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Ceci n’est pas un MacGuffin ! La newsletter Coorpacademy de Février 2020

 

Découvrez notre newsletter de Février 2020. Pour toujours rester au fait de l’actualité du Digital Learning, vous pouvez vous abonner ici ! (en bas de page).

Pour découvrir la version web, c’est ici !

À la une !

Ceci n'est pas un MacGuffin

Ceci n’est pas un MacGuffin… Quoique !

Qu’ont en commun des films comme Pulp Fiction, Les 39 Marches ou Casablanca ? Tous trois sont de parfaits exemples de scénarios construits autour d’un MacGuffin. Un Mac quoi ?

Pas question ici d’un Écossais amateur de whisky tourbé ni du dernier sandwich en vogue de cette fameuse marque de fast food américaine, mais un processus narratif théorisé par Alfred Hitchcock utilisé au cinéma (et maintenant dans les cours Coorpacademy) que Laurence, Learning Engagement Manager, va vous présenter dans cet article !

Fenêtre sur Coorp.

Maintenant vous savez !

Tim-work ou team-work ?

Question : comment réussir à faire travailler efficacement Tim et John ?

Plus difficile : comment faire travailler efficacement Tim et John, avec Jim et Tom ?

Plus difficile encore : comment faire en sorte que le travail de Tim, John, Jim et Tom soit coordonné et supervisé par Pam et Jeanne ?

La solution ? Le teamwork Il existe plus de 140 cours disponibles sur les méthodes collaboratives chez Coorpacademy. Vous ne le saviez pas ?

Maintenant vous savez !

Dans quelle team êtes-vous ?

L’interview vidéo

Plus une mais des transformations !

Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, était l’invité d’Alexia Borg, CEO de DLM News, et de Fanny Berthon, journaliste radiotélévision chez BFM Business, sur le plateau du salon Learning Technologies Paris 2020.

Découvrez son interview sur les transformations des entreprises, qu’elles soient digitales, organisationnelles, structurelles ou encore culturelles.

Il faut former pour transformer (les entreprises).

Du côté de nos clients

Former sur un site chimique, ça donne quoi ?

Former sur un site chimique, ça donne quoi ?

CIMO, Compagnie industrielle de Monthey SA, dans le Canton du Valais, est une entreprise suisse de 450 personnes spécialisée dans le domaine de la chimie.

La formation chez CIMO est un objectif prioritaire pour l’évaluation et le développement de chaque salarié mais aussi pour l’excellence opérationnelle de l’entreprise. L’un des défis majeurs était de pouvoir rassembler cols bleus et cols blancs grâce à des programmes de formation aux modalités adaptées à la profession de chacun, que ce soit dans les ateliers de production, dans les bureaux ou dans les centres de traitement chimique.

Découvrez comment la formation digitale aide le site chimique de Monthey à rester compétitif et à maintenir sa haute expertise !

Il faut former pour transformer (la chimie).

Mise en lumière : le cours du mois !

Générer de la valeur et prendre des décisions avec la data

La data, le nouvel or noir ?

The Data Touch, notre nouveau partenaire de contenu, adore la data !

C’est pourquoi nous vous proposons en exclusivité ce nouveau cours, qui vous aidera à utiliser la data à bon escient en entreprise : pour créer de la valeur et aider à la prise de décision.

En effet, cet or noir du 21ème siècle, disponible en quantités illimitées, n’est que rarement bien utilisé : après avoir suivi ce cours, vous saurez comment gérer les données accumulées !

Pour prendre des décisions data-driven !

Les pistes de réflexion

De Condorcet au Forum Économique Mondial

De Condorcet au Forum Économique Mondial

« L’éducation doit, dans ses divers degrés, embrasser le système tout entier des connaissances humaines, et assurer aux hommes, dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver leurs connaissances et d’en acquérir de nouvelles. »

Non, cette phrase n’a ni été prononcée par le patron visionnaire d’une entreprise de formation digitale, ni par un théoricien éclairé des nouveaux modes de management du 21ème siècle. Elle est l’oeuvre de Nicolas de Condorcet dans un rapport présenté à l’Assemblée Législative en avril 1792.

Aujourd’hui, en pleine 4ème révolution industrielle dont le maître-mot est la vitesse, l’apprentissage tout au long de la vie reste sur toutes les lèvres. Découvrez dans cet article pourquoi il est nécessaire de s’évaluer et de s’auto-former pour faire face aux incertitudes du futur.

L’apprentissage tout au long de la vie, une urgence de tous les siècles.


Ou retrouvez la version web de cette newsletter de Février 2020 !

De Condorcet au Forum Économique Mondial : l’apprentissage tout au long de la vie

 

« L’instruction doit être universelle, c’est-à-dire s’étendre à tous les citoyens. […] Elle doit, dans ses divers degrés, embrasser le système tout entier des connaissances humaines, et assurer aux hommes, dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver leurs connaissances et d’en acquérir de nouvelles.

En continuant ainsi l’instruction pendant toute la durée de la vie, on empêchera les connaissances acquises dans les écoles de s’effacer trop promptement de la mémoire, on entretiendra dans les esprits une activité utile ; on instruira le peuple des lois nouvelles, […] des méthodes économiques qu’il lui importe de ne pas ignorer. On pourra lui montrer enfin l’art de s’instruire par soi-même, comme à chercher des mots dans un dictionnaire, à se servir de la table d’un livre à suivre sur une carte, sur un plan, sur un dessin, des narrations ou des descriptions, des notes ou des extraits. Ces moyens d’apprendre, que dans une éducation plus étendue on acquiert par la seule habitude, doivent être directement enseignés dans une instruction bornée à un temps plus court, et à un petit nombre de leçons. »

Ces phrases, qui prônent l’apprentissage tout au long de la vie, la nécessité de toujours se former, de se tester et d’apprendre des choses nouvelles, n’ont ni été prononcées par le patron visionnaire d’une entreprise de formation digitale, ni par un théoricien éclairé des nouveaux modes de management du 21ème siècle. Elles sont l’oeuvre de Nicolas de Condorcet, en avril 1792, dans un rapport présenté à l’Assemblée Législative.

