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Reprise hors du commun : les prévisions de l’OCDE pour 2021

 

L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) publiait la semaine dernière son rapport 2021 sur les perspectives économiques mondiales et confirmait le caractère exceptionnel de cette reprise avec des prévisions inattendues. L’OCDE prévoit ainsi une hausse du PIB mondial de 5,8% en 2021, soit 0,2% de plus que les estimations de mars. 

L’année 2020 n’a pas été sans difficultés pour l’économie mondiale, qui s’était rétractée de 3,5% suite à la crise que nous connaissons. L’activité s’est ralentie, les bureaux se sont vidés et le temps s’est suspendu au gré des confinements. Suite à une année inédite, c’est une reprise hors du commun qui est attendue pour cette année. Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, annonce que  « si la vaccination s’accélère et que les gens dépensent l’argent qu’ils ont épargné, la croissance pourrait être encore plus forte » et elle ajoute : « c’est le chiffre le plus élevé depuis 1973 ».

Néanmoins, la reprise ne sera pas homogène et bien que la plupart des économies avancées devraient retrouver leur niveau de PIB d’ici à la fin de 2022, des pays comme l’Argentine devraient patienter plus de 5 ans. Comme évoqué précédemment, les pays ayant rapidement vacciné leur population contre le COVID19 et qui arrivent à maîtriser les contaminations ont de meilleures conditions pour permettre à l’économie de repartir. La reprise sera hors du commun, si les pays démontrent des programmes de vaccination et des politiques de santé publique efficaces et globales. 

Les salariés, qui ont également été touchés par cette crise, vivront une reprise particulière. La crise ayant eu des effets sur le marché de l’emploi, les inégalités se sont creusées entre les salariés. L’OCDE annonce que la part des emplois qualifiés a augmenté dans la quasi-totalité des 38 pays de l’OCDE pendant la pandémie, au détriment des autres. Les aides publiques plus ou moins élevées destinées aux travailleurs, aux entreprises ou à certains secteurs tel que le tourisme permettront un vrai regain de l’activité et expliqueront la vigueur plus ou moins importante de la reprise économique des différents pays. L’un des enjeux de la reprise est de protéger les revenus des personnes peu qualifiées et vulnérables, et d’améliorer les programmes de formation et l’accès au marché du travail. La formation est un outil clé pour que cette relance soit favorable au plus grand nombre. Les fonctions RH devront tout mettre en œuvre pour répondre au besoin de qualification des employés les plus fragiles et ainsi, leur permettre d’assurer leur employabilité dans un monde touché par la crise. 

Les perspectives de croissance se sont considérablement améliorées, mais elle n’est pas garantie pour toutes les entreprises. Pour bénéficier des opportunités créées par une relance prévue comme hors du commun , il faut la rendre possible et en créer les fondations, dès maintenant. Après plus d’un an à vivre et travailler différemment, les entreprises et les salariés ont enfin un objectif plus précis, un avenir moins flou bien que toujours incertain. Nous pouvons nous projeter à la condition de se préparer dès aujourd’hui car la reprise n’attendra pas. Afin de saisir l’opportunité de cette croissance relancée, les organisations vont devoir repenser leur mode managérial et accompagner les collaborateurs dans ce retour à la “normale”. 

Alors que la vie reprend doucement autour de nous, il faut se demander quels effets cette crise a eu sur nos comportements et sur notre motivation. La crise a considérablement impacté les collaborateurs, notamment avec le télétravail largement mis en place. Les enjeux de réorganisation sont nombreux et décisifs pour l’avenir d’une entreprise, et c’est aujourd’hui qu’ils se préparent. Pour ne pas rater la reprise et préparer ses collaborateurs aux enjeux qu’elle engendre, la formation est essentielle. La fonction RH joue un rôle crucial car elle peut mettre à disposition les ressources nécessaires aux collaborateurs pour reprendre dans les meilleures conditions et appréhender les problématiques qu’ils ou elles rencontrent.

