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Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® des logiciels de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

 

Coorpacademy a été reconnue comme FrontRunner® (chef de file) des suites logicielles de Learning par l’équipe Gartner Digital Markets Research !

FrontRunners est un graphique pilotée à 100% par les données, publié dans Software Advice, qui aide les entreprises à identifier facilement les meilleurs logiciels du marché dans chaque catégories, selon les avis d’utilisateurs finaux sur 3 sites web différents : CapterraSoftware Advice et GetApp.

Coorpacademy has been named as FrontRunner in Learning Management Systems software

Comment FrontRunners fonctionne ?

Le programme de Software Advice FrontRunners examine les avis d’utilisateurs finaux sur des logiciels pour identifier les suites logicielles de Learning les mieux notées.

Pour être éligible au programme FrontRunner, un logiciel doit :

  • Avoir au moins 20 avis d’utilisateurs uniques dans les 24 derniers mois
  • Offrir les fonctionnalités principales de ce type de logiciel : suivi des parcours des apprenants et gestion de contenu de formation en ligne.

Les logiciels qui répondent à ces deux critères et qui obtiennent les meilleurs scores en ergonomie, accessibilité et satisfaction de l’utilisateur deviennent des FrontRunners (chefs de file).

Nous sommes fiers chez Coorpacademy d’avoir été reconnus par nos apprenants comme l’un des meilleurs logiciels en termes de prise en main et de satisfaction de l’utilisateur final.

Si le sujet vous intéresse, rendez-vous sur le site de Software Advice !

 

Avez-vous déjà entendu parler du « Machine Teaching » ?

 

Cet article fait partie de notre série consacrée à la recherche et à l’innovation liées à l’apprentissage, proposée par Coorpacademy en association avec le Centre LEARN de l’EPFL (l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse). Son auteur, Pierre Dillenbourg, est Professeur à l’EPFL, Responsable du CHILI Lab (laboratoire spécialisé dans les interactions homme-machine) et Directeur du Swiss EdTech Collider (incubateur spécialisé dans les technologies éducatives).

Des concepts tels que le Machine Learning, le Deep Learning et l’intelligence artificielle sont désormais connus de tous. Il faut désormais ajouter à cette liste un nouveau concept, le « Machine Teaching », que nous allons vous présenter en explorant ses implications possibles dans le domaine de l’éducation.

Un nouveau paradigme, le Machine Teaching

Imaginons un algorithme qui doit apprendre à identifier des éléphants sur des images. Dans le cadre d’un processus supervisé de Machine Learning, on lui fournit un exemple – par exemple, la photo 3465 – et un attribut tel que « éléphant » ou « non-éléphant ». Il se peut que la photo 3465 lui soit présentée après quelques milliers d’autres photos ayant le même attribut. Mais si les 3464 photos précédentes montraient toutes des éléphants d’Afrique, une énième photo de cette même espèce serait moins utile au système que l’introduction inédite d’une photo d’éléphant d’Asie.

De même, si toutes les photos précédentes montraient principalement des éléphants adultes, il serait plus utile pour l’apprentissage de l’algorithme de lui présenter un éléphant jeune. Et si la plupart des éléphants étaient représentés de côté, une vue de face améliorerait les connaissances acquises par l’algorithme.

En d’autres termes, si les exemples n’étaient pas présentés de façon aléatoire à l’algorithme « en apprentissage », mais sélectionnés de façon stratégique, les performances d’apprentissage de la machine pourraient être globalement optimisées. Dans le contexte d’une salle de classe, choisir des exemples est le rôle de l’enseignant : il ou elle sait que si tous les exemples de carrés montrés aux apprenants sont en position horizontale, ils inféreront qu’un carré présentant une rotation de 45 degrés n’est pas un carré.

Un algorithme qui parvient à déterminer la séquence d’exemples optimale à proposer à un système d’apprentissage automatique, en veillant à ce que ces exemples soient suffisamment variés et différents des précédents, peut être qualifié d’algorithme de Machine Teaching.