Plus de 200 ans plus tard, les choses ont bien changé, mais le lifelong learning (apprentissage tout au long de la vie) a pris encore plus d’ampleur. Ancré dans cette 4ème révolution industrielle dont le maître-mot est la vitesse, l’apprentissage tout au long de la vie semble être le seul moyen d’aborder la révolution des compétences le plus sereinement possible. Dans un rapport publié début 2020, le Forum Économique Mondial parle « d’urgence ».

« Le monde se retrouve face à une urgence de « reskilling » et « d’upskilling » (re-qualification, montée en compétence).

Plus d’un milliard d’emplois, soit quasiment 1/3 de toutes les professions dans le monde, sont sur le point d’être transformés par la technologie durant la prochaine décennie, selon les estimations de l’OCDE. Rien qu’en 2022, le Forum Économique Mondial estime que 133 millions d’emplois vont être créés pour subvenir aux besoins de la 4ème Révolution Industrielle.

Comment nous assurer que personne ne soit laissé-pour-compte ? Nous devons nous réunir (gouvernements, entreprises et sociétés) pour fournir l’éducation, les compétences et les emplois nécessaires à au moins 1 milliard de personnes en 2030. »

Et, signe des transformations à venir et de la nécessité de remettre en cause ses compétences continuellement pour faire face aux incertitudes du futur, Alvin Toffler, écrivain, sociologue et futurologue américain, nous disait que « les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. » 

Ce tableau de l’apprentissage tout au long de la vie qui a commencé à se dessiner il y a plus de 200 ans prend maintenant toute sa forme. Un apprentissage continue, où chacun est maître de son employabilité et de ses actions, pour faire face aux incertitudes du futur, devient nécessaire. Et surtout, l’apprentissage ne s’arrête pas à l’école, mais doit se poursuivre lors de nos vies professionnelles.

Il y a urgence mais le temps nous manque

Une étude de Josh Bersin pour Deloitte avait décrit l’apprenant en entreprise d’aujourd’hui. Submergé par sa charge de travail, 2/3 des personnes interrogées se plaignant de ne pas avoir le temps de faire leur travail. Impatient aussi, ne passant pas plus de 4 minutes sur une vidéo et au temps d’attention sur un site internet compris entre 5 et 10 secondes. Enfin, l’apprenant est impatient aussi, et de plus distrait, déverrouillant son smartphone jusqu’à 9 fois par heure ou se connectant en ligne en moyenne 27 fois par jour. L’étude montre aussi qu’un salarié risque d’être souvent interrompu par des sources externes, des interactions virtuelles, réelles ou aussi par lui-même, lorsqu’il se consacre pleinement à une tâche. Parfois, toutes les 5 minutes. Un court laps de temps.

Avons-nous réellement le temps dans nos quotidiens professionnels de nous engager dans de longues séances de formation, où le savoir est transmis de haut en bas, entre le formateur, celui qui sait, qui transmet, et l’apprenant, celui qui enregistre ?

Pour trouver ce temps, la formation digitale, de par ses principes de massification, d’ubiquité, de rapidité de diffusion, peut aider. Autre avantage : la formation digitale met l’apprenant en position active d’apprentissage. L’apprenant devient cette personne qui décide d’apprendre, autonome face à son parcours de formation, et non plus cantonnée à enregistrer un savoir transmis.

Nous l’avons compris, apprendre à apprendre, désapprendre et réapprendre – et surtout à le faire soi-même, par la formation digitale par exemple – est devenu nécessaire pour faire face aux incertitudes de demain. Mais comment, alors, se lance-t-on dans le processus ?

Évaluez-vous !

Pourquoi pas en commençant par une évaluation sur les compétences, déjà identifiées par le Forum Économique Mondial comme cruciales pour la prochaine décennie. Pour voir où vous en êtes, ce qu’il reste à améliorer, ce qu’il y a à explorer. Pour construire votre propre parcours d’apprentissage individualisé. Et pour, finalement, concentrer vos efforts sur des compétences complémentaires et essentielles qui empêcheront de tomber dans « l’illettrisme du 21ème siècle », selon Alvin Toffler.

Notre équipe d’innovation pédagogique vous a concocté, sur la plateforme Coorpacademy, un test de 40 questions, évaluant votre niveau sur 20 compétences essentielles réparties en 4 familles : Digital ; Leadership & Management ; Créativité & Agilité ; Communication.

En 12 minutes, vous connaîtrez votre niveau sur ces compétences, parmi lesquelles la sensibilisation aux risques numériquesl’écoute active, la prise de parole, la créativité, l’innovation, l’agilité, la gestion du temps ou encore la gestion des conflits.

D’ailleurs, nous avons remarqué que l’ensemble des apprenants qui ont fait au moins un test deviennent plus studieux. La durée de leurs sessions d’apprentissage est de 36 minutes contre 20 minutes en moyenne, soit 80% de temps en plus !

Alors, avant de vous lancer, évaluez-vous ! Vous obtiendrez à l’issue du test des retours qualitatifs sur ce que vous maîtrisez et sur ce qu’il reste à améliorer. Et, surtout, l’assurance de définir votre propre parcours d’auto-formation individualisé qui vous préparera au mieux aux incertitudes de la décennie à venir !

En 2022… 20 questions pour tester vos compétences douces ! Testez vos connaissances en Créativité et Agilité ! (2/4)

 

Les soft skills sont essentielles dans un monde du travail en perpétuelle évolution. Grâce à ce test, évaluez votre niveau sur 20 compétences essentielles, réparties en 4 familles : Digital ; Leadership & Management ; Créativité & Agilité ; Communication.

Bienvenue dans la section « Créativité & Agilité » !

Dans cette partie, vous allez être testé sur 5 compétences :
– Esprit critique
– Orientation utilisateur
– Agilité
– Créativité et innovation
– Résolution de problèmes

Ces questions sont extraites du cours Testez vos soft skills, disponible sur la plateforme Coorpacademy.

Question 1 : Parmi ces ordres, lequel correspond à une injonction paradoxale ?

