La transition écologique est un axe de transformation important pour nous, mais également pour le reste du monde. À l’occasion de la semaine du développement durable, qui s’est déroulée du 20 au 24 septembre 2021, découvrez les 5 cours indispensables pour initier la transformation durable de votre entreprise.
Apprendre c’est d’abord comprendre
Les causes de la crise écologique sont les premières bases à acquérir pour comprendre l’ampleur du problème.Climat, pollution, biodiversité : les écosystèmes planétaires sont en danger, et c’est en grande partie dû à notre système social et économique. La transformation durable d’une entreprise ne peut être efficace que si nous transformons également nos habitudes, personnelles ou professionnelles. Le cours “Comprendre la crise écologique” co-édité avec le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), a pour objectif de donner des clés de compréhension sur la crise écologique, afin de permettre aux professionnels de comprendre les mécanismes à l’origine de la crise écologique, leurs interactions et leurs conséquences.
La biodiversité, un capital naturel souvent négligé
Après avoir compris l’ampleur de la crise écologique, il est important d’identifier ce que la crise écologique met en péril. Pour opérer leurs activités sereinement et de manière durable, les entreprises ont besoin de la biodiversité. Pourtant, les entreprises l’affectent autant qu’elles en dépendent. Essentielle au bon fonctionnement de tous les écosystèmes, la biodiversité est pourtant menacée par la crise écologique. Il est donc temps d’agir pour la protéger. Ainsi, le cours Coorpacademy “Protection de la biodiversité : un atout pour les entreprises” transmet les meilleures pratiques pour préserver et valoriser ce capital naturel, et permet d’initier tous les collaborateurs aux enjeux de la transition écologique.
Vous avez êtes à jour sur les origines de la crise écologique et son impact sur la biodiversité ? Il est temps de concrètement apprendre à transformer l’entreprise. Notre système économique contemporain qui repose sur un modèle de croissance infinie n’est plus viable. Dès lors, il est crucial de comprendre comment l’entreprise peut se réinventer pour devenir durable ? Grâce au cours“Transformer l’entreprise pour la transition écologique” co-édité avec le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), vous pourrez guider la transformation à travers des outils essentiels pour la transition et en adoptant les bons réflexes face aux changements.
Pour aller plus loin et réellement révolutionner le modèle économique actuel, nous recommandons le cours “L’économie circulaire : de la ligne droite au cercle vertueux” co-édité avec MySezame. En effet, si nous évoluons dans un monde de ressources finies, il en comporte des limites et nous commençons à apercevoir ces dernières. Dès lors, il est temps de repenser notre économie linéaire pour la transformer en un cercle vertueux et surtout, durable.
Après avoir développé et testé vos connaissances théoriques sur la transformation durable, il est temps de s’intéresser aux démarches RSE. Entamer une démarche RSE dépend de chaque entreprise. Chaque entreprise peut agir à son échelle et avoir plus ou moins d’impact sur son secteur, mais alors, comment entamer ou transformer sa propre démarche RSE ? Pour vous orienter, découvrez à travers le cours Coorpacademy “Transformation durable : success stories et business cases” 3 entreprises très différentes qui ont intégré la RSE dans leur stratégie en se basant sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Un cours pour vous donner les clés d’action pour impacter positivement la société.
La formation à grande échelle est essentielle pour transformer l’entreprise. En formant massivement les collaborateurs sur des sujets cruciaux en matière de développement durable, et en sensibilisant sur les conséquences que nos activités humaines peuvent engendrer sur les écosystèmes, nous changeons peu à peu les règles du jeu ; et c’est en transformant durablement l’entreprise que nous pourrons jouer plus longtemps. Pour aller plus loin, découvrez Coorpecology, la plateforme de formation en ligne dédiée à la transformation durable !
Les salariés qui se sont formés pendant le Covid sont majoritairement (56 %) dans des grandes entreprises (2 000 et plus) contre environ un quart dans les sociétés de 10 à 49 salariés selon l’étude « Impact de la crise sanitaire sur les mobilités, les projets, les aspirations professionnelles, les compétences et le travail » menée de mars 2020 à mai 2021 par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) et coordonnée par Ekaterina Melnik-Olive. Pourtant, leurs besoins en termes d’outils et de formation sont tout aussi importants que ceux des grandes entreprises, et parfois même, encore plus impactants. Alors, et si nous étions tous des PME ?
La Fédération suisse pour la formation continue FSEA a examiné au début de l’année l’influence de la crise du coronavirus sur la formation continue dans les PME. Selon cette étude publiée le 10 mai 2021, “une majorité des entreprises attribue à la formation continue une importance élevée pour faire face aux effets de la pandémie.” Comme pour les grandes entreprises, “un tiers des PME interrogées indique que les employés ont besoin de nouvelles compétences ou de compétences différentes“. Ainsi, la formation est un enjeu pour tous. Cependant, les PME sont souvent dans l’obligation de rentabiliser rapidement les coûts des formations dispensées à leurs salariés, leurs attentes sont immédiates. Leurs collaborateurs ont besoin donc de formations concrètes et activables rapidement. La montée en compétences de leurs équipes est une course contre la montre et contre l’évolution sans cesse en accélération des marchés. Elles sont donc à la recherche de solutions agiles, digitales et couvrant une thématique de sujets variés, pour répondre aux besoins de leurs équipes, et à leurs contraintes.
Finalement, ce que recherchent les PME est un besoin que l’on retrouve chez toutes les entreprises, et c’est un bénéfice commun que d’exiger de la formation qu’elle apporte un bénéfice concret et immédiat. Pour répondre à cette demande bien légitime, le digital learning est une solution idéale, car la formation devient alors massive et accessible rapidement, de partout, et pour tous. Au-delà de cette accessibilité accrue, mettre à disposition de ses collaborateurs une solution accessible en un clic permet également un gain de temps considérable, comparé aux dispositifs de formation en présentiel. Les collaborateurs peuvent s’acculturer sur différents sujets depuis leur lieu de travail, en quelques minutes seulement.