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Transformation digitale : et si ce n’était pas terminé ? Découvrez le top 3 des compétences clés pour une transition réussie

 

A la suite de la pandémie, près d’une entreprise sur trois en France annonce avoir considérablement augmenté son budget consacré à la transformation numérique selon une étude menée par Twilio sur la transformation numérique des entreprises et leurs stratégies d’engagement client. Impactée par la crise de la COVID19, la transformation digitale est plus que jamais un axe prioritaire pour les organisations si elles souhaitent se développer sereinement et se préparer au monde de demain, encore plus incertain qu’aujourd’hui. Bien qu’elle ne soit pas l’unique levier de transformation des organisations, elle impacte durablement les comportements et façonne de nouveaux processus, car elle est une mutation profonde de nos habitudes.  

Omniprésents tant dans nos vies personnelles que dans notre environnement professionnel, les outils du digital évoluent de façon fulgurante, parfois bien plus rapidement que les usages. Et c’est là toute la complexité de la transformation digitale : comment intégrer et prendre en main de nouveaux outils innovants, mais en constante évolution ? 

La pandémie nous l’a démontré, il est primordial de se préparer en amont des grands bouleversements, pour ne pas être pris de court. En 2025, le marché de l’emploi connaîtra une révolution et l’aspect digital des entreprises se renforcera encore plus, face à de nouveaux enjeux. Les projections faites par le rapport 2020 “Future of Jobs” du Forum Économique Mondial nous permettent d’anticiper les bonnes pratiques à adopter et les compétences à développer.

Mais d’abord, qu’est-ce que la transformation digitale aujourd’hui en 2021?

Le cloud, l’e-commerce, les réseaux sociaux, Zoom ou encore les data, la blockchain,  l’automatisation : vous connaissez déjà les outils du digital. La transformation digitale est le processus qui consiste à intégrer pleinement ces technologies dans l’ensemble des activités d’une entreprise, ayant pour but d’améliorer les performances de l’organisation. La transition au digital passe également par d’autres biais, comme le fait de savoir s’adapter aux nouveaux usages, par exemple ceux des nouveaux consommateurs, qui évoluent rapidement.

Pour beaucoup, la transformation digitale se résume à l’implémentation de processus digitaux dans l’entreprise, mais comment s’assurer qu’ils soient réellement pris en main et ancrés dans les comportements ? Accompagner la transformation digitale, c’est avant tout accompagner les collaborateurs dans la prise en main et la compréhension de ces outils digitaux. Impliquer les employés dans la conduite du changement et améliorer leur faculté d’adaptation est la clé pour mener à bien toute grande transformation. En effet, lorsque l’on fait face à des mutations, l’agilité et l’adaptation sont des qualités indispensables. C’est là que la fonction RH entre en jeu pour favoriser la transformation digitale de leur organisation.

Comment devenir un collaborateur connecté ?

L’édition 2020 du rapport “Future of Jobs” publié par le Forum Économique Mondial le met en évidence : la tendance est à la digitalisation depuis plusieurs années et c’est aujourd’hui une priorité élevée pour les entreprises. De plus, l’enquête Twilio affirme que mondialement, 97% des dirigeants d’entreprises estiment que la pandémie a accéléré la transformation numérique de leur organisation. C’est donc une réalité : la digitalisation des entreprises n’est pas terminée.

Ce qui a émergé depuis peu, c’est l’intérêt des entreprises à investir dans le cryptage des données. En effet, la digitalisation s’accompagne aussi de ses risques et les prévenir est une étape essentielle pour mener à bien cette transition aux outils digitaux.

Le rapport Future of Jobs indique une liste des 10 compétences clés à développer d’ici à 2025, que vous pouvez retrouver ici. Dans cette liste, 3 compétences sont cruciales pour la transformation digitale des organisations. Comme nous l’avons précisé précédemment, la transformation digitale c’est d’abord les employés qui la constituent, ou plutôt leur aptitude à s’y adapter. 

Alors que l’enquête montre que les entreprises prévoient de restructurer leur main-d’œuvre en réponse aux nouvelles technologies, quelles sont les 3 compétences clés pour guider la transformation digitale des entreprises et des employés ?

