au film Her, où Joaquin Phoenix échange tous les jours avec son assistante vocale incarnée par Scarlett Johansson, et dont il finit par tomber amoureux. Ce qui était important pour nous, c’était de trouver le bon ton. Si on était parti sur une interprétation très naturelle comme ce que fait Scarlett Johansson dans le film Her, cela aurait donné quelque chose de très futuriste car en l’état actuel des choses, les assistants vocaux ne parlent pas aussi naturellement. Et si on partait sur quelque chose de plus robotique, en mode GPS, ça allait vite être pénible en enchaînant 5 épisodes de 5 minutes. Il a donc fallu trouver un équilibre pour qu’on reconnaisse que c’est bien une assistante vocale qui parle et en même temps qu’il y ait quelque chose d’humain dans le ton. Au delà de ça, c’était vraiment crucial de travailler le sound design qui d’un côté, émane de l’intelligence artificielle de l’assistante vocale, qui va proposer des ambiances, des musiques pour mettre Yann de bonne humeur le matin, et en même temps, on a le sound design qui vient de ce que fait Yann dans cuisine quand il prend son petit déjeuner. L’enjeu était donc de travailler à la fois l’ambiance sonore par le sound design et de trouver la meilleure interprétation possible pour Lya. 

Pour une meilleure rétention de l’information, vous qui nous écoutez, voyons ensemble les 5 infos clés à retenir de cet échange avec Laurence : 

  1. Vous pourrez suivre le podcast Cybercafé sur toutes les plateformes Coorpacademy et ça, d’où vous le souhaitez. 
  2. Vous y apprendrez tout sur le Web, avec 5 épisodes d’une durée de 6 minutes. 
  3. Le sound design, et la structure du podcast Cybercafé, sont optimisés pour le meilleur apprentissage possible. 
  4. Le format audio plus accessible, attractif, et nouveau, complète les autres formats classiques pour se former plus efficacement. 
  5. Yann, le personnage du podcast et Lya, son assistante virtuelle, vous attendent avec impatience pour un cybercafé !

Audiolearning : ce format qui fait du bruit

 

Avez-vous tendance à envoyer un message vocal au lieu d’envoyer un SMS ? Où peut-être ne pouvez-vous plus vous passer d’Alexa, Siri ou autre assistant vocal ? En tout cas une chose est sûre, nos usages ont connu un bouleversement depuis l’arrivée de l’audio qui s’est rapidement imposé dans notre quotidien. Pour répondre à ces nouvelles attentes, Coorpacademy décide d’investiguer le format audio.

Alors, comment développer une offre de podcasts et de contenus audio pour se former de façon efficace et engageante ?

Pour répondre à cette interrogation, découvrez notre livre blanc sur L’essor de l’audiolearning, ou prenez déjà connaissance à travers cet article des grands sujets abordés au sein de cette étude 2021.

Le podcast, un format en pleine croissance 

On peut l’écouter n’importe où, n’importe quand et il dure en moyenne 25 minutes : le podcast. Né au début des années 2000, ce contenu audio numérique téléchargeable connaît une ascension fulgurante depuis quelques années. Avec l’usage important du mobile et la situation inédite du confinement en 2020, l’audience grandit et représente aujourd’hui 90 millions d’écoutes par mois. Une tendance qui ne risque pas de s’amoindrir : on estime qu’elle sera multipliée par 2 d’ici 2023. Il est donc essentiel d’investir ce média à part entière et de proposer du contenu audio, qui est de plus en plus demandé et apprécié. 

Apprendre en écoutant : c’est facile, engageant et efficace

Que l’on souhaite s’informer, se divertir ou s’imprégner de récits de vie, le podcast répond à différents usages. Néanmoins, 74% des auditeurs les écoutent pour apprendre de nouvelles choses rapidement et facilement, sans écran ! Ainsi, les podcasts éducatifs sont en tête des productions avec une hausse de 135 000 podcasts éducatifs produits en 2020. Suite au confinement, l’audiolearning a connu un vrai envol et l’offre est de plus en plus diversifiée ! Se prêtant parfaitement à l’art du storytelling, le podcast apporte une meilleure mémorisation et les taux d’engagement sont très bons : 93% des personnes écoutent les podcasts en entier ou presque.

