Vous avez des collaborateurs en chômage partiel ? Découvrez le dispositif exceptionnel FNE Formation. En savoir plus

Le Top des Soft Skills à développer pour partir en vacances !

 

Que l’on parte en Vacances avec monsieur Hulot ou avec Les Bronzés, à La Piscine ou au Camping, le cinéma français regorge de films pour accompagner nos vacances. On se reconnait quand Jean-Claude Duss (Michel Blanc) se retrouve coincé en haut d’un télésiège ou quand Patrick enfile des tongs. 

 

Si le thème des vacances est autant apprécié, c’est parce que l’on peut tous s’y retrouver. D’ailleurs la plupart des scénarios reposent sur des moments clés auxquels nous pouvons tous nous identifier. Entre départs mouvementés, imprévus et surprises corsées, les vacances peuvent avoir leur lot d’intrigues et de rebondissements. Ainsi, la meilleure préparation pour des vacances réussies reposerait sur quelques soft skills clés.

Dans cet article, nous vous dévoilons le top des soft skills à développer pour partir en vacances, et comment ces compétences peuvent également vous être utiles dans le monde professionnel. 

1- La Flexibilité :

Quoi de mieux que les vacances pour apprendre à être flexible ? Entre les retards de vol, les changements d’itinéraire ou les imprévus météorologiques, les voyages sont une excellente occasion de développer cette compétence douce. Être capable de s’adapter rapidement et de trouver des solutions alternatives est une compétence précieuse, tant sur le plan personnel que professionnel. En entreprise, la flexibilité permet de mieux gérer les changements, d’accepter les feedbacks et de s’adapter à de nouvelles situations.

2- La Communication :

Les vacances sont le moment idéal pour rencontrer de nouvelles personnes, échanger et partager des expériences. En pratiquant la communication dans des contextes variés, vous renforcez votre aisance relationnelle et votre capacité à vous exprimer clairement. Ces compétences sont essentielles dans le monde du travail, que ce soit pour collaborer efficacement avec des collègues, interagir avec des clients ou présenter des idées.

3- La Gestion du temps :

Les vacances sont souvent synonymes de détente, mais cela ne signifie pas que vous devez oublier complètement la gestion du temps. Planifier vos activités, respecter les délais et maximiser votre temps libre sont autant de compétences qui peuvent être développées pendant vos vacances. Dans le monde professionnel, la gestion du temps permet d’améliorer votre productivité, de respecter les échéances et de trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

4- L’adaptabilité :

Partir en vacances dans un endroit différent vous confronte à de nouvelles cultures, coutumes et situations. Apprendre à s’adapter à des environnements inconnus favorise l’ouverture d’esprit et la capacité à sortir de sa zone de confort. En entreprise, cette compétence est essentielle pour travailler dans des équipes diverses, gérer le changement et innover.

5- La Résolution de problèmes :

Lorsque vous êtes en vacances, il est probable que vous rencontriez des problèmes imprévus : une réservation annulée, un vol manqué, ou même une langue étrangère que vous ne comprenez pas. Ces situations peuvent être des opportunités d’apprentissage pour développer votre capacité à résoudre des problèmes de manière créative et à trouver des solutions efficaces. Dans le monde professionnel, cette compétence est inestimable pour relever les défis, gérer les obstacles et innover.

Les vacances ne sont pas seulement des moments de détente et de plaisir, mais aussi des occasions de développement personnel. Et puis, si un certain vacancier du camping des Flots bleus renforçait sa capacité à gérer son temps, on aurait plus à attendre Patrick. 

 

 

Téléchargez dès maintenant notre ebook « Digital Learning : comment continuer de former sur la route des vacances ? » pour en savoir plus sur les opportunités d’apprentissage qui s’offrent à vous cet été.