N°1 Les capacités d’utilisation, de suivi et de contrôle de la technologie

Les outils digitaux peuvent parfois être complexes à prendre en main, surtout lorsqu’ils modifient nos habitudes. Les résultats de l’enquête conduite par le WEF montrent que les pénuries de compétences sur le marché du travail local et l’incapacité à attirer les bons talents restent parmi les principaux obstacles à l’adoption des nouvelles technologies. 

Il est donc crucial de se former à l’utilisation de ces technologies, d’en comprendre le fonctionnement afin de pouvoir en tirer les bénéfices concrets. Sans ces connaissances, l’adoption de nouvelles technologies est plus lente, impactant plus globalement la vitesse à laquelle une organisation se transforme. 

Une partie des compétences qui accompagnent la transformation digitale,  souvent très techniques, sont des compétences dites “dures” (hard skills) qui demandent des connaissances informatiques, scientifiques ou en tout cas très spécifiques. Mais, concrètement, si individuellement nous arrivons tous à utiliser et à tirer parti des technologies mises à notre disposition, alors nous évoluons collectivement vers une entreprise plus digitale et plus agile. La formation peut aussi jouer sur les soft skills, les compétences “douces” ou  comportementales, pour favoriser une culture agile et des comportements qui s’adaptent plus rapidement, plus résilients face aux mutations parfois inattendues !   Ne serait-ce que, pour citer un exemple, la cybersécurité, un enjeu numérique qui est loin de ne concerner que les ingénieurs ou encore le big data, là aussi partie prenante de la révolution digitale, si toute l’entreprise sait en profiter.

Pour mieux appréhender l’ampleur de la révolution numérique, apprenez à anticiper le monde de demain :  

Anticiper le monde de demain

Pour être plus agile en entreprise :

Passez en mode agile !

N°2 Les compétences en conception et programmation de la technologie 

Parmi les conclusions de ce rapport qui analyse les tendances du marché de l’emploi, il y a celle qui nous informe de la difficulté qu’ont les dirigeants à recruter des talents spécialistes de l’IA, de l’apprentissage automatique, de développement de logiciels et d’applications. Pour permettre à l’ensemble d’une entreprise de bénéficier pleinement du potentiel qu’apportent les nouvelles technologies, il faut d’abord les mettre en place. 

D’ici à 2025, la digitalisation des organisations va s’accélérer et la mise à disposition de nouveaux outils digitaux va s’accroître. Pour favoriser cette transformation, les compétences de conception et de programmation de la technologie seront valorisées. C’est mathématique, si l’on décide de multiplier les outils, il faut aussi multiplier la main-d’œuvre nécessaire pour les mettre en place, et à mesure que la technologie évolue et se perfectionne, elle devient également de plus en plus complexe à concevoir.

Pour autant, les entreprises ne doivent pas tomber dans le piège suivant : penser que la transformation digitale repose uniquement sur le recrutement de talents compétents en conception et programmation de la technologie. Comme évoqué précédemment, le vrai challenge réside dans la compréhension générale de ces technologies, par l’ensemble des collaborateurs, pour aller vers un changement global, concret et collectif. Pour insuffler cette idée de changement, l’acculturation auprès de l’ensemble des acteurs clés de l’organisation constitue la première étape. S’acculturer au digital, c’est en comprendre les enjeux et ainsi mieux les transmettre à l’ensemble des salariés de l’entreprise. Au-delà de ce premier stade, la dextérité numérique joue un rôle crucial. Elle désigne l’envie et la capacité des collaborateurs à adopter les technologies existantes et émergentes pour améliorer leurs performances. Une attitude collective motivée par un réel désir de compréhension fait toute la différence car elle permet aux collaborateurs de prendre la mesure des changements que la transition numérique implique.

Pour commencer l’acculturation aux outils digitaux :

Technologies cognitives et intelligence artificielle

N°3 La résilience, la tolérance au stress et la flexibilité

La résilience, la tolérance au stress ou encore la flexibilité sont des compétences “douces » ou soft skills indispensables pour favoriser la compréhension de nouveaux outils. 