A – « Il faut que tu consacres moins de temps sur ce projet que sur celui du mois dernier. »

B – « Va plus vite ! »

C – « Sois spontané ! »

Question 2 : Personae : quésaco ? Pour le développement d’une application mobile, on vous charge de construire le parcours utilisateur. Pour cela, on vous conseille de vous appuyer sur des personae. De quoi s’agit-il ?

A – Un ensemble d’interviews d’utilisateurs récoltées pour améliorer le produit

B – Un atelier réunissant des utilisateurs pour étudier leur comportement

C – Un archétype d’utilisateur représentant un groupe cible

Question 3 : En Scrum, qu’est-ce qu’un « sprint » ?

A – Un cycle de travail d’une à quatre semaines

B – Une journée « hackathon » entre développeurs

C – 10 minutes de réunion quotidienne pour présenter l’ordre du jour

Question 4 : Design Thinking et innovation. Responsable de l’innovation dans une grande banque, vous êtes chargé d’appliquer les méthodes du Design Thinking pour inciter vos clients à ouvrir plus de comptes d’épargne. Par quelle étape devez-vous commencer ?

A – Récolter le maximum d’études et de chiffres pour comprendre les tendances bancaires

B – Organiser un brainstorming avec des spécialistes de votre entreprise afin de produire un prototype

C – Observer les utilisateurs en se mettant à leur place afin de réaliser un rapport d’étonnement

Question 5 : Quatre règles sont essentielles pour un bon brainstorming. Laquelle éliminez-vous ?

A – Suspendre son jugement

B – Encourager les idées farfelues

C – Chercher la quantité

D – Construire sur les idées émises

E – Éliminer les mauvaises idées au fur et à mesure


Évaluez-vous !

Question 1 : Parmi ces ordres, lequel correspond à une injonction paradoxale ?

Bonne réponse : Réponse C – « Sois spontané ! »

Explication : Comme son nom l’indique, une injonction paradoxale est un message comportant deux affirmations ou ordres, implicites ou explicites, incompatibles.

Pour aller plus loin, consultez le cours Repenser le management de François Fourcade.

Question 2 : Personae : quésaco ? Pour le développement d’une application mobile, on vous charge de construire le parcours utilisateur. Pour cela, on vous conseille de vous appuyer sur des personae. De quoi s’agit-il ?

Bonne réponse : Réponse C – Un archétype d’utilisateur représentant un groupe cible

Pour aller plus loin, consultez les cours Passez en mode agile ! de Fabernovel Code et Inbound Marketing & Growth Hacking des Éditions DUNOD. 

Question 3 : En Scrum, qu’est-ce qu’un « sprint » ?

Bonne réponse : Réponse A – Un cycle de travail d’une à quatre semaines

Pour aller plus loin, consultez le cours Passez en mode agile ! de Fabernovel Code.

Question 4 : Design Thinking et innovation. Responsable de l’innovation dans une grande banque, vous êtes chargé d’appliquer les méthodes du Design Thinking pour inciter vos clients à ouvrir plus de comptes d’épargne. Par quelle étape devez-vous commencer ?

Bonne réponse : Réponse C – Observer les utilisateurs en se mettant à leur place afin de réaliser un rapport d’étonnement

Explication – Les 5 étapes du Design Thinking sont :

  • Comprendre
  • Définir
  • Imaginer
  • Prototyper
  • Tester.

Ici, il faut donc commencer par comprendre les utilisateurs en faisant preuve d’empathie.

Pour aller plus loin, consultez le cours Devenez agile avec le Design Thinking de Fabernovel Institute.

Question 5 : Quatre règles sont essentielles pour un bon brainstorming. Laquelle éliminez-vous ?

Bonne réponse : Réponse E – Éliminer les mauvaises idées au fur et à mesure

Pour aller plus loin, consultez le cours Boostez votre créativité avec le mind mapping des Éditions Dunod.

Toutes les bonnes histoires ont une forme

 

On ne peut pas travailler dans le milieu de la formation sans s’interroger sur les différents sens du mot « forme ». Pour Aristote, la forme est l’un des 4 principes de l’existence d’une chose. C’est l’idée, ou le modèle dans la tête du sculpteur. Ce qui peut nous conduire à nous demander si le rôle du formateur devrait ressembler à celui de ce sculpteur antique, à savoir informer une matière informe. Dans le contexte de l’entreprise, personne ne voit plus la formation de cet œil-là, et c’est tant mieux. Chaque individu est unique, avec son propre récit, et le rôle de l’employeur consisterait entre autres à valoriser ces particularités. C’est rendre justice aux enseignements de la biologie évolutive, selon lesquels une même fonction peut être accomplie par plusieurs formes. Songez seulement aux ailes des insectes, des chauves-souris et des oiseaux, qui n’ont rien de commun si ce n’est leur fonction : permettre à ceux qui en sont pourvus de s’envoler. Partant de là, quels moyens pouvons-nous mettre en place pour dépasser la figure du sculpteur et former à une fonction sans forme préconçue ? L’immersion dans une histoire s’avère particulièrement efficace pour atteindre cet objectif. À l’instar d’un individu, chaque histoire a sa propre forme, ce qui ne l’empêche pas d’accomplir une fonction universelle : rendre présent ce qui est absent. En d’autres termes, si toutes les bonnes histoires ont une forme, il n’y a pas de bonne forme préétablie pour toutes les histoires.

Commençons par enfoncer une porte entrouverte : ainsi nous aurons la certitude que chacun pourra en passer le chambranle sans difficulté. Tout récit se déploie dans l’espace et dans le temps. Et cela signifie, entre autres, qu’un récit doit au minimum avoir un commencement, un « ici et maintenant », sorte de Clinamen localisé qui déclenche la suite des événements. Ce qui n’a rien d’évident dans votre récit personnel — quand commence votre histoire ? Il y a 3 milliards d’années, à la rencontre de vos grands-parents, au jour de votre conception, à votre naissance, ou au décentrement spécifique de l’éveil au langage, autour de vos 4 ans — semble absolument nécessaire aux récits qui ont pour vocation d’être partagés : les conteurs ne s’y trompent pas lorsqu’ils entament leur narration par un « il était une fois ». Il était une fois, et seulement une fois, en ce point particulier de l’espace et du temps. Difficile de commencer autrement, à moins que vos personnages ne soient des objets quantiques.

