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Les 10 prochaines années dans les Ressources Humaines : qu’est-ce qui nous attend ?

 

Retour sur l’événement Gartner ReimagineHR London 2019.

Les 18 et 19 septembre, à l’hôtel Park Plaza London, plus de 500 professionnels des Ressources Humaines se sont réunis lors de l’événement Gartner ReimagineHR London 2019 pour réinventer le Futur des Ressources Humaines. Ils ont pu y suivre 28 présentations d’analystes de Gartner.

Les 500 plus grands professionnels des Ressources Humaines façonnent le futur du travail.

Brian Kropp, GVP et Chief of HR Research chez Gartner, a présenté la keynote d’ouverture : « Comment les Ressources Humaines peuvent réinventer le travail pour mener à la performance. »

« L’intelligence artificielle ou l’automatisation, bien qu’importantes, ne représentent qu’une partie du futur du travail. Il existe en plus de ces changements visibles un grand nombre de tendances sous-jacentes (la promotion de la transparence, ou les nouvelles méthodes de travail) qui ont le possibilité de changer en profondeur la façon dont nous travaillons. »

Il a souligné les enjeux fondamentaux des Ressources Humaines face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle ou de l’automatisation tout en se concentrant sur les opportunités créées par ces changements… Malheureusement, bon nombre de professionnels des Ressources Humaines ont plus connaissance des dangers que des opportunités que ces changements vont créer.

Il a conseillé aux professionnels des Ressources Humaines de porter leur attention sur des questions nouvelles, de les faire converger sur de nouvelles problématiques.

En matière d’éthique : « Comment utiliser toutes les données que nous récupérons de manière éthique ? »

Dans le domaine des compétences, des skills : « Comment développons-nous toutes les compétences au fur et à mesure que l’intelligence artificielle fait disparaître des opportunités d’apprendre ? »

Dans le domaine de l’information : « Comment répondons-nous aux attentes des employés pour une meilleure transparence de l’information ? »

Au niveau managérial : « Comment la technologie redéfinit-elle le rôle et la fonction du manager ? »

Pour les emplois : « Comment pouvons-nous utiliser l’intelligence artificielle pour augmenter l’accès à l’emploi ?

Des questions qui font réfléchir, cruciales, comme celle sur les compétences. Devant la montée de l’intelligence artificielle, il devient vital d’apprendre à apprendre, en particulier grâce aux soft skills, aux compétences douces. Rappelons-nous des dires d’Alvin Toffler, auteur et futurologue américain: « Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. » Un enjeu majeur pour le futur du travail : la faculté d’apprendre, de désapprendre pour réapprendre, devient cruciale.

« Permettre à leurs employés de se former sur les compétences essentielles est une priorité pour 73% des DRHs. Les organisations mettent l’accent sur la formation sur le lieu de travail, une formation intégrée à nos quotidiens professionnels. » Le ‘Learning in the flow of work’ comme l’analyste Josh Bersin l’appelle, l’apprentissage au cours de nos journées de travail, devient tout aussi vital. Nous devons garder à l’esprit que 85% des emplois en 2030 n’ont pas encore été inventés. Nous sommes entrés dans une ère d’apprentissage tout au long de la vie. Les employés doivent apprendre « sur le moment », « au cours de leurs journées professionnelles. » La capacité d’apprendre de nouvelles choses, d’apprendre à apprendre commence à avoir plus de valeur que les connaissances elles-mêmes.

Sentiment aussi partagé par les responsables RH présents à l’événement. L’un des dirigeants RH d’une grande entreprise pharmaceutique nous a dit à notre stand : « Nous avons réalisé en étudiant les formations et les compétences chez nous que la plupart de nos managers et leaders étaient très équipés pour un monde qui avait cessé d’exister il y a 10 ans. »

Alors que le monde du business évolue de plus en plus vite, que l’automatisation prend de plus en plus d’ampleur, la capacité pour les employés de savoir penser autrement, d’apprendre à apprendre les prochaines compétences, celles dont ils auront besoin dans 10 ans et non celles dont ils avaient besoin il y a 10 ans devient de plus en plus cruciale.