De plus, la multiplication des supports permet de solliciter l’intégralité de nos sens et donc de faire marcher notre cerveau ! Eh oui, aucune théorie scientifique ne corrobore l’idée reçue selon laquelle chacun serait plutôt “visuel” ou “auditif”. Comme le rappelle Sylvia Koenig, Directrice de l’apprentissage numérique chez notre partenaire Bookboon (premier éditeur mondial d’ebooks et d’apprentissage audio pour les professionnels), l’audiolearning est comparable à la lecture et le fait que le mot soit prononcé ou lu ne fait aucune différence pour le cerveau. 

Mais alors, quels sont les formats existants d’audiolearning et leurs avantages ?

En passant par l’interview, la conversation ou le récit, il existe de nombreux formats d’audiolearning. Les audiobooks représentent également un succès considérable et peuvent aussi être un vrai moment de plaisir sonore, même sur des sujets “entreprise” ! Au-delà de la diversité de formats que le contenu audio nous met à disposition, il est facile à emporter partout, on peut l’écouter à son rythme et en étant libre de faire autre chose. Ainsi, les auditeurs sont satisfaits de se passer d’écran, d’apprendre de façon informelle et retrouvent une vraie flexibilité pour intégrer des moments d’apprentissage à leur planning parfois chargé.

Téléchargez gratuitement notre livre blanc L’essor de l’audiolearning pour retrouver la typologie détaillée des contenus audio, une sélection de podcasts traitant des grandes transformations des entreprises, le guide des bonnes pratiques à adopter et une vue d’ensemble des opportunités qu’apporte ce format aujourd’hui incontournable. Aussi, vous aurez toutes les clés pour créer et/ou intégrer une offre d’audiolearning pour former vos équipes.

Coorpacademy, le « Netflix » du Digital Learning – Une rencontre avec Jean-Marc Tassetto dans Forbes

 

« Apprendre à apprendre, désapprendre et réapprendre – et surtout à le faire soi-même, par la formation digitale par exemple – est devenu nécessaire pour faire face aux incertitudes de demain, pour les entreprises (cela doit faire partie intégrante de leur stratégie) mais surtout au niveau individuel (pour ne pas rester sur le carreau) ! »

Dans cette interview dans Forbes, Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, nous livre sa vision, incarnée par Coorpacademy, de l’apprentissage tout au long de la vie, des tendances profondes à venir ou encore des enjeux géostratégiques à faire émerger, en Europe, des géants de la formation continue.

Rencontre dans cette interview par Désirée de Lamarzelle.

Spécialisée dans la formation en ligne pour les grands groupes, la start-up Coorpacademy qui réunit plus d’un million d’apprenants (salariés en formation) est devenue la référence du e-learning. Avec sa plateforme de modules aussi pédagogiques que flexibles, elle s’est fixée comme principal indicateur de performance, le taux d’engagement de la formation.

Richemont, BNP, Schneider Electric, Michelin, L’Oréal,… En quelques années Coorpacademy est devenu le leader de la formation en ligne ( ou e-learning ), avec sa richesse de contenu, basée sur l’assimilation des soft skills mais également une pédagogie personnalisable. Une agilité qui s’est illustrée en avril dernier avec la mise en place en seulement deux semaines d’une plateforme de formations axées Covid-19 – en particulier la réanimation – pour les soignants de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Une vision de l’apprentissage au long cours, où il faudra autant « apprendre que désapprendre » pour son co-fondateur  (ancien directeur général de Google France), Jean Marc Tasseto. Rencontre.

Désirée de Lamarzelle : Comment présenter Coorpacademy ? 

Jean Marc Tassetto : Avec mes co-fondateurs Arnauld Mitre et Frédérick Bénichou, nous avons voulu réinventer le e-learning qui était perçu négativement, réputé ennuyeux, et surtout de moins en moins utilisé dans les entreprises. Les nouvelles technologies, les nouveaux usages du web ainsi que la culture très digitale des apprenants (pas celle des managers mais celle des employés) méritaient un protocole pédagogique nouveau et des manières modernes d’apprendre en ligne. Avec le Digital Learning  – et les mots ont leur importance -, c’est à dire la révolution digitale appliquée à l’enseignement, nous nous focalisons sur la formation en ligne pour les entreprises, ainsi que sur leurs problématiques de formation. Notre protocole pédagogique est plus engageant, plus social, plus fun, plus digital, et nous l’avons encapsulé dans une plateforme, Coorpacademy. Mais une plateforme n’est rien sans délivrer du contenu premium, de qualité, qui s’adosse sur notre catalogue, un des catalogues de contenu le plus qualitatif du marché pour couvrir toutes les compétences indispensables pour évoluer dans le monde de demain.