Le top des soft skills à développer d’ici à 2027 : “Future of Jobs”, rapport 2023 du World Economic Forum 

 

Le World Economic Forum (WEF) a publié le 30 avril 2023 le “Future of Jobs Report 2023”. Cette quatrième édition poursuit l’analyse des tendances de l’avenir de l’emploi et fournit des informations essentielles pour guider et préparer les employeurs et les collaborateurs aux évolutions en cours. 

 

En effet, le monde du travail évolue rapidement et les compétences requises pour réussir et favoriser son employabilité changent également. Les employeurs recherchent des personnes qui possèdent non seulement des compétences techniques, mais aussi des compétences comportementales ou des « soft skills ». 

 

Vous pouvez découvrir le rapport en intégralité, sinon restez sur cette page, on vous résume le rapport en 5 points clés :

 

1- Les soft skills, un atout de taille humaine face à l’Intelligence Artificielle (IA)

Selon le rapport du WEF, l’adoption des technologies restera un moteur essentiel de la transformation des entreprises au cours des cinq prochaines années. Alors que les machines et les algorithmes peuvent automatiser de nombreuses tâches répétitives, les emplois qui nécessitent des compétences humaines comme la créativité, la collaboration, la communication, la résolution de problèmes et l’empathie continueront leur croissance. Les compétences douces sont des compétences qui nous différencient radicalement de l’Intelligence Artificielle, c’est pourquoi à mesure que ces technologies de pointe évoluent, la demande en soft skills augmente (de 53% selon la dernière enquête de Coorpacademy by Go1 avec Féfaur, publiée en avril 2023). 

 

Les technologies émergentes telles que l’IA générative redéfinissent les demandes de main-d’œuvre, et les employeurs mettent davantage l’accent sur les compétences « non techniques ». Ces compétences permettent aux entreprises de réagir au changement et à l’automatisation. Les compétences socio-émotionnelles ont pris une place de plus en plus importante entre 2017 à 2023, à l’exception d’une brève remontée vers les compétences techniques pendant les périodes de ralentissement sur le marché du travail qui étaient dûes au Covid-19 pendant l’année 2020.

 

Les technologies les plus susceptibles d’être adoptées sont le big data, le cloud computing, les technologies de l’éducation et l’IA. Plus de 75 % des entreprises envisagent d’adopter ces technologies au cours des cinq prochaines années. Les technologies les plus susceptibles de perturber les emplois sont les plateformes numériques et les applications, l’e-commerce et le commerce numérique, ainsi que l’IA. 

 

 

2- Les soft skills deviennent des leviers clés pour s’adapter aux changements 

Dans un monde en constante évolution, il est important de pouvoir s’adapter rapidement aux changements. Le monde évolue si vite qu’on le qualifie même d’environnement “VUCA” : acronyme pour décrire la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté d’une situation. Ce n’est donc pas que dans nos têtes ! Mais bien un phénomène réel, en accélération. Les personnes ayant de bonnes compétences en matière de résolution de problèmes, de pensée critique et de prise de décision seront en mesure de faire face aux défis et aux opportunités qui se présentent à elles. 

 

Depuis la crise sanitaire et l’avènement du travail à distance, les entreprises demandent à leurs talents de savoir collaborer à distance, que ce soit avec des collègues, des partenaires commerciaux et des clients. Les employeurs recherchent des personnes capables de travailler en équipe, de communiquer clairement et d’écouter les autres. 

 

Enfin, les employeurs recherchent des personnes capables de diriger des équipes et de guider les autres. Pour cela, les compétences en matière de leadership, telles que la capacité de communiquer efficacement, de motiver les autres et de résoudre les conflits, sont de plus en plus recherchées.

 

3- Les soft skills améliorent la satisfaction et la productivité des collaborateurs

Les collaborateurs qui possèdent de bonnes compétences comportementales sont souvent plus heureux et plus productifs dans leur travail. Cela peut aider à améliorer l’efficacité de l’entreprise et à réduire le taux de rotation du personnel. 

