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Apprendre avec un chatbot, ça marche ?

Les chatbots proposent de nouvelles modalités d’apprentissage intéressantes. Sans remplacer le professeur, ils peuvent jouer un rôle d’assistant de formation. Et ce n’est que le début.

Visuel blog Tribune Chatbots

Que ce soit pour la réservation d’un voyage en ligne ou simplement pour une aide à la navigation sur un site Web, vous avez probablement déjà eu affaire aux chatbots. Avec une interface minimaliste faisant la part belle au dialogue entre la personne et la machine, ils se multiplient et jouent des rôles de plus en plus importants dans des processus aussi classiques que la vente, l’accompagnement ou la récupération d’informations. Cependant, beaucoup reste encore à explorer et inventer, notamment dans l’éducation.

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Coorpacademy lance un prototype d’assistant conversationnel

Le nanolearning de Coorpacademy copie

Coorpacademy lance un prototype d’assistant conversationnel, à partir de Google Assistant, connecté à ses contenus de formation

Coorpacademy expérimente une nouvelle manière de se former, exploitant les récents progrès des interfaces vocales. La start-up vient, en effet, de développer un prototype d’assistant conversationnel, à partir de Google Assistant, connecté à ses contenus de formation. Il s’agit de la première expérimentation de ce type en Suisse, la voix remplaçant ainsi totalement l’interface digitale de navigation (mobile ou desktop).

Ce prototype d’assistant conversationnel – connecté au catalogue de formation de Coorpacademy – est issu du processus d’innovation interne à l’entreprise : chacun des collaborateurs bénéficie en effet d’une demi-journée par semaine pour se consacrer à des développements de son choix. C’est dans ce cadre que ce projet a été initié par deux développeurs de l’équipe de Paris et partagé avec l’équipe R&D de l’entreprise, basée sur le campus de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne – en pointe sur les nouvelles modalités d’apprentissage).

L’expérimentation est dès aujourd’hui disponible via Google Assistant. Elle devrait être également déployée sur Facebook, Twitter et via d’autres assistants conversationnels comme Siri ou Cortana.

Ce projet intervient dans la continuité du lancement, en octobre 2017, du format d’apprentissage « microlearning » sur la plateforme Coorpacademy.

Ce format permet d’explorer l’ensemble du catalogue de formation, par séquences d’apprentissage de 5 minutes, accessibles indépendamment, sans contrainte de temps, d’ordre ou de niveau. Il donne accès à plus de 600 modules au total.

L’interface vocale permet d’aller un cran plus loin avec le lancement d’un nouveau format dit de “nanolearning”. L’utilisateur peut accéder directement à la question d’un cours, lui offrant ainsi une expérience toujours plus flexible, personnalisée et simple d’usage. Cette expérience inédite d’apprentissage – rendue possible par les avancées de l’intelligence artificielle – est accessible via Google Home ou tout simplement sur un smartphone via “Google Assistant”.

Pour démarrer l’expérience, il suffit de demander, à l’assistant personnel vocal, de se connecter à Coorpacademy (« Ok Google, je voudrais parler à Coorpacademy »).

Il est ensuite possible d’interagir avec l’assistant, en lui demandant d’être testé sur un des sujets de la collection Culture Digitale (« Pose moi une question sur… au choix : le Big Data, la révolution mobile, les réseaux sociaux, la vidéo en ligne, la génération de trafic…»). En phase de test, l’expérimentation sera bientôt étendue à l’ensemble du catalogue de formation de la plateforme.

Frédérick Bénichou, cofondateur de Coorpacademy : « L’expérience d’apprentissage de Coorpacademy a été pensée, dès le début, pour s’adapter au rythme de l’apprenant. Quatre ans plus tard, sur la base des datas de comportement collectées sur plus de 500 000 utilisateurs, nous savons que nous avons fait le bon choix : une des clés de l’engagement en formation résidant dans la facilité d’accès aux contenus de formation et la liberté laissée à l’apprenant dans son parcours et rythme de formation. L’étape ultime est de pouvoir se former sans s’organiser un temps spécifique, c’est ce vers quoi nous tendons en investissant sur les interfaces vocales. »

Retrouvez l’article de Challenges sur le sujet : Coorpacademy et Google créent le premier prof virtuel

La chronique de Jean-Marc Tassetto dans la Harvard Business Review

JMT-HBR

Pour développer votre employabilité, prêtez-vous au jeu !

