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Avez-vous un plan B ?

 

Le jeu commença graduellement à ralentir alors qu’ils sortaient de la phase d’ouverture sans avoir commis la moindre erreur et qu’ils entraient dans un milieu de partie serré, ayant chacun perdu un cavalier et un fou, avec leurs rois bien protégés et aucun trou dans aucune position… La négociation peut parfois ressembler à la célèbre série Netflix, le Jeu de la Dame. Chacun protège son roi et personne ne veut finir échec et mat. 

 

Les processus de négociation deviennent de plus en plus complexes avec souvent une ribambelle d’interlocuteurs à convaincre. La partie d’échec devient un tournoi, dans lequel la mise peut être remise en jeu à plusieurs reprises. Dès lors, se former aux techniques de négociation est essentiel, afin de connaître des techniques simples à mettre en œuvre pour remporter la partie. 

 

La playlist “Devenez un négociateur hors pair” disponible sur Team, la plateforme de formation conçue pour accompagner la croissance des PME, comprend des cours qui vous aideront à booster les compétences en négociation de vos équipes. Ordre du jour, plan B, marchandage, gestion des émotions et des sujets toxiques, pauses et silences… Cette playlist regorge d’astuces à connaître pour mener votre négociation de main de maître. Destiné à un large public, ces cours fourniront à vos collaborateurs les bases indispensables pour négocier dans toutes les situations.

 

Tellement indispensables que nous vous avons sélectionné 5 principes que nul ne peut ignorer  pour une négociation réussie, et ces conseils de pro sont directement issus de la  playlist de cours “Devenez un négociateur hors pair”

 

Le plan B

Dans votre négociation vous souhaitez toujours garder l’avantage, mais il est possible de faire face à un mur. C’est tout l’intérêt du plan B, qui est là pour vous rendre plus fort…  dans la négociation du plan A ! Tout comme la partie d’échecs peut parfois pencher au désavantage d’un des joueurs, le gagnant sera celui qui a plusieurs coups d’avance. Le plan B est ce que vous prévoyez de faire si vous ne parvenez pas à un accord sur le plan A. Il doit être concret, unilatéralement réalisable et satisfaisant, indépendamment de la négociation en cours. N’hésitez pas à le divulguer dès que vous en avez besoin comme par exemple lorsque votre interlocuteur, conscient de l’existence d’une échéance cruciale pour vous, décale intentionnellement les discussions pour augmenter la pression sur vous.

 

Piloter la discussion

Les négociations se déroulent souvent à plusieurs, contrairement aux parties d’échecs. Dans une négociation à plusieurs, vous devez veiller à discuter d’abord avec les intervenants de poids. Ainsi, vous êtes sûr que l’accord trouvé ne sera pas remis en question. C’est aussi une manière de rallier les intervenants mineurs. Dans un tournoi d’échecs, les intervenants de poids sont les joueurs les plus doués, ceux qui seront les plus durs à battre.  

 

Mais attention ! Dans un partenariat à plusieurs, il est nécessaire d’identifier les interlocuteurs les plus importants et de négocier avec eux en priorité, sans pour autant vexer les autres. C’est la seule manière d’éviter toute forme de pression ultérieure de la part de vos partenaires mineurs.

 

Négocier sur les principes, pas sur les positions

Comme Beth Harmon dans le Jeu de la Dame, anticipez ! De manière préventive, avant de démarrer la négociation, préparez-vous systématiquement à devoir expliquer les principes qui sous-tendent chacune de vos positions. Ainsi, vous commencez toujours par présenter le ou les principes qui sous-tendent votre position, c’est-à-dire le raisonnement qui la justifie. Votre interlocuteur aura donc moins de temps pour préparer une réponse à cette position, et réagira plutôt au raisonnement. 

 

Et que se passe-t-il si l’adversaire voit clair dans votre jeu ? S’il analyse tout dans le moindre détail et vous demande de justifier tel ou tel point ? Ne manifestez pas d’impatience ! Gardez votre sang froid, ne faites pas comme Beth en sombrant dans la dépression et l’alcool. Tenez-vous-en aux faits, évitez toute interprétation et présentez les propositions du point de vue des intérêts de votre partenaire.