Ainsi, nous gagnerions tous à exiger de la formation autant que les PME en termes de rentabilité et d’utilité. Former à “petite échelle” est tout aussi nécessaire et impactant pour transformer l’entreprise, et notamment sur le long terme. Si les PME ont besoin de solutions activables rapidement pour répondre à leurs besoins immédiats, les solutions de digital learning pourront dès lors faire de la formation un automatisme et un outil pour préparer les PME à devenir… de grandes entreprises.
Si vous n’avez pas eu le temps de parcourir les 46 pages de notre livre blanc sur les compétences indispensables à acquérir pour assurer le futur des organisations que nous venons de publier, voici les 10 idées à retenir :
1 ) La formation est clé pour assurer la pérennité de votre organisation
Si la pandémie nous a rappelé que l’imprévu peut tout faire basculer, elle nous rappelle aussi que l’adaptation est une compétence clé pour y faire face. Alors que l’OCDE prévoit que 50% des salariés dans le monde devront revoir leurs compétences à travers le prisme du changement d’ici à 2025, la formation doit faire en sorte que les collaborateurs acquièrent rapidement et massivement les compétences identifiées comme transformatives. En les développant, les collaborateurs ne subiront plus les changements à l’œuvre, mais en seront les acteurs clés, garantissant ainsi aux entreprises un temps d’avance.
2 ) Le numérique à grande vitesse
Selon une étude du cabinet McKinsey, suite à la pandémie, nous aurions gagné entre 5 et 7 ans dans l’installation et la formation des équipes aux nouveaux outils et modes de collaboration à distance. La crise sanitaire a accéléré la transformation digitale des entreprises et à mesure que les solutions numériques prendront en charge les tâches répétitives, les collaborateurs devront faire preuve de nouvelles compétences tournées vers leur capacité à s’adapter et à inventer. Si la transition numérique est en marche, le défi reste de taille, notamment car la pandémie a permis de mettre en lumière les lacunes des organisations sur les autres axes de transformation.
3 ) Les compétences indispensables pour transformer son organisation
Alors qu’en 2021, 65% des PDG comptent investir plus dans la transformation ces 3 prochaines années qu’ils l’ont fait ces 3 dernières années (enquête EY), découvrons le top 10 des compétences douces à acquérir d’ici 2025 selon le World Economic Forum :
Les compétences phares
– L’esprit d’analyse et d’innovation – L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage – La résolution de problèmes complexes – Le leadership et l’influence sociale – L’apprentissage actif et les stratégies d’apprentissage
Les compétences qui perdurent
– La pensée critique et l’analyse – La résolution de problèmes complexes – La créativité, l’originalité et l’initiative
Les compétences qui montent
– Le leadership et l’influence sociale – La résilience, la tolérance au stress et la fléxibilité – Le raisonnement, la résolution de problèmes et l’idéation
4 ) Un catalogue de formations pour vous préparer aux défis de l’avenir
Le catalogue Coorpacademy s’enrichit de nouvelles compétences pour mieux guider les entreprises dans leurs transformations. Ainsi, 100% des compétences identifiées par le World Economic Forum sont couvertes par au moins 2h30 de formation et Coorpacademy propose en moyenne 3 formations complètes par compétence.
Dans un monde en plein changement, le catalogue de Coorpacademy est en perpétuelle évolution, et s’équilibre entre les différents axes de transformation :
5 ) Des cours qui donnent envie d’apprendre
Découvrons ensemble le top 5 des cours les plus joués en 2021 :
– Le cours “Communiquez de manière efficace pour mieux collaborer” co-édité avec Dunod Formation, est en 1ère place cette année, soit 2 places de plus comparé au classement 2020.
– Le cours Coorpacademy “Big Data”, perd 1 place comparé au classement 2020, mais reste un incontournable en se plaçant à la 2ème place !
– Le cours “Adopter une culture agile” co-édité avec Numa, fait son entrée dans le Top 5 en étant à la 3ème place, soit 4 places gagnés comparé au classement 2020.
– Le cours “Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S” co-édité avec Bernard Garrette et Olivier Sibony, fait également une entrée triomphante dans ce Top 5 2021, en se hissant à la 4ème place du classement soit 10 places de plus comparé au classement 2020.
– Le cours « 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen » co-édité par Dunod Formation, reste au Top 5 malgré une place de perdue comparé au classement 2020.
6) Un nouveau modèle d’entreprise
La pandémie ne laisse plus le choix aux entreprises : il faut penser à long terme pour réussir à traverser et surmonter les crises. De plus, la crise climatique oblige elle aussi à changer d’échelle de temps pour réfléchir, voire à changer de façon de réfléchir. Ainsi, selon une étude EY, dans les 5 prochaines années, 91% des personnes interrogées s’attendent à ce que les modèles d’entreprise intègrent de plus en plus l’économie circulaire et 87% des personnes interrogées s’accordent à dire que la création de valeur à long terme sera porteuse.
7) La formation : levier de performance
Les transformations durable et digitale sont les locomotives de la réorganisation des entreprises pour la prochaine décennie et modèlent les nouvelles compétences à acquérir pour l’ ensemble des collaborateurs. Ainsi, proposer des formations claires et globales, permettant d’accompagner et de soutenir les entreprises dans leur démarche de transformation, est un enjeu majeur.
8 ) Le savoir à portée de main
Demain, la formation ne sera plus qu’à portée de clic grâce à l’apprentissage dans le « flow of work », c’est-à-dire apprendre tout en exerçant ses propres tâches, à travers des solutions comme MicrosoftTeams couplées à son outil de formation. Pour que la formation devienne alors un automatisme et une force d’attraction des talents pour les entreprises.
9 ) Nos clients se transforment grâce au digital learning
Nos clients ont utilisé des formations engageantes et pertinentes auprès de leurs équipes, pour accompagner les transformations de leurs groupes. Par exemple, afin d’inciter les collaborateurs du groupe Michelin, leader en fabrication de pneumatiques, à monter en compétences sur une vaste sélection de sujets autour de la transformation digitale, 3 parcours d’apprentissage, « Digital Starter », « Digital Passport » & « Digital Transformer » ont été poussés à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise (siège). Ces trois “passeports digitaux” dont le niveau était croissant regroupent les fondamentaux et guide les apprenants parmis les plus de 1700 cours du catalogue. Ainsi, chaque collaborateur a suivi en moyenne 61 leçons en ligne en se connectant 2 fois et plus mensuellement. Découvrez comment nos clients ont su tirer parti du digital learning selon leur objectif de transformation dans le livre blanc complet.