 

Les plus de 800 entreprises interrogées dans le rapport indiquent que l’investissement dans l’apprentissage et la formation professionnelle est une stratégie courante pour atteindre les objectifs commerciaux de leur organisation. Quatre répondants sur cinq prévoient de mettre en œuvre cette stratégie au cours des cinq prochaines années. Le développement des compétences est le plus souvent considéré comme relevant de la responsabilité des collaborateurs et des cadres, or, pour multiplier l’impact de la formation, celle-ci doit s’inscrire dans la stratégie de l’entreprise au plus haut niveau. 

 

4- Le temps presse : formez-vous avant qu’il ne soit trop tard

Six collaborateurs sur dix auront besoin d’une formation avant 2027, mais seule la moitié d’entre eux semble avoir accès à des possibilités de formation adéquates aujourd’hui. Entre 2023 et 2027, la priorité absolue en matière de formation est l’esprit d’analyse, qui devrait représenter 10 % des initiatives de formation en moyenne. La deuxième priorité est de promouvoir la pensée créative, qui fera l’objet de 8 % des initiatives de formation. La formation à l’utilisation de l’IA et du big data se classe au troisième rang des priorités des entreprises en matière de montée en compétences au cours des cinq prochaines années et sera privilégiée par 42 % des entreprises interrogées. Les employeurs prévoient également de se concentrer sur le développement des compétences “douces” des collaborateurs, c’est à dire en matière de leadership et d’influence sociale (40 % des entreprises), de résilience, de flexibilité et d’agilité (32 %), ainsi que de curiosité et d’apprentissage tout au long de la vie (30 %). Deux tiers des entreprises s’attendent à un retour sur investissement de la formation professionnelle dans l’année qui suit l’investissement, que ce soit sous la forme d’une mobilité accrue entre les rôles, d’une plus grande satisfaction des collaborateurs ou d’une amélioration de leur productivité.

 

 

Les entreprises prévoient également que l’investissement dans la transition écologique et l’adaptation au changement climatique auront un impact sur l’emploi. Il demanderont notamment aux collaborateurs de développer de nouvelles compétences en matière de développement durable, ce qu’on appelle les Green skills. Le rapport “Global Green Skills Report 2022” de LinkedIn paru en 2022 en donne la définition suivante : « Les compétences vertes sont celles qui assurent la durabilité environnementale des activités économiques ». Le même rapport nous indique aussi que la part des talents “verts” dans la main-d’œuvre est passée de 9,6 % en 2015 à 13,3 % en 2022 (soit un taux de croissance de 38,5 %).

5- On rebat les cartes des compétences 

Les employeurs estiment que 44 % des compétences des collaborateurs seront perturbées au cours des cinq prochaines années. Les compétences cognitives sont celles dont l’importance croît le plus rapidement, ce qui vient confirmer l’ampleur du besoin en résolution de problèmes complexes sur le lieu de travail.

 

Selon le rapport, plusieurs compétences voient leur importance boostée de façon considérable. Les entreprises interrogées indiquent que la pensée créative gagne en importance un peu plus rapidement que la pensée analytique. La maîtrise des technologies est la troisième compétence de base dont l’importance croît le plus rapidement. Les compétences en matière d’auto-efficacité se classent avant le travail en équipe lorsqu’il s’agit du classement des compétences évoluant le plus rapidement. Les attitudes socio-émotionnelles dont l’importance croît le plus rapidement selon les entreprises sont la curiosité et l’apprentissage tout au long de la vie, la résilience, la flexibilité et l’agilité, ainsi que la motivation et la conscience de soi. La pensée systémique, l’IA et le big data, la gestion des talents, ainsi que le service à la clientèle complètent le top des compétences en croissance. Alors que les répondants ne jugent aucune compétence en net déclin, une minorité d’entreprises mais significative quand même, estime que la lecture, l’écriture et les mathématiques ; la capacité à garder son sang froid ; la dextérité manuelle, l’endurance et la précision sont de moins en moins prioritaires pour leurs collaborateurs.