Quel potentiel pour le Machine Teaching ?

Si un algorithme reçoit des exemples aléatoires, sans considération stratégique sur le type d’exemples et ce que l’algorithme pourra en extraire pour son apprentissage, des problèmes surgiront inévitablement. Tout d’abord, il ne faut pas confondre la taille de l’échantillon de données et son utilité intrinsèque : la simple présentation d’une grosse masse de données à un algorithme de Machine Learning ne suffit pas à garantir l’acquisition des connaissances voulues, ni les performances futures de l’IA. Par ailleurs, l’algorithme pourrait tendre vers une prise de décision erronée ou biaisée. Revenons sur notre exemple d’identification d’éléphants à partir de photos : si les seules photos avec l’attribut « non-éléphant » représentent des animaux blancs, l’algorithme peut inférer que seuls les animaux blancs doivent être catégorisés comme non-éléphants. Cela peut sembler stupide, mais ce type de biais s’introduit fréquemment et s’accompagne de certaines conséquences. Des algorithmes biaisés peuvent renforcer les stéréotypes liés au genre (comme ce fut le cas du service de traduction de Google) ou peuvent induire de mauvaises prises de décisions (comme les systèmes d’aide à la décision utilisés par des juges aux États-Unis, qui surestiment la probabilité de récidive des populations afro-américaines).

Quelles sont les applications possibles dans le domaine de l’éducation ?

L’impact de l’intelligence artificielle sur l’éducation s’étend sur trois niveaux : (1) Méthode : l’IA peut renforcer l’efficacité des technologies éducatives utilisées et permettre une meilleure adaptation de l’enseignement aux besoins spécifiques de l’apprenant. Au fil du temps, un système peut apprendre à détecter les activités pédagogiques optimales selon le profil d’un apprenant donné. (2) Contenu : l’IA fait évoluer ce que les apprenants devraient ou ne devraient pas apprendre, et accélère également la production des supports pédagogiques, par exemple en générant des questions à partir de Wikipédia. (3) Gestion : l’IA, et notamment les sciences des données, offrent de nouveaux moyens de gestion des systèmes éducatifs (par exemple en prévoyant l’échec probable des apprenants).

Le Machine Teaching s’avère pertinent dans toutes ces applications. Un apprentissage personnalisé, fondé sur les systèmes recommandés, ne peut être bien adapté aux besoins particuliers d’un apprenant que si l’ensemble de données sur lequel se fonde la recommandation est assez vaste et équilibré. Il nous faut donc utiliser une sélection non aléatoire des données pour tout apprentissage automatique, en alimentant l’algorithme avec des données indiquant les méthodes les plus efficaces pour tous les types d’apprenants.

S’agissant du contenu, l’enseignement en sciences des données et en Machine Learning doit apprendre à concevoir des bases de données optimales pour l’apprentissage des algorithmes. Les ingénieurs deviennent des enseignants auprès des algorithmes d’apprentissage automatique, car une simple programmation ne suffit pas. Nous devons faciliter la prise de décisions judicieuses par l’algorithme, à l’instar d’un bon enseignant qui apprend à ses élèves à développer des compétences de résolution de problèmes et de réflexion critique.

L’innovation en matière de sciences de l’apprentissage et de technologies éducatives fait partie des priorités de Coorpacademy. Elle est essentielle à notre mission qui consiste à améliorer constamment l’expérience d’apprentissage sur notre plateforme, en la rendant toujours plus personnalisée, flexible et agréable pour les apprenants.

Pierre Dillenbourg, auteur de l'article

Quand la difficulté permet d’apprendre : les mécanismes de l’échec productif

 

Coorpacademy vous fait profiter, chaque mois, de ses collaborations R&D avec le Centre LEARN (Centre des Sciences de l’Apprentissage) de l’EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse).