Comment faire monter en compétence tout un pays ?

Le 19 septembre, Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, et Stéphan Bruno, DRH du Gouvernement Princier de Monaco, présentaient leur keynote, « Le grand pari de l’engagement des apprenants », prenant pour exemple le cas client de la Principauté de Monaco en face de plus de 50 professionnels des Ressources Humaines.

« Nous avons commencé cette aventure il y a 6 ans, sans vraiment savoir ce que nous souhaitions faire mais en étant sûrs de remettre l’apprenant au centre du processus d’apprentissage. La seule certitude à propos du futur du travail et des emplois de demain étant l’incertitude, c’était la bonne route à suivre », nous a dit Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy.

 

Jean-Marc Tassetto, co-founder of Coorpacademy, speaking about the big bet on learners' engagement

Stéphan Bruno a lui présenté le cas de la Principauté de Monaco : « Si nous voulons changer la culture au sein de notre gouvernement, nous devons offrir une expérience digitale à nos citoyens du même niveau que ce que les GAFAs peuvent offrir. Nous souhaitons nous transformer en organisation apprenante, et Coorpacademy nous fournit un outil unique pour le faire tout en faisant monter en compétence nos concitoyens. »

Comment faire monter en compétence un pays entier ? « En tant que DRH, j’ai cette vision de créer une culture d’apprentissage et de donner à chacun l’opportunité d’apprendre ce qui aura le plus de sens pour le futur de notre nation. Sans oublier de rendre chacun maître de son propre développement personnel : il faut considérer qui ils sont et pas seulement ce qu’ils font ! »

 

Stéphan Bruno presenting the learning success story of the Principality of Monaco

Un pays, comme n’importe quel type d’organisation, a besoin de garder une longueur d’avance. Les services publics doivent être modernisés et digitalisés pour tous les citoyens et le pays doit pouvoir continuer à attirer entreprises et investisseurs malgré une concurrence toujours plus forte et internationale. En supprimant les barrières territoriales et géographiques de Monaco, la technologie digitale est une façon d’étendre le pays de manière virtuelle tout en générant de nouveaux cercles vertueux de développement : ainsi, garder cette longueur d’avance !

Coorpacademy aide le Gouvernement Princier de Monaco de cette manière, en mettant à sa disposition une Learning Experience Platform centrée sur l’utilisateur et proposant une hyper-individualisation des parcours d’apprentissage à chacun des 3 600 fonctionnaires de Monaco. En aidant le pays à devenir une organisation apprenante et en le préparant au futur des RH… Futur qui, lui, a déjà commencé !

Pour aller plus loin.

L’expert de Gartner De’Onn Griffin a présenté dans cet article 6 idées sur la direction que prend le lieu de travail et comment les organisations peuvent s’y préparer. 

L’une des 6 idées consiste dans le fait que la dextérité digitale et la montée en compétence constante vont prendre le pas sur l’expérience et la profession.

Elle nous dit : « Dans l’économie digitale actuelle, la demande pour des nouvelles idées, de nouvelles informations ou de nouveaux business models va continuer à s’accroître, et le tout va se combiner pour créer de nouvelles entreprises, de nouveaux types d’entreprises. Les collaborateurs vont devoir rafraîchir constamment leurs connaissances numériques et maintenir une totale dextérité digitale. […] En 2028, le travail le plus valorisé sera cognitif. Les employés devront être créatifs, penser de manière critique et monter constamment en compétence sur les outils digitaux pour résoudre des problèmes de plus en plus complexes. »

Saviez-vous, d’ailleurs, qu’il y avait dans le catalogue de cours Coorpacademy, 189 cours sur la culture digitale, 67 sur la dextérité digitale, 36 sur la créativité, 36 sur la résolution de problèmes complexes et 17 sur la pensée critique ? Et ce nombre ne cesse de croître !

 

Montre-moi comment tu apprends et je te dirai qui tu es !