 

45 % des entreprises considèrent qu’investir dans le développement des compétences est efficace pour relier les talents à l’emploi. Parmis les actions que le gouvernement peut mettre en place pour favoriser l’emploi, le financement de la formation professionnelle se classe devant la flexibilité des pratiques d’embauche et de licenciement (33 %), les incitations fiscales et autres pour que les entreprises améliorent les salaires (33 %), l’amélioration des systèmes scolaires (31 %) et la modification des lois sur l’immigration des talents étrangers (28 %). 

 

 

En conclusion, les soft skills sont de plus en plus importantes dans le futur du travail. Les employeurs recherchent des personnes qui possèdent des compétences comportementales telles que la collaboration, la communication, la résolution de problèmes et le leadership. Les personnes possédant ces compétences sont mieux préparées pour faire face aux défis et aux opportunités dans un monde en constante évolution.

 

Mais alors, quels sont les 10 soft skills à développer d’ici 2027 ?

Enquête “Former aux soft skills, question de survie pour l’entreprise ?” – ce qu’en pensent les responsables RH-learning

 

Ces derniers mois, nous avons enfilé notre casquette d’enquêteur… Plusieurs centaines de directeurs et responsables RH et formation ont répondu à l’enquête de Coorpacademy by Go1 en partenariat avec le cabinet Féfaur sur les stratégies qu’ils mettent en place pour développer les soft skills dans leur entreprise. 

 

Les entreprises françaises sont en pleine mutation (arrivée de nouvelles IA, digitalisation et nouvelles formes de travail hybride) et pour survivre dans ce nouvel environnement, les soft skills sont devenues incontournables. Dans cet article, nous vous livrons les 3 points clés à retenir de notre étude, et un lien de téléchargement pour la découvrir en intégralité ! 

 

1. Les soft skills : premier levier pour s’adapter aux nouvelles formes de travail hybride


Les soft skills sont cruciales pour les entreprises, qui les considèrent comme la clé pour affronter les transformations du monde du travail et attirer les talents nécessaires à leur succès. 83% des responsables formation-RH mentionnent les nouvelles organisations du travail comme étant leur principale préoccupation et raison de développer les soft skills. Les compétences en communication, la résolution de problèmes et la prise d’initiative sont des atouts précieux pour s’adapter aux changements qui opèrent dans l’entreprise. 

 

La pénurie des talents, en deuxième position (50%), est également une des raisons pour lesquelles les soft skills sont essentielles. Les entreprises ont du mal à recruter et fidéliser des employés dotés des compétences recherchées, en particulier les soft skills comme le travail en équipe, la résolution de problèmes et la prise d’initiative. Les compétences en communication sont également très recherchées. 

 

Enfin, pour près de 45% des responsables formation-RH interrogés, la transformation digitale est leur principale préoccupation. Les collaborateurs doivent acquérir de nouvelles compétences et s’adapter rapidement aux outils technologiques. La capacité d’apprentissage rapide, la créativité, la gestion du temps et l’adaptabilité sont des compétences essentielles pour relever les défis de cette transition.

 

2. Les soft skills : pas réservées aux seuls managers !

Selon l’enquête Coorpacademy by Go1 x Féfaur, près de la moitié des entreprises (soit 49%) privilégient désormais le développement des compétences non techniques pour tous leurs employés, quels que soient leur poste ou leur niveau hiérarchique. Cette tendance reflète une prise de conscience croissante des avantages des « soft skills », qui peuvent profiter à toute l’équipe et favoriser la croissance de l’entreprise dans son ensemble. Il reste encore à convaincre l’autre moitié des entreprises qu’elles bénéficieraient massivement de cette formation à tous les niveaux. Chaque employé peut bénéficier de l’apprentissage de ces compétences pour améliorer sa performance et son bien-être au travail. 