Les nouvelles technologies, et tout changement en général, peuvent en effet être perçues comme un obstacle pour les collaborateurs. C’est pourquoi la résilience, c’est-à-dire la capacité d’une personne ou d’un groupe à se projeter dans l’avenir et à évoluer malgré les difficultés, est cruciale pour la transformation digitale des entreprises. Aussi source de préoccupations, ces difficultés seront plus facilement surmontables si les collaborateurs apprennent à développer une bonne tolérance au stress et à l’imprévu.

Pour développer sa résilience et réussir à surmonter les obstacles, qu’ils soient individuels ou collectifs : 

La résilience

La formation en ligne, premier outil de transformation digitale ?

Les données de l’enquête réalisée dans le cadre du rapport nous informent de l’importance de la formation pour faire face au futur du marché de l’emploi. En effet, la maîtrise des compétences clés permettra une meilleure productivité des employés sur le long terme. Pour répondre à cette problématique, les employeurs ont recours à la formation, et  elle se digitalise déjà ! Selon l’enquête, le nombre d’employeurs offrant des possibilités d’apprentissage en ligne à leurs employés sera multiplié par 5 d’ici à 2025. Bien que les entreprises affirment que d’ici là, 39% de la formation sera encore dispensée par un service interne, elle sera tout de même complétée par des plateformes d’apprentissage en ligne pour 16% des formations. La formation digitalisée ne cesse donc d’évoluer et d’assurer la montée en compétences des collaborateurs.

Ainsi, la transformation digitale des entreprises passe également par la digitalisation de la formation, accessible au plus grand nombre, adaptée à chacun et engageante pour tous. Pour reprendre les propos de l’économiste Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du WEF : “la même perturbation technologique qui transforme les emplois peut également fournir la clé pour les créer – et nous aider à acquérir de nouvelles compétences”. Les outils sont à notre disposition, il ne tient plus qu’à nous de les exploiter intelligemment pour libérer le potentiel humain déjà présent dans nos organisations. 

Libérez le potentiel humain de votre entreprise :

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La reprise en douceur

 

C’est la reprise. L’activité reprend, les terrasses sont à nouveau vivantes et le métro plein de monde (pour certains). Nous commençons enfin, et nous croisons les doigts, à voir le bout de la crise. Cette période inédite suscite excitation mais questionne également sur la meilleure façon d’accompagner les collaborateurs, les enjeux étant cruciaux.

Comment créer les conditions idéales pour cette reprise ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Qu’en est-il de la motivation des collaborateurs ? Comment le télétravail va s’articuler dorénavant ?

Pendant plus d’un an, nous avons évolué dans un climat incertain, inquiétant et modifiant les repères habituels des intérêts collectifs et individuels. Nous avons fait un, tout en étant séparés. Et cela n’a pas été sans conséquences sur l’humeur générale et sur l’espoir en l’avenir.

Alors qu’il est maintenant temps de se retrouver progressivement et de (re)découvrir nos habitudes, certains pourraient trouver cela déroutant. Quoi qu’il arrive, l’humain s’habitue à tout et finalement, c’est le retour à la normale qui paraît anormal.

La révolution que cette crise a mise en lumière, c’est surtout celle du télétravail, amenant à une hybridation du travail. Et en tant qu’individus, nous avons aussi appris de cette crise que l’adaptation est une faculté indispensable. Le monde change, nous le savions, mais il est aussi imprévisible. Pour y faire face, la formation est une réponse efficace.

En effet, sans un bon accompagnement, la reprise peut être compliquée autant individuellement que collectivement. C’est pourquoi nous avons conçu une playlist Reprise en douceur, afin de répondre à ces interrogations et assurer que vos collaborateurs reviennent au bureau dans les meilleures dispositions.