 

Mener la réunion

Aux échecs comme au poker, l’attitude du joueur est aussi cruciale que son jeu. L’expression “poker face” en témoigne. Les émotions sont mises de côté et l’affectif ne tire plus aucune ficelle du jeu. À l’inverse, dans la négociation, la dimension affective est très présente avant, pendant et après la partie. Mais c’est un piège, en effet, les émotions négatives sont contagieuses et peuvent faire échouer la discussion. Il est donc nécessaire de bien séparer affaires et émotions !

 

Néanmoins, à l’inverse des échecs, la coopération est la dynamique la plus efficace dans la négociation. En effet, si vous traitez votre partenaire comme un adversaire, il agira comme tel et cela pourra mettre des freins à l’atteinte d’un accord.

 

La négociation est l’un des aspects les plus délicats du monde des affaires et peu de gens peuvent se vanter d’être de véritables négociateurs. Mais bonne nouvelle, savoir négocier est une compétence qui s’apprend ! Que vous négociez des transactions avec des investisseurs chinois ou que vous discutiez de qui va cuisiner ce soir, les principes de négociation sont les mêmes. Découvrez comment devenir un négociateur hors pair grâce à la playlist de formations en ligne disponible sur Team ! 

 

Les fondamentaux de la négociation

 

 

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Parlez-vous emojis ?

 

💡 92% des utilisateurs en ligne utilisent des émojis selon une étude Emogi. Le plus généralement utilisés pour mieux faire comprendre son propos ou partager son ressenti, ils font maintenant partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, l’interprétation des emojis risque de devenir de plus en plus difficile, avec l’arrivée de nouvelles technologies telles que les emojis animés ou la réalité augmentée, selon M. Goldman,  professeur de droit à l’université de Santa Clara, auteur de l’article “Emojis and the Law”, publié dans la Washington Law Review.

 

Originaire du japonais “e” (image) et “moji” (caractère), le mot Emoji signifie donc Lettres dessinées. Ces émoticônes ont été démocratisées par les développeurs de communication comme Apple et Android ces 10 dernières années, mais le premier emoji a vu le jour en 1999 grâce au japonais Shigetaka Kurita. Aujourd’hui, il en existe plus de 2000, ils ont leur propre Journée mondiale – le 17 juillet – et sont intégrés dans 2,3 trillions de messages mobiles chaque année. 

 

💬 Les nouveaux codes de la communication

Les réseaux sociaux et les messageries instantanées nous permettent de communiquer massivement et rapidement, dès que nous en rencontrons le besoin. Ainsi, la communication repose aujourd’hui sur un outil nous permettant de partager l’information plus rapidement et les emojis ont pour objectif de raccourcir nos messages, afin de gagner encore plus de temps et de répondre à un message en un simple émoticône. Devenus une forme de communication presque universelle, un emoji :sourire: sera le même en France, en Espagne, aux États-Unis comme au Japon et il reste aujourd’hui difficile de se passer d’eux pour donner un ton plus humain à votre message virtuel.

 

🚀 Une opportunité pour les entreprises

Devenus indispensables pour ponctuer une phrase, accentuer une émotion ou glisser un sous-entendu dans une conversation numérique, les Emojis s’invitent aussi dans le monde du travail. En effet, certaines entreprises ou associations tirent parti des emojis pour leurs campagnes publicitaires :  Domino’s Pizza a récemment lancé une campagne Twitter où les gens du monde entier pouvaient tweeter l’entreprise avec l’Emoji Pizza pour en commander une. Les associations ont également compris l’efficacité que ces emojis peuvent apporter dans leur communication digitale, telle que l’organisation de défense de la nature  WWF, qui a lancé une campagne de sensibilisation 2.0 en se servant des Emojis à travers le hashtag #EndangeredEmoji (“Emoji en voie de disparition”) en 2016. Ainsi, force est de constater que les emojis ne relèvent plus seulement de la conversation privée et ne sont plus considérés comme un élément décoratif ou anodin ; ils représentent une nouvelle forme de langage amélioré qui trouve ses racines dans le digital, permettant de faire tomber les barrières linguistiques pour les marques.