Jessica Dehler Zufferey, directrice opérationnelle du Centre LEARN, précédemment responsable R&D chez Coorpacademy, démarre cette série d’articles par une réflexion sur l’échec productif, ou quand la difficulté nous fait apprendre.


Les meilleurs apprentissages ne peuvent-ils survenir que dans un contexte culturel où les erreurs sont non seulement acceptées, mais également perçues comme des occasions précieuses d’améliorer ses compétences ?

Lorsqu’ils se forment à un nouveau sujet sur la plateforme Coorpacademy, les apprenants ont toujours le choix : ils peuvent soit commencer par répondre à des questions, soit accéder aux supports pédagogiques (vidéos de cours).

De façon intuitive, on pourrait penser qu’une personne possédant déjà une bonne connaissance du sujet en amont doive commencer par les questions, tandis qu’une autre  n’ayant aucune connaissance ou une connaissance réduite doive commencer par le contenu pédagogique avant de répondre aux questions. Mais est-ce vraiment le cas ? Des recherches s’intéressant à la méthode dite de « l’échec productif » parviennent à la conclusion inverse.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Initialement développé à Singapour par Manu Kapur, aujourd’hui professeur à l’ETH Zürich (École Polytechnique Fédérale de Zürich) et reconnu dans le monde entier, le concept d’échec productif met en avant les bénéfices de devoir faire face à des obstacles au cours d’un apprentissage. Lorsque des apprenants se plongent dans de nouveaux sujets, ils passent par une phase initiale de « brainstorming » créatif et conceptuel avant de se plonger dans le contenu , les informations et les explications. Si vous souhaitez en savoir plus sur la science des données (data science), par exemple, vous devriez d’abord vous amuser avec des données, inventer des mesures à appliquer et faire des expériences avec les résultats obtenus. La qualité des idées que vous générez n’a que peu d’ importance car même les mauvaises idées peuvent engendrer le phénomène d’échec productif. D’après Kapur, l’échec productif « est la préparation à l’apprentissage ». Ce n’est pas l’apprentissage lui-même.

Quel impact cela a-t-il ?

La littérature qui existe sur cette approche montre que non seulement votre compréhension conceptuelle sera améliorée si vous commencez par échouer, mais que votre intérêt pour le sujet et votre motivation en seront également accrus. Autre effet secondaire intéressant : cela vous forme à la persévérance. Le nombre d’idées générées est également supérieur si l’on commence par échouer, donc cette méthode stimule aussi la créativité.

Pourquoi est-ce que ça marche ?

Il se trouve que les mécanismes cognitifs de l’apprentissage derrière le phénomène d’échec productif sont plutôt bien compris. Premièrement, toute stimulation cognitive est bénéfique pour l’apprentissage car elle met le cerveau en « mode actif ». Deuxièmement, tout apprentissage est contextualisé ; de ce fait, en développant leurs propres idées, les apprenants créent le contexte dans lequel ils pourront intégrer tout apprentissage futur. Troisièmement, en élaborant des idées avant la phase réelle d’apprentissage, les apprenants développent une intuition concernant les types de problèmes associés. Ils sont ainsi plus susceptibles d’appliquer le contenu de l’apprentissage dans des situations futures et donc d’améliorer leurs performances grâce à l’apprentissage.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous en tant qu’apprenant tout au long de la vie ?

Lorsque vous vous lancez dans l’apprentissage d’un nouveau sujet, ne vous tournez pas directement vers le contenu pédagogique en pensant que vous devez commencer par acquérir les connaissances de base. Exploitez plutôt cette phase initiale d’« ignorance » et élaborez plusieurs idées, qu’elles soient justes ou fausses. Ce n’est qu’à ce moment-là, lorsque vous serez impliqué, que vous pourrez vous pencher sur le contenu et apprécier l’apprentissage.