10 ) Les compétences préférées des apprenants
C’est dès aujourd’hui que la formation joue un rôle crucial pour que vos collaborateurs montent en compétences et s’adaptent aux nouvelles attentes du marché de l’emploi.
Au regard du top 5 des compétences consommées en 2021, nos apprenants
sont déjà prêts pour appréhender sereinement les incertitudes du monde de demain :
Émission Tech RH du 16/10 : Comment un offboarding réussi peut-il servir la marque employeur d’une entreprise ?
-Alexia : Bonjour Arnauld. Alors, c’est votre dernière chronique ?
Bonjour Alexia. Oui en effet… Mais je ne suis pas triste : pour préparer mon sujet, j’ai lu plein d’articles sur l’offboarding, c’est-à-dire l’accompagnement au départ des collaborateurs, et j’ai compris qu’il fallait dédramatiser cette étape ! Donc tout va bien !
En plus, avec Julie, votre productrice, comme je suis certain que vous êtes soucieuses de votre « marque employeur », je sens que vous avez organisé un super pot de départ, en réunissant tous les invités des 6 dernières semaines, Quentin et Arnaud, vos chroniqueurs de la Minute Geek, et tout et tout… Vous avez récolté beaucoup de sous pour ma cagnotte ?
-Alexia : Mais Arnauld, rien de tout ça… Je vous rappelle que vous êtes notre partenaire et aussi chef d’entreprise, pas un collaborateur de BFM Business !
Ah ? Ok… Vous avez raison… Je me suis emballé je crois à la lecture de tous ces articles sur la bonne gestion des départs…
Parce que c’est vrai que ce qu’il en ressort, c’est que, si le process d’offboarding est bien formalisé dans l’entreprise, tout doit se passer comme sur des roulettes : passation des dossiers, annonce en interne, bilan de départ, etc, etc…
On comprend d’ailleurs pourquoi il faut que le départ se passe bien : l’ancien salarié doit rester un ambassadeur de l’entreprise qu’il quitte. Et on connait tous, les ravages d’un mauvais avis sur internet.
C’est vrai, Alexia, on a tous un exemple d’hôtel, où malgré les 100 avis positifs qu’on vient de lire, il suffit de tomber sur celui qui dit que « la salle de bain était sale », pour se dire « ah oui, mais peut être pas alors en fait… »
-Alexia : Oui c’est sûr. Ca doit parler à beaucoup de monde !
Et bien, Alexia, c’est la même chose dans le monde du recrutement ! Est-ce que vous connaissez le site Glassdoor ?
-Alexia : oui bien sûr !
C’est donc un site de notation anonyme des entreprises par les employés, présents et passés. Et ce n’est pas à prendre à la légère ! Le site revendique 50 millions de visiteurs uniques chaque mois qui viennent consulter les avis sur plus de 800.000 entreprises dans le monde. Des avis sur l’entreprise, des récits d’entretiens, des informations sur les salaires. Le site permet même de comparer 2 entreprises entre elles. Pratique si l’on hésite entre 2 offres d’emploi.
Sur le papier, la promesse de ce type de site est alléchante : offrir aux candidats une représentation plus réaliste d’une entreprise que celle véhiculée par son site corporate.
Évidemment, comme pour les sites d’avis clients, cela pose aussi de nombreuses questions : la représentativité des avis (est ce que ce ne sont pas souvent les mécontents qui ont le plus tendance à poster des avis ?), la véracité des avis (certaines entreprises encouragent leur salariés encore en poste à donner leur avis), le business model (ces sites gagnent leur vie en faisant payer des services aux entreprises).
Quand on les interroge, les candidats eux-mêmes déclarent être un peu dubitatifs (d’après une étude trouvée sur le portail CAIRN).
N’empêche ! D’après les données de Glassdoor, 2 tiers des candidats lisent au moins 5 avis, avant de se faire une idée sur l’entreprise qu’ils envisagent d’intégrer !
Donc, pour éviter d’esquinter sa marque employeur, pas d’autre choix que de bien se quitter. D’où l’importance d’un bon processus de gestion des départs !
-Alexia : Vous n’avez pas l’air très convaincu Arnauld…
Si bien sûr !
Le web a donné un pouvoir formidable à tous les utilisateurs, celui de pouvoir donner son avis et potentiellement de le partager avec le reste du monde. Dans de nombreux domaines, cela a permis de rééquilibrer le rapport de force entre le monde des entreprises (les hôtels ou les restaurants comme les employeurs) et celui des utilisateurs (les clients comme les collaborateurs ou les candidats).
C’est un grand pouvoir et comme pour Spiderman, « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».
Attention donc à ne jamais en abuser…
Émission Tech RH du 09/10 : De la nécessité de travailler sur son intelligence émotionnelle à l’heure de l’intelligence artificielle
Alexia, aujourd’hui ce n’est pas vraiment une chronique que je vous propose : on est plutôt dans le domaine de l’actualité, du scoop !
-Alexia : Ah bon ?
Et oui ! Breaking News : Pour mesurer l’intelligence d’une personne, il ne suffit pas de mesurer son quotient intellectuel, son QI, il faut aussi prendre en compte son intelligence émotionnelle, c’est-à-dire notre capacité à reconnaître, comprendre, analyser nos émotions, mais aussi à composer avec les émotions des autres !
-Alexia : Ben oui, mais Arnauld, ça tout le monde le sait, c’est même le thème de l’émission d’aujourd’hui !
Oui, vous avez raison, Alexia, je sais que j’enfonce une porte ouverte…
Et pourtant, plusieurs choses étonnantes m’ont frappé pendant la préparation de cette chronique.
La première, c’est que la notion de QE, de quotient émotionnelle, est très récente. Une trentaine d’années. Alors même que la notion de QI, elle, date de largement plus d’un siècle.
Dans le monde de l’entreprise, cela signifie que pendant des décennies, on a estimé que le critère majeur d’évaluation de la performance d’un collaborateur était son QI, et en creux, que les émotions (les nôtres et celles des autres) n’avaient pas leur place au bureau.