Tout commence par un choix, à droite ou à gaucheTout commence par un choix : à droite ou à gauche ? Avec les formats interactifs, l’apprenant reste actif, comme s’il construisait l’histoire en même temps que son narrateur.

Maintenant que nous avons franchi cette porte ensemble, passons à l’objet de cet article : la forme des histoires. Car il découle du principe qui vient d’être posé que les histoires s’étendent dans l’espace et dans le temps, et qu’elles ont bien une forme. Qu’est-ce à dire ?

Notre petit point (le « il était une fois ») commence à se déplacer et différents embranchements se dessinent devant lui. Et l’auditeur ou le lecteur d’anticiper sur les choix auxquels le petit point va être soumis pour accomplir sa quête, qui n’est autre pour le concepteur du récit que la quête d’une forme. Ici, la magie commence à opérer : qui n’a jamais été confronté aux dilemmes qui forment la trame de la plupart des tragédies grecques, de Hésiode à Homère ? Je me permets de supposer que la réponse à cette question est « personne » pour paraphraser Ulysse, et que toute bonne histoire aura sans doute cette autre vertu minimale de chercher l’universel en chacun de nous, grâce à cette faculté de se mettre à la place de l’autre que les neurosciences du 20e siècle ont popularisé sous le concept d’empathie, devenu essentiel à toute stratégie marketing en 2020. Le sentiment de liberté tient une place très importante dans cette anticipation des choix du personnage, bien que les tragédiens grecs mentionnés plus haut avaient plutôt tendance à considérer, pardonnez l’anachronisme, que « les dés sont déjà jetés », et que leurs héros ne sont que des marionnettes entre les mains des Dieux.

Reprenons notre cheminement : une bonne histoire commence avec un point qui va se déplacer dans l’espace et dans le temps. Ces déplacements impliqueront des choix et un processus de divergence commence à s’esquisser. Et c’est dans ces nœuds particuliers de l’histoire que l’auditeur ou le lecteur ressentira le plus profondément ses enjeux.

Mettons à présent que vous soyez mis en face du choix le plus simple et le plus universel qu’on puisse imaginer : prendre à gauche ou à droite. Ajoutons à cela, par souci de réalisme, que vous ne savez pas forcément où vous allez, et que vous n’iriez d’ailleurs pas bien loin si vous le saviez. Mais vous savez déjà que prendre à gauche n’aura pas pour seule conséquence de vous isoler d’un autre chemin : celui de droite. C’est un pan immense d’une histoire possible que vous vous refusez de connaître. Et ainsi, en prenant forme, la tragédie de l’histoire commence à opérer, et un nouvel élément essentiel du récit pointe le bout de son nez : le « et si ? ». Ce vertigineux « et si ? ». Et si j’avais pris à droite dès le début, et si j’avais plaqué toute ma carrière pour lancer ma marque de cidre bio, et si Hitler avait eu un Infarctus à 20 ans ?

Voilà que l’auditeur ou le lecteur se projette dans le récit, pour devenir l’un de ses protagonistes… au moins dans sa tête. Mais si cet événement magique se produit, c’est que le conteur a réussi son pari et que son histoire a pris forme. J’espère maintenant que vous visualisez cet arbre, assez similaire par ailleurs à un arbre généalogique, et à un arbre tout court d’ailleurs, dans sa partie visible comme dans sa partie souterraine. C’est tout bonnement une ramification faite de choix, plus ou moins importants et avec plus ou moins d’impacts sur les choix qui suivront. Et finalement, cela ressemble tellement à notre expérience intime de la vie que l’équipe contenu de Coorpacademy, dont je fais partie, a décidé de reprendre ces principes pour proposer une expérience de formation immersive. Nos modèles ? Les « livres dont vous êtes le héros », très populaires dans les années 80, et qui trouvent un regain d’intérêt aujourd’hui dans leurs versions digitalisées. Nous parlons maintenant de « cours dont vous êtes le héros ».

Notre premier cours dont vous êtes le héros représenté dans TwineNotre premier cours dont vous êtes le héros représenté dans Twine. Un commencement unique (à gauche) des issues multiples (à droite), bien qu’une phase de convergence à 2 entrées précède la fin. Ici, les chemins sont pondérés afin de délivrer différents feedbacks selon vos choix.

C’est justement en travaillant sur la conception de l’un de ces cours que j’ai compris, ou plutôt visualisé, l’idée que toute bonne histoire a une forme. Grâce au logiciel open source Twine, conçu précisément dans le but de structurer ces récits immersifs, cette trame se dessine sous nos yeux en même temps que nous la concevons. Un point dans l’espace se scinde en deux : un triangle est né, et nous avons maintenant 3 points. En supposant qu’une seule alternative (droite ou gauche) précède la décision à prendre, les deux derniers points se ramifieront en deux nouveaux points chacun. Et ainsi de suite : 1-2-4-8-16-32, etc. En mathématiques, on dit d’une telle suite qu’elle est géométrique. Et cela peut nous mener loin en termes de conception, pour une expérience finalement très réduite pour l’utilisateur, qui n’empruntera qu’un chemin singulier dans ce vaste champ des possibles. N’y voyons pas un gâchis, au contraire : toute la valeur de cette démarche réside dans le fait que l’utilisateur aura fait ses propres choix et devra en assumer les conséquences.

Mais que faire une fois que l’histoire se sera tant ramifiée qu’elle sera constituée de plusieurs centaines de points ? Continuer à diverger encore et encore est techniquement impossible, et deux solutions au moins s’offrent à nous. Je voudrais revenir à cette porte que nous avons laborieusement enfoncée au début de cet article : si tout récit n’a qu’un commencement, devra-t-il nécessairement n’avoir qu’une fin ?

Tout dépend, dans notre cas de figure, des objectifs pédagogiques associés au cours que vous souhaitez créer.