 

Nous apprenons tous de façon différente ! Or peu de plateformes d’apprentissage en ligne, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, prennent aujourd’hui en compte cette diversité de comportements… Il est temps que les formateurs se dotent d’outils d’analyse comportementale !

Découvrez le nouvel article de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, publié dans le Journal du Net. Pour le lire dans sa version originale, c’est ici !

Extraits choisis :

« En allant deux fois plus vite dans l’acquisition de nos compétences douces (soft skills), telles que la capacité à résoudre des problèmes, la créativité ou encore l’intelligence émotionnelle, la part des emplois menacés par l’automatisation pourrait être réduite d’un tiers voire de moitié (étude d’Accenture Strategy Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce) !

Alors qu’attendons-nous pour accélérer le rythme de la formation en entreprise et engager les salariés sur le développement de leurs soft skills ?

Le Digital Learning est un outil puissant quand il est fluide, personnalisé, et omnicanal, à la manière d’une expérience client réussie. Et tout comme l’expérience client, la formation commence par une connaissance approfondie de ses utilisateurs. Un responsable RH, un responsable de formation ou un manager doit donc commencer par connaître et comprendre la manière d’apprendre de ses équipes ! »

[…]

« Nous apprenons tous de façon différente. Le processus est complexe, évolutif et dépend de différents facteurs qui nous sont propres ou liés à notre environnement, par exemple, notre état émotionnel, le contexte, le sujet ou tout simplement le moment de la journée choisi pour apprendre. Une expérience de formation réussie passe donc par la prise en compte de nouveaux indicateurs qui reflètent ces variantes et comportements d’apprentissage.

Comme la curiosité par exemple. La curiosité est associée à des capacités supérieures, y compris en ce qui concerne l’apprentissage. La curiosité est en réalité une caractéristique issue de notre évolution. Les individus dotés de curiosité avaient en effet un avantage en termes évolutifs par rapport aux autres. Des recherches montrent que la curiosité des apprenants à propos d’un sujet est plus forte lorsqu’ils ont certaines connaissances mais manquent d’assurance. Il faut donc prendre cela en compte dans le choix des contenus de formation. »

[…]

« Les entreprises ont accès à toutes sortes de nouveaux enseignements : non seulement ce qu’une personne a effectivement appris, mais aussi comment l’apprenant en est arrivé là et quelle est l’approche d’apprentissage pour laquelle il a opté, et ainsi proposer des recommandations au plus proches de ses besoins. L’avantage pour le salarié est de l’aider à s’autonomiser pour qu’il devienne réellement maître de son employabilité et pour cela, il est important qu’il puisse décrypter sa manière d’apprendre. « 

Découvrez la tribune complète ici !

Pour retrouver d’autres publications ou interviews de Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, c’est ici :

Instruire n’est pas synonyme d’apprendre.

Frédérick Bénichou interviewé par DLM News en partenariat avec BFM Business, pour l’émission « La vision des experts » lors du salon Learning Technologies France 2019.

Les grandes tendances 2019 du Corporate Digital Learning

 

Qu’est-ce qu’une Program Delivery Platform ?

Josh Bersin a récemment édité son rapport « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead », dans lequel il analyse les dernières tendances du marché des technologies dans les ressources humaines.

Qui est Josh Bersin ? 

Josh Bersin est un analyste, auteur, enseignant et leader d’opinion dont les recherches se spécialisent sur le marché mondial des talents. Il analyse les grandes tendances des ressources humaines et les défis à relever du marché du travail de demain. Il est souvent considéré comme l’un des analystes les plus influents du monde des ressources humaines. Il a fondé Bersin™ by Deloitte et est régulièrement cité dans des publications telles que Forbes, Harvard Business Review, HR Executive, FastCompany, The Wall Street Journal, et CLO Magazine. Il intervient régulièrement lors de keynotes à des événements prestigieux d’entreprise, c’est aussi un blogueur populaire avec plus de 700 000 abonnés sur LinkedIn.

Josh Bersin est intervenu au HRD Summit à Birmingham les 5 et 6 février 2019, tout comme la Team Coorpacademy.