La seconde, c’est que beaucoup d’entreprises n’ont pas encore pris la mesure de l’importance de l’intelligence émotionnelle. D’après une étude récente de Capgemini, seulement 40% d’entre elles testent le QE des candidats lors de l’embauche, et moins d’1 entreprise sur 5 forme l’ensemble de ses collaborateurs au développement de l’intelligence émotionnelle.
-Alexia : ah oui, c’est peu.
Oui, c’est peu. Surtout si l’on adhère à la thèse de Daniel Goleman, docteur en psychologie et pionnier du domaine, qui déclare que deux tiers des résultats d’une entreprise sont dus aux compétences émotionnelles des gestionnaires, c’est-à-dire des managers.
Pourquoi ? Et bien parce que nos émotions sont intimement liées à notre capacité de réflexion et à nos prises de décision.
Donc sans conscience et gestion de nos émotions et de celles des autres, on risque de faire de mauvais choix.
Prenons un exemple concret. Beaucoup de managers peuvent se retrouver confrontés au sentiment de peur : peur de ne pas faire ses résultats, peur de décevoir sa hiérarchie ou encore peur de faire du feedback à un collaborateur qui pourrait menacer de quitter l’entreprise. Si on ne sait pas controler ce sentiment, cette peur peut conduire à l’immobilisme (il vaut mieux ne rien faire que faire mal), à l’évitement (je préfère ne pas le froisser, j’ai trop besoin de lui), ou à une pression excessive sur une équipe (mon stress devient ton stress car il faut faire nos objectifs !)
-Alexia : Alors que faut-il faire ?
Et bien la bonne nouvelle, c’est que contrairement au QI qui est relativement statique, le QE peut évoluer. Ce n’est pas un hasard si le World Economic Forum a inclus dans sa liste des 10 compétences douces (Softs Skills) nécessaires à tout collaborateur à l’horizon 2025 beaucoup d’éléments liés à l’intelligence émotionnelle : la résilience, la gestion du stress, la flexibilité, mais aussi le leadership ou l’influence sociale… Les plateformes de formation proposant des catalogues pour travailler ces compétences douces, comme la nôtre mais il y a bien sûr d’autres exemples, contribuent à faire monter en compétence tous les salariés sur ces sujets.
Bref, à l’heure de l’Intelligence Artificielle, il faut bosser son Intelligence Émotionnelle !
Mais on peut rêver d’un monde, où dès l’école, on apprendrait aux enfants à travailler leur intelligence émotionnelle. Beaucoup d’expériences menées aux Etats-Unis et en Europe montrent que les enfants obtiennent de meilleurs résultats, se libèrent de leurs angoisses et abordent la vie plus sereinement.
Car, Alexia, ce ne sont pas forcément ceux qui avaient les meilleurs résultats à l’école qui ont le mieux réussi professionnellement n’est-ce-pas ?
-Alexia : Exact, on a tous quelques exemples en tête…
Dans le monde du travail, le QE serait-il donc plus important que le QI ?
Sans doute, puisque, dans la plupart des métiers, nous travaillons avec d’autres êtres humains…
Et se le rappeler ne peut pas faire de mal, même si ce n’est pas un scoop…
Émission Tech RH du 02/10 : L’engagement est-il au cœur de la transmission du savoir ?
-Alexia : Alors Arnauld, est ce que le sujet du Story Learning vous a inspiré cette semaine ?
Et bien Alexia, vous ne croyez pas si bien dire. Je vais même vous raconter une petite histoire :
Il était une fois, au merveilleux pays du savoir, une très belle princesse qui adorait apprendre. Malheureusement, ses professeurs étaient si ennuyeux qu’elle piquait du nez souvent. A son réveil, tel un mauvais sort qu’on lui aurait jeté, elle avait tout oublié, systématiquement.
Un jour, après une leçon particulièrement barbante, elle s’endormit définitivement : on l’appela…
-Alexia : la Belle au cours dormant ?
Exactement !
100 ans passèrent.
Un prince, qui passait par là, eut l’idée de lui apprendre ce qu’il savait en le présentant comme un roman.
Elle se réveilla, ayant tout retenu et compris comme par enchantement !
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…
… Et postèrent les photos de leur bonheur sur Instagram régulièrement, mais bon ca c’est un autre sujet…
Ça vous a plu ?
-Alexia : écoutez oui mais pourquoi me racontez-vous ça ?
Et bien, Alexia, ce que j’ai tenté de faire au travers de ce petit conte, c’est de vous engager dans mon histoire. Pourquoi ? Parce que l’engagement est au cœur de la transmission de savoir.
Alors, en vrai, ce n’est pas vraiment nouveau. Je dirais même que c’est dans nos gènes ! D’ailleurs, la plupart des animaux apprennent par le jeu, car le jeu stimule et favorise l’ancrage des connaissances. Il n’y a finalement que l’homme qui a imaginé un jour que l’enseignement devait être sérieux et grave.
Attention, je dis bien « sérieux ET grave », c’est là que réside le quiproquo ! Car on peut très bien dire des choses sérieuses sans être grave (comme nous tentons de le démontrer chaque semaine, n’est ce pas ?)
-Alexia : Absolument !
Ce que font les animaux au travers de ces jeux est ce dont nous devrions tous rêver : apprendre sans même s’en rendre compte, comme M. Jourdain qui fait de la prose sans le savoir (petite référence culturelle au passage… ;))
La bonne nouvelle, c’est que depuis plusieurs années, on voit plein d’initiatives qui vont dans ce sens, même dans le monde de la formation continue, c’est-à-dire dans l’entreprise, pourtant indéniable royaume du costume de sérieux et de gravité !
Je pense par exemple à la société anglaise Vidéo Arts, fondée il y a près de 50 ans par John Cleese, donc un ancien Monty Python, et qui produit des vidéos de formation à l’humour très anglais où les bons comportements managériaux sont démontrés, mais par l’absurde. Leur formation culte s’appelle d’ailleurs « Meetings, Bloody meetings » (réunions, satanés réunions)
-Alexia : tout un programme en effet !
Autre exemple: Duolingo, une application mobile pour apprendre les langues par le jeu, compte 300 millions d’utilisateurs dans le monde et propose, en plus des 38 langues disponibles, de vous enseigner des langues plus exotiques, comme le « klingon », langue fictive de Star Trek !