Dans la plupart des récits, il y a un événement perturbateur, qui consiste en un problème à résoudre. Et bien souvent, il n’y a qu’un moyen de trancher ce terrible nœud gordien : jeter l’anneau dans les flammes de la Montagne du Destin, remonter à la source de la matrice… la même forme de problèmes se pose au quotidien dans les entreprises : quel protocole appliquer en cas de cyberattaque ? Comment appliquer les soins de premiers secours ? J’insiste sur la notion de protocole, qui suppose ici qu’il n’y a qu’un seul moyen de résoudre votre problème sinon… Game Over, et navré pour le cynisme.

C’est ainsi qu’après avoir longuement divergé, notre récit va devoir converger de nouveau vers une fin commune, comme si toutes les branches de l’arbre finissaient par se rejoindre en un point situé sur sa cime : nous avons précisément défini une forme d’arbre pour répondre à ces objectifs pédagogiques, connu entre nos murs sous le nom de Labyrinthe. Car il n’y a qu’un seul chemin pour sortir du labyrinthe, bien que d’illustres créatifs aient jadis trouvé un moyen d’en sortir par la voie des airs dans le mythe d’Icare. On connaît le résultat.

Un cours formé de 2 labyrinthes dans Twine

Un cours formé de 2 labyrinthes avec Twine. Les mélancoliques y verront un parapluie ou une fontaine, les gemmologues un diamant de quelques carats. Mais qui n’a jamais vu un éléphant dans un nuage ? 

Maintenant, imaginons qu’il n’y ait pas une seule bonne issue, et qu’il s’agisse davantage pour l’apprenant de trouver « sa propre voie », ce qui se rapproche plus de la façon dont le travail est organisé au quotidien dans les entreprises du digital. La fin n’est pas donnée au début, et atteindre un objectif nécessitera donc de choisir, voire de construire les moyens d’y parvenir : demandez aux RH, aux créatifs, aux développeurs, et ils vous parleront sans doute de ces problèmes quotidiens dont ils ne connaissent pas la solution à l’avance, ce qui constitue pour eux une occasion de valoriser leurs compétences personnelles, celles qu’ils n’ont pas eu la place d’inscrire dans leur CV. J’ajouterais à titre personnel que le travail perd un peu de sa saveur lorsque je connais d’avance la façon dont je vais procéder pour accomplir une tâche, et c’est sans doute ce que le philosophe Michel Foucault a voulu dire lorsqu’il a déclaré ne pas pouvoir écrire un livre s’il en connaissait déjà la conclusion.

Dans ce cas, des fins multiples sont souhaitables et le géant du streaming Netflix a pris ce défi à bras le corps pour composer son dernier épisode de Black Mirror, « Bandersnatch », dans lequel le spectateur a l’illusion de décider des issues de l’épisode. Format qui n’est pas sans rappeler la théorie de l’effet papillon, selon laquelle les battements d’ailes d’un papillon au Brésil pourraient provoquer un Ouragan au Texas. Et c’est d’ailleurs le nom que nous avons choisi pour présenter ce nouveau format de cours : « l’effet papillon ».

Maintenant, quelle forme pourrait bien avoir une histoire avec plusieurs fins ? Car en vue de sa progression géométrique, un tel récit ne peut diverger « sans fin », et même une armée entière de scénaristes n’en viendrait pas à bout. À partir d’un certain seuil de complexité, on ne peut pas se permettre de proposer autant de fins qu’il y a de chemins possibles et il faut trouver des moyens scénaristiques pour réduire le nombre de chemins uniques qui vous mèneront à la solution finale. Les concepteurs de jeux vidéo auront sûrement beaucoup de choses à ajouter à cela.

Il faut donc jouer avec les impasses, les recoupements, les sauts dans le temps, les retours en arrière, et c’est alors que l’histoire prend une forme qu’on n’aurait pas forcément anticipé a priori. Par exemple, un choix pourrait n’avoir aucune conséquence viable, deux choix différents pourraient avoir une même conséquence, un choix pourrait réduire le nombre de choix qui vous séparent d’une issue, comme un raccourci, un choix pourrait aussi vous faire régresser, etc.

Un tout petit cours sur le recrutement

Un tout petit cours sur le recrutement revisitant le format « l’effet papillon ». Une divergence initiale vous fera emprunter un chemin inédit, et vous devrez composer avec cette première hypothèse de travail. Une problématique familière chez les RH !

Mais si ces artifices sont bien commodes pour le concepteur du cours qui souhaite réduire le champ des possibles de l’utilisateur, ils ne tombent pas toujours sous le sens pour celui-ci : pourquoi croyons-nous aux histoires, au-delà du fait qu’elles nous plaisent, qu’elles nous semblent vraies ou encore vraisemblables ? Il n’est plus là question de forme, mais bien de matière, matière qui prend forme dans l’intrication des événements du quotidien et dans le sens que nous leur attribuons : accidents, imprévus, prétextes, faux départs… la chair de l’histoire qui se déploie sur son ossature est faite de nos décisions les plus insignifiantes, mais aussi de tout ce qui s’impose à nous. Et c’est en restituant la richesse de ces événements, sans oublier ceux qui semblent les plus anodins, que l’histoire prendra une forme originale et imprévue. Le quotidien demeure à ce titre l’une des contraintes les plus libératrices, et nous essayons d’en tirer parti pour produire des cours immersifs, inspirants et formateurs.

Notre dernier cours sur la créativité

Notre dernier « cours dont vous êtes le héros » sur la créativité utilise les différents formats abordés dans cet article. Un « labyrinthe » en haut, un « Effet Papillon » en bas, des impasses, des détours et des raccourcis.


Guillaume Lafon est ingénieur pédagogique chez Coorpacademy et travaille sur la création de nouveaux formats pédagogiques pour les apprenants.

Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, était l’invité d’Alexia Borg, CEO de DLM News, et de Fanny Berthon, journaliste chez BFM Business, au salon Learning Technologies Paris 2020

 

Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy, était l’invité d’Alexia Borg, CEO de DLM News, et de Fanny Berthon, journaliste chez BFM Business, sur le plateau du salon Learning Technologies Paris 2020. 

Découvrez son interview sur les transformations des entreprises, qu’elles soient digitales, organisationnelles, structurelles ou encore culturelles.

Alexia Borg (DLM News) : En direct du salon Learning Technologies 2020 à Paris, je suis avec Frédérick Bénichou, co-fondateur de Coorpacademy. Nous allons parler transformations. Bonjour Frédérick !