 

Et ça marche ! Selon une étude menée par Adobe en 2019, plus de la moitié des utilisateurs d’émojis sont plus susceptibles de s’engager avec des marques qui utilisent des émoticônes en ligne : 60% déclarent aimer quand une marque utilise des émojis qui correspondent à sa personnalité, 51% disent qu’ils sont plus enclins à commenter un post sur les réseaux sociaux quand il contient des émojis, 48% sont plus enclins à suivre une marque et 44% à acheter un produit suite à une annonce utilisant des émojis.

 

👥 Et pour les salariés

Cette étude Adobe révèle également que 61% des utilisateurs d’émojis déclarent également utiliser des émoticônes au travail, le plus souvent (36%) avec des personnes de leur niveau hiérarchique.  Les collaborateurs qui utilisent des émojis au travail notent une influence positive sur la convivialité et l’entente cordiale entre collègues. En effet, 78% estiment que les émojis ont cette influence sur les affinités entre professionnels, 74% déclarent également que les émojis rendent les informations ou retours positifs plus sincères et 53% pensent qu’ils rendent les informations ou retours négatifs plus faciles à accepter. 

 

Dès lors, découvrez nos conseils pour parler l’esperanto digital au travail : 

1/ Utilisez les emojis oui, mais avec parcimonie

Le but des emojis n’est pas d’en abuser. Ils permettent d’adoucir un message ou de structurer une publication sur les réseaux sociaux entre plusieurs paragraphes, mais attention à ne pas les utiliser pour ponctuer chacune de vos phrases. 

 

2/ Attention aux emojis à double sens ! 

Un même émoji peut avoir des significations différentes en fonction des cultures, et donc être source de malentendus. Il existe déjà quelques pièges que vous pouvez éviter : 

🙏 Deux mains fermement placées l’une contre l’autre, signifiant « s’il vous plaît » ou « merci » dans la culture japonaise, se sont transformées en high-five (tope-là) dans nos cultures occidentales.

🍑 Certains fruits et légumes ont été détournés et ne sont plus vraiment représentatif du rayon primeur que l’on connaît.  

😭 L’emoji “Visage en pleurs” est plus généralement utilisé pour exprimer des sentiments intenses, comme un rire incontrôlable, la fierté ou une joie débordante. Il est devenu l’emoji le plus utilisé sur Twitter en 2021, devant l’emoji “Visage aux larmes de joie”.

Pour être sûrs de ne pas vous tromper, référez-vous à l’encyclopédie de l’emoji.

 

3/ Tâtez le terrain avant de vous lancer

Renseignez-vous sur les pratiques de vos interlocuteurs avant de vous lancer dans ce nouveau langage numérique ! Prenez le temps d’observer si les emojis sont courants dans les échanges et avec qui il est plus convenable de les utiliser. Le risque ? Que votre message soit interprété comme trop familier ou impoli.

 

4/ Le raccourci clavier est votre allié 

Pour retrouver vos emojis sur windows, tapez touche de logo Windows + . (point). Le clavier d’emojis pourra alors s’afficher. Sélectionnez un emoji à l’aide de la souris ou continuez à taper pour rechercher un emoji parmi ceux disponibles.

Si vous êtes utilisateur de Mac, il suffit d’appuyer simultanément sur les touches Control + Command + barre espace. Une fenêtre s’ouvrira alors au milieu de l’écran vous permettant de choisir parmi les milliers d’émojis du catalogue.

 

5/ Restez vous-même 

Finalement, les emojis peuvent être comparés à la communication non verbale que l’on adopte lors de nos échanges réels. L’important, c’est donc de rester soi-même et de ne pas trop en faire, ni de se forcer à les utiliser si nous ne sommes pas à l’aise ! 

 

Le développement du numérique nous oblige à s’adapter à de nouvelles formes de communication et d’adopter de nouvelles pratiques. L’introduction des emojis dans nos conversations en ligne a permis de les démocratiser, et d’en faire partie intégrante de notre culture digitale. Évoluant avec la société, les emojis se sont également diversifiés, proposant ainsi différentes tonalités pour la couleur de la peau, des emojis de genre neutre ou encore en tenant compte des handicaps. D’ailleurs, 73% des utilisateurs d’émojis souhaiteraient avoir plus d’options de personnalisation des emojis pour mieux refléter leur apparence et leur identité personnelle. Ainsi, l’Emoji fait maintenant partie de la culture moderne et impacte notre communication au quotidien. Il est devenu une forme de langage comprise par la majorité, qu’il faut savoir utiliser à bon escient. 