Finies les formations longues, ennuyeuses et trop généralistes pour être réellement personnalisées. Le jeu est un levier de plus en plus efficace pour développer l’apprentissage en entreprise. D’autant que le « gaming » à l’ère du web ouvre de nouvelles voies. Tous les acteurs de l’économie sont touchés par la révolution numérique

Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de Coorpacademy, signe une chronique dans HBR France (Extraits choisis)

Le rapport SAP – The Boson Project estime que 60% des emplois de 2030 n’existent pas encore. Difficile d’évaluer aussi l’impact de l’intelligence artificielle sur cette transformation du marché du travail dans les années à venir. Les questions de l’employabilité des individus, de l’identification et de l’acquisition de compétences nouvelles sont donc des sujets critiques pour notre économie du futur.  Les actifs vont devoir – plus que jamais – se former tout au long de leur vie. Mais quels sont les leviers de motivation de l’apprentissage au sein de l’entreprise ?(…)

Jouer et apprendre font appel aux mêmes facteurs de motivation : envie de progresser, se confronter aux autres, avoir une expérience sociale. Il faut une expérience complète d’apprentissage qui utilise des codes du « gaming ». (…)

Par ailleurs, l’e-learning de première génération négligeait trop l’importance de l’apprentissage avec les pairs. Les contenus de formation se limitaient à des vidéos parfois très longues et ennuyeuses. Il est donc important que la formation en ligne de nouvelle génération propose de l’interactivité entre les apprenants. (…)

D’autres éléments, associés au gaming, vont également contribuer à augmenter l’engagement d’un apprenant et ainsi faire en sorte que la montée en compétences soit régulière. Parmi eux, la personnalisation des contenus et des parcours de formation. (…)

En conclusion, pour apprendre avec plaisir et se laisser “gagner” par les codes du jeu, il faut que l’ensemble des politiques managériales de l’entreprise soit cohérent avec le dispositif de formation. Par exemple, valoriser les collaborateurs actifs sur la plateforme d’apprentissage et le nombre de badges gagnés, donner la possibilité de pouvoir mettre en pratique ses nouvelles compétences ou encore favoriser la mobilité au sein de l’entreprise. Ainsi portée à l’échelle de la stratégie de l’entreprise, la formation par le jeu à l’ère numérique devient une innovation managériale. Elle vient renforcer le plaisir au travail et contribue à la mise en place d’une organisation apprenante.

Cette chronique a été initialement publiée sur le site de Harvard Business Review France

Retrouvez aussi HBR France sur LinkedIn

 

Interview exclusive de Clara Gaymard et de Gonzague de Blignières, co-fondateurs de RAISE

« 100% des grandes entreprises collaborent avec des jeunes entreprises, en tant qu’investisseur (prise de participation), partenaire (relation commerciale et ou incubateur, accélérateur, lab) ou parrain (événements, prix, fondations, mécénat, initiatives RH, mentoring» : il s’agit de l’une des principales conclusions de la récente étude David avec Goliath 2017 menée par le groupe Raise en collaboration avec Bain & Company.

Sans titre (34)

Mais comment s’assurer de la pérennité et des bénéficies de ces initiatives de collaboration ouverte ? À l’occasion de la sortie de notre cours « Innovez avec les start-up » créé avec le soutien de RAISESHERPAS, le Fonds de Dotation du groupe RAISE, nous sommes allés à la rencontre de Clara Gaymard et de Gonzague de Blignières, co-fondateurs de RAISE.

Regards croisés…

RAISE est un intermédiaire reconnu entre les grands groupes et les start-up, quelles sont les raisons de son succès ?

En moins de cinq ans, RAISE est parvenu à construire un écosystème vertueux unique dans lequel nous créons des ponts entre tous les acteurs qui font la croissance de notre pays – grands groupes du CAC 40, ETI, startups. Les grands groupes y jouent un rôle primordial en étant à la fois actionnaires des différentes structures d’investissement de RAISE (RAISE Investissement, RAISE Immobilier et RAISE Ventures) et accompagnateurs du Fonds de dotation RAISESHERPAS.

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