Pour reprendre en douceur, notre playlist dédiée est composée des cours suivants :

  • S’adapter en toutes circonstances

Testez vos capacités d’adaptation – Coorpacademy
Apprendre à apprendre – Learn Assembly
Boostez vos capacités d’apprentissage – Science & Vie

  • Manager efficacement

Repenser son mode de management – O. Sibony
Prendre des décisions efficaces en toute situation – Dunod

  • Mieux travailler ensemble

Télétravail : de la théorie aux bonnes pratiques – E.Eyrolles
Motiver ses collaborateurs – Video Arts
30 astuces pour gagner en efficacité – Video Arts

Et pour découvrir l’ensemble de notre catalogue, cliquez ici

Audiolearning : ce format qui fait du bruit

 

Avez-vous tendance à envoyer un message vocal au lieu d’envoyer un SMS ? Où peut-être ne pouvez-vous plus vous passer d’Alexa, Siri ou autre assistant vocal ? En tout cas une chose est sûre, nos usages ont connu un bouleversement depuis l’arrivée de l’audio qui s’est rapidement imposé dans notre quotidien. Pour répondre à ces nouvelles attentes, Coorpacademy décide d’investiguer le format audio.

Alors, comment développer une offre de podcasts et de contenus audio pour se former de façon efficace et engageante ?

Pour répondre à cette interrogation, découvrez notre livre blanc sur L’essor de l’audiolearning, ou prenez déjà connaissance à travers cet article des grands sujets abordés au sein de cette étude 2021.

Le podcast, un format en pleine croissance 

On peut l’écouter n’importe où, n’importe quand et il dure en moyenne 25 minutes : le podcast. Né au début des années 2000, ce contenu audio numérique téléchargeable connaît une ascension fulgurante depuis quelques années. Avec l’usage important du mobile et la situation inédite du confinement en 2020, l’audience grandit et représente aujourd’hui 90 millions d’écoutes par mois. Une tendance qui ne risque pas de s’amoindrir : on estime qu’elle sera multipliée par 2 d’ici 2023. Il est donc essentiel d’investir ce média à part entière et de proposer du contenu audio, qui est de plus en plus demandé et apprécié. 

Apprendre en écoutant : c’est facile, engageant et efficace

Que l’on souhaite s’informer, se divertir ou s’imprégner de récits de vie, le podcast répond à différents usages. Néanmoins, 74% des auditeurs les écoutent pour apprendre de nouvelles choses rapidement et facilement, sans écran ! Ainsi, les podcasts éducatifs sont en tête des productions avec une hausse de 135 000 podcasts éducatifs produits en 2020. Suite au confinement, l’audiolearning a connu un vrai envol et l’offre est de plus en plus diversifiée ! Se prêtant parfaitement à l’art du storytelling, le podcast apporte une meilleure mémorisation et les taux d’engagement sont très bons : 93% des personnes écoutent les podcasts en entier ou presque.

De plus, la multiplication des supports permet de solliciter l’intégralité de nos sens et donc de faire marcher notre cerveau ! Eh oui, aucune théorie scientifique ne corrobore l’idée reçue selon laquelle chacun serait plutôt “visuel” ou “auditif”. Comme le rappelle Sylvia Koenig, Directrice de l’apprentissage numérique chez notre partenaire Bookboon (premier éditeur mondial d’ebooks et d’apprentissage audio pour les professionnels), l’audiolearning est comparable à la lecture et le fait que le mot soit prononcé ou lu ne fait aucune différence pour le cerveau. 

Mais alors, quels sont les formats existants d’audiolearning et leurs avantages ?

En passant par l’interview, la conversation ou le récit, il existe de nombreux formats d’audiolearning. Les audiobooks représentent également un succès considérable et peuvent aussi être un vrai moment de plaisir sonore, même sur des sujets “entreprise” ! Au-delà de la diversité de formats que le contenu audio nous met à disposition, il est facile à emporter partout, on peut l’écouter à son rythme et en étant libre de faire autre chose. Ainsi, les auditeurs sont satisfaits de se passer d’écran, d’apprendre de façon informelle et retrouvent une vraie flexibilité pour intégrer des moments d’apprentissage à leur planning parfois chargé.

Téléchargez gratuitement notre livre blanc L’essor de l’audiolearning pour retrouver la typologie détaillée des contenus audio, une sélection de podcasts traitant des grandes transformations des entreprises, le guide des bonnes pratiques à adopter et une vue d’ensemble des opportunités qu’apporte ce format aujourd’hui incontournable. Aussi, vous aurez toutes les clés pour créer et/ou intégrer une offre d’audiolearning pour former vos équipes.