Sur notre plateforme de formation, nous proposons à nos utilisateurs depuis 2 ans des cours sur la culture générale que nous avons conçus avec Trivial Pursuit, où il faut donc gagner, module après module, toutes les couleurs de camembert, comme dans le vrai jeu.
Pour aller plus loin, nous lançons dans quelques semaines, une série avec Cluedo, où pour aider le Colonel Moutarde a résoudre l’énigme de la mort de M. Lenoir, les utilisateurs devront mobiliser leur compétences en matière de négociation, écoute active, empathie… Des compétences sérieuses, utilisées sans même sans rendre compte, comme si on jouait à un jeu de société !
-Alexia : C’est ce qu’on appelle la gamification ?
Oui et non. Le mot « gamification » sous entend prendre quelque chose de sérieux et essayer de le rendre amusant. C’est souvent raté.
Si l’on rêve que les utilisateurs parlent un jour de nos contenus de formation comme ils le font à la machine à café en parlant de la dernière série à la mode, il vaut mieux faire l’inverse : partir des codes de l’entertainment, du jeu, et y ajouter du sérieux.
On peut parler alors d’entertaining : entertainment + learning.
Et si tout le monde s’y met, l’apprentissage tout au long de nos vies deviendra, d’un coup de baguette magique, un vrai conte de fée…
Émission Tech RH du 25/09 : Outils prédictifs RH : Big data ou Big brother ?
Le rêve, Alexia, le rêve ! Les outils prédictifs RH nous permettent désormais de recruter les collaborateurs les plus performants, de détecter les plus hauts potentiels et leur offrir des parcours personnalisés ou encore de prévoir les démissions de collaborateurs clés.
Le rêve, je vous dis !
Mais, un doute m’assaille : serais-je en face de vous en ce moment si vous aviez utilisé ce type d’outils pour sélectionner vos chroniqueurs ?
-Alexia : Qui sait ! Je ne sais pas…
Bref, Big Brother vient d’être nommé DRH.
Je caricature bien entendu… En tant que chef d’entreprise, je sais pertinemment que le recrutement et la gestion de carrière font partie des exercices les plus difficiles de la vie d’une société.
Donc la perspective offerte par ses outils basés sur le Big Data est très prometteuse.
D’ailleurs des exemples réussis peuvent être cités, comme l’application « Mon itinéraire » mise en place par Orange depuis une petite dizaine d’années et qui permet à chaque collaborateur de visualiser les parcours possibles, les postes ouverts et les formations qu’il peut suivre à partir des compétences qu’il possède actuellement.
Toujours au sujet de la formation, sur la plateforme que nous proposons à nos clients, le comportement de tous les utilisateurs est stocké de façon anonyme puis traité afin de nourrir les recommandations de cours que nous faisons à chaque personne connectée, pour essayer de coller au mieux à ses besoins de montée en compétence.
En matière de recrutement, une étude de la très sérieuse Harvard Business Review montre qu’en utilisant les algorithmes, les collaborateurs embauchés sont 25% plus performants en moyenne que lorsque l’humain prend la décision. Pourquoi ? Parce que notre cerveau est excellent quand il s’agit de collecter les données nécessaires à une prise de décision, mais assez mauvais quand il faut peser le pour et le contre entre plusieurs hypothèses.
On peut également citer le cas de ces entreprises qui analysent les signaux faibles envoyés, parfois malgré eux, par les collaborateurs (temps de transport, rémunération, nombre de projets gérés ou absentéisme) pour anticiper et éventuellement éviter les départs.
-Alexia : Alors pourquoi autant de réticences ?
Et bien Alexia, c’est le mot « prédictif » qui pose questions. Car tout le monde sait que prédire l’avenir est très difficile, voire impossible : Nostradamus et Paco Rabanne en ont fait les frais…
Je pense par exemple à ma plateforme de streaming préférée qui, dans la section « recommandés pour vous », ne me propose plus que des dessins animés depuis que j’ai eu le malheur de regarder Winnie l’ourson avec mes enfants depuis mon profil.
Ou ce jour récent où un marchand en ligne a commencé à me suggérer l’achat d’une compteuse de billets de banque, pensant sans doute que je venais de me lancer dans un trafic quelconque…
Ces deux exemples sont sans gravité bien sûr, il me suffit de ne pas cliquer et tout est oublié.
Mais quand il s’agit d’appliquer le Big Data à la sélection en amont de dossier de candidats par exemple, il faut être bien conscient des limites que peut présenter un tel système.
Croyez-vous par exemple, Alexia, que le futur métier d’une personne puisse être déterminé à l’avance ?
-Alexia : Alors d’un point de vue technologique, technique, non je ne crois pas, je pense que l’on peut encore changer d’avis au dernier moment, avoir une épiphanie !
Cela supposerait que nos envies et nos motivations individuelles soient tellement accessoires qu’elles ne comptent pas dans nos prises de décisions professionnelles.
Pas facile à admettre, n’est-ce-pas ?
Même Google a fait machine arrière sur l’utilisation du Big Data dans le recrutement, en reconnaissant qu’après avoir analysé des dizaines de milliers de cv, épluché les entretiens, et regardé les performances des personnes recrutées, ils n’avaient trouvé aucune corrélation…
Les systèmes prédictifs fonctionnent bien quand le passé ressemble au futur, c’est-à-dire dans des environnements peu mouvants.
Mais l’histoire récente nous a montré que nos référentiels peuvent complètement changer en quelques mois, quelques jours, voire quelques heures.
Alors le Big Data RH oui ! Bien sûr !
Mais à condition d’avoir le choix de cliquer. Ou pas…
Émission Tech RH du 18/09 : Onboarding, pourquoi les premières impressions jouent-elles un rôle si déterminant ?
Alexia, vous qui êtes arrivée il n’y a pas si longtemps sur BFM Business, est-ce que vous diriez que vous avez eu un bon onboarding ?
– Alexia : J’ai eu la chance d’avoir une super productrice, Julie Cohen que je salue, et oui, elle a été superbe avec moi en tout cas, donc très bon onboarding.