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Bonjour Alexia, bonjour Fanny !

Alexia Borg (DLM News) : Il y a 4 ans, vous étiez parmi les premiers à parler de transformation digitale et c’est comme cela que vous vous êtes fait connaître avec Coorpacademy… Où en êtes-vous aujourd’hui ? 

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Bonne mémoire ! Quand on a créé l’entreprise, effectivement, on venait tous du digital, les trois co-fondateurs. Mes associés Arnauld Mitre et Jean-Marc Tassetto venaient de chez Google, j’étais entrepreneur du digital, et on a créé la première formation en ligne pour la transformation digitale des entreprises. Nous avons rencontré notre marché et cela nous a permis de développer à la fois notre compétence sur la création de contenus et d’un autre côté notre compétence sur la technologie. En effet, nous avons choisi de diffuser ces contenus sur la transformation digitale d’une manière innovante, avec de la pédagogie inversée, du jeu, etc., ce qui était très peu fait à l’époque !

Donc, effectivement, nous avons créé la première formation sur la transformation digitale des entreprises. Et chemin faisant, nous nous sommes rendus compte que la transformation digitale des entreprises commençait à avancer. Ce qui veut dire que les contenus très basiques d’acculturation sur ‘Comment Google gagne de l’argent ?’, sur ‘Quand est-ce qu’est sorti l’iPhone ?’, tous ces sujets de culture générale, sont devenus maîtrisés par les entreprises, moins importants que des sujets plus techniques, comme l’évangélisation sur la data, sur les risques de cybersécurité… Les entreprises étaient beaucoup plus alertes sur ces sujets-là. La transformation digitale des entreprises devient alors plus experte. Aujourd’hui, les contenus de transformation se dirigent vers plus d’expertise pour les collaborateurs : ce ne sont plus seulement des contenus d’acculturation simples !

Fanny Berthon (BFM Business) : Donc là nous ne sommes plus seulement sur de la transformation digitale pure, nous allons vers d’autres programmes de formation plus poussés ?

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Exactement !

Fanny Berthon (BFM Business) : Vers du management ? Vers de la culture ?

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Merci pour cette introduction ! Effectivement, depuis, nous avons élargi notre catalogue. Notre mission aujourd’hui, c’est d’upskiller (faire monter en compétence) l’ensemble des collaborateurs des grandes entreprises sur toutes les transformations qui représentent des enjeux pour les entreprises actuelles. Nous vivons tous dans un monde en extrême modification, avec des turbulences, beaucoup de vitesse, et les collaborateurs ont besoin de suivre, d’ouvrir leurs chakras sur des sujets importants.

Fanny Berthon (BFM Business) : Quelles sont les grandes demandes des entreprises ? On parle beaucoup des soft skills, dans le développement des compétences. Est-ce que c’est un créneau pour vous, ça aussi ?

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Les soft skills, c’est un mot assez générique, finalement, nous avons 1200 cours qui traitent de soft skills. Cependant, nous les catégorisons et nous les éditorialisons sous la forme de transformations des entreprises. Aujourd’hui, le digital, c’est une soft skill ! Les nouvelles méthodes de management, le lean, l’agile, la gestion du stress, l’inclusion, ce sont des soft skills. Et pour l’entreprise, c’est une véritable transformation managériale. L’organisation des entreprises, les transformations culturelles des entreprises, travailler avec des étrangers en entreprise, nous sommes effectivement de plus en plus en contact avec l’international. Comment travaille-t-on avec des Chinois ? Avec des Roumains ? Avec des Indiens ? Plus de 40 % des nos utilisateurs sur nos plateformes, sur nos 800 000 utilisateurs, sont hors d’Europe. Nous voyons tous les jours des différences comportementales importantes au sein des entreprises. Nous avons toute une catégorie de contenus co-éditée avec des partenaires sur le travail avec des étrangers, sur la rédaction d’un mail en anglais, par exemple, sur comment saluer ou écouter un collaborateur international, etc. Ce sont aussi des soft skills, mais c’est ce que nous appelons la transformation culturelle. 

Alexia Borg (DLM News) : Très intéressant, très enrichissant. L’année dernière, quand vous étiez venus, nous avions parlé de Learning Experience Platform. Où en sommes-nous par rapport à ça aujourd’hui ? 

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : En fait, nous en sommes toujours là, c’est toujours une expérience de jouer à Coorpacademy, nous aimons bien employer le mot “jouer”, c’est toujours même un plaisir, nous avons plus de 80 % de nos utilisateurs qui finissent leurs modules…

Alexia Borg (DLM News) : C’est énorme !

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Nous disposons aussi de tout ce contenu, qui est réalisé avec plus de 50 partenaires, comme IBM, comme Fabernovel, comme Forbes, comme Challenges, pour n’en citer que quelques-uns, et qui co-éditent avec nous. L’important, c’est de diffuser ce contenu avec élégance, avec efficacité, avec une qualité d’expérience qui donne envie d’aller plus loin. On aime bien dire que notre contenu est supporté par une expérience utilisateur incroyable, par des data incroyables qui permettent des recommandations à base d’intelligence artificielle ou de machine learning, etc. Mais tout cela se fait au service de l’apprentissage, au service du contenu. Ce ne sont pas des fonctionnalités pour « faire des fonctionnalités » ; nous avons au sein de notre équipe technique dont j’ai la charge, tué des fonctionnalités qui ne fonctionnaient pas, des bonnes idées mais finalement pas si bonnes que ça, pas utilisées.

Fanny Berthon (BFM Business) : On a de la digitalisation, mais pas de la technologie pour faire de la technologie, on garde quand même l’humain au coeur des préoccupations ?

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : On garde l’utilisateur au coeur des préoccupations, et nos indicateurs clés de performance importants sont l’engagement, sont les taux de retour sur la plateforme, sont le NPS… Ces indicateurs qui témoignent de l’engagement et de la satisfaction de nos utilisateurs. 

Alexia Borg (DLM News) : Merci beaucoup pour ce sujet Transformations, Frédérick !

Frédérick Bénichou (Coorpacademy) : Merci beaucoup ! 