Future of Jobs : Les 10 compétences clés à développer d’ici à 2025

En octobre 2020, le World Economic Forum (WEF) publiait la troisième édition du rapport « Future of Jobs » qui analyse les tendances de l’avenir de l’emploi et fournit les informations essentielles pour guider et préparer les employeurs et les travailleurs aux opportunités de demain. 

Cette troisième édition établit une liste des 10 compétences clés indispensables pour appréhender les enjeux auxquels vont se confronter les entreprises et les travailleurs d’ici à 2025. L’idée est que les entreprises et leurs collaborateurs ne subissent pas passivement ce monde en constante évolution mais sachent anticiper et gérer les grandes transformations.

Dans ce rapport, le Forum Économique Mondial prévient que le marché de l’emploi va connaître un tournant majeur d’ici à 2025. En effet, la pandémie de la COVID19 a impacté tous les aspects de nos vies et ne sera pas sans conséquences pour le marché du travail. Ainsi, le rapport indique que d’ici 5 ans, les travailleurs feront face à deux grands bouleversements : les pertes d’emplois liées à l’automatisation accrue et les répercussions économiques entraînées par la crise que nous avons traversée.  Ces deux bouleversements combinés pourraient provoquer un déplacement d’environ 85 millions d’emplois. En comparaison, la deuxième édition du rapport publié en 2018 prévoyait la disparition de 75 millions d’emplois d’ici à 2025.  

Dans les années à venir, ce sont donc des millions d’actifs qui feront face à la nécessité de se requalifier et de monter en compétences pour correspondre aux besoins et emplois du futur. Et ça, les travailleurs l’ont bien compris ! Dans le monde, entre 2019 et 2020, il y a 4 fois plus d’actifs qui demandent à être formés en ligne et d’ici à 2025, le rapport estime que 16% de la requalification des collaborateurs dans les entreprises s’appuiera sur des plateformes de formation en ligne. 

La capacité d’innovation, les aptitudes à résoudre des problèmes complexes et les techniques d’apprentissage actif qui engagent les apprenants sont déjà aujourd’hui identifiés comme des compétences indispensables. Comme le prévoyait la deuxième édition du rapport publié en 2018, les 3 compétences en tête du classement sont des incontournables et le resteront à l’horizon 2025. 

Lors de la publication du précédent rapport “Future of jobs”, notre catalogue de formation couvrait déjà plus de 90% des compétences identifiées comme indispensables en 2022. Avec en moyenne 3 formations complètes par compétences, nous couvrons aujourd’hui 100% des aptitudes qui constitueront le futur de l’emploi !

Alors, quelles sont les 10 compétences clés du monde de demain ?

      1. La pensée analytique et la capacité d’innovation (Analytical thinking and innovation) 
      2. Les techniques d’apprentissage actif (Active learning and learning strategies)
      3. La capacité à résoudre des problèmes complexes (Complex problem-solving)
      4. La capacité d’analyse et la pensée critique (Critical thinking and analysis)
      5. La créativité, l’originalité et la prise d’initiative (Creativity, originality and initiative)
      6. Le Leadership et l’influence sociale (Leadership and social influence)
      7. Les capacités d’utilisation, de suivi et de contrôle de la technologie (Technology use, monitoring and control)
      8. Les compétences en conception et programmation de la technologie (Technology design and programming)
      9. La résilience, la tolérance au stress et la flexibilité (Resilience, stress tolerance and flexibility)
      10. Le raisonnement, la capacité d’idéation et la capacité à résoudre des problèmes (Reasoning, problem-solving and ideation)

Les données du rapport du WEF ont été collectées sur une période de neuf mois, de janvier à septembre 2020. L’échantillon de données est composé de 291 réponses uniques provenant d’entreprises mondiales, représentant collectivement plus de 7,7 millions d’employés à travers le monde. Pour plus de détails concernant la méthodologie, vous pouvez lire le rapport disponible ici.

 

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