Et bien, vous avez de la chance, car beaucoup de salariés qui ont intégré leur nouvelle entreprise pendant la période chaotique que nous venons de vivre ont trouvé ça plutôt difficile : le 100% digital, pour se faire une place dans un nouvel environnement, ça a ses limites !
D’autant que les premières impressions sur la nouvelle boîte, même en temps “normal”, jouent un rôle déterminant pour la suite.
Saviez-vous Alexia que, d’après une étude de 2018, 1 salarié sur 5 quitte son entreprise dans les 3 premiers mois, et 4% s’en vont même dès le 1er jour ?
– Alexia : Je ne m’attendais pas à autant !
Les premiers jours sont donc clés !
Alors comment faire bonne impression quand on est une entreprise et qu’on accueille un nouveau collaborateur ?
Sans doute, pour commencer, en prenant conscience qu’il faut un processus d’onboarding… Ne riez pas, une étude de Mercuri Urval montre que ⅔ des entreprises n’en ont pas. Ou n’en avaient pas…
Car la bonne nouvelle, c’est que la crise sanitaire a contraint les entreprises à se pencher sur le sujet (comment faire pour accueillir quelqu’un en plein confinement ?) et donc à accélérer la digitalisation du processus d’intégration.
La mauvaise nouvelle ? Cela s’est parfois résumé à : rencontres avec ses collègues via Zoom/Teams/Meet, e-aperos sur Zoom /Teams/ Meet, plénière hebdomadaire sur Zoom/Teams/Meet… Pas facile dans ces conditions de développer son appartenance à un groupe !
-Alexia : Donc quelle est la bonne formule ?
Et bien comme dans beaucoup de domaines, la bonne réponse est sans doute dans l’hybridation, savant dosage entre du digital et du physique. Avec le retour progressif au bureau, beaucoup de choses redeviennent possible. Dans notre entreprise, nous venons par exemple de lancer un jeu de plateau destiné aux nouveaux, où chaque semaine ils doivent mêler découverte de leur métier mais aussi de la culture d’entreprise afin d’avancer dans leur quête pour devenir un vrai « coorper », petit nom que nos collaborateurs se sont donnés.
Mais certains domaines se prêtent particulièrement bien au digital, comme la formation des nouveaux arrivants. Bien entendu, il ne s’agit pas de remplacer la transmission de savoir directement par les pairs. Mais la digitalisation des formations métiers, ou encore sur les produits et services, présente l’avantage de structurer les discours et ainsi d’éviter l’omission involontaire de certains éléments qui peuvent paraître trop évidents aux collaborateurs les plus expérimentés.
Ce type de formation permet également de rendre opérationnel rapidement des collaborateurs éloignés, comme par exemple dans des réseaux de boutiques ou de franchisés.
Un dernier exemple de bénéfice induit : ces formations digitales peuvent également remettre à niveau des collaborateurs plus anciens dans l’entreprise et qui parfois n’osent plus ou ne peuvent plus reconnaître qu’ils ne savent pas tout.
Pour finir, il faut bien distinguer les apports en connaissance sur le métier, tâche qui peut être donnée à un collaborateur qu’on appellera, par exemple, Coach du nouvel arrivant, et la transmission de la culture d’entreprise, de toute la partie informelle. Cette dernière fonction peut elle être confiée à un autre collaborateur qu’on pourra appeler Mentor ou Buddy (parrain en anglais).
Car il ne faut pas oublier que le graal d’un onboarding réussi n’est pas que le nouvel arrivant développe un SENTIMENT d’appartenance, mais bien une FIERTE d’appartenance.
Et la nuance a son importance…
Émission Tech RH du 11/09 : Rentrée 2021, les campus poursuivent leur transition digitale
“Le présentiel est mort ! Vive le présentiel !”. Cette petite phrase peut assez bien résumer le paradoxe auquel se retrouvent confrontés aujourd’hui les campus universitaires et d’enseignement secondaire, au même titre que la plupart des entreprises d’ailleurs.
Car en effet, après de longs mois d’apprentissage à distance forcé, le retour dans les salles de classe est souhaité par la majorité des étudiants, mais attention “pas comme avant non plus” quand même !
(Et c’est exactement le même son de cloche quand on interroge les salariés des entreprises : “on veut revenir, mais pas tout le temps. on veut de la fle-xi-bi-li-té !”)
C’est là que commence le casse-tête: comment gérer le “Blended Learning”? C’est-à-dire la combinaison d’apprentissage physique et à distance. Car tous les amateurs de whisky savent qu’il ne suffit pas de mélanger à l’aveuglette pour obtenir un bon produit !
A l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, dans laquelle nous avons des locaux, un éminent professeur me disait, en vue de cette chronique, que les étudiants supportent mal ne serait-ce qu’une semaine de cours online non stop. Alors, ils ont essayé des systèmes hybrides avec un tiers des élèves en classe et deux tiers en visioconférence. Mais comme pour les réunions de ce type en entreprise, c’est difficilement gérable : ceux qui sont dans la salle oublient ceux qui sont à distance et les interactions entre le professeur et les élèves deviennent compliquées.
Sans parler des sujets d’”inégalité numérique” ! Il suffit de constater notre désarroi face à une connexion adsl ou quand notre portable nous indique être en 3G (??!!)
Une bonne idée consiste sans doute, au-delà des outils, à repenser le protocole pédagogique “traditionnel”, c’est-à-dire cours en classe et exercices à la maison.
A Lausanne, un petit quart des professeurs ont opté pour la classe inversée : cours online à la maison et des séances présentielles dédiées aux questions et aux travaux pratiques.
Une approche où les étudiants apprécient l’autonomie “cadrée” qui leur est offerte ainsi que l’évolution du rôle de l’enseignant qui devient un “accompagnateur” lors des séances dans la salle de classe.
Une étude a d’ailleurs montré que ces travaux pratiques en présentiel étaient cruciaux pour la compréhension et l’ancrage des connaissances : en début de séance pratique et après avoir suivi les cours online, seulement 25% des élèves de l’étude ont obtenu la moyenne au test de connaissance. A la fin de la séance avec le professeur, ils étaient 75% à obtenir la moyenne au même test.
L’accompagnement du professeur reste donc au cœur du succès d’une classe inversée : ouf !