 

Pour finir et parce que nous aimons vous testez… Devinez quel cours se cache derrière cette série d’emoji : 

🥛 – 🕝⏳ – 💃🕺- 🎲 – rés – 💧- 👥

 

 

 

Réponse : Les - ten-dances - des - rés-eaux - sociaux 

Les grandes tendances sur les réseaux sociaux

 

C’est pas toi, c’est moi : le phénomène de la grande démission

 

Métro, boulot, dodo. Cette expression résume assez bien le système remis en cause par un grand nombre de travailleurs américains ces derniers mois, qui revendiquent le sentiment d’une routine professionnelle subie. C’est ce que les nouveaux actifs, ceux qui ont suivi le “big quit” remettent en question. Ils décident de démissionner d’un poste  qui ne leur correspond plus, et s’en vont travailler pour des entreprises en accord avec leurs valeurs. Dès lors, comment ce phénomène s’est-il exporté en France, et quelles leçons peut-on en tirer pour l’avenir ?

 

The “Big quit”

Ce phénomène, c’est le “Big quit” aux États-Unis. En 2021, ils étaient plus de 38 millions d’Américains à quitter leur emploi, dont 40 % qui n’avaient pas trouvé un autre emploi quand ils ont franchi le pas. Depuis, le phénomène s’intensifie en France, mais dans des proportions moindres, mais en touchant tous les emplois et les secteurs. À titre d’exemple, une grande entreprise du CAC40 a récemment perdu 23,5% de son effectif. La DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) indique dans une étude que « la hausse des fins de contrat à l’initiative du salarié ne concerne pas seulement les CDI. En juin 2021, les ruptures anticipées de CDD se situent 25,8 %, au-dessus du niveau atteint deux ans auparavant. ». 

 

Avec un taux de chômage stagnant autour d’un taux de 8,1% et plus de 45% des entreprises qui ont connu des difficultés de recrutement en 2021, le phénomène se fait un chemin en France. L’économie française se portant bien même suite à la crise sanitaire, les collaborateurs n’ont pas hésité à quitter un emploi qui ne leur convenait pas, même sans nécessairement avoir un autre poste garanti. De plus, la conjoncture du marché du travail actuelle est plutôt à l’avantage des travailleurs, qui leur autorise une plus grande mobilité. À la fin de l’année 2021, la même étude de la DARES citée plus haut rapportait que 130 000 à 265 000 d’emplois n’étaient pas pourvus et 80 % des DRH interrogés faisaient état d’une pénurie de main-d’œuvre. Ces conditions ont alors encouragé les salariés, quel que soit leur secteur d’activité, à quitter leur emploi pour chercher mieux ailleurs. Néanmoins, les prochains mois seront déterminants pour notre économie, qui risque de subir par effet domino les conséquences de la guerre en Ukraine et peut-être rebattre les cartes du marché de l’emploi.

 

Phénomène social avant tout

2 ans auparavant, nous ne savions pas encore comment réagir face à la crise sanitaire et nous en étions encore au temps de l’adaptation. Ainsi, les actifs français ont enchaîné confinements, période de chômage partiel, télétravail, etc. Cette période instable a fait émerger de vrais questionnements sur l’absurdité du système, a fait remettre en question beaucoup de collaborateurs et sur leur réelles motivations au travail. Pour beaucoup, le confinement a été l’occasion de reprendre son souffle, ou plutôt, de respirer pour la première fois. 

 

La crise sanitaire a rebattu les cartes dans plusieurs aspects de nos vies. Le monde du travail n’a pas été épargné : équilibre entre vie personnelle et professionnelle, recherche de sens, priorisation des besoins, etc. Pour un certain nombre de collaborateurs français, la COVID19 a servi d’accélérateur pour sauter le pas et quitter leur emploi vers un métier plus riche de sens, qui vient nourrir un vrai besoin de considération au travail. 