L'auteur de l'article Jessica Dehler Zufferey

 

Interview de Nathalie Bourquenoud, Responsable Human Development du Groupe Mobilière

Publication Twitter La Mobilière (2)Fondée en 1826 à Berne, la Mobilière est la plus ancienne société d’assurances privée en Suisse et compte aujourd’hui plus de 4900 collaborateurs. En Suisse, un ménage sur trois est assuré auprès de la Mobilière !

Le groupe est actuellement engagé dans un programme qui revisite ses méthodes de management. Il souhaite notamment encourager ses collaborateurs à acquérir un socle commun de compétences numériques.

Nous avons rencontré Nathalie Bourquenoud, Responsable Human Development du Groupe Mobilière.

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La chronique de Jean-Marc Tassetto dans la Harvard Business Review

JMT-HBR

Pour développer votre employabilité, prêtez-vous au jeu !

Finies les formations longues, ennuyeuses et trop généralistes pour être réellement personnalisées. Le jeu est un levier de plus en plus efficace pour développer l’apprentissage en entreprise. D’autant que le « gaming » à l’ère du web ouvre de nouvelles voies. Tous les acteurs de l’économie sont touchés par la révolution numérique

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, signe une chronique dans HBR France (Extraits choisis)

Le rapport SAP – The Boson Project estime que 60% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Difficile d’évaluer aussi l’impact de l’intelligence artificielle sur cette transformation du marché du travail dans les années à venir. Les questions de l’employabilité des individus, de l’identification et de l’acquisition de compétences nouvelles sont donc des sujets critiques pour notre économie du futur.  Les actifs vont devoir – plus que jamais – se former tout au long de leur vie. Mais quels sont les leviers de motivation de l’apprentissage au sein de l’entreprise ?(…)

Jouer et apprendre font appel aux mêmes facteurs de motivation : envie de progresser, se confronter aux autres, avoir une expérience sociale. Il faut une expérience complète d’apprentissage qui utilise des codes du « gaming ». (…)

Par ailleurs, l’e-learning de première génération négligeait trop l’importance de l’apprentissage avec les pairs. Les contenus de formation se limitaient à des vidéos parfois très longues et ennuyeuses. Il est donc important que la formation en ligne de nouvelle génération propose de l’interactivité entre les apprenants. (…)

D’autres éléments, associés au gaming, vont également contribuer à augmenter l’engagement d’un apprenant et ainsi faire en sorte que la montée en compétences soit régulière. Parmi eux, la personnalisation des contenus et des parcours de formation. (…)

En conclusion, pour apprendre avec plaisir et se laisser “gagner” par les codes du jeu, il faut que l’ensemble des politiques managériales de l’entreprise soit cohérent avec le dispositif de formation. Par exemple, valoriser les collaborateurs actifs sur la plateforme d’apprentissage et le nombre de badges gagnés, donner la possibilité de pouvoir mettre en pratique ses nouvelles compétences ou encore favoriser la mobilité au sein de l’entreprise. Ainsi portée à l’échelle de la stratégie de l’entreprise, la formation par le jeu à l’ère numérique devient une innovation managériale. Elle vient renforcer le plaisir au travail et contribue à la mise en place d’une organisation apprenante.

Cette chronique a été initialement publiée sur le site de Harvard Business Review France

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La curiosité : indicateur de performance des formations numériques

Curiosity (1)

Carla est curieuse et Iris ne l’est pas vraiment. Toutes les deux en revanche ont suivi votre cours en ligne. Savez-vous que l’une d’elles va intégrer les connaissances de ce cours mieux que l’autre ?
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Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins !

Interview-formation-engie

Delphine Martin-Maroux, Responsable Conduite du Changement et Correspondante de Communication Interne chez Engie Entreprises et Collectivités, a répondu à trois questions sur le projet de digital learning actuellement déployé. Une mise en place menée tambour battant dans un contexte de réorganisation du travail et des missions ! Continuer la lecture de « Se moderniser avec le digital learning, et … débusquer les petits malins ! »

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