La question reste maintenant de savoir si les résultats obtenus par les étudiants sont meilleurs que ceux avec le protocole pédagogique traditionnel et là, la réponse semble moins évidente, certaines études montrant que oui, d’autres montrant que les résultats sont les mêmes. Ce qui est certain c’est qu’aucune étude sur le sujet n’a montré une baisse des résultats avec la classe inversée !
OK… Super…
Mais y a-t-il des façons d’aller plus loin ? Peut-on par exemple imaginer des examens à distance ? Alors non seulement on peut l’imaginer mais surtout cela existe déjà. Dans le monde anglo-saxon on appelle ça les “take home exams” ou en français “tests non supervisés”. Il s’agit d’un test remis aux étudiants à passer lorsqu’ils le veulent sans supervision dans un délai donné. Il est généralement à livre ouvert. Ca s’applique particulièrement bien lorsqu’il s’agit d’évaluer la capacité des étudiants à appliquer des connaissances à une situation, un contexte ou un problème spécifique : une étude de cas par exemple. Bref, aux cas où il n’y a pas de réponse toute faite.
Bien entendu se pose le problème de “la triche”, en l’occurrence se faire aider par quelqu’un (car évidemment recopier des textes n’est plus possible avec la généralisation des logiciels anti-plagiat). Du coup, il reste nécessaire d’alterner ce type d’examens avec des examens plus traditionnels en salle permettant de valider l’acquisition des compétences.
Mais ces examens qui reposent sur la responsabilisation des étudiants en leur offrant de l’autonomie et donc de la flexibilité sont de plus en plus utilisés sur les campus : une autre bonne façon de mixer des moments sur le campus et des moments “virtuels”.
On ne reviendra pas au monde d’avant, nous en sommes tous convaincus. Ce que veulent les étudiants n’est finalement pas très différent de ce que nous souhaitons tous : le meilleur du campus d’avant (les interactions sociales) + le meilleur du campus d’aujourd’hui (l’autonomie et la flexibilité offerte par les outils) = le campus de demain.
Et, mais en fait, c’est l’équation du progrès, non ?
Vous recherchez un modèle d’appel d’offre de formation en ligne ?
Rédiger un appel d’offre n’est pas un exercice qui s’improvise ! Si vous êtes actuellement en train de lire cette introduction, c’est que vous êtes à la recherche d’une solution de digital learning pour répondre à des besoins précis. La rédaction de votre appel d’offre est cruciale, plus votre demande sera concise et claire et plus les propositions seront adaptées à vos besoins, cependant, attention à ne pas être trop précis pour laisser la place à la créativité !
Alors chez Coorpacademy, nous nous sommes concertés avec nos équipes pour vous fournir les meilleurs conseils afin de construire votre appel d’offre en digital learning ! Prêts à prendre des notes ?
Qui suis-je ?
Pour commencer la rédaction de votre appel d’offre, n’hésitez pas à donner du contexte ! La description de votre entreprise, et de l’environnement dans lequel vous opérez, est une bonne introduction pour mieux comprendre vos enjeux. Cette première partie permet alors de rentrer dans le vif du sujet : les objectifs clés du projet que vous souhaitez mettre en place.
Pourquoi ai-je besoin d’une solution de digital learning ?
Si vous rédigez un appel d’offre, c’est que vous avez des objectifs clés concernant la formation de vos collaborateurs, et plus largement, des objectifs de transformation de votre entreprise. Définissez-les clairement, afin que les propositions qui vous seront faites répondent de manière précise à vos objectifs. N’hésitez pas à définir un objectif prioritaire, si c’est le cas, et d’en détailler les différents points clés.
A qui cette solution est-elle destinée ?
Former ses collaborateurs est essentiel. Mais tous les collaborateurs n’apprennent pas de la même manière, ne disposent pas du même temps de formation ou ne sont tout simplement pas concernés par les mêmes thématiques d’apprentissage. Ainsi, n’hésitez pas à détailler le profil de votre population cible : de quelles fonctions est-elle composée ? Quels sont les différents niveaux de séniorité ? Etc. Une fois que vous aurez défini la population cible, n’oubliez pas d’en préciser le nombre. Cela est déterminant pour que les solutions qui vous seront proposées soient adaptées à vos attentes en termes de contenu mais aussi en termes de prix !
Quelles sont les thématiques clés que je souhaite aborder au sein de mon programme de formation ?
Afin de répondre à vos objectifs stratégiques, vous devez identifier les thématiques clés que vous souhaitez mettre à disposition de vos collaborateurs. Si votre population est divisée en plusieurs typologies de métiers et que les compétences et thématiques sont variées, il est utile de préciser les thématiques par population cible ! Cherchez-vous à développer les soft skills de vos employés et de les faire gagner en agilité, créativité ou encore en capacité d’adaptation ? Ou vos besoins sont-ils davantage centrés sur le développement des hardskills, les compétences dites dures, comme la maîtrise d’un nouveau langage informatique ou l’apprentissage d’une nouvelle langue étrangère ? En précisant vos besoins, les propositions qui vous seront faites pourront concrètement vous proposer du contenu percutant et individualisé. Idéal pour engager vos apprenants sur votre (prochaine) solution de formation en ligne !
En combien de temps est-ce que je souhaite rendre la solution accessible à mes collaborateurs ?
A partir du moment où vous émettez votre appel d’offre, vous émettez un besoin. Pour préciser votre demande, il est essentiel de définir un calendrier de déploiement, ainsi que ses modalités. A quelle date souhaitez-vous rendre accessible votre solution de digital learning à l’ensemble de votre population cible ? Cette information permet aux prestataires de vous proposer un calendrier de déploiement adapté à vos attentes, en fonction des ressources disponibles.
Comment est actuellement constitué mon écosystème de formation ?
Pour optimiser l’utilité de votre prochaine solution de digital learning, il est important de bien choisir la manière dont vous souhaitez la déployer. N’hésitez pas à préciser dans votre appel d’offre comment s’organise votre écosystème de formation et comment cette nouvelle solution va s’intégrer à cet écosystème afin de faciliter la mise en application de la solution choisie. Souhaitez-vous créer une nouvelle plateforme accessible sur tous les supports ou intégrer cette solution à votre système de gestion de l’apprentissage ? Ces éléments permettront aux prestataires de vous fournir une réponse complète et précise sur les possibilités de déploiement et sur la durée nécessaire pour rendre la solution accessible au plus grand nombre.