Parmi les analyses du « HR Technology Market 2019: Disruption Ahead. », nous voulions nous attarder sur les disruptions à venir dans le marché des technologies de l’apprentissage et de la formation.

Quelques éléments de contexte : d’après le rapport « Future of Jobs » du Forum Économique Mondial, et pour pouvoir s’adapter à la révolution du travail qui est en cours du fait de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, chaque employé doit passer 101 jours à se former avant 2022 pour rester compétitif sur le marché du travail. Ce n’est tout simplement pas possible avec les systèmes de formation et les outils du passé.

Josh Bersin identifie 8 catégories d’acteurs qui fournissent aux entreprises la possibilité de programmes de formation globaux, proposant une approche à 360° de la formation en entreprise. Les possibilités pour les entreprises de se doter d’une suite complète de Corporate Digital Learning n’ont jamais été aussi nombreuses.

Les Learning Management Systems (LMS) sont à la base, dans le « basement », de cette vision globale de la formation en entreprise. Josh Bersin analyse la situation : « Alors que les entreprises ont dépensé plus de 8 milliards de dollars dans des technologies LMS au cours de la dernière décennie, les LMS ne sont plus au centre de la formation en entreprise. Comme j’aime l’expliquer, les LMS sont devenues des unités centrales. Ils n’ont pas disparu, mais ils sont maintenant cantonnés à faire ce qu’ils savent faire le mieux : l’administration de la formation en entreprise. »

Alors que les technologies LMS se focalisent sur le pilotage de la formation en entreprise, Josh Bersin identifie 3 catégories d’acteurs centrés sur l’utilisateur et proposant une véritable expérience d’apprentissage. Les Learning Experience Platforms (LEP/LXP), les Program Delivery Platforms et les Micro-Learning Platforms. Il est intéressant de constater que, dans les années à venir, proposer une expérience d’apprentissage ne va plus suffire. Le modèle du « YouTube of Learning » atteint ses limites, dans la mesure où « les entreprises ne veulent plus seulement trouver du contenu, elles ont maintenant besoin de proposer une expérience d’apprentissage complète à leurs employés. » Une expérience cohérente, personnalisée pour chaque apprenant en fonction de ses méthodes d’apprentissage, du temps dont il dispose et de ses capacités d’apprentissage, avec du contenu agrégé et véritablement pensé pour l’apprenant et la plateforme.

C’est ce que proposent les Program Delivery Platforms. « Alors que nous aimerions tous avoir des plateformes d’apprentissage à la YouTube au travail, il y a des moments où une plateforme de type MOOC est nécessaire. J’entends par MOOC, au contraire d’un cours avec une seule vidéo, des cursus entiers qui permettent d’acquérir des connaissances complètes et pointues sur un sujet. Les ventes, le développement du leadership, l’onboarding, l’ingénierie sont des exemples de domaines d’expertise. »

Coorpacademy est citée comme un « Hot Vendor » de la catégorie des Program Delivery Platforms, proposant une expérience d’apprentissage avec du contenu différenciant traitant de domaines d’expertise complets et permettant d’acquérir des compétences variées, le tout de manière personnalisée. Incluant de la création de contenu, de la curation dans une plateforme intégrée, supportée par la data pour fournir l’expérience d’apprentissage la plus personnalisée possible. Josh Bersin est convaincu que les entreprises vont chercher de plus en plus à se doter de plateformes similaires pour leurs salariés.

Dans la courte vie du Corporate Digital Learning, qui a véritablement commencé au début des années 1990, Josh Bersin estime que nous entrons dans une nouvelle phase, celle du « Learning in the Flow of Work », où l’apprentissage et la formation doivent être accessibles à tout moment dans une journée de travail. Finies les longues sessions de formation qui nécessitent de s’absenter pendant de longues journées, voire semaines. Et pour ce faire, les entreprises doivent pouvoir proposer à leurs collaborateurs des plateformes de formation pensées pour eux, capables de répondre au plus grand nombre et à des besoins individuels. Les Program Delivery Platform.

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