 

Au niveau managérial, comme le montre l’enquête à télécharger ici,  65% des entreprises pensent que les soft skills sont absolument incontournables lorsqu’il s’agit de recruter ou de promouvoir un manager. C’est effectivement clé de s’assurer que les managers aient les compétences nécessaires pour bien encadrer leurs équipes.

 

3. Le Digital Learning : levier clé pour développer les soft skills


Le Digital Learning est un outil apprécié pour l’apprentissage des soft skills, grâce à sa flexibilité, son accessibilité, sa personnalisation et son suivi des compétences. Les responsables formation-RH saluent le potentiel du Digital Learning dans la massification de l’accès aux formations en soft skills pour briser les barrières traditionnelles. La variété des formats proposés et l’adaptabilité de cet outil sont également appréciées par les professionnels du learning & development (L&D) interrogés. La personnalisation des formations en fonction des retours d’expérience et l’évolution des employés est jugée importante par 46% des répondants. La dimension sociale et collaborative du Digital Learning est également valorisée par 25% des sondés, favorisant l’échange de connaissances. Enfin, 20% des répondants soulignent la possibilité d’évaluer l’efficacité des formations et le transfert des compétences acquises dans le milieu professionnel grâce au suivi des soft skills en action. 

 

En conclusion, les résultats de l’enquête Coorpacademy by Go1 x Féfaur mettent en évidence l’importance croissante accordée aux soft skills dans les entreprises et leur impact sur la performance globale de l’organisation. Les responsables formation-RH cherchent à intégrer ces compétences clés dans les parcours de formation continue comme à utiliser les outils de Digital Learning pour offrir des expériences d’apprentissage flexibles, personnalisées et adaptées aux besoins individuels. Cette approche de formation centrée sur l’apprenant favorise l’acquisition et le développement des soft skills indispensables pour réussir dans un monde professionnel en constante évolution. Allez… On repose notre casquette d’enquêteur pour reprendre notre cœur de métier : l’accompagnement dans la montée en compétence par le Digital Learning. 

 

 

Vous souhaitez télécharger l’enquête ? Cliquez ici ! 

Vous souhaitez en savoir plus sur notre offre de Digital Learning ? Rencontrez nos experts dans le cadre d’une démo de nos solutions en cliquant ici.

3 situations où vos soft skills sont sollicités, sans même vous en apercevoir !

 

Si développer ses soft skills est extrêmement utile en entreprise, c’est aussi le cas dans la sphère personnelle. Alors que le mois d’août progresse tranquillement et que la moitié du bureau est en congé, nous avions envie de traiter d’un sujet un peu plus léger et rarement évoqué : les situations inattendues où l’on développe ses compétences dites “douces” ! 

 

Les départs en vacances pour tester sa capacité à prendre des décisions

Nous en parlions la semaine dernière, l’apprentissage est étroitement lié au voyage, parce qu’il nous bouscule et nous permet de progresser. Néanmoins, pour être très pragmatique, le voyage est formateur car il mobilise des soft skills essentielles. Partir quelque part, que la destination finale soit plus ou moins proche, demande de l’organisation, mais parfois, tout ne se passe pas comme prévu. Entre les bouchons rencontrés sur la route des vacances, les imprévus menaçant de retarder un train ou encore les intempéries qui demandent de changer les plans, les vacances sont souvent l’occasion de développer sa capacité à prendre des décisions face aux problèmes rencontrés. 

Mais cette année, l’organisation des vacances a été encore plus complexe que d’habitude, dû à la pandémie. Avec la campagne de vaccination et le pass sanitaire, prévoir ses vacances demandait une certaine préparation en amont. Réactivité et sens de l’organisation ont permis aux plus réactifs de partir en vacances, sans se soucier des complications engendrées par la pandémie, à l’exception des restrictions sanitaires imposées dans certaines destinations. 