Quelles sont les fonctionnalités clés que je souhaite retrouver dans ma solution de digital learning ?
Trouver la solution de formation en ligne qui conviendra le mieux à vos attentes est une première étape, mais il faut également qu’elle réponde aux besoins de vos collaborateurs ! Engager les apprenants dans la formation est crucial pour une montée en compétences efficace et qui dure. Pour vous assurer que la solution que vous allez mettre en place soit la plus adaptée, il est utile de préciser quelles sont vos attentes en termes de fonctionnalités. Quels sont les éléments différenciants attendus ? Parmi la multitude de choix que vous avez sur le marché du digital learning, pensez-vous être plutôt à la recherche d’une plateforme gamifiée, qui reprend les codes des jeux vidéos pour engager les apprenants, ou encore préférez-vous choisir une plateforme qui repose sur un catalogue de contenu conçu à travers une pédagogie spécifique et centrée sur l’apprenant ? Ces questions sont essentielles pour choisir la plateforme qui vous convient !
Sous quel format est-ce que je souhaite recevoir les réponses à mon appel d’offre ?
Après avoir bien défini vos attentes concernant la solution proposée, définissez les modalités de réponse attendues à votre appel d’offres. Par souci de conformité et de gain de temps lors de l’évaluation des différentes propositions, vous pouvez préciser sous quel format vous souhaitez recevoir les réponses des prestataires et sous quelle structure.
Comment se déroule mon processus de décision ?
Enfin, n’hésitez pas à détailler votre processus de décision, c’est à dire à communiquer aux prestataires la date de réponse souhaitée ainsi que les prochaines étapes du processus, afin que le projet se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Comment les potentiels prestataires peuvent-ils me joindre ?
Vous pouvez clore votre appel d’offre en laissant aux prestataires la possibilité de vous joindre via une rubrique contact, afin qu’ils puissent vous poser des questions si nécessaire ou vous faire parvenir tous éléments susceptibles de vous être utiles lors de votre processus de décision.
Septembre, c’est la fin des vacances et le retour au bureau, mais c’est aussi le moment de tout reprendre à zéro, le commencement d’un nouveau chapitre. Cette rentrée est particulière, elle succède une longue période où les individus et les entreprises ont dû s’adapter en un temps record. Dans un monde en plein bouleversement, quelles ont été les thématiques RH clés de l’année 2021 ? Quelles compétences sont déjà indispensables pour appréhender les défis de la rentrée ? Découvrons ensemble le chapitre qui est en train de s’écrire.
Transformer pour durer
La liste des compétences que vous pourrez développer en accédant aux plus de 1800 cours disponibles dans notre catalogue de contenu premium couvrent l’ensemble de celles jugées comme indispensables par le World Economic Forum pour 2025.
Cette année, les thématiques les plus recherchées sur nos plateformes témoignent des bouleversements que rencontrent les entreprises, et leur organisation. Les compétences clés pour accompagner les transformations managériale, digitale, culturelle et organisationnelle sont largement représentées au catalogue comme en témoigne le le top 5 des compétences couvertes en nombre de cours proposés.
Se former en continu pour évoluer dans un monde qui change
Apprendre permet de progresser et d’évoluer, et dans un contexte aussi changeant que celui que nous connaissons aujourd’hui, c’est une clé pour garantir la pertinence des aptitudes que vous développerez pour faire face aux défis que l’avenir réserve.
Alors, quels sont les cours qui vous donnent le plus envie d’apprendre ? Découvrons le dans letop 5 des cours les plus joués en 2021 :
Le cours “Communiquez de manière efficace pour mieux collaborer” co-édité avec Dunod Formation, qui gagne 2 places comparé au classement 2020.
Le cours Coorpacademy “Big Data”, qui perd 1 place comparé au classement 2020, mais qui reste un incontournable !
Le cours “Adopter une culture agile” édité par Coorpacademy, qui fait son entrée dans le Top 5 en gagnant 4 places comparé au classement 2020
Le cours “Résoudre des problèmes complexes avec la méthode 4S” co-édité avec Bernard Garrette et Olivier Sibony, qui fait également une entrée triomphante dans ce Top 5 2021, en gagnant 10 places comparé au classement 2020.
Le cours « 1h chrono pour arrêter de stresser et rester zen » co-édité par Dunod Formation, qui reste au Top 5 malgré une place de perdue comparé au classement 2020
Les compétences clés pour appréhender l’avenir
C’est dès aujourd’hui que la formation joue un rôle crucial pour que vos collaborateurs montent en compétences et s’adaptent aux nouvelles attentes du marché de l’emploi.
Au regard du top 5 des compétences consommées au 2ème trimestre de 2021, nos apprenants sont déjà prêts pour appréhender sereinement les incertitudes du monde de demain :
Les sujets qui montent
Les compétences que l’on retrouve au top 5 des compétences consommées en 2021 ne varie pas tant de celles dont la consommation est en plus forte croissance au 2ème trimestre 2021. Le besoin de répondre aux nouvelles attentes des salariés et de s’adapter aux nouvelles manières de travailler ne fait que s’intensifier. Sans grande surprise, les compétences en culture digitale sont en hausse, la transformation digitale des entreprises n’étant jamais terminée.
La rentrée RH ne se fera pas sans la transformation des entreprises, et par conséquent, pas sans la montée en compétences de l’ensemble des collaborateurs. Pour les accompagner dans les changements qui sont déjà concrets, les compétences douces seront essentielles.
Ainsi, pour appréhender la rentrée 2021, nous vous recommandons :
De connaître et comprendre les évolutions technologiques qui se font de plus en plus rapidement ;
De développer votre capacité à identifier, comprendre et réagir de manière adéquate aux émotions des autres afin de favoriser la cohésion d’équipe ;
De faire preuve de flexibilité et d’agilité pour répondre efficacement aux évolutions actuelles et à venir
De réussir à tirer parti des données pertinentes de l’entreprise pour créer de la valeur
De manager vos équipes dans les meilleures conditions, y compris à distance, tout en faisant bon usage de la diversité
D’apprendre en continu sur Coorpacademy, pour monter en compétences tout en vous amusant !