Peut-on dire que vous êtes spécialisé dans le micro-learning et quels sont ses principaux atouts ?

Tout notre contenu, doit être disponible en format micro-learning c’est-à-dire du contenu découpé en plusieurs sessions courtes de 5 mn maximum, plus accessibles, avec la création d’opportunités et de contextes en toile de fond. Une session de micro-learning doit être envisagée comme un moyen de créer des « moments » particuliers et utiles pour apprendre, notamment sur mobile, que ce soit en attendant le début d’une réunion ou le départ d’un vol. C’est dans ces moments que les salariés souhaitent intégrer quelques notions utiles. Le micro-learning est une réponse pertinente au manque de temps que crée le modèle classique de la formation en entreprise. Selon une étude*, 2/3 des personnes se plaignent de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Beaucoup sont impatients, ne passant pas plus de 4 minutes sur une vidéo avec un temps d’attention sur un site internet compris entre 5 et 10 secondes. Ils sont également distraits, à déverrouiller leur smartphone jusqu’à 9 fois par heure ou se connectant en ligne en moyenne 27 fois par jour. Un court laps de temps d’attention ou un manque de temps tout simplement pour se former auquel Coorpacademy apporte une réponse en termes de flexibilité et d’efficience.

L’e-learning est-il un élément essentiel de la stratégie d’adaptation des entreprises ?

Si on garde à l’esprit que 85% des emplois en 2030 n’ont pas encore été inventés, s’ouvre à nous une ère d’apprentissage qui durera tout au long de la vie. Les employés doivent apprendre « sur le moment », « au cours de leurs journées professionnelles. », et la capacité d’apprendre de nouvelles choses, d’apprendre à apprendre commence à avoir plus de valeur que les connaissances elles-mêmes. Et d’un autre côté, le monde du business évolue de plus en plus vite, l’automatisation prend de plus en plus d’ampleur, avec la capacité pour les employés de savoir penser autrement, d’apprendre à apprendre les prochaines compétences, celles dont ils auront besoin dans 10 ans, et qui devient de plus en plus cruciale.

Apprendre tout au long de sa carrière ?

Oui. Apprendre à apprendre, désapprendre et réapprendre – et surtout à le faire soi-même, par la formation digitale par exemple – est devenu nécessaire pour faire face aux incertitudes de demain, pour les entreprises (cela doit faire partie intégrante de leur stratégie) mais surtout au niveau individuel (pour ne pas rester sur le carreau) ! Selon le Forum Économique Mondial, « le monde se retrouve face à une urgence de « reskilling » et « d’upskilling » (re-qualification, montée en compétence). Les entreprises qui s’en sortiront seront celles qui investiront dans la montée en compétence, la formation de leurs employés. Dans des journées de travail toujours plus surchargées, la formation en ligne, de par ses principes de massification, d’ubiquité, de rapidité de diffusion, peut aider. Autre avantage : la formation digitale met l’apprenant en position active d’apprentissage. L’apprenant devient cette personne qui décide d’apprendre, autonome face à son parcours de formation, et non plus cantonnée à enregistrer un savoir transmis.

Quelles tendances profondes observez-vous dans la société ?

Nous sentons qu’il y a une véritable prise de conscience de l’importance de la formation dans la société, mais aussi de l’importance de la formation pour transformer. Au niveau individuel, chacun est désormais responsable de sa propre employabilité.

Les entreprises, quant à elles, font face en ce moment, et encore plus avec la crise du Covid-19, à des transformations majeures, organisationnelles, digitales, managériales, durables, culturelles… La formation permet de s’y préparer, mais aussi et surtout de les accompagner. Et nos clients l’ont bien compris ! Nous échangeons avec eux sur les tendances de la formation, les meilleures pratiques à adopter, l’innovation pédagogique avec nos programmes de R&D soutenus par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, notre roadmap produit ou encore nos nouveautés en matière de production de contenu et de partenariats éditoriaux.