 

Vers la “Big transformation” 

Les attentes des collaborateurs ont radicalement changé et il faut alors s’y adapter. Faire place à la “big transformation”. En effet, si les travailleurs démissionnent, c’est aussi dû à un manque d’écoute ou de reconnaissance au travail. D’après Danny Nelms, président du Work Institute de Franklin (Tennessee), les organisations qui souhaitent retenir leurs salariés doivent « être à l’écoute » et « mettre en place des outils et des processus pour être en mesure de répondre aux besoins et aux exigences de leur personnel ». Ainsi, Danny Nelms propose des outils tels que des « entretiens de fidélisation ». 

 

Le phénomène de grande démission, bien qu’il soit de moindre mesure en France, témoigne d’une réelle évolution des besoins et attentes des collaborateurs. Néanmoins, ce phénomène n’est pas une fatalité, si l’entreprise se transforme et met tout en œuvre pour s’adapter à ce nouveau marché du travail. Côté manager, l’écoute est donc cruciale. L’environnement de travail doit être agréable et les équipes jouent un rôle essentiel pour maintenir une ambiance de travail positive. Côté recruteurs, l’attractivité d’une offre est un point clé pour attirer les talents. Pratique du télétravail, horaires flexibles, proximité géographique et autres avantages, les leviers de motivation sont multiples. Plus que les bénéfices, ce sont aussi les valeurs de l’entreprise qui vont susciter le sentiment d’appartenance, et l’engagement des collaborateurs. 

 

Dès lors, le learning prend tout son sens pour onboarder les nouveaux talents, fidéliser les salariés et former aux enjeux et valeurs de l’entreprise, ou encore pour créer ou renforcer une culture d’entreprise, etc. Il permet aussi aux managers d’adapter les modes de management à chaque personnalité et d’apprendre à susciter l’engagement des collaborateurs. 

 

Il est urgent de développer des environnements de travail agréables à vivre, qui incitent les collaborateurs à s’engager sur le long terme plutôt que de démissionner. Pour cela, la formation est un outil indispensable, car il n’y a qu’en apprenant que l’on évolue.

 

Le management 3.0

 

Eco-anxiété : comment la crise climatique peut déjà impacter votre entreprise

 

En 2020, la dégradation de l’environnement serait devenue la quatrième préoccupation des Français. Aujourd’hui plus que jamais, ce sentiment de préoccupation s’intensifie, tirant sa source des bouleversements environnementaux, politiques et sociaux actuels. S’il est impossible désormais de faire abstraction de la crise climatique, il n’en est pas moins légitime de ressentir de l’anxiété quant à la dégradation de notre environnement, qui est constamment menacé par l’activité humaine. 

Le GIEC a récemment publié sa synthèse de plus de 34 000 papiers scientifiques autour du dérèglement climatique. Ce sixième rapport, publié le 1er mars 2022, aborde les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes. Il révèle qu’environ un milliard de personnes seront menacées par des aléas climatiques côtiers, à moyen terme, et dans tous les scénarios. Énième avertissement, ce rapport fait état d’une situation « terrible » pour l’avenir dont les prémisses impactent  déjà votre entreprise, en commençant par le cœur de cette dernière : l’Humain. 

  

Éco-anxiété quand tu nous tiens : un esprit préoccupé dans un monde VUCA

L’éco-anxiété est un concept qui ne connaît pas encore de définition en France. En effet, il n’existe pas de consensus, notamment d’un point de vue médical, sur ce que recouvre ce terme initialement apparu à l’étranger. D’après les définitions existantes, l’éco-anxiété réunit toujours deux caractéristiques : un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’anxiété et d’angoisse ressenti par certains individus et qui est provoqué par des bouleversements actuels ou bien par des menaces qui pèsent sur l’environnement, liés en particulier au dérèglement climatique. 

 

Selon une enquête en ligne de Charline Schmerber, praticienne en psychothérapie, auprès de 1200 personnes (non-représentative de ce que pense l’ensemble de la population française), 90 % des répondants affirment que la dégradation de l’environnement crée chez eux un sentiment d’anxiété. Cette anxiété n’est pas uniquement liée à l’environnement ou au dérèglement climatique. C‘est une anxiété qualifiée de « systémique », liée également aux guerres, aux violences, aux risques économiques ou sanitaires et donc, du risque d’un « effondrement » de la société telle que nous la connaissons. L’enquête révèle également que 80 % des répondants estiment que les problèmes environnementaux ont diminué leur confiance en l’avenir. 