En entreprise, s’organiser est crucial pour atteindre ses objectifs. Mais c’est le cas partout et les règles d’or de l’organisation sont aussi bonnes à suivre en entreprise que pour organiser son prochain voyage. Une des premières règles d’une bonne organisation : pas plus de 5 tâches importantes par jour. En vacances, c’est le même principe, avec l’objectif d’en profiter !

Les vacances à plusieurs pour faire émerger le leader qui est en vous

Si les départs en vacances sont formateurs, partir en vacances à plusieurs est aussi l’occasion de développer des compétences essentielles en entreprise. Que l’on décide de partir en famille, ou entre amis, les individus du groupe vont devoir s’adapter en fonction des uns et des autres. La diversité des personnalités et des besoins de chacun demande une vraie cohésion de groupe et inévitablement, chaque individu rentrera inconsciemment dans son rôle. D’ailleurs, l’industrie cinématographique raffole des vacances, et surtout entre amis. Le groupe permet de développer des personnages opposés, mais complémentaires, auquel tout le monde peut s’identifier. Comme l’explique Fabien Onteniente, réalisateur de la saga Camping, “ce qu’on voulait raconter depuis le début, c’était un type de vacances…” ! Car au-delà des personnages, le sujet des vacances permet au scénariste de créer des situations cocasses ou encore des conflits. Alors, même si votre bande d’amis n’est pas aussi déjantée que Les Bronzés, ou que personne n’attend Patrick, elle vous permet tout autant de développer votre capacité à résoudre des conflits ou à mener un groupe en tant que leader. 

Quand on passe des vacances à plusieurs, le choix des activités, l’organisation de la journée, et le bon déroulement du séjour repose souvent sur une décision de groupe. Néanmoins, les leaders du groupe influencent en grande partie la décision finale sans même s’en apercevoir. 

Si l’objectif des vacances est de profiter, alors le leader du groupe doit insuffler l’envie et donner les moyens de s’amuser. Bien sûr, pas de pression, c’est les vacances tout de même ! Mais dans chaque groupe se joue des rapports humains, et les leaders savent influencer le groupe et les décisions finales. 

Préparer la rentrée pour apprendre à gérer son temps

Mi-août, c’est le moment pour les rayons des supermarchés de se remplir d’agendas et de stylos quatre couleurs, et pour les parents de préparer la rentrée. Cette période de l’année est souvent stressante et demande une organisation infaillible. Cela peut paraître anodin, mais retrouvez-vous devant un rayon fourniture un 25 août au sein d’une grande enseigne de distribution et vous comprendrez très vite pourquoi préparer la rentrée est un excellent moyen de développer vos compétences en prise de décision et en gestion du temps.

Entre la multitude de choix, la liste interminable de fournitures et les exigences des premiers concernés (c.-à-d. les enfants), il faut savoir prioriser et faire des choix efficacement. De plus, le “budget fourniture” est souvent exorbitant, demandant aussi une certaine dextérité à analyser les prix et à veiller à respecter le budget établi. Ainsi, la course aux fournitures est la période idéale pour développer sa capacité à prendre des décisions, malgré les contraintes et l’urgence. 

Mais préparer la rentrée n’est pas qu’une question de fournitures. Il faut également préparer l’année scolaire à venir ! C’est là que vos capacités en gestion du temps vont être cruciales, car la rentrée est souvent synonyme de paperasse administrative : inscription à la cantine – ou non ; inscription aux activités extrascolaires, mise en place des calendriers – vacances et voyages scolaires, activités, échéances de paiement ; cette période de l’année demande une bonne dose d’organisation et d’anticipation, des compétences extrêmement convoitées dans les entreprises.

 

En conclusion, même lorsqu’une décision ne semble pas importante, ou qu’une situation paraît anodine, nous mobilisons toujours nos soft skills pour répondre à notre environnement et nous adapter. Ainsi, nous évoluons en continu, de partout, à travers ce que nous vivons au quotidien et des enseignements que nous en tirons. 

 

Voir l'étude de cas