Maintenant vous savez : les méthodes collaboratives au travail chez Coorpacademy

 

Question : Comment réussir à faire travailler efficacement Tim et John ? 

Plus difficile : Comment faire travailler efficacement Tim et John, avec Jim et Tom ?

Plus difficile encore : Comment faire en sorte que le travail de Tim, John, Jim et Tom soit coordonné et supervisé par Pam et Jeanne ?

Parce que si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. 

La solution ? Le teamwork, au lieu, du Tim-work. 

Il existe plus de 140 cours disponibles sur les méthodes collaboratives chez Coorpacademy.

Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous savez. 

Maintenant vous savez : la cybersécurité chez Coorpacademy

 

Attention… Bouh ! Vous avez eu peur ? Non ? Vous devriez… Vous êtes devant un ordinateur, la plus grande source d’attaques, de virus et d’espionnage de vos données personnelles et professionnelles… Et une excellente idée de déguisement effrayant pour le prochain Halloween.

Alors dès que vous aurez fini avec ce virement à ce prince du Kenya pour qu’il touche un héritage et le partage avec vous, sachez qu’il existe plus de 35 cours disponibles sur la cybersécurité chez Coorpacademy. 

Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous savez !

En 2020, vous allez adorer apprendre avec nous ! La newsletter Coorpacademy de Janvier 2020

 

Découvrez notre newsletter de Janvier 2020. Pour toujours rester au fait de l’actualité du Digital Learning, vous pouvez vous abonner ici ! (en bas de page).

Pour découvrir la newsletter en version web, c’est ici !

À la une !

Agilité numérique et innovation en 2020.

1997 : un rapport ministériel annonçait que le Minitel avait trop d’avance pour être supplanté par Internet… Vous connaissez la suite ! 2007 : le CEO de BlackBerry se moque de la sortie du premier iPhone… Sans clavier, ça ne marchera jamais… Vous connaissez la suite !

2020 : connaissez-vous vraiment la suite ?

Il existe plus de 50 cours disponibles sur l’agilité numérique et l’innovation sur Coorpacademy.

Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous savez !

Safe sur le web !



Votre ordinateur est la plus grande source d’attaques, de virus et d’espionnage de vos données personnelles et professionnelles.

Alors dès que vous aurez fini ce virement à ce prince du Kenya pour qu’il touche un héritage et le partage avec vous, sachez qu’il existe plus de 35 cours disponibles sur la cybersécurité chez Coorpacademy !

Vous ne le saviez pas ? Maintenant vous savez !

Sortez couverts !

Du côté de nos apprenants !

Nous souhaitions célébrer la nouvelle année et remercier les apprenants qui sont la véritable raison d’être de Coorpacademy.

Pour ce faire, une idée toute simple : faire profiter leurs amis et leur famille de l’expérience Coorpacademy et de son catalogue de plus de 1500 cours.

Avec Coorpacademy’s Friends & Family, chaque apprenant aura la possibilité d’offrir 5 accès à une plateforme de formation digitale dédiée à ses proches !

Incollable au prochain repas de famille !

Du côté de nos clients : rencontres avec La Mobilière !

Rencontres avec La Mobilière

Fondée en 1826 à Berne, la Mobilière est le plus ancien groupe d’assurances privées en Suisse et compte aujourd’hui plus de 5 700 collaborateurs. En Suisse, un ménage sur trois est assuré auprès de la Mobilière !

Le groupe est actuellement engagé dans un programme qui revisite ses méthodes de management. Nous avons eu l’occasion de rencontrer Nathalie Bourquenoud et Simone Schneuwly, qui gèrent le programme de formation, dont voici les interviews, en vidéo !

À la découverte du « Mindset Agilité » !

Nous sommes dans la presse !

Se divertir en apprenant, c'est possible

Se divertir en apprenant, c’est possible !

Et si, pour engager les apprenants dans la formation en entreprise, nous abordions le sujet dans le bon sens ? Et si nous partions de formats engageants et divertissants dans lesquels nous ajouterions de l’apprentissage plutôt que de plaquer des fonctionnalités ludiques sur des protocoles ennuyeux ? Découvrez cette nouvelle tribune de Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, dans l’AGEFI.

Divertir pour apprendre ou apprendre en se divertissant ?

Mise en lumière : le cours du mois

La communication, un nouveau cours co-édité avec DUNOD

Bien communiquer, c’est primordial !

« La chose la plus importante en communication, c’est d’entendre ce qui n’est pas dit », nous disait Peter Drucker, professeur, consultant en management d’entreprise, auteur et théoricien. En effet, tout est communication : les silences, la gestuelle, les comportements, l’intonation, les mots choisis, tout sera interprété lors de communications interpersonnelles.

Au travail, une erreur de communication peut coûter cher, créer des tensions voire provoquer le désengagement du collaborateur. Bien communiquer est primordial ! Découvrez ce tout nouveau cours co-édité avec DUNOD, qui rassemble techniques éprouvées, méthodes concrètes et savoir-être habiles pour mieux communiquer et collaborer efficacement en entreprise.

Nouvelle année rime avec messages sans ambiguïté !

Et chez Coorpacademy ?

Customer Success Manager, un couteau suisse au coeur du business

Plongez dans le quotidien d’une CSM !

À la manière d’un poulpe, le métier de Customer Success Manager touche à tous les aspects de l’entreprise. À la fois stratégique, employable et éclectique, il est crucial dans le maintien d’une bonne relation client.

Yaël Dahan, qui exerce ce métier depuis 3 ans, nous livre dans cet article une plongée dans le quotidien d’une Customer Success Manager !

Un couteau suisse au coeur du business !


Ou retrouvez la version web de cette newsletter de Janvier 2020 !

La gestion du temps avec la matrice d’Eisenhower

 

Ceci est un extrait de cours co-édité avec Dunod, Efficace dans mon job : les 9 outils à connaître.