 

Si le dérèglement climatique n’a pas encore de conséquences visibles et directes sur votre entreprise, elle impacte directement ce qui la fait vivre, c’est-à-dire les collaborateurs qui la constituent. Si ces derniers souffrent d’ un sentiment d’anxiété et de préoccupation face au monde, ils peuvent rapidement perdre leur motivation et leur engagement dans leur travail. Beaucoup vont vouloir remettre en question leur place dans la société et le sens de leur emploi, et si les managers ne prennent pas rapidement conscience de ces enjeux pour les accompagner, les collaborateurs concernés peuvent rapidement se désengager au quotidien. 

 

 

À la recherche du sens perdu 

Selon un sondage IFOP pour Philonomist, 82% des salariés français considèrent que l’entreprise est responsable de leur bonheur. Cependant, 49% se disent parfois amenés à agir contre leurs valeurs et 37% seraient prêts à gagner moins en échange d’un travail qui ait un sens. Les attentes des salariés français évoluent et ainsi, la prise en compte des valeurs et de l’impact d’une entreprise sur la société est aujourd’hui un facteur crucial d’engagement. Les actifs mettent aujourd’hui un point d’honneur à rendre compte de l’impact de leurs actions. Les collaborateurs veulent pouvoir débattre de la finalité de leurs actions, et plus seulement à exécuter.

 

Une étude conduite par l’institut de sondage OpinionWay pour le compte de Factorial démontre également une profonde remise en question du rapport des actifs français au travail. Ainsi, 33% des Français ont annoncé avoir perdu tout sens dans leur activité professionnelle depuis le début de la crise. Ces derniers sont nombreux à considérer que le travail n’est pas une source de plaisir ou d’intérêt, mais plutôt, qu’il s’agit avant tout d’une nécessité alimentaire (68%) et que si cela leur était possible sur un plan financier, ils arrêteraient complètement toute activité professionnelle (62%).

 

Ainsi, il est crucial pour les entreprises de prendre en compte ces nouvelles attentes et de se transformer pour répondre aux aspirations des collaborateurs. L’entreprise et les humains qui la composent sont interdépendants et ne peuvent exister l’un sans l’autre. Si les collaborateurs ne retrouvent pas ce sens perdu, alors le désengagement augmentera et les entreprises n’auront plus d’autres choix que de se réinventer. Pourquoi attendre ce point de non-retour, lorsqu’il est possible d’initier le changement dès aujourd’hui ?

  

Rebattre les cartes ou perdre la partie

Nous l’évoquions dans l’introduction de cet article, le sixième rapport du GIEC est alarmant. En effet, pour les experts, il reste encore une chance d’améliorer la situation, qui se réduit d’années en années. Il faudrait atteindre la neutralité carbone et agir immédiatement.  

 

Les entreprises ont donc toutes les cartes en mains pour initier – ou accélérer – leur transition écologique, et elles ont toutes les raisons de le faire. À la fois pour préserver l’environnement, mais également pour assurer leur pérennité. En effet, les entreprises ne pourront survivre dans le monde décrit par le rapport du GIEC si les efforts ne sont pas fournis. Si elles ne le font pas pour elles, elles devront au moins le faire pour garantir la productivité de leurs équipes, pour préserver leurs talents et engager les collaborateurs. Avec la formation, nous voulons changer les règles du jeu, pour transformer durablement l’entreprise et ainsi jouer plus longtemps. 

 

 

En conclusion, le processus de prise de conscience par rapport à l’état de la planète est enclenché. Néanmoins, ce processus doit être encouragé et initié par les entreprises. Pour transformer l’entreprise, la formation à grande échelle est essentielle. Elle permet de former massivement les collaborateurs sur les sujets cruciaux en matière de développement durable, et de sensibiliser sur les conséquences que nos activités humaines peuvent engendrer sur les écosystèmes. Apprendre, c’est avant tout comprendre, ce qui permet d’agir. 

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