Coorpacademy peut -il évoluer encore vers d’autres formes de business, comme  un modèle plus collaboratif d’e-learning?

Chaque client est déjà autonome dans la création de ses cours dédiés. Nous avons une équipe dédiée pour assister les clients dans la création de leur contenu propre, créer leurs propres vidéos de formation. Les clients ont la main sur un outil de développement dédié, Cockpit, qui permet, en quelques clics, de diffuser sa formation. Sur chaque cours, un apprenant peut aussi devenir ce que nous appelons Coach et aider ses pairs.

 Que sera Coorpacademy dans deux ans ?

À l’Ouest comme à l’Est, des géants de la formation digitale poussent aux portes de l’Europe. Aux États-Unis, LinkedIn a profité de la puissance de son réseau et de l’appui de la maison-mère Microsoft pour dispenser des formations via LinkedIn Learning. En Chine, Jack Ma, fondateur d’Alibaba, se reconvertit dans l’éducation. Il y a aussi un enjeu géostratégique à faire émerger un géant en Europe, à faire rayonner nos contenus, nos grands éditeurs, notre soft power. Notre ambition est de devenir le géant européen de la formation en ligne pour les entreprises, de faire rayonner nos contenus, nos éditeurs, notre savoir-faire. D’ailleurs nous persévérons dans l’innovation pédagogique, en continuant à travailler sur les formats innovants, engageants et divertissants, au service de l’éducation.

Par exemple ?

Par exemple nous avions créé l’année dernière le premier Escape Game digital où l’on apprend quelque chose. Aujourd’hui, nous avons Suspects, la première série 100 % formation et 100 % fiction : une série dans laquelle l’apprenant enquête sur un vol et doit interroger les suspects en utilisant ses compétences comportementales. Immersion garantie ! Avec plusieurs fins disponibles, l’apprenant pourra résoudre l’enquête s’il a fait preuve d’écoute active, de persuasion ou d’intelligence émotionnelle aux bons moments.

Notre ambition est aussi de continuer d’être des pionniers en matière d’innovation pédagogique, de contenus engageants, et de continuer à s’inspirer de ce qui marche dans le monde des séries, de l’entertainment, pour proposer à nos apprenants les contenus les plus engageants possibles.

Qui sont vos concurrents ?

Sur le marché de la formation en ligne pour les entreprises, une catégorie d’acteurs « nouvelle génération » a émergé en plaçant l’apprenant au cœur de l’expérience utilisateur, par opposition aux solutions centrées sur les administrateurs. Coorpacademy fait partie de ce que le cabinet d’analyse Gartner a appelé « Learning Experience Plateform » : les solutions qui misent avant tout sur l’engagement de l’apprenant. Celles qui créent une véritable expérience d’apprentissage, personnalisée et individualisée. Ce marché très dynamique attire les convoitises et il existe beaucoup de petits acteurs spécialisés. Notre vision écosystémique nous permet de nous insérer dans les systèmes d’information RH (SIRH) des entreprises et de gagner des appels d’offres internationaux pour de grandes entreprises type CAC40. Ce positionnement de « smart content library » qui allie technologie, catalogue de formation premium et format d’apprentissage en ligne totalement innovant est un différenciateur très fort et fait de nous un acteur unique sur le marché.

*Étude Josh Bersin pour Deloitte

Quel est le rapport entre soft skills et enquête policière ? (Article 1 sur 3 : le profilage)

 

Suspects, la 1ère série 100% fiction et 100% formation où il faudra se mettre dans la peau d’un profiler et déployer ses soft skills pour démasquer le coupable, est bientôt disponible sur les plateformes Coorpacademy ! 

Alors, pour se mettre dans le bain, retour sur certaines des enquêtes les plus célèbres pour tâcher d’identifier les liens qui unissent soft skills (compétences comportementales, ou compétences douces) et enquêtes policières.

Commençons par une petite question.

Quel célèbre profiler (de cinéma) se cache derrière chaque phrase ?