Les nouveaux modes d’organisation du travail ont profondément modifié la relation des salariés à leur vie professionnelle : plus d’unité de temps et de lieu qui tienne, place au salarié mobile et agile ! Mais comment gérer efficacement ce nouveau paradigme sans y laisser des plumes ? Avec ce cours, Dunod vous aiguillera vers différentes méthodes organisationnelles qui ont fait leurs preuves pour à la fois rentabiliser votre temps au maximum, gagner en efficacité au quotidien et tirer profit des outils digitaux en les mettant au service de vos objectifs sans vous laisser submerger. Ce cours a été conçu avec Xavier Delengaigne, auteur de la Boîte à outils du Mind Mapping.

Gérer son temps et ses priorités grâce à la matrice Eisenhower

Dans le contexte professionnel actuel, tout semble urgent, et nous avons l’impression d’être constamment débordés. Voyons ensemble comment sortir la tête de l’eau.

Définir ses priorités : une compétence à forte valeur ajoutée

Savoir définir ses priorités est souvent la clé de l’efficacité. Cette compétence est essentielle pour garder ses objectifs à l’esprit, mieux gérer les imprévus et concentrer son énergie de manière à mener à bien ses projets dans les temps.

La matrice d’Eisenhower : classifier ses tâches efficacement

La matrice d’Eisenhower est un outil pour prioriser ses tâches en fonction de leur importance et de leur urgence. Cette matrice comporte 4 types de tâches : celles urgentes et importantes, à faire tout de suite, et soi-même. Celles non urgentes et importantes, soit les tâches à planifier. Celles non urgentes et non importantes, qui sont donc des tâches à éliminer autant que possible. Et enfin, celles urgentes et non importantes, à savoir les tâches à standardiser ou à déléguer.

Distinguer l’urgent de l’important

La matrice d’Eisenhower vise à privilégier l’importance à l’urgence. Dans cette matrice, l’important regroupe les activités qui exercent un impact sur vos objectifs de vie personnels ou professionnels. L’urgent, lui, regroupe les activités qui comportent un risque à ne pas être traitées immédiatement, mais sans forcément avoir un impact direct sur vos objectifs. L’urgence est un sentiment relatif et les tâches jugées telles peuvent être très variées.

Gérer ses priorités au quotidien grâce à la matrice d’Eisenhower

Le but de la matrice d’Eisenhower est de réaliser le plus grand nombre de tâches importantes en les priorisant dans les temps tout en gérant une partie des tâches urgentes. Vous allez donc devoir à la fois éliminer le temps consacré aux tâches non urgentes et non importantes, et réduire le temps consacré aux tâches non importantes et urgentes. Gérer ses priorités au travail de façon efficace demande beaucoup de discipline. Imaginez la situation suivante. Vous souhaitez diffuser efficacement des informations concernant votre entreprise sur les réseaux sociaux et obtenir plus de visibilité pour vos produits. Cependant, vous avez du mal à vous y tenir, car même si la tâche est importante, elle n’est urgente dans le sens où aucune contrainte extérieure ne vous y oblige. Pour être efficace, il faudra arriver à ne pas se laisser constamment séduire et dérouter par les sirènes de l’urgence.

Qu’est-ce que la compliance ?

 

Ceci est un extrait de cours co-édité avec Wolters Kluwer Les principes et outils de la compliance

Affaires de corruption et d’évasion fiscale, malversations de traders, pollutions massives, discriminations… Face à l’augmentation des scandales, médiatisés à la vitesse grand V sur les réseaux sociaux, les entreprises se doivent de réagir. La réponse ? Adopter une démarche éthique à tous leurs échelons. Pour les y aider, de nouvelles lois sont promulguées (loi Sapin 2 en France), les outils se structurent, des métiers émergent. Ce cours va vous aider à y voir plus clair afin d’appliquer les préceptes de la compliance.

Qu’est-ce que la compliance ?

Vous avez sans doute entendu parler du concept de compliance ou conformité en français. On dit que c’est une nécessité pour les grandes entreprises. Mais au fait, de quoi s’agit-il ?

Des origines récentes

Originaire des pays anglo-saxons, la compliance a fait son apparition au milieu des années 1990 dans des secteurs réglementés comme les banques, l’industrie pharmaceutique ou l’énergie. Ces entreprises devaient pouvoir garantir que leurs activités juridiques et financières étaient irréprochables. Avec la multiplication des réglementations européennes, cette fonction s’est démocratisée : aujourd’hui, difficile pour un grand groupe de s’en passer.

Le rôle de la compliance

Concrètement, à quoi sert la compliance ? Son rôle est de faciliter la mise en place de procédures garantissant le respect des règles applicables à l’entreprise et à son secteur d’activité, ce qui permet notamment de développer des bonnes pratiques en matière de prévention des risques. Attention, la compliance n’est pas réservée uniquement aux experts attitrés : tous les échelons de l’organisation sont concernés, du dirigeant qui véhicule les valeurs et les règles à respecter au collaborateur garant de leur application. Vous l’avez compris, la compliance, c’est un processus global. Son champ d’action est donc vaste. Santé des salariés, fraude ou encore sécurité des produits.

Les missions de la fonction Conformité.

Pour appliquer les principes de la compliance, les sociétés peuvent se doter d’une fonction Conformité, dirigée par un Compliance Officer, ou Responsable Conformité en français. Sa mission ? S’assurer du respect de la réglementation, afin de garantir une bonne gouvernance dans l’entreprise et ainsi améliorer sa performance globale. Concrètement, le responsable conformité définit le niveau de sécurisation des opérations afin de préserver la réputation de l’entreprise ainsi que la mise en jeu de sa responsabilité civile et pénale. Il veille également à ce que les salariés respectent les règles d’éthique et de déontologie. Enfin, il est l’interlocuteur des autorités de tutelle, comme par exemple, l’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers pour le secteur bancaire en France.

Un environnement de plus en plus complexe

La compliance est de plus en plus stratégique pour les entreprises. En effet, notre monde ne cesse de se complexifier. En cause, la mondialisation des échanges, une concurrence accrue ou encore l’empilement des règlements et des normes nationales et internationales. Dans ce contexte, l’anticipation et la maîtrise des risques sont des enjeux cruciaux et le secteur financier est tout particulièrement concerné. D’ailleurs, son arsenal règlementaire très important s’est amplifié à partir de la crise financière de 2008 et notamment l’affaire des subprimes.

Pour découvrir le cours complet, c’est ici !

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