Citation 1 – « Quand on comprend le criminel, on peut savoir ce qui le fait passer à l’action. »

Citation 2 – « J’ai besoin d’être ici, de le regarder dans les yeux et de savoir que c’est lui. »

Citation 3- « Vous n’aimeriez pas qu’il pénètre dans votre esprit. »


À partir de là, plusieurs possibilités. Si vous connaissez les réponses, vous pouvez continuer l’article qui vous conduira dans l’histoire du profiling… Ou vous lancer dans un marathon audiovisuel pour tâcher de repérer les phrases dans Le Silence des Agneaux, Mindhunter ou Zodiac !

Ou découvrez simplement les réponses à la suite !

Profiler A – Citation 2 : « Vous n’aimeriez pas qu’il pénètre dans votre esprit. » Jack Crawford (Le Silence des agneaux

Profiler B – Citation 1: « Quand on comprend le criminel, on peut savoir ce qui le fait passer à l’action. » L’agent Holden Ford (Mindhunter)

Profiler C – Citation 3 : « J’ai besoin d’être ici, de le regarder dans les yeux et de savoir que c’est lui. » Robert Graysmith (Zodiac)

Parce que le sujet est passionnant, retour sur l’histoire du profilage ! 

Si les profilers sont devenus des personnages incontournables au cinéma et à la télévision, ils attestent aussi de l’utilisation croissante de méthodes scientifiques pour résoudre les enquêtes, et en particulier sur les sciences comportementales.

Si le docteur Thomas Bond est parfois considéré comme le premier « profiler » de l’histoire – c’est lui qui, dans les années 1880, tenta d’établir un profil de Jack l’éventreur –, la profession de profiler – ou analyste comportementale – prend son essor à partir des années 1950 aux États-Unis, berceau du profilage. De 1940 à 1956, un poseur de bombes terrorise New York. En 1957, un psychiatre, James A. Brussel, réalise le profilage criminel du Mad Bomber George Metesky, ce qui permettra son arrestation. Cette enquête marquera un tournant dans l’histoire de la police scientifique.

Mais c’est en 1972 que le profilage devient une discipline connue et théorisée, avec la création du Behavioral Science Unit (Unité des sciences du comportement) du FBI, en réponse à la recrudescence des meurtres et agressions sexuelles au début des années 1970. Cette unité du FBI sera rendue célèbre via la série Mindhunter (2017- ?), supervisée par David Fincher (Seven, Zodiac…), qui raconte de manière très précise le travail de classification et d’entretiens avec des serial killers de l’agent John E. Douglas et de son collègue Robert Ressler. Grâce à ses méthodes et recherches novatrices, Douglas reste une figure incontournable du profilage, qui a même inspiré le personnage de Jack Crawford dans Le Silence des agneaux. Mais seul Mindhunter est adoubée par Douglas, qu’il considère comme la seule fiction réaliste sur son métier.

Aujourd’hui, le métier d’analyste comportementale est reconnu. En France, d’ailleurs été créé en 2002 le Département des sciences du comportement de la Gendarmerie nationale.

Dans le domaine des interrogatoires qui nous intéresse plus spécifiquement ici, avec notre série interactive Suspects, l’objectif d’incorporer de l’analyse comportementale dans les techniques d’interrogatoire et de s’appuyer sur des méthodes scientifiques rigoureuses reposait sur le besoin d’obtenir des résultats plus concluants et, surtout, plus fiables sur le long terme. En effet, dans certaines affaires, les aveux obtenus se sont révélés faux, comme ce fut le cas pour l’affaire Patrick Dils, reconnu innocent mais dont les aveux, livrés au bout d’un interrogatoire harassant, lui ont coûté 15 années de prison.

Désormais, des méthodes basées sur l’empathie, comme la méthode PROGREAI (Processus Général de Recueil des Entretiens, Auditions et Interrogatoires). Une nouvelle approche qui s’intéresse plus à l’individu interrogé qu’à la recherche d’indices ou de preuves, l’objectif étant d’éviter la confrontation entre enquêteur et suspect, et de créer du lien. Et cela marche pour toutes les affaires et tous les profils : témoin ou suspect. Une méthode qui repose donc, sans les nommer, sur certaines des soft skills de notre catalogue et que vous allez donc retrouver dans la série interactive Suspects !

Rendez-vous dans quelques jours pour l’article numéro 2, sur le rapport entre soft skills et enquête policière !

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